• Aucun résultat trouvé

Contribution à l'étude anthropologique des peuples de la péninsule des Balkans et de l'Asie antérieure

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Contribution à l'étude anthropologique des peuples de la péninsule des Balkans et de l'Asie antérieure"

Copied!
13
0
0

Texte intégral

(1)

Article

Reference

Contribution à l'étude anthropologique des peuples de la péninsule des Balkans et de l'Asie antérieure

PITTARD, Eugène

PITTARD, Eugène. Contribution à l'étude anthropologique des peuples de la péninsule des Balkans et de l'Asie antérieure. Bulletin de la société d'anthropologie de Lyon , 1910, vol.

29, p. 54-64

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:111503

Disclaimer: layout of this document may differ from the published version.

1 / 1

(2)

BULLB T11\

DT LA

$OCIETE D'ANTHROPOTOûIE DE LYON

TOMD YINET-NEUYIÈME

- 19tO -

ÎIRAGE A PART

LYON

H.

GEORC,

LIBRÀIR!]

PAEfAO& D' L'iôTTL.DITU' 36-3E

PATTIS

MÀSSON €t CIG, LIBRAIRES

Itor Borrr.Erl'iD t^utr{Bù^r^nr

r9tt

(3)

,r4 soclÉTt D'aNTHRoPoLoGrE DE LyoN

û0)(LYIIIe SÉANtt.

-

7 itri t9t0

Présldence de ltÎ. PÉLÀGAUI), vloe-président Le procès-verbal de la dernière séence est

lu

et adopté.

COMMUNICATIONSf,

coNTBTBUTtON A L'ÉTUDE ANTHROPOLOCTQUE

DES PEUPTES PE LA PÉNINSULE DES BALKANS ET OE L'ASIE ANTÉBIEUBE

I. - La.teil,la ot I'inddce cépholi.quê dos Albe17&i,s

IL - La taill,a at I'incl,ice cdphal,iqu,o tl,es Lazes.

Par IlI. lluaÈNr Prrreno

Au cours de quatre campagnes scientiflques dans

la

pénin-

sule des

Balkans,

dont I'objectif

principal

a

été

la

Do-

broudja (1),

jlai

eu I'occ&sion de mesurer un certein nombre d'habitants de I'Asie occidentale (Lazes, Arméniens, Kurdes, etc.), en plus des représeutents

des

divers peuples de la péninsule balkanique elle-même. Tous ces peuples sont peu connus, Pour s'en convaincre,

il

suffit de consulter les ou- vrages d'Ernest Chantre (2) sur I'Asie antérieure et la biblio- graphie copieuse établie par J. Deniker (3) pour ses tr&vaux sur I'indice céphalique et sur

la taille

en Europe.

Avec la collaboration de ma femme (dans trois campagnes),

j'ai

réuni, pour l'étude de toutes ces populations, plus de

(1) Eugène Pittard, Dans Ia Dobrouitrj.a, Genève, 1902.

(2) Ernest Chantre, Rechérch,es anthropologiques d,ans le Cau.- case,

l.lV,

Popul,ati,ons a,ctuelles,'Parl s et Lyon, 1887.

(3) J. Deniker, L'Indice céphalique en liurope, 1899; La taille en Furope, 1908; tous de!rx publiés par I'Ls$ocialion françai,se poltr

l;elrancernen.t d,es Saienaes. .

(4)

sôaNcn rru 7

urr"l9l0

:6ç

126.000 notations anthropométriques. i\'Ialheureusement, le temps me mangue pour publier toutes les observations que

j'ai

faites.

La

présente communication est

un

apport préli- minaire

à la

connaiss&nce anthropologique des Albanais et iles Lazes, deux groupes humains particulièrement peu con- nus. Les seuls caractères de

la taille

et de I'indice céphali- que seront indiqués

;'leà

autreri caractôrcs anthropologiques sont réservés pour des publications ultérieures. Une ques-

tion,

que nous &vons abordée

il y a

quelques années, sera rapidement rappelée

à la fln de

cette communication.

Il

s'agit de I'influence de

la

stature sur I'accroissement ou la diminution

de I'indice

céphalique (1). Nous confltmerons, par les deux études ci-dessous,

la loi

que nous avons expri' mée naguère, à.propos de

la

morphogénie du crâne en fonc'

iion

de la taille.

,r.

- I.

Ltr, lai.Lle cle '103 Albanais

Fn

1902, nous iùvons puhlié les chiffres

de

la,

taille

de

20 Albanais et ceux de I'indice céphalique de 25 hommès du même groupe ethnique (2).

La

moyenne de

la taille

était

I m.

