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Ethnographie de la Dobrodja: contribution à l'étude anthropologique des Kurdes

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Ethnographie de la Dobrodja: contribution à l'étude anthropologique des Kurdes

PITTARD, Eugène

PITTARD, Eugène. Ethnographie de la Dobrodja: contribution à l'étude anthropologique des Kurdes. Bulletin de la société d'anthropologie de Lyon , 1902, vol. 21, p. 51-60

DOI : 10.3406/linly.1902.12245

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:110326

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1 / 1

(2)

$ocrÉrË oinrufHÊoPoLoôrÉ ôË

LYôN

sÉ*ucn ou

I

rÉvnrnn 1902

DTHNOGRAPHIE DE tA

DOBRODJA.

CONTRIBUTION

A L'ÉTUDE

ANTHROPOLOGIOUE

DES KT]RDES

Pendant les mois

d'aott

et septembre

lg0l,

nous avons parcourus en missionscientifique,

Ia

Dobrodja, Nous avions comme objectif

, ,principal I'étude des populations actuelles.

Or,

on sait que

le terri-

'

toire acquis par la Roumanie après la gueruedé 1877 -L87g, en ces- sion

de la

Bessarabie aux Russes,

est

peuplé

par

des groupes humains

très divers.

Roumains, Bulgares,

Tatars,

Allemands, Turcs, Lipovans (Russes), Tziganes,

y vivent en de

nombrouses oommunautés. Ils forment à la surface du pays des

ilots

ethniques nettement

définis.

Chaque popuiation

a

gardé ses coutumes, sa langue,ses mæurs, son costume. Quelques groupes sont assez forte- ment représentés ; les Bulgares et les Tatarb en particulier.

A

côté do ces populations fi.xées,il existe plusieurs lots cle popu- lations fl.ottantes, yenues surtout delacôte septentrionale de I'Asie- Mineure, tels les Lazes et.Ies Kurdes.

L'étude anthropologique des Kurdes est

loin

d'être faite

tléfiniti-

vement. Les documents qui les concernent sont encore clairsemés

et

incomplets.

Nous ne

faisons d'exception

que pour la

belle série de 332 individus étudiés par M. E. Chantre dans ses divorses

\i

(3)

&

socrÉrË D'ANTERopoLoGrû DE LyoI\T

missions scientiûques dans

la

Transcauca,sie

et

dans la Turquie

d'Asie. Sur

j.300

individus que nous

avons examinés pendant

notre

vâyage, nous n'ayons

trouvé qu'un très petit nombre

cle

Kurdes. C'est surtout à Constantza (anciennement Kustendjé), le port roumain de la mer

Noire,

que nous les avons rencontrés. [.a plupart d'entre eux

travaillaient

âu déchargement cles marchan- dises dans le

port.

Nous n'avons aucune indication précise

relati-

vement aux

tribus dioù ils relèvent.

Nous

ne

pouvons.que.les grouper sous le terme général de Kurdes.

Nous renvoyons

au bel

ouvrage

de M.

Charrtrer pour

tout'ce

qui concerne I'ethnogénie et I'ethnographie de ce peuple.

+ +

La série dont nous apportons

ioi

I'étude est

faible. Elle

se com- pose seulernent

de

quinze incliviclus.

Mais

nous avons

pris's.;;

chacun cl'eux dix- sept mesures directes avec, comme renseigne- monts complémentaires, la couleur des yeux et des cheveux

et

la forme

du

nez.

Les

chiffres que nous allons

exprimer

pourront s'ajouter utilement à ceux qui ont été publiés jusqu'à

cejour.

L - Iliornètrcs horlzontrrnr du crône ot lnrllce

céphallqne"

Les diamètres mesurés sont

les

suivants

: D. A. P,

(diamètre

antôro pootdliour maximum)

D. M.

(diamôtro

pris

dès

le

point méiopique) D.

T.

(diam. transversal maximum). Nous parlerons plus loin du frontal

ct

de la irauteur du crâne.

