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Pouvoir rotatoire des solutions très étendues

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(1)

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Pouvoir rotatoire des solutions très étendues

I. Peychès

To cite this version:

(2)

POUVOIR ROTATOIRE DES SOLUTIONS

TRÈS ÉTENDUES

Par I.

PEYCHÈS.

Sommaire. - Description d’une méthode de mesures polarimétriques permettant de déterminer avec précision le pouvoir rotatoire des solutions de concentrations trèsfaibles

(de l’ordre du millième de molécule par litre).

Application à la détermination des courbes anormales présentées par les tartrates alca-lins. Les courbes Pouvoir rotatoire - Concentration » croissent constamment

pour les tartrares de Rubidium, de Caesium, et de Potassium, et passent par un maximum pour

les tartrates de Sodium et de Lithium. Ces courbes se confondent près de l’origine, met-tant bien en évidence l’individualité de l’ion tartrique de pouvoir rotatoire

spéci-fique

[03B1]T--Hgy,20°

= 45°7.

Si un sel

comportant

un ion actif sur la lumière

polarisée

peut

être considéré comme

complètement

dissocié en solution à toutes

concentrations,

le

pouvoir

rotatoire

rapporté

à l’ion actif doit être

indépendant

de la concentration et de l’ion associé.

Or,

l’expérience

montre

qu’il

n’en est

généralement

pas ainsi. Le

pouvoir

rotatoire

spécifique

des

lactatei,

des tartrates,

par exemple,

subit une grosse variation en fonction de la concentration d’une

part,

et une variation

régulière

en fonction de l’ordre

atomique

du cation d’autre

part.

Il

est hautement

probable qu’il

faut rechercher la cause de ces variations dans un

phénomène

de nature

physique

et non dans un

équilibre

variable de

plusieurs

formes

chimique;

à

pouvoirs

rotatoires différents.

Pour

expliquer

ces

anomalies,

M. Darmois

avait,

dès

1928, supposé

que deux

phéno-mènes

superposaient

leurs effets contraires : une

déforrnatiolt

de l’ion

tartrique

dans le

champ

des

cations,

une désolvatation de 1-*ion

tartrique

au

profit

des cations. Deux

hypo-thèses inverses étant

possibles

sur le sens de ces

effets,

M. Darmois les a successivement

envisagées

(’),

(2),

et a montré

qu’elles pouvaient

toutes deux conduire à une

explication

qualitative

du

phénomène,

à la condition

d’admettre,

pour

l’une,

une variation du rayon

atomique

dans l’ordre normal

(déduit

de l’étude des cristaux par

exemple),

ou pour l’autre

uu ordre inversé par

hydratation,

comme il semble résulter des mesures de mobilités. Les

expériences

réalisées alors n’avaient pas

permis

de déterminer avec certitude

l’hypothèse

la

plus

vraisemblable.

Or,

en gros, nous devons nous

représenter

la déformation comme une action à distance d’une

charge ponctuelle (cation)

sur une autre

charge

ponctuelle

(anion),

alors que la désol-vatation est une action d’une

charge

ponctuelle

(ion)

sur le doublet de la molécule d’eau. La

première

est une action en la seconde est une action En solution extrême-ment

diluée,

la distance moyenne des ions étant

grande,

le

phénomène

de déformation doit être

prépondérant.

Les courbes «

pouvoir

rotatoire

spécifique

- concentration

», relatives

à tous les tartrates doivent commencer par croître si la déformation a un effet

positif,

ou

par décroître si cet effet est

négatif.

De

plus,

l’ordre dans

lequel

se

présenteront

à

l’origine

les courbes relatives aux différents cations

permettra

de

préciser

l’ordre de croissance du

rayon

atomique.

On

comprendra

dès lors l’intérêt

qu’il

y avait à

préciser

les tètes des courbes - c’est-à-dire à pousser la mesure des

pouvoirs

rotatoires vers les très faibles

concentrations.

Nous avons mis au

point

une méthode et un

appareil

de mesure

permettant

de déter-miner avec une

précision

suffisante le

pouvoir

rotatoire

spécifique

des solutions

tartriques

de concentrations de l’ordre du millième de molécule-litre. C’est cette méthode et cet appa-reil que

je

décrirai

d’abord,

puis

viendront les résultats

expérimentaux,

et

je

terminerai en

indiquant

les réflexions que ces résultats

suggèrent.

(1) E. DARIioIS, Ann. Phys., 10 (1928), 106 (deform. = effet neg.).

(2) E. DARMOIS, Chint. - Conf.

19 dée. 1929 (deform. = effet pos.).

(3)

Les

progrès

apportés

à la méthode et à

l’appareil

consistent seulement en des

perfec-Lionnements de

détail,

-

perfectionnements

qui

ont

permis

d’éliminer une

grande

partie

des causes

d’erreurs,

et de rendre aussi

petite

que

possible

la

part

des erreurs inévitables.

