HAL Id: jpa-00237415
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Submitted on 1 Jan 1878
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H. LANDOLT. - Untersuchungen über optisches Drehungsvermögen : I° Ueber die Ermittelung der specifischen Rotation activer Substanzen (Recherches sur le pouvoir rotatoire. Mesure du pouvoir rotatoire
spécifique des substances actives); Liebig’s Ann., CLXXXIX, 1877
C. Daguenet
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C. Daguenet. H. LANDOLT. - Untersuchungen über optisches Drehungsvermögen : I° Ueber die Ermittelung der specifischen Rotation activer Substanzen (Recherches sur le pouvoir rotatoire. Mesure du pouvoir rotatoire spécifique des substances actives); Liebig’s Ann., CLXXXIX, 1877. J. Phys.
Theor. Appl., 1878, 7 (1), pp.237-243. �10.1051/jphystap:018780070023701�. �jpa-00237415�
237 nombre presque
égal,
bienqu’obuenu
par des considérations com-plétement différentes, n20132 82013203C0 == 0,66 5’
La loi
simple
que la vitesse du son dans un gaz estproportion-
nelle à la vitesse
d’agitation
des molécules donne immédiatementtoutes les circonstances connues de la variation de vitesse du son
dans les gaz. La non-influence de la
pression,
l’action de latempe- ,
rature s’en déduisent de
suite,
et l’auteur seplaît
à faire ressortir lasimplicité
et la netteté de cesdédiictions, comparées
à cequ’il appelle
l’ancienne et vague notion de l’élasticité.VIOLLE.
H. LANDOLT. 2014 Untersuchungen über optisches Drehungsvermögen : I° Ueber die Ermittelung der specifischen Rotation activer Substanzen (Recherches sur le pouvoir
rotatoire. Mesure du pouvoir rotatoire spécifique des substances actives); Liebig’s Ann., CLXXXIX, I877.
Les corps
qui polarisent
circulairement la lumière se divisenten trois classes : io les corps actifs seulement à l’état
cristallin ;
a° les corps actifs à l’état
amorphe
et à l’étatliquide ;
3° les corps actifs à la fois à l’état cristallisé et en dissolution.La
première
classecomprend
lecinabre,
le cristal deroche,
les
chlorate, bromate, periodate
desoude,
leshyposulfates
depotasse, strontiane, chaux, plomb,
le sulfo-antimoniate desoude,
l’acétate d’urane et desoude,
lematicocamphre,
lebenzyle,
lesulfate
d’éthylène diamine,
le carbonate deguanidine,
ladiacétyl- phénolphtaléine .
La seconde classe renferme seulement des
composés
du carbonequi
existent dans les corpsorganisés
et ceuxqui
se tirent despremiers
par des réactionschimiques simples ;
le cas est encoredouteux pour l’acide
tartrique
actif obtenu arlificiellement par M.Jungfleisch.
Laplupart
de ces corps font tourner dans un sensseulement le
plan
depolarisation, quelques-uns
le font tournerdans les deux sens.
Il nous
paraît
utile dereproduire
ici la liste de ces substances actives et de leurs dérivésprincipaux.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018780070023701
238
239
240
On connaît environ 120 substances naturelles
actives, 60 gauches,
5o droites et 10 droites et
gauches.
La troisième classe
comprend
seulement le sulfate destrychninc hydraté (système quadratique)
et l’alund’amylamine (système régulier).
Dans la
première classe,
ladissymétrie
moléculaire se traduit extérieurement par l’hémiédr ie descristaux;
dans la seconde elle doit se trouver dans les moléculeselles-mêmes, puisque
ces sub-stances à l’état de vapeur font tourner le
plan
depolarisation.
D’après
les idées de M.Pasteur,
les moléculesqui
ne sont pas su-perposables
à leurimage
vue dans un miroir sont seules actives.Un certain nombre de corps inactifs
peuvent
sedécomposer
endeux corps
actifs,
l’un dans un sens, l’autre dans Fautre.24I Dansla théorie de MM. Le BeletVan’t
Hoff t,
les molécules activessont formées d’un atome de carbone combiné à
quatre
radicaux diffé- rents, cequi
établit unedissymétrie.
Les combinaisons actives onttoujours
au moins un atome de carbonedissymétrique,
mais cettecondition, qui
estnécessaire,
n’est passuffisante;
les corps inactifscontenant cet atome sont
peut-être décomposables
en deux modi-fications actives en sens inverse.