Voici d'aborcl les chiffres moyens de ces trois diamètres et ce.ux de I'indice

céphalique'

D.

a. p.

D.

M.

D.

r. .urËrfi""

Les 10

premiers

. Les suivants

Moyenne générale .

l83m'0

lg4nrnQ 183trnub

l$ln'n4

l8lnmô

lStm-5

158*.4

L57^^2

158.'0

86.67 85.50 86.

r0

'

Ernest Chantre. Mission scientifique en 'Iranscqucqxiq, (Arahfuos d,w Musëum, d,'hist. naturell,e de Lyon, L895).

J

(4)

'.

sÉlNcn

nu 8

erûvnrnn

1902

E

La

itifféreneer assez sensible,

qui

existe

entre

le

D. A. P. et

le diamètre

pris

dès

le point

métopique, montre que la région infé--

rieure

des sinus frontaux est assez proéminente

par rapport

au reste du front.

I,es ehiffres du iliamètre antéro'postérieur varient de 172

milli-

mètres à 194 millimètres,'ceux du diamètre transversal de

t46

à

168 millimètres.

L'indice

céphalique moyen est 86'""'10.

II

place

les Kurdes

de oette sérieparmiles Brachycéphales et, à

Ialimitede

ceux-cietdes ,sous-brachycéphales, suivantla nomenclature de

M.

Deniker.

La série de

M.

Chantre avait donné

à

cet auteur, comme indice cdphalique

moyer ?8.53, Et

encore,

ce

savant

estimait-il

ce

chilfre

comme

trop élevé. II le ramenait à ?8.35

en faisant abstraction dlune série cle Kurdes Bililçani des environs d'Erivan dont Ies crânes avaient fourni I'indice 83.87'

Nous répétons que nous ne savons

pas I'origine

détaillée dês hommes de notre sér'ie.

L'indice

céphalique, Ie plûs bas des

individus

que nous âvons examinés

est 77.35; le plus élevé 92.8?. En

admettant la nomenclature de

M.

Deniker, notre série ne renferme aucun

doli-

chocéphale vt'ai I trois sont sgus-dolichocéphales, aucun mésocéphale, un sous-brachycéphale, deux brachycéphales, neuf hyperbrachy- céphales (87et plus). Ce mélange, à

lui

seul, pourrait indiquor que les Kurdes que nous avonsétudiés sont issus

detribus

diverses.

II. - Frontol

rntnlmum

et hautoûr du

crône.

Le frontal minimum est la,

largeur

du

front

comprise entre les

deux

erêtes frontales, immédiatement au-clsssus cles

deux

apo- physes orbitaires oxternes. La hautetrr du crâne estl'expression de la distance en projection du vertex à la ligne

qui

rejoint, les deux trous

auditifs

Fionrar

minimurn

Hauteur du crâne

.1 I I I

I

1 1

l

r I

I

l

l

1

l

I

,

i

l

l

Les 10 premiers.

Les suivants . Moyennè .

1l5uu8

{l[,un2

115mn5

133..3 129-.ô

lSlm*5

j

(5)

6

socrÉrÉ D'aNTHRopoLoGtE DE t,yoN

Le

front est

plus.étroit,

toutes choses égales, dans

les

crânes longs et hauts.

Dans

une série d'Esquimaux que nous avions eu I'occasion d'étudier I

lors de

leur passage

à

Genève, les chiffres des

deux diamètres

ci-tlessus

avaient été

respectivoment cle lLSt\tA76 et 142uùr50. Chez les Kurdes de notre série qui sont pour-

tant

des brachycéphales

à indice

céphalique élevê,

le

diamètro minimum du frontal est faible.

ffl. - Indleer vcrllcaux

elo

longucru

ol, dG

lrrgcur,

Le premier de ces indices est le

rapport

de

la

hauteur clu cr,âne au diamètre antéro postérieurl

le

second, le rapport de

la

même hauteur au diamètre transyersal maximum.

Ind. vert. long.

