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Nouvelles transitions des étains pairs 120, 118, 116, 114 et de l'antimoine impair-impair 116

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(1)

HAL Id: jpa-00206690

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Submitted on 1 Jan 1968

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Nouvelles transitions des étains pairs 120, 118, 116, 114 et de l’antimoine impair-impair 116

O. Rahmouni

To cite this version:

O. Rahmouni. Nouvelles transitions des étains pairs 120, 118, 116, 114 et de l’antimoine impair- impair 116. Journal de Physique, 1968, 29 (7), pp.550-562. �10.1051/jphys:01968002907055000�.

�jpa-00206690�

(2)

NOUVELLES

TRANSITIONS DES

ÉTAINS

PAIRS

120, 118, 116, 114

ET DE L’ANTIMOINE

IMPAIR-IMPAIR

116

Par O. RAHMOUNI

(1),

Institut de Physique Nucléaire, Orsay.

(Reçu

le 11 janvier

1968.)

Résumé. 2014 L’étude

spectroscopique

des

isotopes pairs

des étains 120, 118, 116 et 114 est refaite à

partir

de la

désintégration

des

isotopes

d’antimoine et de tellure à l’aide de détecteurs

au

germanium (Li).

Les

énergies

et les intensités relatives 03B3 sont fournies. Certaines transitions nouvelles sont

placées

dans les schémas de niveaux

grâce

aux coïncidences

jonction

Ge

photomultiplicateur-NaI.

Des niveaux 0+ vus seulement par réactions nucléaires sont mis en évidence dans 120Sn et 118Sn.

Quelques

transitions 03B3 de

l’isotope

116Sb sont obtenues.

Abstract. 2014 The

spectroscopic study

of the tin

pair isotopes

120, 118, 116 and 114 is carried out

again

from the

disintegration

of

antimony

and tellurium

isotopes using

germa- nium

(Li)

detectors.

The 03B3

énergies

and relative intensities are

given.

Some new transitions are set in the level schemes with

help

of coincidences

using Ge (Li)

and NaI. Some 0+ levels

only

seen

by

nuclear reactions are

emphasized

in 120Sn and 118Sn. Some transitions of the 116Sb

isotope

are obtained.

Introduction. - Les

isotopes

d’6tain ont donne lieu

a de nombreuses etudes

expérimentales

et

th6oriques.

Ces noyaux,

qui comportent

une couche ferm6e en

protons

(Z

=

50),

sont consid6r6s comme des noyaux

sph6riques

vibrationnels. Dans la

séquence

des niveaux des

isotopes pairs,

les

premiers

2+

poss6dent

bien les

propri6t6s

collectives a un

phonon.

Les 6tats 4+ exis-

tent vers le double de

1’energie

des 6tats

2+,

mais leur

nature collective n’est pas encore nettement 6ta- blie

[7].

Par

contre, l’absence

des autres membres du

triplet

n’est pas

expliqu6e.

Les valeurs des moments

quadrupolaires

des

premiers

niveaux 2+ trouv6es r6cemment sont certes differentes de zero et assez

grandes

pour des noyaux dits

sph6riques [116Sn : Q = (+ 0,60 + 0,25)

10-24

cm2,

soit un noyau oblate

(p =-0,14),

et 124Sn :

Q = (- 0,46 ± 0,25)

10-24

cm2,

soit un noyau

prolate (p = 0,10)] [23].

Afin

d’expli-

quer

pourquoi

le modele vibrationnel

pr6dit

un

moment

quadrupolaire nul,

Kumar

[1]

consid6re les fonctions d’onde dans la

representation P,,

de Bohr.

Les moments

quadrupolaires

des 6tats 2+ s’annulent

non pas a cause des fonctions d’onde

qui

sont

sph6- riques,

mais par le fait que le noyau

poss6de

une

69ale probabilite

d’etre «

prolate »

et « oblate ».

Quand

1’hamiltonien

comporte

un terme

dependant

de y

[1],

ce terme cree une difference

prolate-oblate

et le mo-

ment

quadrupolaire

d’un 6tat 2+ n’est

plus

nul. Un

(1)

D6tach6 de l’Institut d’Etudes Nucleaires

d’Alger.

traitement d6taiII6 du modele a

phonons quadrupo- laire,

en tenant compte des termes

anharmoniques,

arrive a

pr6voir

la coexistence de

grands

moments

quadrupolaires

des etats I = 2 et des spectres vibra- tionnels

[1].

Les

descriptions microscopiques

des etains

pairs

par

plusieurs

auteurs rendent compte de mieux en mieux des

spins

et

energies

des 6tats

observes,

de

quelques probabilites

de transition et de certaines autres carac-

t6ristiques.

En

particulier,

les calculs d6taill6s d’Ar- vieu

[4]

avec une interaction a

port6e

finie

(r

--

2fm)

et de Sawicki

[6]

utilisant en outre une interaction

quadrupolaire

nous

fournissent,

pour 1’excitation des

niveaux,

des

configurations,

soit a 2

quasi-particules (Arvieu),

soit a 2 et 4

quasi-particules (Sawicki).

Nous avons

repris

1’etude des etains avec les nou- veaux d6tecteurs au

germanium

afin de rechercher les

autres membres du

triplet

et de

determiner,

si

possible,

leur nature.