Le

pouvoir

rotatoire

spécifique

relatif à l’ion actif est défini par la relation :

où lf est la masse moléculaire du sel, iii la masse de l’ion

(ion

tartrique

T - -

~ 148), :J:

la rotation la

longueur

du tube

polarimétrique

(on

convient de

l’exprimer

en

dcm 1,

Jl le

poids

en gramme par crnv de solution du sel étudié.

Pour une série

d’expériences

donnée, exécutée sur uu

produit

défini,

les seules gran-deurs

pouvant

faire intervenir une

dispersion

des mesures sont : la rotation observée et le

poids p

de matière par cn1 3.

La mesure d’unc rc)t-,ttioti 2

comprend

la détermination du zéro de

1appareil

et la lec-ture

auprès

interposition

du

produit

actif.

L’expérience

nous a montré

qu’une

bonne défini-tion du zéro était assez (lélitate à réaliser. Le zéro doit naturellement être

pris

au travers du tube muni de ses

glaces

et

empli

d’eau pure. Les

glaces

ont été sélectionnées et

présentent

des (défauts aussi

petits

que

possible

de

prismaticité

et de

biréfringence

acci-dentelle. Les extrémités du tube sur

lesquelles reposent

les

glaces

peuvent

ne pas être

rigoureusement parallèles

entre

elles,

et,

mème

parallèles,

peuvent

ne pas être normales

à l’axe du

tube ;

d’où effet de

prisme

d eau dans le

premier

cas, et

polarisation parasite par

pile

de

glaces

dans le second cas. Pour réduire ces

défauts,

un bàti

supportant

une meule

parfaitement

rectifiée a été monté sur le banc

d’optique

lui-même,

et son

plan d’attaque

a

été

réglé optiquemcnt.

Les extrémités du tube

polarimétrique

ont été ainsi retravaillées. Les défauts résiduels

peuvent

être à peu

près

compensés,

mais il est nécessaire d’assurer

toujours

aux

glaces

la même

position

par

rapport

au

plan

de

polarisation.

Le

principe

de

nos mesures

éliminant,

comme nous le verrons, toute

manipulation

des

glaces,

le seul élément variable d’une mesure à l’autre est la

position

même du tube sur ses

supports.

Celui-ci est donc astreint à occuper

toujours

la même

position

sur ses V de repos, et à

conserver le même

azimut,

gràce

à un

petit

miroir collé sur un côté et

qui

réfléchit un

point

lumineux sur une échelle

éloignée.

Au début d’une série nous mesurons la

différence,

toujours

très

petite,

entre le zéro ainsi déterminé el le zéro à vide

(c’est-à-dire

hors de la

présence

du

tube).

La connaissance de cette différence nous

permet

de contrôleur au cours d’une série

interrompue

accidentel-lement

(extinction

du

brûleur,

variation de

température

dans le

tube,

etc.),

la fixité du zéro. Mais cette mesure à yi de doit être faite sans retoucher à la mise au

point

de la lunette d’observation. Comme pour des raisons de construction

d’appareil,

nous avions été

obligé

de conserver le

prisme

dP

Lippich

sur le

polariseur,

l’effet de la colonne d’eau

qui peut

attendre 3 mètres pour le

plus grand

tube,

doit être

compensé.

Cette

compensation

est

obtenue, grâce

une lentille

divergente qui

peut

être

placée, toujours

dans la même

position,

derrière l’oculaire.

Gràce à ces

précautions,

nous avons pu maintenir le zéro fixe à un centième de

degré

près pendant

des séries s’échelonnant sur

plusieurs

semaiiies.

Les lectures se font sur le Iiinbe

gradué

d’un Polarimètre de

précision

Jobin et donnant au vernier le

1/100

de

degré.

Nous avons vérifié que cette

précision

n’est pas

illu-soire,

et

qu’elle

est assurée sur toute la

graduation.

Dans nos mesures, nous

apprécions

le

demi-centième de

degré.

L’erreur

photométrique

visuelle a été réduite le

plus

possible;

elle reste

comprise

entre

1/100

et

J/200.

La

limpidité

des solutions

employées

nous a

permis

d’utiliser un

angle

de

plage

très

petit : 2

X 0°90.

Chaque

mesure

comprend

en moyenne

cinq pointés,

effectués

(4)

même mesure

atteignent

rarement 0°0. La rotation 7.. semble donc

pouvoir

être connues

à 0"0 1

près.

d

L’erreur absolue dx étant ainsi

définie,

nous diminuerons l’erreur relative - en

aug-a

mentant x, donc en utilisant une courte

longueur

d’onde et un

grand

tube

polarimétrique.

Pour des raisons de commodités, c’est la raie verte cln mercure : ). - :î

460,7 ~

qui

a servi pour toutes nos mesures. Le

plus grand

tube

polarimétrique employé

avait 3 mètres entre

glaces.

La réalisation

qui

en a été faite sera décrite

plus

loin.