Les

l0

premiers Les suivants Indicemoyen

72.36 70.47

7t.4t

Ind. vert. larg 84.15 82.49 83.32

Par le premier

de oes indices,

les

Kurdes

de notre

série re placent, suivant Ia nomenclature do

R.

Collignon, parmi les hypsi- céphales (indice dépassant 70). Par I'indico vertical de largeur, ils sont, d'après la même nomenclature, mésocéphales.

La hauteur

du

crâne (moyenne

lgl"u'b)

n'est pas

très

grancle.

À titre de

comparaison, rappelons quelques

chiffres.

Basques (Collignon) 135nu0 et 135ùtrtr5

I

Arabcs

(R. C.)

lg4,n'O. Tunisiens (132-mg). Ajoutons à ces quelques chiffres ceux d'individus à crâne élevé, les Esquimaux

(Pittard)

l42nn5,

lV. - Largcur de la

laee

el lndiecr laciaux.crsnlenc.

Nous exprimons la largeur maximum de la face à l,aide du

ilia-

mètro bizygomatique

B. Z. Les

chiffres

qui

représentent cette largeur sont:

I

Contribution

à

I'élude anthropologiquq des Esquimaur du Labrador

et ile

la baie d'Hudson, (Bwll" soc. geogr. Ncuchd,tet, LgOl.

(6)

sÉexcn ou 8

,rÉvnrPft. 1902 Les

t0 premiers .

143nn8

ies suivants 144-'6

Moyenne 143-'39

Compards à ceux

fournis par

d'autres séries, ces chiffres sotlt

plutôt

élevés.

Une série

d'Esquimaux nous avaient donné, pour ce diamètre I44^^62,mais ils ont une face remarquablement large' Cirrquante-nouf Bulgares

I

avaient commo moyenne

140--82

I une série de Suisses

du

canton du

Valais,

des brachycéphalss alpins

140*'8,

comme les Bulgares. Houzé sur les Belgos

de

Mendonck (Flandre orientale) avait trouvé

139"30.

Nous avons cherché

le

rapport ,de la largeur maximum de la face représentée par

B' Z'

à la longueur (D.

À' P.)

et à la largour

(D' T')

du

crâne'

B. z. B. z.

D, A. P.

Indice

7

Les

l0

premiers.

Les

suivants

.

Moyenne

78.30 78.59 78.44

D. r.

Indice 90.47 91.98

9r.22 Notre série de Bulgares nous avait donné

respectivement

75.25 et 91.65;

les Esquimaux,

à

face

large, mais

dolichocé-

phales, 97.66 pour le

seconcl de ces indices.

Les chifrres

qui concernent

les

Kurdes indiquent une

large

face, suttout par

rap- port

à

la

longueur du crâne.

Nous inscrivons enoore

ici

la valeur du diamètre bijugal :

B.J

Les

l0

premiers

Les suivants Moyenne

' r

Eugène Pittard, Confibution à l'étude anthropologique des Bulgares

(Bwll.

Soc, Anthrop. Lyon, l90L).

132.-7

132^n2

lgzlt\4

:i

i

l .l

(7)

8 socrÊTÉ D'enrnRopor,oerr

on

r,iorv Y.

- llloturos du

nez

et lndlco

nasbl.

Nous n',avons pas mesuré

la

longueur du nez,

mais

seulement

la haqteur de cet

organe

(N, S.) et la largeur

maxima des narines

(n'n')'

N. s.

m.

m. In.ico

nasal l,es 10

premiers 57-*3

ggnng

Los

suivants. 64-r.11

36ûrm8

Moyenne. 55-.8

36.n3

6t.Lr

67.76 64.44

Les

Kurdes ont

le

nez

long.

Comparés

aux

Bulgares

et

aux Esquimaux.dontnous avons

déjà parlé,

nous

trouvons:

pour les premiers

52t'61

pour les.seconds

51.-9,

c'est-à-dire des chiffres assez inférieurs à coux de notre série actuelle

Ce caractère

avait

déjà

frappé M.