Préparation

des sources. - Nous avons irradie de 1’etain et de 1’antimoine naturels au

synchrocyclotron

de 155 MeV

d’Orsay

par reactions

Sn(d

et p,

xn)Sb

et

Sb(d

et p,

xn) Te

a diverses

energies.

L’antimoine form6 en

quantite imponderable

était

volatilise dans la source d’ions du

s6parateur

de masse

en meme temps

qu’une grande quantite

d’etain. Nous

avons effectu6 1’extraction

chimique

suivante : le

produit

irradie était dissous dans 10 cm3 d’une solution

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01968002907055000

(3)

d’acide

nitrique

12 N

(70 %) plus

de 1’acide chlo-

rhydrique

11 N

(30 %)

en chauffant a 80 °C. La

dissolution était d’autant

plus rapide

que 1’etain irradie était suffisamment divise en feuilles minces : 200 mg en feuilles de 100 L

d’6paisseur.

Cette solution était vers6e dans 2 cm3 d’acide

chlorhydrique

8 N

contenant 2 mg de trichlorure d’antimoine utilise

comme entraineur. Elle etait

ag-i tée puis

additionnee de 5 cm3 d’éther

isopropylique. Apr6s agitation,

la

solution était

centrifug6e.

L’intensit6 de la coloration bleu-violet de 1’emulsion

organique indiquait approxi-

mativement le

degre

d’extraction de l’antimoine. La solution

organique

était alors

s6par6e

de la solution

acide et

6vapor6e

dans une

capsule

en quartz en

presence

d’une tres

petite quantite

de chlorate

d’hy- droxylamine.

Le

compose organique

d’antimoine actif tres volatil était refroidi dans de l’azote

liquide

avant

d’etre mis sous vide dans la source d’ions du

s6para-

teur. La

separation

était obtenue par elevation pro-

gressive

de la

temperature jusqu’a

300 °C. Pour des

isotopes

de

p6riodes

courtes 113Sb

(T/2

= 7

mn),

nous avons pu effectuer le traitement

chimique

en

10 mn et la

separation

en 7 mn.

La

separation

des tellures

(114, 116, 118)

a

partir

de l’antimoine naturel irradie était effectu6e direc-

tement au

s6parateur

de masse en raison de 1’existence de seulement deux

isotopes

stables d’antimoine 121

et 123.

Appareillage.

- Pour les spectres directs de basse

6nergie,

nous avons utilise une

jonction

au germa- nium

(Li) [8]

de

1,5

cm3 suivie d’un

préamplificateur

refroidi

[9]

dont 1’ensemble avait une resolution moyenne de 2 keV et était reli6 a un

analyseur

a 512 canaux. Par

ailleurs,

un cristal

NaI(Tl)

de

7,5

X

7,5

cm

Harshaw,

suivi d’un

photomultipli-

cateur

RCA,

donnait une resolution de

7,2 %

à

662 keV et était associe a un correcteur de derive HVL.

Pour un taux de

comptage

de 10 000

c/s,

la derive

etait inferieure a 4

0/00.

Pour les spectres de

plus

haute

6nergie, une jonction

au

germanium (Li)

de

3,5

cm3 et de 6 keV de resolu- tion a 1 333 keV etait associ6e a un convertisseur CA25 a 1 024 canaux et un ordinateur PDP8 pro-

gramm6

pour stocker 224 coups par canal.

Les coincidences y-y 6taient r6alis6es a 1’aide d’un cristal Nal

(3"

X

3")

et de la

jonction

de

3,5

cm3.

La voie

rapide pouvait

atteindre une resolution de 17 ns.

Cependant,

nous avons travaillé avec une

resolution 2r = 40 ns afin d’avoir un taux de coin- cidences vraies suffisant.

R6SULTATS EXPÉRIMENTAUX

ET

INTERPRETATION

I. Niveaux de 120Sn. - 1. DESINTEGRATION DE

12°Sb(1 +)

VERS 12°Sn. - L’6tude de la reaction

121Sb(y, n) [10]

avait

permis

la mesure de la

p6riode T1/2

=

16,4

mn de 1’6tat fondamental. Les trois

separations isotopiques

que nous avons effectu6es nous

fournissent une

p6riode

de :

T1/2

=

17,5 :t: 0,2

mn.

La

presence

d’un peu de r2°Sb

(5,8 j)

dont nous avons

tenu compte ne suffit pas a

justifier

la diff6rence avec

les valeurs

pr6c6demment propos6es [10, 25].

La

décroissance de 1’6tat fondamental 1+ de l’antimoine

se

produit

essentiellement par emission

P+,

alors

qu’elle

se fait entierement par

capture 6lectronique

pour l’isom6re

(8-).

Les rayonnements y de

89, 198,

1 024 et 1 171 keV

appartiennent

a la

désintégration

de 1’6tat isom6-

rique (fig. 1).

Les raies de 1

171, 703,5

et 1 039 keV sont attri- bu6es a la

disintegration

de 1’etat fondamental a

partir

FiG. 1. -

Spectre

y

provenant

de la

desintegration

de l2oSb

(1+)

--> 120Sn.