La deuxième

grandeur

pouvant

introduire des causes d’erreurs

est

le

poids

p dP matière active par cm3 de solution. La connaissance

de p

nécessite une mesure de

poids

et

une mesure de

volume,

cette dernière étant la

plus imprécise.

Le tracé d’une courbe nécessitant l’étude de nombreuses

concentrations,

nous ne

pouvions

songer à faire pour

chacune d’elles cette double mesure ; - le mieux était d’éliminer les mesures

volumé-triques...B.près

essais de différentes méthode;

(1),

voici la solution à

laquelle

nous nous

sommes arrèté : -.

Au tube

polarimétrique

normal

circulation d’eau et à tubulure

latérale)

est fixé un

récipient

secondaire,

de

capacité plus grande

que celle du

tube,

communiquant

d’une

part

, avec

celui-ci,

et d’autre

part

avec l’extérieur. Le tube est

empli

d’un

poids

connu d’eau

distillée,

à 20°C. Le volume

correspondant

sera considéré comme constant

malgré

des

additions successives de

sel,

ce

qui

est tout à fait

légitime

étant données les très faibles concentrations

auxquelles

nous

opérons.

Une

première

mesure est faite au travers du tube

ainsi

rempli

d’eau : ce sera notre zéro. - Une rotation du tube

permet

d’amener le

réci-.pient

à occuper une

position

basse et à recevoir le

liquide primitivement

contenu dans le tube. Par l’orifice du

récipient

nous introduisons une

petite

quantité

du

produit

à

étudier,

contenue

dans un vase à peser. Il ne doit y avoir aucun iiiterniédiaire entre le vase à peser et le

récipient

(feuille

de

papier,

cuiller,

spatule...),

La dissolution

peut

être surveillée dans le

récipient, quand

elle est

complète,

la solution est réintroduite dans le tube.

-Xprès

unifor-misation de la

température,

une mesure est

faite;

puis,

nouvelle

opération,

introduction d’une nouvelle

quantité

de

produit

actif,

etc... Aucune

perte

de matière ne

pouvant

avoir

lieu,

tout ce

qui

n’est

plus,

à un moment

quelconque,

dans le vase à peser, est en solution dans le tube

la condition

qu’entre

chaque opération

le

produit

ne

s’hy.drate

pas, ce

qu’il

est facile de

vérifier)

(2).

Nous étudions ainsi des solutions de concentrations crois-santes par addition de

produit,

sans avoir

à

craindre l’addition des erreurs de

pesées.

-La balance utilisée est sensible au

1 /10

de mg et les

poids

étalonnés au

i/20

de mg ; pour

le tube de 3 m, le volume de

liquide

utilisé étant de ? 770

cm3,

la

plus

petite quantité

pesée

(1/2000

mol/lit.)

est de l’ordre de mg; pour le tube de 1 m, la

capacité

est de 106

cmr ?

la

plus petite quantité

pesée

(5/1000

mollit.)

est de l’ordre de 100

C’est

dire que les

erreurs sur les mesures de

poids

sont absolument

négligeables.

Pendant toute la durée des mesures, les conditions extérieures doivent demeurer

identiques.

La

température

du tube est maintenue à 20°C ~- 0°1 par une circulation d’eau

provenant

d’un thermostat. Il a été montré qne la tolérance de

température

est

impuissante

a modifier le

pouvoir

rotatoire d’une manière accessible aux mesures - 3 pour 100 pour un intervalle de 100’C. Tous les

récipients

et tubes

employés

sont en «

Pyrex

o. Nous avons vérifié que les solutions

pouvaient

rester

plusieurs jours

en contact avec ces verres sans

qu’aucune

variation du

pouvoir

rotatoire

puisse

être décelée. Un

premier

tube de silice opaque étirée avait été

utilisé ;

nous avons cru mettre en évidence une fixation des ions sur

les

parois

du tube se

traduisant,

avec les solutions extrêmement

diluées,

par une forte

(1) Solution-iuère diluée à la concentration voulues dédoublements successifs; - concentration par

évaporation, etc.

-

~2) Si le produit est très hygroscopique, comme c’est le cas pour le tartrate de sodium, il est nécessaire d’étudier la variation de poids pendant les expériences, et d’homogénéiser le produit dans le vase à peser

avant chaque prise. Dans nos expériences, la variation de poids après chaque ouverture (lui va,,-e rodé

(5)

chute du

pouvoir

rotatoire

pendant

les

premières

minutes de

l’expérience.

Puur

lier que cette source d’erreurs

ne se

présentait

pas avec le

«

Pyrex

o, nous avons laissé une

solution active en contact avec une très

grande

surface de ce verre

(menus fragments),

et nous

avons mesuré son

pouvoir

rota-toire avant et

après;

si

l’adsorp-tion

existe,

son effet n’a pu être

décélé.

Ayant

ainsi

passé

en revue

les différentes conditions à réa-liser pour obtenir de bonnes

mesures avec le maximum de

commodité,

nous allons décrire

l’appareil

tel

qu’il

a été réalisé.