674. Les chiffres oscillaient de 1 m. 50

à

1 m. 90' Au- jourd'hui,

la

moyenne des 103 hommes est légèrement supé- rieure : 1 m. 678. C'est une taille élevée comme moyenne. Le -chiffre indiqué

par

Deniker, pour les trois séries de 'Weis- bach, de Gluck et de Pittard, est 1 m. 675. En fixant à 1'm. 67

la

taille moyenne des Albanais, on doit représenter

la

taille exacte de ce peuple, en général, sans spécification des Ghè- gues et des Toskes.

Les 103 hommes de notre sér"ie se répartissent comme suit, selon les groupes de tailles .:

(1) Eugène PittarJ, Iofluence de Ia taille sur I'indice céphallque dans un grôrrpe ethnique relativemeni pur (BulI'.

et

trIëtn. Bae.

Anthropt. Paris, 19ù5).

(Z) Ibid., Contribution à l'étude anthropologique des Albanais (Êeo. Iicole d.'Anth,rtt1t. Paris, 1902).

(5)

co soclûTÉ D'ÀNTHHOPOL0GIE D[ LYoN

Petit'es tailles (moins de 1 m. 60).

.

i

Tailles au-dessous de la moyenne (1 m. 600

à 1 m.

649)

Tailles au-dessus de

la

moyenne (1 m, 650 à 1 m. 699).

Grandes iailles (1 rn. 70

et

au-clessus).

Torlr,.

Hommes Proportions 10 soit le

25

28 40 103

9,7 %

2&,2 % .r., n ol

38,9 %

a

La prédominance des tailles élevées est manifeste. En addi- tionnant d'un côté les tailles au-dessus de

la

moyenne et les grandes tailles, on obtient 68 hommes représentant

le

66 %

de

la

série

totale; d'un

autre côté,

I'addition des

petites tailles et des tailles au-dessous de

la

moyenne nous donne 35 hommes, représentant le 33,9 % de la série entière.

Les tailles extrêmes sont : 1 m. 50 et 1 m. 90.

La

répartition des 103 chiffres de stature

fournit le

gra-

phique suivant (fig. 1). Les sommets les plus élevés cle la courbe-sont aux tailles de 1 m. 68, 1 m, ?0 et 1 m. ?5. Les in- dividus dont

la

stature n'atteint pas 1 m. 67 sont ou nombre

d.e &4, soil le 42,? %

;

ceux qui dépassent le chiffre de 1 m. 6?

sont au nombre de 53, soit le 51,4 /".

Je n'ai pas toujours mentionné Ia division des Albanais en Ghègues et en Toskes. Ces indications nationalistes ne ffgu-

rent

qu'au nombre de 75. Sans entrer 'dans

le

détail des

proportions des. diverses statures, selon ces deux qualiflca- tifs, j'ajouteiai simplement que

la

taille moyenne de 2? Ghè- gues est 1 m. 683, et celle de 48 Toskes de 1 m. 6?3. Les Ghè- gues ont une stature moyenne plus élevée

;

en outre,

ils

ont

une proportion de petites tailles inférieure à celle des Toskes.

II.

L'i,ndice céTth"alique chez ,l'12 Albanais

L'indice céphalique varie de '12,A'7 îL 95,88, indiquant, d'un côtô unc hyperdolichocéphalie accentuée, de I'autre rrne hy-

(6)

:j

sÉelrcu nu ?'n.rr'191g ir:i'ru

: t7

perbrachycéphalie'lnôn moins' accentuéei

ilfitïÛ''cès'' dàii

"- .)i,-,)--.

06 'F

It'(t

,t

*i

a8 qÊ

te ut ot

)

6/

it.r

"F

J

tl ll "t4F

tl "t tl.t el .F

?t "F

c9 tP ig &, 19 'P 99.r' :e 'P nt "t at q, ct 4l ca \F at It

,t tF

tt

'r tt.l tt *P

chiffres,

il

existe

un

écart cle 23 unités. Aux 103 Albanaie dont,

la taille a

été discutée dans le par{rgraphe précédônt,

I

l

I,

t

I I

i

':È

çl

ad

Éo

q)

cC

!.{

I

o

(7)

5.9

socrÉTô D'ANrnRopoLoqtD, DD LyoN

il

s'en ajoute

ici I

autres, portant

la

série totale à 112 indi- vidus.

La

répartition

de

I'indice céphalique se

fait

ainsi (nomenclature Deniker) :

Albanair Proportions

Hyperdolichocéphales Dolichocéphales.