(4)

TABLEAU I 120Sb

(16 mn)

COMPARAISON DES INTENSITES RELATIVES Y

PROVENANT DE LA DESINTEGRATION

DE 120Sb

(17,5

mn ET

5,8 j)

des intensités relatives et des coincidences. Le tableau I montre les intensités relatives du y de 1 171 keV pro-

venant de 12°Sb

(5,8 j

et 16

mn)

et du y de 1 024 keV du

uniquement

a l2oSb

(5,8 j).

Ainsi le

premier

niveau 2+ de l2oSn est alimente directement par 1’6tat fondamental de l2oSb

( fig. 3).

Niveau à 1 874,5

keY. - Le y de

703,5

keV en coin-

cidence avec le y de 1 171 keV nous situe un niveau a

1 874,5

keV. Or il a ete vu par reaction

(pp’) [11]

et

(d, p) [27]

un 6tat 0+ a 1 872 keV

qui correspond

bien a ce niveau. Le deuxi6me niveau

0; th6orique

est

pr6vu

a

1,61

MeV par Arvieu

[5];

il est

pr6vu

par Ottaviani

[6]

a

1,94 MeV,

en utilisant une force

type quadrupolaire,

et a

1,86 MeV,

en utilisant une

force

type

de

Gauss-Wigner.

Les valeurs

num6riques th6oriques

encadrent bien notre valeur

expérimentale.

La valeur trouv6e

th6oriquement [6] (1,86 MeV)

par

F approximation

de Tamm-Dancoff et les

melanges

de

configurations

a 2 et 4

quasi-particules indique

un

taux de 14

%

de

melange

de 4

quasi-particules.

Bien

qu’il

soit os6 de lier la nature collective des niveaux a

l’importance

des

configurations

coh6rentes a 2 et

4

quasi-particules,

le niveau 0+ ne semble pas collectif et, par

consequent, n’appartient

pas au

triplet

attendu

vers

2,2

MeV. Les calculs r6cents utilisant la seniorite zero et

n6gligeant

la seniorite 4 constituent une

meilleure

approximation

que

1’approximation

Tamm-

Dancoff a 2

quasi-particules

seulement. Comme pour la

QSTD [6]

utilisant les 2 et 4

quasi-particules,

la

coherence du

melange

des

configurations

ainsi obtenue

reste faible et n’est pas favorable a un caract6re collectif.

Niveau a 2 210 keY. - La transition y de 1 039 keV d6croit avec la

p6riode

de

17,5

mn.

Cependant,

nous

ne 1’avons pas observ6e dans le

spectre

de coincidence

avec la raie de 1 171 keV

(tr6s

faible

statistique

sur

les raies autres que 511

keV).

Or cette transition ne

peut

pas aboutir directement au fondamental en

situant un niveau

plus

bas que le

premier 2+ ;

ce

qui

est contraire aux considerations de force de

pairing

et de

configuration g6n6rale

des schemas de niveaux des noyaux

pairs-pairs.

En outre, cette transition ne

peut pas aboutir au niveau a

1 874,5

keV en d6sexci-

tant un niveau a

1874,5 + 1 039

=

2 903,5 keV, puis-

que le

Qde

la transition ne

d6passe

pas 2 686 keV

[12].

Il est donc vraisemblable que cette transition aboutit

au premier 6tat excite 2+. Le niveau 2 210 keV corres-

pondrait

au niveau 0+

(2 170 keV)

vu par reac- tion

(d, p) [13, 29].

Cohen

[13]

semble ne pas exclure la valeur 1+. Or I’absence de transition de 335 keV

entre les 6tats

1+

et

0+

semble favorable a 1’attribu- tion 0+ a ce niveau a 2 210 keV. En outre, le

premier

niveau

th6orique

1+

pr6vu [5]

se situe a

2,95

MeV.

A

plus

ou moins 200 keV

pr6s,

cette valeur demeure

assez loin de la notre. Ces memes calculs

pr6voient

le troisi6me

0+3

a

2,53

MeV et ceux de Sawicki

[6]

a

2,24

MeV en utilisant la force

Gauss-Wigner

et

a

2,89

MeV avec la force

P2 quadrupolaire.

En consi-

d6rant

1’energie,

nous sommes

plus pres

de la force

Gauss-Wigner

avec un taux de 14

%

de

quasi-parti-

cules que de la force

P2

avec 98

%.

Des calculs en cours au

sujet

du detail des

configurations

de ce

niveau

0+3

nous permettront d’examiner sa nature.

2. DISINTEGRATION DE

120Sb (8 )

VERS 120Sn. -

Cette

désintégration

a ete tres bien 6tudi6e par Niel-

sen

[14]

ainsi que par

Ikegami [15, 16].

Les tran-

sitions de

0,09, 0,20, 1,03, 1,17

MeV et les niveaux a

1,17 (2+), 2,20 (4+), 2,29 (5-)

et

2,49 (7-)

MeV sont

bien connus

( fig. 3).

La transition directe 5- - 2+

est

signal6e

avec une intensite relative de

0,5 %

envi-

ron par rapport a la raie de

1,17

MeV.

Nous avons

repris

1’etude de cette

désintégration

avec les

jonctions

au

germanium.

La

p6riode propos6e [17]

de

5,8 j

a ete vérifiée.