Dans ses

parties

essentielles,

le

polarimètre

est du

type

clas-sique :

la source lumineuse est

une

lampe

à vapeur de mercure; les trois raies sont isolées par un

monochromateur de Bruhat. Le

prisme

de

Lippich

est

placé

sur

le

Polariseur;

l’angle

de

plage

est

réglé

à 2 X 0°90. Les différents

...,... ,

diaphragmes

du

polariseur

et de

Fig.

1.

l’analyseur

ont été modifiés de

manière à

s’éloigner

aussi peu

que

possible

des conditions idéales

(’). Polariseur

et

analyseur

sont fixés aux deux extré-mités d’un banc

d’optique

de 4 m extrêmement

rigide.

Entre

les deux

prend place

le

grand

tube ;

ce dernier est essentielle-ment constitué par un tube de

«

Pyrex »

( T)

de 300 cm de

longueur,

due 4 cm de

diamètre,

et de 3 mm

d’épaisseur.

Une tubulure latérale

(t)

est soudée

près

de l’une des

extrémités;

elle se termine par un embout

-

rodé

qui

peut

recevoir le col

-

d’un ballon

(~).

Chacune des extrémités du tube est scellée dans une

mon-ture solidaire d’une

joue

de caoutchouc entoilé

(C).

Cette

joue

est fixée par sa

périphérie

à l’extrémité

correspondante

d’un tube de laiton

(L~

de 8 cm

de diamètre formant chemise pour la circulation d’eau

(E).

Les

joints

sont assurés tant sur

la monture

(J)

que sur le tube de laiton

(1)

par des couronnes boulonnées

(v).

La tubulure (1) G. BRUH.IT, Traité de Polarimétrie (Rev. Opt ) Paris 490, p. 86.

(6)

latérale

(1),

au

contraire,

est scellée au tube en

(s).

Gràce au

jeu

des

joues

la dilatation

relative du tube de laiton par

rapport

au tube de «

Pyrex

o

n’impose

aucune forte

teiisio 9

à ce dernier. Les

plus

grands

écarts de

température

entre le repos et l’ordre de marche

peuvent,

en

effet, dépasser

~0°C : la

négligence

de ce détail

peut

amener la

rupture

du

tube,

comme cela est arrivé à notre

premier

tube de silice de 2 m.

Le ballon

(TC)

est maintenu

assujetti

sur la tubulure

(t) grâce

à une double bride

encer-clant le tube de laiton. Sur ces brides se

bloquent

des écrous à oreilles

(0),

dont la vis est fixée à une

garniture

de bois

(B)

encerclant le col du ballon.

Les

glaces

(L) s’appuient

simplement

sur les extrémités rodées du tube

( I’),

et son maintenues en

place

par des bouchons à vis

(J)

avec

interposition

de couronnes de cuir

(c).

Pour les

expériences

réalisées avec l’eau comme

solvant,

l’étanchéité est maintenue

parfaite

grâce

à une très mince couche de Baume de Canada

(’).

Fig. 3.

En ordre de marche ce tube

pèse plus

de 30

kg.Un

tel tube est d’nn maniement

délicat ;

nous

inspirant

d’une réalisation

qui

avait été faite au Laboratoire par M. Simon

(2),

nous l’avons

équilibré

par un

jeu

de câbles et de

contrepoids

CI».

Pour rendre la

manipula-tion

plus

aisée encore, nous avons muni ces

contrepoids

d’un

pédalier (m,

m).

Des crochets

(c’,

c’)

fixés au

plancher

maintiennent le tube élevé au-dessus de ses

supports

normaux ; *,

une

pesée

effectuée sur l’une des

pédales

soulève l’extrémité

opposée

du tube et lui donne l’inclinaison voulue pour obtenir l’écoulement du

liquide

dans le

récipient

(7t) lorsque

celui-ci occupe sa

position

basse

(T’)

et inversement. Les deux

positions

du

récipient

s’obtiennent par une rotation de i~0° de l’ensemble du

tube,

cette rotation étant facilitée par les colliers à trois

.galets

(G)

s’appuyant

sur les chemins de roulement

(R).

On remarquera encore sur la

figure

le

petit

miroir

(J1;1)

qui

permet

de donner

toujours

la même orientation au tube.

Nous avons conservé le

principe

du

récipient

auxiliaire pour les tubes

plus petits

(1

m.,

0,50

et 0,20

m.).

Mais il n’est pas alors nécessaire de

prévoir

des

joues

fléchissantes et le maniement n’offre

plus

aucune difficulté. Ces tubes étaient utilisés pour les moyennes et

grandes

concentrations. Une table donnant les densités des solutions

(3) permettait

(1) Pour les tubes plus petits (1 m, m et 0,20 m) de 16 mm de diamètre, nous avons obtenu les meilleurs résultats en employant comme glaces des lamelles couvre-objets-Le Baume de Canada est d’abord

déposé en couronne mince sur la lame, puis celle-ci est posée sans pression sur l’extrémité du tube de

« pyrex fortement chauffée. On obtient ainsi une glace de fermeture absolument ’dépourvue de biréfrin-gence mécanique. Les bords de la lame sont ensuite abbatus à la pointe de diamant et l’extrémité du tube est protégée par les bouchons à baïonnette classiques.