Chantro. Cet auteur avait trouvé 54 millimètres de longuour chez les hommes et 47 chez les femmes. Comme

largeur, ce

même auteur avait obtenu 36

milli-

mètres comme chiffre moyen. C'est notre chifre à deux dixièmss de millimètres près.

Sur

332 individus, hommes

et

femmes

réunis, M.

Chantre a

obtenu

66.03

comme indice nasal.

Ce

chiffre

est

un' peu pltrs dlevé que

le

nôtre. Tous les deux placent

les Kurdes

parmi les leptorrhiniens,4 individus sur 15 atteignent et dépassent le

chifre

de 70.

L'indice oscille de 5L.89 à76.L7.

Vf. - llaulour

de

la loce et indicos faolaux.

-Nous avons mesuré Ia hauteur totale de la face en

la

divisant en trois segments : 1o De I'ophryon au point nasal I 2o de I'ophryon au point alvéolairel 3o de I'ophryon au borcl meirtonnier, Malheureu- sement ces mesures sont

parmi

celles qui ont le moins de valeur.

La détermination du point de repère qui n'est pas rigoureuse

et

le

fait

gue la chair

du front

oscille plus ou moins sous I'application du compas en sont cause. Nous avons obtenu ces diauiètreg avec le plus d'exactitude poss.ible.

(8)

sÉlucn nu I

rÉvnrnn L902

Ophr.

nasal

Ophr, alvéol

82m.9 77m.0

79..9

104--6 98-*8

{01-m7

I

Ophr. menton.

155*-2 L49^ 2 l52m*2 Les 1'0 premiers.

Les

suivants.

Moyennes,

Les 10 premiers.

Les

suivants.

. Moyennes.

Inclice faciaI Ophryo-àlvéol.

72.93

e 8.32 70.62

Iùdice faciql Ophryo-nasal

57.85 53.25 cb.bb

VIL - lndlce

céphallque

et lndlce naral

Après

avoir

exposé

les

chiffres des

principaux

diamètres

cra-

niens.et faciaux,

il

peut

être

intéressant de mettre en regard les chiffres cle I'indice céphalique

et

de

I'jndice

nasal. Cela peut nous

fournir des

indications

sur

des rapports de corrélation entre le crâne et la faco. Nous nous en tienclrons sirnpiement aux moyeunes générales.

Indice

céphalique

Indice nasal

86.10 64.44

Les deux indiceb

mis

ainsi en regard, clémontrent qu'au crâne fortement brachycéphale des

Kurdes de notre

série correspond une région nasale allongée et relativement étroite.

'VItl.

- Longueur

ùe

I'orrvortnrc palpébrale et

largeur. lntroroculalro.

Nous n'avons pas mesuré directement

la

longueur

de

I'ouver-

-

ture palpébrale

de

I'angle

interne à

I'angle externe. Nous avons mesuré, comme on

lefait

habituellement,

le

diamètre biangulaire interne,

puis le

biangulaire-externel ensuite déduit

lepremier

du - second et divisé par deux.

(9)

10 socnôTÉ D'aN'irrRoPotoGln bE LToN

Diam.

Diam.

, biangul.

biangul.

externe

interne Les

l0

premiers

. 103.'6 31..9

Les

suivants. l0ln^4 32*'6

Moyenne. . l0znnb

32nng

Long.

de I'ouverture paloébrale

35.'8 g|,'n4

35nBl Lies chiffres quisont fournis par

M.

Chantre, sont

un

peu diffé-

rents

des nôtres.

Il

a trouvé comme

chilfre

moyen

du

diamètre bipalpébral externe chez les hommes,97 millimètres au maximum et,

pour

le diamètre bipalpébral interne, S0 millimètres. La

lon-

gueur de I'ouverture palpébrale serait clonc d'environ 33"""5. Dans notre sériq d'Esquimauxrnous avions obtenu les chiffres suivants :

95"'9'75, 34ùmr87.

30.-44.

IX. -

Longueur de

la

bouchs.

