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Recherche des niveaux de rotation dans le noyau impair-impair 234mPa

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00205989

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205989

Submitted on 1 Jan 1965

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Recherche des niveaux de rotation dans le noyau impair-impair 234mPa

R. Foucher, J.-M. Lagrange, O. Rahmouni, H. Sergolle

To cite this version:

R. Foucher, J.-M. Lagrange, O. Rahmouni, H. Sergolle. Recherche des niveaux de rota- tion dans le noyau impair-impair 234mPa. Journal de Physique, 1965, 26 (7), pp.430-432.

�10.1051/jphys:01965002607043000�. �jpa-00205989�

(2)

430.

RECHERCHE DES NIVEAUX DE ROTATION DANS LE NOYAU IMPAIR-IMPAIR 234mPa

Par R.

FOUCHER,

J.-M.

LAGRANGE,

0. RAHMOUNI

(1)

et H.

SERGOLLE,

Laboratoire Joliot-Curie de Physique Nucléaire, Orsay.

Résumé. 2014 L’étude de la désintégration de UX1 (234Th) vers les niveaux de UX2 (234mPa)

nous a permis de mettre en évidence de nouvelles transitions 03B3 dans ce dernier corps, entre 115 et 185 keV.

Abstract. 2014 The y spectrum of Pa234m (UX2) has been examined from the 03B2 decay of Th234.

New 03B3 transitions between 115 and 185 keV have been observed.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 26, JUILLET 1965,

Les travaux ant6rieurs

[1]

sur la

desintegration

de UX1

(234Th)

vers des 6tats excites de UX2

(6tat

isom6rique

du

234Pa)

ont

permis

d’etablir le schema de la

figure

1.

FIG. 1.

Le 234Th

(p6riode

24

j)

6tant etudie en

presence

de ses descendants UX2

(1,18

min) et UZ

(6,7 h),

I’activit6 de ces derniers peut masquer 1’existence de transitions de faible intensite. Une 6tude th6o-

rique

des bandes de rotation

[2]

construites sur les niveaux de

particules

0 -, 1 + et 1 -

(doublet

a 93

keV) pr6voit

des niveaux entre 100 et 200

keV, qui

ne peuvent etre que faiblement

peuples

par

désintégration f3

de UX1. Nous avons cherché à

mettre ces niveaux en evidence

(notamment

celui

de

spin

1 2013

appartenant

a la bande construite sur

le niveau fondamental de

UX2)

en 6tudiant le

spectre y d’une source intense.

Nous

disposions

d’une solution de 234Th en

6qui-

libre avec ses descendants.

Quatre

millicuries de Th ont ete extraits par solvants d’une solution de nitrate d’urane. Pour

purifier UX1, accompagn6s

d’une

quarantaine

de mg de

232Th,

on a distille

le chlorure de thorium.

L’hexone,

en milieu chlo-

(1) D6tach6 de l’Institut d’£tudes Nuel6aires d’Alger.

rhydrique

permet d’extraire en 30 s environ le 234Pa de la solution mere (en milieu

HCI, 6N).

On peut donc obtenir le spectre y de UX2 pur. La

preparation

de la source de

234Th,

ainsi que la mise au

point

de 1’extraction du Pa par

1’hexone,

ont ete r6alis6es par le groupe

dirige

par M. le Pr G. Bouissieres a

qui

nous

exprimons

tous nos

remerciements. Nous avons determine avec une

bonne

statistique,

pour une

energie comprise

entre

0 et 500

keV,

les spectres y suivants a 15 et 30 cm

du cristal :

10

6quilibre

UX1 + UX2 +

UZ ;

UX2

(50

extractions toutes les deux

minutes);

30

UZ ;

40 UX1 +

UX2,

non a

1’equilibre (extraction

toutes les 10 minutes de UZ

qui

se

forme).

Les spectres y ont ete obtenus avec un cris- tal INa

(Harshaw- Integral Line)

de

7,5

X

7,5cm

monte sur un

photomultiplicateur

RCA et

analyses

a 1’aide d’un s6lecteur 6 400 canaux Intertech-

nique.

La

comparaison

directe de ces spectres etait

n6cessaire pour obtenir celui de UX1. Nous avons

recherche :

- Une bonne stabilite de 1’ensemble de detec- tion. Elle s’est r6v6l6e meilleure que 2

0/00

sur une

duree de

plusieurs jours.

- Une excellente et

rapide reproductibilite

de

la

géométrie

de 1’ensemble source-cristal. L’execu- tion de nombreuses extractions successives du Pa

au cours de

1’enregistrement

d’un meme spectre

rend cette

reproductibilite

n6cessaire afin de bien définir le rapport

pic photoélectrique

sur

Compton

et la retrodiffusion. La courte

p6riode

de UX2

exige

une prompte mise en

place

de la source.

Nous avons utilise des sources en

phase liquide

dans un

petit recipient

de verre.