Outre les transitions

signal6es plus haut,

nous avons

observe les transitions suivantes :

288,

1

109,

1

114, 1 220, 1 261, 1 368, 1 445,

2 615 keV

( fig.

2 a et

b).

TABLEAU II

120Sb (5,8 j)

INTENSITES RELATIVES Y

Les intensités relatives y sont fournies au tableau II.

La

figure

2 montre le

spectre

y de 1 000 a 3 000 keV realise avec une

jonction

de

4,5 cm3,

de resolution

4,5

keV a 1 836 keV. On note la

presence

des rayon- nements de 119Te

(1 136,5,

1 213 et 2 089

keV) qui

est assez bien connue

[19]

et

qui

ne nous a pas

gene.

(5)

FIG. 2. -

Spectres

y

provenant

de la

desintegration

de 120Sb

(8-)

- 120Sn :

a)

30 keV E 1 300 keV;

b)

1 000 keV E 3 000 keV.

Le rayonnement y de 1 368 keV existe aussi dans llsTe a 1 366

keV,

mais avec une intensite de 2

%

par

rapport

au 1 213 keV. Dans notre

spectre,

la propor- tion du 1 368 keV est de 27

%.

En outre, c’est une transition

qui

est

toujours

apparue dans les spectres purs du l2oSb. La transition de 288

keV,

si elle

existe,

peut contenir de la cascade 90 et 198 keV. Pour combattre 1’effet de somme, nous avons realise

plu-

sieurs spectres avec

des jonctions

de

0,5, 1,5

et

4,5

cm3

a diverses

distances, qui

nous ont donne une intensite

relative y de 1

%,

valeur nettement

’supérieure

a celle

de

0,03 % propos6e

par

Ikegami [15].

Le rayonne-

ment y de 1 593 keV constitue le

pic

de double

6chap-

pement du 2 615 keV. Le y de 2 193 keV

pourrait

resulter de

1’empilement

des y intenses de 1 024

et 1 171 keV. La

figure

2 montre un

spectre

y realise avec une

jonction

suivie d’un

préamplificateur

refroidi

[5]

de 2 keV de resolution a 1 000

keV;

on

distingue

bien un y de 1 109 keV a cote du y de 1 114 keV.

Transition directe de 1114 ke v. - Cette transi- tion 5- --> 2+ a 6t6

pr6vue

par

Ikegami [15] ( fig. 3).

Elle ressort bien en coincidence avec la raie de 1 171 keV. Son intensite relative y, donn6e au ta-

bleau

II,

nous permet d’estimer sa vie moyenne à

partir

de la

p6riode

du niveau 5-

[7],

des intensités relatives y et des coefficients de conversion des multi-

p6les

El

(90 keV)

et E3

(1

114

keV) :

Le facteur de reduction des

probabilités

de transition

expérimentales

et

th6oriques

de la

particule ind6pen-

dante de Moszkowski

[18]

pour cette transition est

donc : F =

’Tsp!’Texp

=

1,87.

Cette transition

semble,

(6)

par

consequent,

normale vis-a-vis du modele a

parti-

cule

ind6pendante.

Le niveau 5- est considere comme

un 6tat a deux

quasi-particules

avec le

melange

de

configurations (h11/2’ d3/2)

90

%

et

(h1112, S112) 9,8 % [5].

Le niveau 2+ est un 6tat collectif a un

phonon.

La

transition E3 entre ces deux 6tats devrait etre assez

retard6e a cause de la double interdiction de creation d’un

phonon

et d’annihilation de deux

quasi-particules.

En considerant les calculs

microscopiques

realises pour

les 6tats de

parite negative

avec seulement deux

quasi- particules

nous ne pouvons pas conclure. 11 est pro- bable que l’introduction des

configurations

a 4

quasi- particules puisse élargir

la base de cet 6tat 5- et lui donner une coherence

qui

le classe dans une nature collective.

Transitions

1220, 1261,

1368. - Elles sont en

coincidence avec la transition de 1 171 keV. Le

Q de

la reaction entre l2oSn et l2oSb est de 2 686 keV

[12].

Ces transitions excitent donc le

premier

etat

2+,

car

elles ne peuvent pas alimenter les niveaux

superieurs

sans que la valeur du

Q,

de la reaction soit

d6pass6e largement.

Seule la transition

(1 220 ± 2)

keV peut etre alimentee par le niveau 7-.

Actuellement,

la raie de

(92 + 2)

keV mise en

pointill6s

dans le schema de niveaux ne peut pas etre

distingu6e

de la raie intense de 90 keV

( fig. 3).

La

FIG. 3. - Schema de niveaux de l2oSn.

faible valeur de l’intensit6 de la raie de 1 220 keV et, par

consequent,

de celle de 92

keV,

nous am6ne à

penser a un 4+ comme

spin probable

du niveau

a 2 391 keV. Or les th6oriciens

pr6voient

des 6tats 4+

qui

augmentent tres vite en

energie

avec la masse

dans les 6tains : pour

120Sn,

le deuxieme 4+ est

pr6vu

vers

3,5

MeV par Arvieu

[5]

et Ottaviani

[6].