Cette longueur

n'est

pas facile à mesurer avec certitude, car les chairs des commissures débordent toujours plus ou moins sur I'endroit où se termine la musueuse labiale.

Voici les chifres

que nous avons obtenus :

Les

l0

premiels Les suivants Moycnno.

53n.8

64-*4

64n1ùt

Les chiffres individuels sont peu clifférents.

Ils varient

cle 50 à

57 millimètres.

E4 bloquant les cleux sexes,

M.

Chantre avail, obtenu 48

milli-

mètres.

Les Esquimaux, que nous avons déjà cités, nous avaient donné comme moyenne

56"5-

X. - Longuour,

élondue.

lndlce

de

l'orollle.

Nous avons mesuré, suivant Ie procédé habituel, la longueur dt la largeur clu pavillon. Nous exposerong

les

chiffres moyens

de

ees

deux diamètres,

et, en plus,

I'étendue

et I'indice du

pavillon.

(10)

sii,rNcp

ou I rÉvnrnn 190?

LL

L'étendue est obtenue en additionnant

la hauteur et

la.longueur et en divjsant la somme par 2.

Les 10 premiers Les suivants '.

Moyenne .

Esquimaux Bulgares .

fi,fmmJ0 38-.62 5l^^94

62-'3? 31^-68

47nm$

Lor?gueur.

64--0

S$mrtB 52nmi

Largeur

37--7

36unn4

37-*05

Etendue

50--85 48--B

{$mm53

Inrlice 58.9 60.4 69.7 M. Chantre avait trouvé. dans I'examen de sa belle série, 64.78 comme chifrre moyen de I'indice de

I'oreille

chez les hommes.

.,

I)es

comparaisons

de ce

caractère

entre les divers

groupes

ethniques sont encore

fort

difficiles parce queles observations sont encore

trop

peu nombreuses. Nous ajoutons

ici les chiffres

que

nous ayons obtenus sur ales Esquimaux et des Bulgares.

w.L3

56.65

Xf .

-

llormo

du

nez; coulerrr dee yeux ot

det

r:hereux IH. Chantre a déjà signalé

la ligne

<< ferme

et

hardio

> du

nez

des Kurdes, ce

qui

< contribue en grande

partie au

caractère de

leur

physionomie. ))

Sur les

tb

individus exa4inés nous avons

trouvé 4

fois

le

nez

droit,

4 fois le nez droit et abaissé,

7

fois aquilin.

Les yeux étaiont uniforrr-ément de couleur foncée;

bruns.

Cette obsorvation correspond ayec

cellê

de

M.

Chantre. Ce savant n'a trouvé que rarement des

yeux

clairs.

Quant aux cheveux,

85 pour 100 les

ayaient

noirs, le

roste bruns ou chatain foncé. Comme aspect, nous n'ayons noté aucune autre forme que des cheveux droits.

Nous avons eherché dans nos registres si, chez les inclividus où les cheveur sont les moins foncés, ce caractère eorrespondait avec une modification de I'indice céphalique, Ces couleurs

sont

portées par cles brachycéphales à indice céphalique élevé.

(11)

t2

socrÉrÉ D'aNTIrRopoLoGIE DE rJyoN

Il

ne nous parait pas

utile,

étant donné

le petit

nombre

d'indi-

viclus exarninés, d'émettre

ici

des eomclwsioms.

Nous avons apporté le plus possible de chiffres comme contribu-

tion à

l'étude

d'un

groupe ethnique

fort

irrtéressant, déjà bien étudié par

M.

Chantre.

Il

nous

paralt, ainsi que cet

auteur le laisse entondro, quo

la

< raco

>

Kurde. n'est pas homogène. Les diverses

tribus Kurdes ne

proviennont

sans douto pas

d'une souche unique. C'est

aux

anthropologistes de

I'avenir qui

auront le

loisir

d'étudier de village en village, de

tribu

en

tribu,

degrands nombre.d'individus, de nous dire les origines

de

ces populations.

LyoÂ. - Iep. a. REY,4, rue Qoaill. - 28812 l

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