MM. Oudemans et Hesse
(i875)
ontrepris
lesexpériences
deBiot sur l’influence que la concentration des solutions exerce sur le pouvoir rotatoire
spécifique [03B1] ([03B1]=10003B1 ldq est
la rotation pro-duite par
une couched’épaisseur L; d désigne
ladensité, q
lepoids
de la substance active pour oo de
dissolvant).
Cettequantité
peut
êtrereprésentée
par la formuleet dans
beaucoup
de cas C == o.L’auteur a
mesurée
avecl’appareil
depolarisation
de Nlitscherlichet deux
polaristrobol11.ètres
deWitd,
la rotationproduite
par une série de dissolutions de concentration variable(essence
de térében- thinegauche
et acideacétique,
benzol etalcool,
essence de té-rébenthine droite et
alcool,
tartrated’éthyle
dansl’eau, esprit-de-
bois et
alcool,
nicotine dans l’eau etl’alcool).
Il areprésenté graphiquement
les résultats enprenante
pour abscisse et les rota-tions pour ordonnées.
Ces
expériences
conduisent aux deux lois suivantes :I0 Le
pouvoir spécifique
des corps actifschange
d’une manièrecontinue, lorsqu’on
augmente laproportion
deliquide inactif;
il y a
augmentation (essence
detérébenthine,
tartrated’éthyle
ou diminution
(nicotine, can1.phrc);
la diL’férence avec lepouvoir
rotatoire du corps pur est d’autant
plus grande
que la disso- lution estplus
étendue.2° Connaissant le
pouvoir spécifique
d’un certain nombre dedissolutions,
onpeut
calculer celui du corps pur d’autantplus
exactement:
I0 que
lechangement produit
par le dissolvant estplus
faible ;
2" que la courbequi représente
la variation a une courbure242
plus faible ;
3° que la concentration de la dissolution estplus grande.
Les valeurs de
A,
déduitesd’expériences
faites avec différentsdissolvants,
sont très-concordantes. On trouve parexemple,
pour l’essence de térébenthinegauche :
Observée directement...
37,0I
Déduit de la dissolution dans l’alcool...
36,97
Il » le benzol .
36, 97
» » l’acide
acétique... 36,89
On obtient de même avec le
camphre.
La rotation
spécifique
moyenne ducamphre
pur à 200 est:; 0° , 4 ;
onpourrait
déterminer par ceprocédé
lepouvoir
rota-243 toire d’autres corps actifs. Ce travail a été fait seulement pour le sucre de raisin et le sucre de canne, par M.
Tollens ;
pour lesucre de canne, par M. Schmitz.
C. DAGUENET.
J. FROHLICH. 2014 Einführung des Princips der Erhaltung der Energie in die Theorie der Distraction (Introduction du principe de la conservation de l’énergie dans la
théorie de la diffraction); Ann. der Physik, nouvelle série, t. III, p. 376, 568, I878.
J. FROHLICH. - Experimental Untersuchungen über die Intensität des gebeugten Lichtes (Recherches expérimentales sur l’intensité de la lumière diffractée); Ann.
der Physik, t. III, p. 567, I878.
La théorie de la diffraction
présente
une lacune. Ellepermet,
ilest
vrai,
de déterminer lespositions
des maxima et des minima d’intensité lumineuse sur un écranplacé
en arrière del’appareil
de
diffraction,
mais non de calculer la valeur absolue de l’inten- sité lumineusecomparée
à celle de la lumière incidente.Soit,
parexemple,
le cas de la diffractionopérée
par une ouver-ture
rectangulaire
delongueur
delargeur
b. Prenons troisaxes de coordonnées
rectangulaires,
Oz normal auplan
de l’ouver- ture, O x etOy parallèles
aux deux côtés durectangle;
proposons-nous d’évaluer l’intensité
lumineuse,
dans une direction dont lesprojections
sur lesplans
zOx etzOy,
font ayec 0 z lesangles et03C8,
que nous supposeronstoujours très-petits.
Endésignant par
et A les
amplitudes
des vibrations de la lumière incidente etdiffractée,
onadmet, d’après
la théorie deFresnel,
la relationCette
expression,
propre à fournir les valeurs de q etde tJ;
corres-pondant
aux maxima et aux minimad’intensité,
nepeut
être.
l’expression
exacte del’amplitude vibratoire ;
car si l’on considèreune
sphère,
de rayon indéfinimentcroissant, ayant
pour centre lecentre de