Les travaux par reactions

(d, p)

et

(p, p’) [27]

ne

trouvent pas de niveaux 4+ mais un 6tat 3- a la valeur

precise

de 2 391 keV. La transition 7- --> 3- serait un E4 de 92 keV. Si cette transition

existait,

elle serait tres convertie cx, -- 50.

Cependant,

la raie

de conversion n’a pas ete observ6e par

Ikegami [16].

En

effet,

avec

Iy(90)

= 85

%

et

Iy(l 220)

=

0,4 %,

nous pouvons effectuer une estimation

qui

nous donne :

qui

est Ie rapport des electrons de conversion dans la couche K. Les calculs

microscopiques

avec

1’approxi-

mation de Tamm-Dancoff et avec des

configurations

a deux

quasi-particules

seulement

proposent

un

6tat 5- a

2,78

MeV

[5].

En

general,

les valeurs en

energie

des niveaux sont

plus

basses

quand

on intro-

duit les

configurations

a 4

quasi-particules.

Ainsi le

spin

5- est

probable

pour un 6tat

intrinseque

a deux

quasi-particules plutot qu’un

6tat 3- collectif.

D’apres Kisslinger

et

Sorensen,

le facteur de reduction entre

deux 6tats a deux

quasi-particules

peut etre tres élevé a cause de la correlation de

pairing qui

se traduit

par le coefficient

( Ua Up - va VP)2

dans

l’op6rateur

de transition. Ce facteur est

particulièrement

sensible

aux

energies

des orbites du modele en couche

quand

elles sont

proches

du niveau de Fermi. Entre les

configurations (h11/2’ d3/2)7-

et

(h,1121 Sl/2)5-,

la transi- tion E2 s’effectuerait entre

d3/2

et

Sl/2

dont les 6ner-

gies

El/2 = 0 et e3/2 =

0,5

MeV donn6es par Kuo et

Baranger [2] justifient

la condition de

Kisslinger

et Sorensen. Notre estimation de 1’intensite de la transition E2

(92 keV)

nous fournit une valeur du

facteur d’interdiction de F =

TSp/TeXp

= 4 X 10-4.

Pour une transition E2 de 200

keV,

les calculs de Tamura et

Udagawa [21]

donnent F ==

3,6

X 10-5

avec leurs

param6tres

et F =

2,6

X 10-2 avec ceux

de

Kisslinger

et Sorensen

[3].

Ainsi le

grand

retard

de la transition E2 est

acceptable

et, par

suite,

le

spin

5- reste

probable.

Le niveau a 2 432 keV a ete vu par reaction à

2,43

MeV par Norris

[29]

et a

2,42

MeV par Schneid

[27].

Les

spins proposes

sont

1+, 2+,

3+. Si

ce niveau

correspond

a notre

niveau,

nous retenons

le

spin

le

plus

élevé 3+ ou

2+,

vu les valeurs 6lev6es des

spins

des 6tats

capables

de nourrir ce niveau. Les calculs

microscopiques

a deux

quasi-particules

situent

a

2,48

MeV un 6tat 2+ et ceux a 2 et 4

quasi-particules

vers

2,33

MeV

[6].

Quant

au niveau a 2 539

keV,

nous n’avons pas

d’autres informations a son

sujet.

Niveau a 2 615 keV. - La faible valeur du

Q

de la

reaction de 2 686 keV nous am6ne a faire aboutir

(7)

cette transition de 2

615 ±

5 keV vers 1’etat fonda- mental. Le niveau a 2 615 keV se d6sexcite vers

1’6tat 2+ par la transition 1 445 keV ainsi que vers

le fondamental. Il est vraisemblablement aliment6 directement par

capture 6lectronique.

En supposant

une intensite relative de 3 X 10-4 et une difference

d’6nergie

de 74

keV,

on trouve un

log. f t N 7,5.

La transition

serait Aj =

0 ou 1 avec

changement

de

parit6.

Cette valeur conduit a attribuer un

spin (8+ )

ou

(7+)

au niveau a 2 615 keV.

11. Niveaux de

118Sn.

- 1. DISINTEGRATION DU

118Sb

(1+).

- Nous avons irradie de 1’antimoine pour former 118Te. La

p6riode

de

6 j

de 118Te a 6t6

trouv6e en bon accord avec la valeur

propos6e

ant6-

rieurement par certains auteurs. La difference d’6ner-

gie

entre les 6tats 0+ de 118Te et 1+ de ll8Sb ne

d6passe

pas 300 keV

d’apres

la dernière table des

masses

atomiques

de Mattauch

[12].

Les spectres y de 118Te ne revelent pas de transitions

d’énergie

inferieure a 300 keV

(fig. 4) qui puissent

etre attri-

FiG. 4. -

Spectres provenant

de la

désintégration

de 118Te --> 118Sb

(1 +)

- 120Sn

a) y ; b) X.

(8)

TABLEAU III

bu6es aux niveaux du 118Sb. Les transitions dues

au ll8Sb sont

529, 829,

1 230 et 1 269 keV

( fig. 4).

Leurs intensités relatives se trouvent au tableau III.

Les raies de 429 et 1 172 keV sont assez peu intenses pour etre 6tudi6es par décroissance et coincidences.

