HAL Id: jpa-00236840
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Submitted on 1 Jan 1873
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OUDEMANS Jr.-Ueber den Einffuss optisch inactiver Lösungsmittel auf das Drehungsvermögen optisch activer Substanzen (Sur l’influence des dissolvants
optiquement inactifs sur le pouvoir rotatoire des substances actives dissoutes); Annales de Poggendorff,
T. CXLVIII, p. 337; 1873
E. Bouty
To cite this version:
E. Bouty. OUDEMANS Jr.-Ueber den Einffuss optisch inactiver Lösungsmittel auf das Drehungsver- mögen optisch activer Substanzen (Sur l’influence des dissolvants optiquement inactifs sur le pouvoir rotatoire des substances actives dissoutes); Annales de Poggendorff, T. CXLVIII, p. 337; 1873. J.
Phys. Theor. Appl., 1873, 2 (1), pp.223-225. �10.1051/jphystap:018730020022301�. �jpa-00236840�
223
tiques
à ceux queproduirait
unepression
ou une traction de 180kilogrammes
par centimètre carré; toutefois le travail néces- saire pour exercer ces efiôrts n’est quede410
dekilogrammètre.
Sil’on
prend
une verge en colleforte,
ledéplacement
desfranges
estalors visible
directement,
à cause de la lenteur des vibrations . A. TERQUEM.OUDEMANS Jr.2014Ueber den Einffuss optisch inactiver Lösungsmittel auf das Drehungs- vermögen optisch activer Substanzen (Sur l’influence des dissolvants optiquement
inactifs sur le pouvoir rotatoire des substances actives dissoutes); Annales de Pog- gendorff, T. CXLVIII, p. 337; 1873.
On nomme,
d’après Biot, pouvoir
rotatoirespécifique
ou molé -culaire d’une substance
active ,
relatif aux rayons d’uneréfrangi-
bilité
déterminée, l’angle
dont leplan
depolarisation
de ces rayonsest dévié par une couche active de 1 décimètre
d’épaisseur,
de den-sité et de concentration i . En d’autres termes, soient oc
l’angle
dontle
plan
depolarisation
est dévié par une couched’épaisseur
l et dedensité 1 de la substance active pure,
(oc)
lepouvoir
rotatoirespé- cifique (ou
par abréviation P. R.S.),
on a, pardéfinition,
ou
bien,
si l’on a dissous unpoids
P de matière activ e dans unpoids p de dissolvant,
et si l’onpose -p=
P+ p si on aBiot avait établi
expérimentalement,
et l’onadmettait, d’après lui,
que le P. R. S. estindépendant
de la concentration aussi bien que de la nature du dissolvant inactifemployé.
Une seuleexception1.,
relative à l’action
tartrique,
avait étésignalée
par Biotlui-même,
en 1852. Ce
fait,
demeuréjusqu’ici isolé, constituerait, d’après
NI.
Oudemans,
le casgénéral,
dont la loi de Biot ne seraitqu’un
casparticulier.
Les
expériences
ontporté principalement
sur les alcaloïdes etArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020022301
224
leurs sels. Le P. R. S. a été déterminé suivant la méthode
ordinaire,
pour la
lumière j aune
dusodium,
et pour unetempérature
de ilà 18
degrés
C. Notons seulement que, pour éviter d’innombrables déterminations dedensité ,
l’auteur évalueapproximativement
ceséléments de ses recherches en
négligeant
le volume de la substance activedissoute,
cequi
ne peut altérer en rien lesrésultats, puisque
la
proportion
de matière active est demeurée très-faible dans toutesles
expériences.
L’auteur trouve que, pour certains corps, la
phlorizine
parexemple,
la loi de Biots’applique rigoureusement;
pour d’autres( sucre
de canne, essencelégère
decubèbe),
les différencessignalées
sont
très-faibles ,
et nedépassent peut-être
pas debeaucoup
lalimite des erreurs
d’expériencc ;
mais il en est tout autrement pour les alcaloïdes et leurssels,
comme on enjugera
par le tableau sui- vant, extrait d’une liste de corpsbeaucoup plus longue :
Pour la brucine notamment, le
pouvoir
rotatoire de la solution dans le chloroforme estplus
que letriple
dupouvoir correspondant
dela solution
alcoolique.
On obtient encore de curieux résultats en dissolvant une sub-
stance active dans un
mélange
de deux substances inactives par elles- mêmes. L’auteur ayant parmégarde aj outé quelques
gouttes d’al- cool à la solution de cinchonine dans le chloroforme reconnut avecsurprise
que le P. R. S. avait subi une variation considérable. Il fut ainsi conduit à étudier le P. R. S. de la cinchonine dissoute dans desmélanges
de chloroforme et d’alcool de même concentra-tion,
mais decomposition
centésimaledifférente ;
lesprincipaux
ré-sultats sont contenus dans le tableau suivant :
225
Ainsi l’on peut
ajouter
environ 5o pour i oo de chloroforme à la dissolutionalcoolique
de cinchonine sans que le P. R. S. soit nota-blement
altéré,
tandis que3h
d’alcool élève deplus de 4 degrés
lepouvoir
rotatoire de la solutionchloroforrnique.
L’auteur arepré-
senté par une courbe les résultats
ci-dessus,
en prenant pour ab- scisses lesquantités d’alcool,
et pour ordonnées les P. R. S. Il atrouvé,
par ce moyen, que le P. R. S. maximumcorrespond
aumélange
de go pour i oo de chloroforme et i o pour i oo d’alcool.Ne
pourrait-on
pas rattacher l’action exercée par les dissolvantssimples
oucomplexes
sur lepouvoir
rotatoire des substancesactives,
à la
plus
ou moinsgrande
solubilité de celles-ci? M. Oudemans seborne à poser la
question,
déclarant que de nouvelles études sontnécessaires pour la résoudre. La courbe de solubilité de la cincho-
nine,
dans lemélange
de chloroforme et d’alcool neprésente
pas de ressemblance avec cellequi représente
les P. R. S.E. BOUTY.
A.-M. MAYER. - On a method of detecting the phases of vibration in the air sur-
rouding a sounding body, etc. (Méthode pour déterminer les phases de vibration dans l’air qui entoure un corps sonore, etc.); Dana’s and Sillimann’s American Jour-
nal, 3e série, t. IV, p. 387; 1872.
Nous réunissons trois Mémoires de M. A.
Mayer,
danslesquels
on trouve
d’ingénieuses applications
de la méthode d’étudeoptique
des
vibrations,
au moyen des flammes deKonig.
Dans le
premier Mémoire,
M.Mayer
donne une nouvelle mé-thode pour étudier les
phases
devibration,
ou la formedej la
sur-face de l’onde dans les différents