(2) :Marcel SIMON, Diplôme d’Etudes Supérieures Paris 193 t .

(7)

de tenir

compte

des variations du volume

initial,

variations

qui

n’étaient alors

plus

du tout

négligeables.-

La

position

du Polariseur était

adaptée

à la

longueur

du tube en

expérience

et les’

diaphragmes

modifiés en

conséquence.

La

position

exigée

par le tube de 1 mètre convenait d’ailleurs encore pour les tubes

plus petits ;

de sorte

qu’une

courbe

complète

-de

0,001 mol/lit.

à 2 ou 3

mol, lit.

-

pouvait

être tracée sans avoir

à

modifier

trop

souvent l’installation.

La méthode

adoptée,

supprimant

le

démontage

des

glaces,

le

nettoyage

et le

séchage

du

tube,

entre

chaque

opération, permet

de déterminer aisément et

rapidement (une

journée)

la dizaine de

pointés

nécessaires pour tracer la courbe d’un corps.

Il va sans dire que de nombreux

lavages

doivent

précéder

une nouvelle série

d’expé-riences exécutées sur un autre corps. Si la dernière solution est encore faiblement

concen-trée,

le zéro à travers la

quatrième

eau de

lavage

ne diffère d’ailleurs pas du zéro réel de

plus

de l’erreur admissible

(0°01).

- La

capacité

du tube

peut

être étalonnée une fois pour

toutes à

20°C.,

grâce

au

goulot

étroit

(n).

Le

séchage

est ainsi rendu

superflu

entre deux séries

d’expériences.

Nous avons ainsi

passé

en revue les améliorations

apportées

à la détermination d’une courbe relative à un

produit

donné;

il est évident que ces mesures seraient sans intérêt si

les

produits

employés

n’étaient

rigoureusement

définis.

L’eau utilisée est de l’eau bidistlllée

préparée

et conservée dans des

récipients

de

« pyrex » ou d’aluminium.

Les

produits

de

départ

utilisés sont les

«produits

purs » de la Maison

Rhône-Poulenc;

les tartrates de sodium et de

potassium

ont subi par nos soins

plusieurs

recristallisations;

le tartrate de lithium

provient

de l’action de l’acide

tartrique

pur sur le carbonate de lithium

purifié (’),

les tartrates de rubidium et de caesium

proviennent

de l’action de l’acide

tartrique

pur sur les

oxydes correspondants (2). Après

avoir été

soigneusement

desséchés,

les

produits

étaient finement

pulvérisés

pour obtenir une bonne

homogénéité

dans les

prises.

rotatoire du ta)-trate de lithiunz.

Li2)

(1) Par transformation en bicarbonate (barbotage de C02 dans CO;-:Li2 en suspension dans l’eau) et

reprécipitation par ébullition.

(~) Pour CiH406Rb2, nous sommes partis du tartrate acide facilement purifiable, et avons fait agir

1 partie de T.RbH sur 1 partie du même produit transformé en Rb2O au creuset de platine.

Pour nous sommes partis de carbonate que nous avons directement transformé en Cs2Os

puis nous avons nPutralisé par l’acide tartrique en présence d’un indicateur coloré. Dans nos dernières expériences - dont les résultats

figurent au tableau 5 -

nous avons abandonné la neutralisation par virage et avons opéré sur des poids connus de TH= et C03C02, le carbonate étant

(8)

Pouvoir rotatoire dit tartrate de sodiuni

(9)

Pouvoir rotatoire dit far/rate de riibidiuiii

(C406H4. Rb2)

Pouvoir rotatoire du

tartrate

de caesiiim

On trouvera ci-contrê le faisceau de courbes obtenu avec T .

LP,

T

Na2,

T . K2

(T désigne

le radical

C4H401).

Nous avons fait

figurer

sur ce

graphique

les mesures antérieures que nous avons pu trouver dans littérature

(1),

mesures que nous avons

rapportées

à l’ion

tartrique

et à la raie verte du mercure en admettant

av

=1,125

et 2 == l, t 7.

Ces différents

a ~

aD

pointés

montrent que l’accord n’a pas

toujours

été satisfaisant entre les différents

expéri-mentateurs.

Si au lieu de

porter

en abscisses la concentration C nous choisissons une échelle linéaire en

~~C,

nous mettons en évidence un fait intéressant ; la courbe relative à T . K~ est très

approximativement

une

ligne

droite

depuis 2

millièmes de mol. lit.

jusque

vers 2 000 mil-lième mol. lit.

(*). L’équation

de cette droite est :

(C en

mill. m.

L).