Raies X de 118Te et 118Sb. - A l’aide

d’une jonction P

de 700 eV de resolution a 20 keV

attaqu6e

par la tranche et

prot6g6e

par une fenetre

mince,

nous avons

effectu6 le

spectre

des rayons X et des rayons y de faible

6nergie.

La

figure

4 montre les raies

KfXl (27,2 keV)

et

Kf31 (30,5 keV)

du tellure et

Kal

(26,3 keV)

et

Kf31 (29,5 keV)

de 1’antimoine. Nous

distinguons

la

presence

des raies y de

40,5

et 43 keV.

Une seule mesure a ete effectuée avec ce d6tecteur.

Avec la meme source

active,

nous avons effectu6 un

spectre

y avec

une jonction

Ge

qui

a revele la

presence

de 118Sb

(5,1 h).

Ainsi la raie de

40,5 keV appartient

a 118Sb

(5,1 h) ( fig. 6). Quant

a la raie de 43

keV,

nous n’avons pas pu la situer dans un schema de niveaux.

Niveau a 1 230 kev. - Contrairement au l2oSb ou

on avait

toujours

la décroissance des deux 6tats 1+

et

(8-),

ici seul 1’etat 1+ contribue. La transition de 1 230 keV

appartient

bien au

premier

6tat excite 2+

de 118Sn

(fig. 6).

Niveaux a

1759,

2

059,

2 499 keV. - Avec la raie de 1 230

keV,

nous avons trouve en coincidence les transitions de

529,

829 et 1 269 keV.

Quant a

la raie

de 1 269

keV,

nous sommes moins surs a cause de la mauvaise resolution du

photomultiplicateur (8 %

à

662

keV). Toutefois,

les niveaux a

1 759,

2 059 et

2 499

correspondent

tres bien aux niveaux 0+ trouv6s par reactions

(d, p)

et

(p, p’) [13, 24, 27]

a

1,75, 2,03

et

2,48

MeV. Les calculs

th6oriques pr6voient

des

niveaux 0+ dans

l’approximation

de Tamm-Dan- coff a deux et

quatre quasi-particules : 1,56, 2,47, 2,80

MeV pour Arvieu

[5]

et entre

1,7

et 3 MeV

FIG. 5. -

Spectres

y de

desintegration

de 118Sb

(8-)

->- 118Sn : a) 20 keV E 300 keV;

b)

200 keV E 3 000 keV.

(9)

TABLEAU IV 118Sb

(5,1 h)

pour Sawicki

[6].

Ces memes calculs

pr6voient

le

premier

niveau 1+ vers

2,9

MeV pour 118Sn. Comme la concordance des resultats

expérimentaux

et th6o-

riques

se realise souvent a 200 keV

pres,

notre dernier

niveau a 2 499 keV est assez loin de 1’etat 1+ et

correspond

bien au 0+ vu par reaction. Les remarques faites sur les

configurations

des 6tats 0+ et sur leur

nature a propos de

l’isotope

120 sont

également :

valables pour

l’isotope

118.

2. DISINTEGRATION DE 118Sb

(8-).

- Les raies nou-

velles observ6es sont :

1 090, 1 303,

1 481 et 2 362 keV

( fig.

5 a et

b).

Les intensités relatives de ces raies sont

fournies au tableau IV.

L’empilement

des transi- tions y de 1 050 et 1 230 keV peut

expliquer

au moins

partiellement

la raie observ6e a 2 275 keV.

Remarque : Malgr6

la similitude des schemas des niveaux de 118Sn et

l2oSn,

nous n’avons pas trouve ici de transition directe du niveau 7- vers le 4+ comme

dans

l2oSn,

c’est-a-dire la raie de

293,5

keV

( fig. 6).

Transition directe de 1090 keV. - La raie de 1090 keV constitue la transition directe

(40

+

1 050)

keV de

d6sexcitation du niveau 5- vers le 2+

( fig. 6).

L’état 5-

est considere comme un 6tat a deux

quasi-particules

avec les

configurations

les

plus importantes [5]

sui-

vantes :

(h11/2’ dal2)

65

%

et

(hll/2’ S112) 34,5 %.

Pour

1’6tat

2+,

le caractere collectif est bien confirme par la

grande

valeur de la

probabilite

de transition

B(E2) [7].

Le niveau 5-

(Tl/2 == 21,7

X 10-9

s) [20]

se desexcite par les transitions El

(40 keV,

at =

1,86)

et E3

(1090 keV, at = 2

X

10-3).

Le facteur de reduction de la transition 5- -->- 2+ est alors :

Cette transition entre 1’etat 5-

suppose

a deux

quasi- particules

et 1’etat 2+

jug6

collectif est

plutot

normale

que retard6e. Nous nous trouvons dans la meme situa-

FiG. 6. - Schema de niveaux de 118Sn.

tion que dans l2oSn. Faisons remarquer que 1’etat 5- considere ici se situe a 2 320 keV alors

qu’il

a 6t6

observe par reaction

(p, p’) [27]

un etat 3- a 2 321 keV.

Niveaux a 2 533 et 2 711 ke v. - Les transitions de 1 303 et 1 148 keV sont en coincidence avec le rayonnement de 1 230 keV mais non avec celui de 1 050 keV. Elles ne peuvent pas etre en cascade

triple,

car

1’energie

totale 1 230 + 1 303 + 4 014 MeV

serait

superieure

au

Q

de la transition

qui

est de

3,696

MeV

[12].