Le

spectre

y de UX1 a ete obtenu en

plagant

la source a 15 et a 30 cm du cristal :

- par difference

(UXi

+

UX2) - (UX2) ( fig. 2)

- par difference

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01965002607043000

(3)

431

FIG. 2.

les coefficients a et b 6tant obtenus par normali- sation a une

energie supérieure

a 200 keV

(fig. 3).

Une

difficult6,

dans cette

normalisation, provient

des

fluctuations,

que nous n’avons pu

éliminer,

des

ph6nom6nes

de diffusion.

Le

spectre r6v6le,

outre 1’existence des raies bien connues a 63 keV et 92

keV,

celle d’une raie tres nette 6 115 keV et

de rayonnements

de f aible

intensite entre 115 et 185 keV. L’identite des courbes a 15 et 30 cm du cristal exclut la

pr6-

sence de raies sommes. Afin de nous assurer que le

rayonnement

de 115

keV,

le

plus intense,

n’est

pas une

impureté,

nous avons refait le spectre de

la source a

1’equilibre quatre

mois

apr6s

les mesures.

FiG.3.

Sa forme est demeur6e

identique,

et 1’existence du y de 115 keV au

moins,

visible sur le spectre de la source a

1’equilibre

est indubitable. L’activite dans ce spectre de controle est trop faible pour

apporter

une confirmation sur 1’existence des tran- sitions

d’energie supérieure

a 115 keV. Cette exis- tence est toutefois certaine sur les courbes obtenues

avec la source intense : il reste environ 1 000 d6sin-

t6grations

par canal dans cette

partie

du spectre,

obtenue par difference a

partir

de courbes compor- tant une

statistique

de l’ordre de 10 000. Il est clair que la

decomposition

d’une telle courbe s’avere difficile

(fig. 2).

Celle-ci n’est pas incom-

patible

avec la

presence

de

quatre

y dont les

caracteristiques figurent

dans le tableau.

TABLEAU

(4)

432

Les valeurs obtenues pour les

log f t

ne sont pas

en d6saccord avec les

hypotheses

faites sur le

moment

angulaire

des niveaux.

Le spectre des raies de conversion de UX1 a pu 6tre obtenu a I’aide d’une source tres intense à

1’equilibre,

6tudi6e avec un des

spectrom6tres p

FIG. 4. - Schema des niveaux compatibles

avec les spectres y et e-

semi-circulaires de

grande dispersion

de M. Vala-

darès,

que nous remercions

ici,

et connaissant les

spectres d’électrons de conversion de UZ

[3]

et

UX2

[4].

Le rapport des intensités des raies y et des raies d’electrons pour les transitions de 93

et 115 keV montre que cette derniere trans ition ne

peut etre que E1 ou E1 + EM2. II en r6sulte que le niveau

correspondant

(a 115 keV ou 143

keV)

a la

polarit6 +

et ne peut etre le niveau de rota- tion 1 2013 cherché.

Il semble bien exister des raies tres faibles de conversion interne

n’appartenant

pas a UX2 ni a

UZ, qui

peuvent

s’interpreter

comme des tran-

sitions de 135 et 155 keV converties dans la couche L1.

D’apr6s

les rapports d’intensité 6lee-

tron-y, elles ne seraient pas en desaccord avec une

polarite

.M1 et

proviendraient

donc de niveaux a

parite negative. Ð’après l’analyse

du spectre y les niveaux auraient les

energies

de 167 et 184 keV

(fig. 4).

Conclusion. - Entre 135 et 185

keV,

il existe

plusieurs

niveaux a

parite negative

du 234pa peu-

pl6s

par

désintégration

de

UX1 ;

1’incertitude

expérimentale

ne nous permet encore pas d’iden- tifier ces niveaux et ceux calcul6s par M. de Pinho.

En outre, nous avons mis en evidence 1’existence d’un niveau

supplémentaire

a

parite positive qui

ne semble pas etre le niveau 2 + de rotation construit sur le niveau 1 + de 93 keV

(1).

Manuscrit regu le 28 mai 1965.

(1) Un tel niveau peut s’expliquer par 1’existence d’un 6tat a deux particules avec m6lange de configuration. Sa

vie moyenne doit etre mesurable.

BIBLIOGRAPHIE [1] FOUCHER (R.), MERINIS (J.), DE PINHO (A.) et VALA-

DARES (M.), J. Physique, 1963, 24, 203.

Comptes Rendus du Congrès International de Phy- sique Nucléaire (Paris, juillet 1964), vol. II, p. 607, Éditions du C. N. R. S., Paris, 1964.

[2] DE PINHO, Thèse, Paris, 1963.

DE PINHO (A.) et PICARD (J.), Nucl. Physics, 1965, 65,

426.

[3] BRIANCON (C.) et al., C. R. Acad. Sc., Paris, 1964, 259,

345.

[4] BJORNHOLM (S.) et NIELSEN (O. B.), Nucl. Physics, 1963, 42, 642.

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