Nous ne pensons pas

qu’il puisse

y avoir là

simple

hasard : l’échelle choisie

correspond

à une échelle linéaire de l’inverse de la distance moyenne de deux

ions, c’est-à-dire,

à une

constante

près,

une échelle linéaire du

potentiel

d’un ion par

rapport

à un autre. On pour-(1) KREcHE, Arch. Néerl., t. 7 (1872), p 97.

(l’) HESSE, Lieb. Ann., t. 175 (1875). p. 122.

(2) LANDOLT, Dreh.- HIe rrn og en , 2e édition (1898), p. !~93.

Z Physik Ch., t. 26 (1895), p. 675.

(3) KUMMEL, Wied. Ann., t. 43 (1891), p. 512.

(4) THOMSEN, J. f. prakt. Ch , 2e série, t. 34 (1886), p. 80.

(5) VON SONNENTHAL, Z. Physik. Ch , t. 9 (1892), p. 663.

(6) WECHSLER in PRIBRAM, Monatsh. f. Ch., t. 14 (1893), p. 742.

(7) PRiBRAM et GLUCKSM,&NN,Monaish

f. Ch.,

t. 19 (1898), p. 167.

(s) SCHRTT, Ber. d. D. Chem. Ges., t. 2i, p. 2586. (8’) DESCAMPS R., C. R., t. t85 (1~27), 116.

(9) DARMois E., Ann. Phys., 10e série, t. 9 (192), pp. 82-83.

(10)
(11)

rait être tenté de croire

qu’il

s’agit

là du

phénomène

de déformation pure dans le

champ

des

cations,

l’ion

potassium

n’ayant

alors aucun effet de désolvatation sur l’ion T--. Noiis

Fig. 5.

ne pouvons

cependant

pas admettre tel

quel

ce

résultat,

le calcul du

potentiel

ionique

déve-loppé

par

Debye

(1)

- calcul

qui

a été

appliqué

avec succès dans d’autres branches de la

(12)

Physique -

conduit en effet à une

expression

contenant non pas la racine

cuhique,

mais la racine carrée de la concentration.

Quoi

qu’il

en

soit,

cette droite

permet

d’extrapoler

avec assez de sécurité le

pouvoir

rotatoire

jusqu’aux

dilutions infinies. Le

pouvoir

rotatoire de l’ion

tartrique,

seul en

solu-tion,

dans l’eau serait ainsi :

alors

qu’on

admettait,

sur la foi des

parties

de courbes connues

jusqu’à

ce

jour :

1:8° pour

la raie verte

Hg (soit

4016 au lieu de I~°7 pour la raie

jaune).

Fig. 6.

Les faibles

quantités

de tartrate de rubidium et de caesium dont nous avons pu

dispo-ser ne nous ont pas

permis

de tracer les courbes

complètes.

Nous avons pu seulement

véri-fier

qu’en

solution extrêmement étendue ces courbes se confondent avec celle de TK2. Nou s

(13)

trouvé,

à

part quelques points

isolés

inutilisables,

que des mesures de Rimbach

(1)

sur le

rubidium et de E. Darmois

(2)

sur le

caesium;

ces courbes ne se

présentent

pas du tout

comme nous les attendions :

plus

basses aux concentrations

élevées,

elles

passent

au-dessus de la courbe

théorique

vers les très faibles

concentrations,

et ne semblent pas tendre vers

le

point

= 45° 7 - résultat en contradiction avec nos dernières mesures. Or nous

avons obtenu nous-même une courbe

présentant

la même anomalie. Comme nous l’avons dit

plus

haut le tartrate de caesium était obtenu en neutralisant Cs20 par TH2 en

présence

cl’un indicateur

coloré;

nous avions choisi la

phénolphtaléine

pour avoir

unvirage

en milieu alcalin

(un

léger

excès de base décale seulement la

courbe,

alors

qu’un

même excès d’acide

(actif)

peut

déformer la courbe comme nous allons le

voir).

Le

virage

obtenu en milieu dilué ne

persistait

pas

pendant

la

concentration,

la solution redevenait

alcaline,

nous étions conduit à

ajouter

de

l’acide,

la neutralité

apparente

étant obtenue seulement au moment où les

premiers

cristaux

commençaient

à se

déposer.

Les

produits

étant en très

petite

quantité

nous ne

pouvions

songer à conserver seulement les têtes de

cristallisation,

le résultat était - nous

l’avons vérifié par la suite sur les cristaux

récupérés

des solutions

-que le

produit

obtenu était assez fortement acide

(dégagement

de CO’ avec Tout

se

passait

donc comme si nous avions un

mélange

de TCs2

+

TH2

(ou

TCs2

+

TCsH).