En faisant aboutir les deux raies sur

(10)

le niveau

2+,

nous avons deux 6tats a 2 533 et 2 711 keV

(fig. 6).

La difference

d’6nergic

entre le niveau

a 2 533 keV et le niveau 7- est de

40,5

keV. 11 est

difficile,

sinon

impossible,

de

distinguer

ce y de

40,5

keV de la transition de 40 keV entre le 5- et le 4+.

Son existence nous am6nerait a attribuer un

spin

4+

ou 5- au niveau a 2 533 keV. Comme pour l’iso-

tope

120,

1’existence

th6orique

d’un deuxi6me ni-

veau 4+ est

pr6vue

vers

3,2

MeV par Arvieu

[5]

et

entre

2,7

et

3,4

MeV par Ottaviani

[6],

donc assez

loin de notre valeur. Par contre, deux niveaux 5-

sont

pr6vus

vers

2,56

et

2,76

keV.

Expêrimentalement,

le

premier

niveau 5- se situe a 2 320

keV,

ce

qui

est

compatible

avec

1’approximation

de 200 keV sur

FIG. 7. -

Spectre

y de

disintegration

de 116Te --->- 116Sb -->. 116Sn.

(11)

1’energie

des niveaux. Dans

120 Sn,

le niveau à 2 391

keV,

similaire a

celui-ci,

est identifié par reac- tion nucl6aire comme un 3-. Dans

118Sn,

le niveau

3-,

situe a 2 321 keV par

reaction, correspond

au 5-

d6jh

bien 6tudi6 par

spectroscopie

nucl6aire

[15, 16].

Comme

spin probable,

nous

gardons uniquement

le 5-.

Le niveau a 2 711 keV serait alimente directement par 118Sb

(8-),

ce

qui

necessite un

spin

élevé. Par reaction

(d, p), (p, p’)

et par

spectroscopie,

il a 6t6

vu un niveau a

2,72

MeV

auquel

seul le groupe de Schneid attribue le

spin

2+. Pour nous, il est

impro-

bable de voir 118Sb

(8-)

alimenter ce niveau par capture

6lectronique.

Transition de 2 361 keY. - Aux

grandes energies,

les taux de coincidences avec la raie de 1 230 keV sont assez faibles pour

pouvoir

conclure a la

presence

ou à

I’absence de cette raie. Vu le

Q,

de la

transition,

nous

pouvons alimenter soit le

fondamental,

soit le

premier

niveau 2+. En raison de la structure des noyaux

pairs- pairs,

nous faisons aboutir ces transitions au niveau 2+.

Ainsi nous aurons un niveau a 3 591 keV. Le

spin probable compatible

avec le

(8-)

du 118Sb et 2+

du 118Sn serait 4+ ou 5-. Par reaction

(p, p’),

des

niveaux a

3,53

et

3,57

MeV sont vus, mais aucun

spin

n’est

propose.

Pour

garder

une ressemblance

complete

de

sequence

des niveaux entre l2oSn et

118Sn,

il nous reste a trouver la transition directe de 3 591

keV,

si elle existe dans 118Sn comme la 2 615 keV dans l2oSn. Le faible volume de nos

jonctions

actuelles ne

nous a pas

permis

d’examiner cette zone

d’6nergie.

III. Niveaux de 116Sn. 2013 Nous avons realise une

seule irradiation de 1’antimoine avec des deutons et nous avons

s6par6

llsTe.

La

p6riode

mesur6e une seule fois est : T =

(140 + 5) mn

en accord avec celle

propos6e

antérieurement par certains auteurs

[26]

et

qui

est : T =

(2,50 :::l::: 0,02)

h.

Le spectre y contient toutes les transitions relatives à la

désintégration

de llsIn et de llsTe. 11 est fort

possible qu’il

y ait eu une formation d’indium en cours

d’irradiation. Les

spectres

y fournis par cette source

( fig. 7)

contiennent toutes les transitions des niveaux excites de 116Sn. Par

difference,

il nous reste les tran-

sitions

93,

103 et 630

keV,

assez

intenses, appartenant

aux niveaux excites de 116Sb

( fig.

8

b).

TABLEAU V

FIG. 8. - Schema de niveaux :

a) 116Sn; b) nssb.

Le schema de niveaux de 116Sn est conforme a celui

propose

par Bodenstedt

[20]

a

1’exception

de

quelques

differences des

energies

des transitions et de l’absence du niveau

(0+) ( fig.

8

a).

La somme des

energies

des

transitions 100 et

973,5

keV concorde bien avec la valeur de la transition directe

1 073,5

keV. Par contre, nous avons une difference de 1 a 2 keV pour les deux autres transitions 544

(410

+

135)

et

846

(437

+

410).

Cette difference ne

peut

etre attri- bu6e a

1’etalonnage

en

energie

tres satisfaisant dans

cette zone

d’6nergie.

Le tableau VI fournit les inten- sit6s relatives des rayonnements y.

(12)

TABLEAU VI

FIG. 9. -

Spectres

de

désintégration

de 114Te -* 114 Sb ---> 114SI, :

a)

Directe y;

b)

Coincidence y - y : bande a 1 300 keV.