En solution concentrée le

pouvoir

rotatoire de

TH2( ou TCsH)

étant

petit

la courbe est au-dessous de la courbe

normale;

en solution étendue le

pouvoir

rotatoire de TH2

(ou

TCsH)

augmente

.. Masse moléculaire de TCs~

beaucoup

tendant vers 4o7 et en

multipliant

par le

rapport :

Masse ionique de T

asse ionique de T

nous

multiplions

par un nombre

trop

grand,

la courbe passe au-dessus de la courbe

nor-male. C’est

probablement

cet incident

qui

s’est

présenté

lors des

préparations

des

produits

étudiés par les auteurs ci-dessus.

Par la

suite,

nous avons

préparé

TCs2 comme Tll,b2 en

partant

d’un

poids

connu d’un

composé

bien défini.

L’étude de ces courbes anormales

permet

d’ailleurs de « doser » la

quantité

d’acide

tartrique

en excès. Si est le

pouvoir

rotatoire de l’ion

tartrique

en solution infiniment

diluéee,

la valeur fournie par

l’extrapolation

de la courbe

anormale,

on doit avoir :

A r 1

avec

Appliquée

à la courbe anormale TCsl définie par les nombres

ci-dessous,

cette formule conduit à la

composition

du

mélange :

(14)

Il est alors

possible,

en

négligeant

dans une

approximation

grossière

les actions

« déformantes » des ions Cs+ sur les ions T--

provenant

de

l’acide,

et des ions sur les ions T--

provenant

du

sel,

de rectifier la courbe. Nous rayons tracée en

pointillé

sur la

figure ci-après (1).

On

peut

essayer

d’appliquer

la même méthode aux courbes de Rimbach

etdeDarmois;

les résultats sont peu

sûrs,

les courbes s’arrêtant à des concentrations

encore assez

grandes;

il semble toutefois

impossible

de les amènera coïncider’ avec des droites dans l’échelle en

V C.

Fig. î.

Par contre nous verrons dans la conclusion que ces courbes

peuvent

assez facilement

s’expliquer

à

partir

de la notion de

potentiel

ionique

de

Debye.

La loi d’Oudemans considérée non

plus

comme une

conséquence

de la théorie

d1...tBrrhé-nius,

mais comme

conséquence

de la théorie des

électrolytes

forts sans intervention de

phénomènes

secondaires

(déformation,

etc...)

se trouve ainsi

parfaitement

vérifiée pour les tarlrates alcalins. Nous avons commencé l’étude des tartrates alcalino-terieux i

T.Be,

T . l%Ig,

T .

Ca, T . Sr,

T. Ba -

malgré

la très faible sûlubilité de certains d’entre-eux nous

avons pu avoir la forme de la courbe

près

de

l’origine;

les résultats sont encore

douteux,

nous pouvons

cependant

déjà

affirmer

qu’en

solution extrêmement diluée

(0,0005

à

0,005

mol.

lit.)

toutes ces courbes tendent vers la valeur limite .4 t)°7. La

dispersion

rota-toire semble être la même que celle

qu’indique

E. Darrnois

(loc.

cit.)

pour les alcalins :

=

1,125,

=8.

0.

l

«,1

La connaissance de cette valeur limite

permet

de déterminer la formule d’un tartrate

(1) Les nombres admis pour la courbe TH2 sont ceux publiés par L. - C.

R., 183 1 926 ), 958. Ces nombres ont été ramenés à la raie verte.

(15)

hydraté

par

exemple;

c’est ainsi que suivant les auteurs

(’)

T . Sr cristallise avec 3 ou avec

4 molécules d’eau.

D’après

nos mesures nous

aurions,

pour une dilution infinie. £3-6 en

effectuant le calcul sur

T.Sr,

3H2O. 48°5 en l’effectuant sur

TSr,

4H20. Le tartrate de stron-tium que nous avons

préparé

contenait donc 3H20. De même toute une série de mesures

effectuées sur une certaine

préparation

de

T .Na2,

2H’!O se trouve décalée par

rapport

aux séries

-z3u

effectuées sur d’autres

préparations

exactement dans le

rapport

J3U;

il est

probable

que 2 1

-nous avions

préparé

accidentellement un tartrate à 1 lI’0 non décrit.

Conclusion. - Ainsi les faits

expérimentaux

montrent

qu’en

solutions extrêmement étendues les courbes «

pouvoir

rotatoire

spécifique

- concentration

» des tartrates alcalins

sont

pratiquement

confondues et que le

phénomène

général

est une

augmentation

du

pouvoir

rotatoire avec la concentration. Dans

l’hypothèse qui

a servi de

point

de

départ

à cette

étude,

c’est donc la « déformation » de l’anion dans le

champ

des autres ions

qui

produirait

cet effet

positif.

A ces

concentrations,

il est

possible d’appliquer

les formules

simplifiées

de

Debye

donnant le

potentiel ionique

au

voisinage

d’un

ion

En solution très

étendue,

les ions étant

supposés

ponctuels,

ce

potentiel ionique

est

et en solution

plus

concentrée,

les ions ne

pouvant plus

être considérés comme

ponctuels :

avec

Pour les tartrates alcalins

~~

= - ~ est 1

iili

z2i

= 6 n, n étant le nombre de

mollé-cules réelles par

CITI J, a

étant le rayon moyens

d’approche

des ions. Faisons

l’hypothèse

suivante :

.

La variation du

pouvoir

rotatoire est une

fonction

linéaires du

potentiel ionique.

-Si nous

traçons

les courbes

précédentes

en

portant

en abscisses une échelle linéaire en

G)

nous pouvons rechercher pour chacune d’elles la valeur à

donner

à a pour se

traduise dans ce

graphique

par une même

ligne

droite

~’-) ;

les meilleurs résultats sont

obtenus avec a voisin de ~ ~B pour la courbe T.K 2

qui

est la mieux connue. C’est

précisé-ment l’ordre de

grandeur

des dimensions

ioniques

déduites de l’étude des mobilités des ions en solution.

Notre

hypothèse paraît

recevoir par là une

première

justlfication,

et il semble

possible

d’expliquer

les courbes

T.Cs2, T.Rb2, T.I12,

slang faire intervenir d’autre

hypothèse

que celle d’une « déformation » fonction linéaire au

potentiel ionique.

Nous nous sommes

préoccupé

de rechercher une

signification physique

de cette

hypothèse;

il nous faut naturellement renoncer à l’ion ideal

sphérique qui

donnerait un

gradient

de

potentiel

nul à l’intérieur de

l’ion ;

or, nous remarquons que,

nécessairement,

un

électrolyte, actif

sur la lumière

polarisée possède

un carbone

asymétrique,

ce

qui

confère à l’ion actif une «

dissymétrie

de forme » et une

charge

terminale,

qui

lui

confère une «

dissymétrie ionique

». Précisons ce dernier

point :

Représentons

l’ion

tartrique

par un

ellipsoïde

portant

une

charge

à

chaque

extrémité (1) 4 DJLK, Journ. 1;’. scliueigger, t. 64, p. 180-193; 3IlO. - Ann. des Mines (5) t.

15,

p. 280.

(16)

du

grand

axe. Au delà du volume de

protection

de rayon moyen a le

potentiel ionique

est donné par :

les surfaces

équipotentielles

sont des

sphères

centrées sur E. Un

point

central, tel que

(’,

se trouve donc à un

potentiel

«

ionique »

plus

faible que celui

qui 1 égne

en

Ai

et en

A~,

ce fait suffit à fournir un

gradient

non nul en ci et c~, centres des carbones

asymétriques.

Admettons une variation uniforme de

~.L

en

,Xi

et

A2

jusqu’à

une valeur très

petite

en

C,

les

champs

qui

s’exercent en C1

et c,

seront

proportionnels

à

l’oh;

ce sont ces

champs qui

produiraient

le

déplacement

des groupes d’oscillateurs que suppose, par

exemple,

la théorie de l{hun sur le

pouvoir

rotatoire,

pour ne citer que la

plus

récente

(1).

Une variation

linéaire de Il

(donc

de

’f;)

entraîne la variation linéaire de

(a)

que nous cherchons à

expli-quer.

,

Fig. 8.

Il .

Dans la théorie de

Debye, a

est le rayon de la

sphère

de

protection

d’un ion

j,

à

l’inté-rieur de

laquelle

aucune

charge

positive

ou

négative

ne

peut

pénétrer.

Cela suppose que

calions et anions ont même rayon. Affranchissons-nous de cette condition. Nous avons

alors autour de

l’ion j

un volume annulaire

sphérique

à l’intérieur

duquel

il ne

peut

y

avoir que des ions d’une seule

espèce.

Si le cation est

plus petit

que

l’anion,

cette couche est

positive,

elle induit un

potentiel ionique

« secondaire »,

négatif,

mais

plus

petit

en

valeur

absolue,

de sorte que le

potentiel ionique

total

(c’est-à-dire

dû à tout ce

qui

n’est pas

l’ion

j)

est

plus positif

que ne le

prévoit

la théorie

simple.

Cela revient à redresser la

courbe limite dont nous avons

parlé

page

16,

donc à

prendre

un a moyen

plus grand.

Ce

qui

est

plus

conforme aux dimensions

atomiques,

car a est la somme du rayon de l’ion

actif et du rayon du

cation,

par

exemple.

Si le cation est

plus

gros que

l’anion,

la couche est

négative;

pour une concentration

suffisante,

il est

possible

que le

potentiel ionique

total

change

de

signe.

Nous

espérons

arriver par là à

l’explication

des courbes descendantes. (T. Na2 T.

Li’)

sans faire

appel

à la

deuxième

hypothèse

de M. Darmois : ~ désolvatation ».

(Travail

exécuté au Laboratoire de

Physique Enseignement

de la

Sorbonne,

sous la

direction de M.

Darmois,

gràce

à une subvention de la Caisse Nationale des

Sciences.)

(’) KHUN et FREUDENBERG, Pol. roi nat , Leipzig, 1932.

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