(13)

Premier niveau 5-. - Ce niveau se désexcite par les deux transitions E2

(100 keV),

E3

(1 073,5 keV).

Les

vies moyennes

partielles :

’r(E2) = 2,16

ps et

r(E3)

=

11,5

fLs

sont calculees a

partir

de la

p6riode T 1/2

=

0,35

[J..S

du niveau 5-

[20].

Ainsi nous avons les facteurs de reduction des deux transitions

precedentes :

F(E2)

=

4,2

et

F(E3)

=

1,3.

L’6tat

5-,

considere comme un 6tat de

quasi-par-

ticule avec les

configurations (h11/2’ S1/2)

77

%

et

(hll/2’ d3/2)

22

%,

se d6sexcite vers deux 6tats admis

comme collectifs a un

phonon quadrupolaire (2:)

et

octupolaire (3-).

Parmi les

isotopes

de

1’6tain,

seuls

les

116,

118 et 120

poss6dent

des 6tats 5- mis en 6vi- dence. Les memes

propri6t6s

semblent exister pour

ces

premiers niveaux, malgr6

les

poids

des

configura-

tions a deux

quasi-particules

trouv6s differents pour

ces

isotopes.

Niveaux de 116Sb. - Les rayonnements y de

93,5,

103 et 620 keV suivent bien la décroissance de 116Te.

Comme ils

n’appartiennent

pas aux niveaux de 1’etain

116,

nous les attribuons a l’antimoine. La difference

d’energie

entre le fondamental de 116Sb

et 116Te est de

1,56

MeV

[12].

Le tableau V des intensités relatives y montre la

grande

valeur de la raie de

93,5

keV. Son

energie

6tant

plus

faible que les autres, nous situons le

premier

niveau excite à

93,5 keV,

comme il a ete

signal6 [25] ( fig.

8

b).

Quant

aux autres transitions de

103, 630, 180, 211,

etc.,

nous ne pouvons pas les situer pour le moment.

FIG. 10. - Schema de niveaux de 114Sn.

IV. Niveaux de

114Sn.

- Par irradiation de 1’anti- moine en protons, nous avons forme 114Te. La

periode

est de T =

17 + 0,5

mn.

Niveaux à 1 300 et 2 188 keV. - Le spectre y montre la transition de 1 300 keV

qui correspond

au

premier

niveau excite

2+,

bien connu par excitation coulombienne

( fig.

9

a).

La transition y de 888 keV d6croit avec la meme

p6riode

que le y de 1 300 keV.

Sur la

figure

9

b,

cette transition

apparait

nettement

en coincidence avec la raie de 1 300 keV. Elle d6sexcite le niveau a 2 188 keV. Par reaction

(d, t),

un niveau

a

2,20

MeV a ete mis en evidence

[27]

sans indication

de

spin ( fcg. 10).

Conclusion. - Notre etude

spectroscopique

a essen-

tiellement

port6

sur la recherche des 6tats du

triplet

a deux

phonons

dans

114Sn, 116Sn,

118Sn et l2oSn. La

mise en evidence des 6tats 0+ par la methode spectro-

scopique

s’est r6v6l6e fructueuse. Les niveaux 0+

a

1 874,5

keV et 0+ a 2 210 keV dans l2oSn encadrent le niveau

probablement

collectif 4+ a 2 195 keV

( fig. 3).

11 reste a determiner

lequel

des deux

possede

une nature assez collective pour faire

partie

du

triplet.

La

description microscopique

semble exclure le deuxieme niveau 0+. La meme situation existe dans 118Sn ou il y a trois niveaux 0+ aux environs du 4+.

Malgr6

l’absence des 6tats

2+,

la

presence

des deux

autres membres du

triplet

est en faveur d’une

descrip-

tion vibrationnelle des noyaux d’etain. Pour les etats de

parite negative

et, en

particulier,

pour les 6tats

5-,

les resultats

expérimentaux

semblent traduire une tendance a la nature collective.

Cependant,

les diverses

approximations

utilis6es dans la

description

des

6tats

vibrationnels ne permettent pas encore une

interpr6-

tation definitive.

De nouvelles transitions nous ont

permis

de situer

quelques

niveaux dans

114Sn,

118Sn et l2oSn.

L’énergie

observ6e pour certains de ces niveaux est en bon accord

(200

keV

pres)

avec les valeurs calculees par Arvieu

[5]

et Sawicki

[6].

Cet accord

parait

meilleur

dans

l’approximation

de Tamm-Dancoff utilisant la force du type de Gauss que dans celle du type qua-

drupolaire.

Nous remercions Mlle

Albouy

et son groupe pour

l’aide

apport6e

a ce travail. Nous remercions MM. Ar- vieu et Sawicki pour les discussions utiles a propos du modele

microscopique.

Nous sommes reconnaissant

aux

6quipes

du

synchrocyclotron

et du

s6parateur

de masse pour leur concours

dévoué,

en

particulier

M. Obert.

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SCHNEID

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Références

Documents relatifs

 pour les doctorants : remise du résumé d'une page (3000 caractères) du projet de contribution + une page de bibliographie. Les auteurs et les légendes des images doivent aussi

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