Sous-dolichocéphales.

Mésocéphales

Sous-brachycéphales.

Brachycéphales.

Flyperbrachycéphales

-

4 soit

1-

D-

13 16 50 712

le 3,5

% 0,gg %

4,5

%

11,6 %

7&,3 %

20,5 % 4&,7 %

Torlr..

Les formes dolichocéphales additionnées

:

8,9

/.

seule-

ment ; les formes brachycéphales

:

?9,5 e/". Ces chiffres sont éloquents. La brachycéphalie de ce groupe ethnique est tel- lement accusée que les brachycéphales

et

les hyperbrachy- céphales seuls représentent le 65,2

/"

de

la

série totale. L'in-

dice céphalique moyen

:

86,36. Cet indice céphalique élevé

marquent I'hyperbrachycéphalie, est bien

la

caractéristique des Albanais.

Pour le

prouver,

nous

avons

divisé

nos 112 hommes en 11 groupes de 10 individus; ? de ces groupes ont un indice céphalique moyen dépassant 86.

Au point de vue de I'indice céphalique, nous pouvons sortir de notre série 27 Ghègues et 51 Toskes. L'indice moyen des premiers esi 84,66 (brachycéphalie de Deniker)

; celui

des

seconds, 87,03 (hyperbrachycéphalie de Deniker). Avec une

taille plus élevée, les Ghègues ont

un

crâne un peu moins brachycéphale que les Toskes. En réunissant les formes cra- niennes dolichocéphales d'un côté,

et

les formes brachycé- phales

de I'autre,

selon

les

deux étiquettes nationaUstes ci-dessus, nous obtenons'les proportions suivantes :

(8)

sÉaNqp ou

7

r'rer 1910 59

Formes Formes

dolichocéphales.

brachycéphales.

Ghègues Toskes 7,4

%

3,9 %

66,6

%

92,2 %

Ces chiffres €Iccentuent

les

différences relevées ci-dessus,

Les Albanais qualiflés Toskes possèdent

un

crâne plus bra- chycéphale,. en moyenne, que les Ghègues.

Au

surplus, ils : sont incomparablement

plus

souvent brachycéphales que

leurs compatriotes Ghègues.

lt. - Lo-talllo ot I'lndlce céphallquo de 16g Lnzcr (l).

Les documents anthropométriques recueillis

sur

les Lazes ne sont pas encore bien considérables. Au cours de ses recher- ches anthropologiques dans

le

Caucase,

Ernest

Chantre a mesuré 2? individus provenant

de

Batoum et de Khopi,

Il

indique, en outre, dans son livre, les mensurations de 4 au- tres individus, appartenant au même groupe ethnique, étu- diés par Von Er.ckert.

A

cette série de 31 Ltizes, nous apportons

la

contribution de nos recherches personnelles

sur

152 nouveaux individus.

Ceux-ci, à I'exception de un ou deux hommes de vingt ans,

sont tous 'des adultes.

Ils

proviennent principalement de la région de Batoum. Presque tous étaient des matelots prati- quant

le

cabotage le long des ports de

la

Mer Noire. Nous leÀ avons rencontrés dans les ports de la Dobrouilja, au cours des quatre voyages scientiffques dont

il

a été parlé ci-ilessus,

rtotamment

à

Kustendjé et à Mangàlia.

L La

taille de ,l ,12 Lazes

Nous ne possédons

la taille

que de 11p hommes,

sur

les

(t) Le présent travail est falt avec la collaboration de M. Henri Lagotala qui a bi€n voulu établlr ioutes les moyennes et calculer tous les indices..D'ailleurs une publication d,errsemble sur.les Lazes paraitra prochainement avec I'aide alu même collaborateur.

(9)

60

soclÊrË o'aNTHRoPoLocrE DE LYoN

152 èxaminés.'

La

moyenne de

Ia

stature de ces 112 Lazes est

dè:l

m. 6?. Les chiffres oscilleirt de

1m.

57 1

m'

83,

laissani un écart de 26 unités.. La taille de 1 m' 83 'est excep-

tionnelle. On s'en rendra facilement compte, en examinant le gtaphique.que nous publions

ici

(fig. 2)'

-l ... i .. - .

Fro. 2.

- La taille de ll2 Lazes.

Ces 112 hommes se répartissent comme suit, selon les grou'

pes de

tailles. \

I{ommes Pro$ortions

11

=-.:

soit

le

9,82 .%

30

34 ,.,

-

30,35 %

37

33,03 %

Torlr,.

.'

112

Petites tailles.

Tailles aù-dessous de

la

moyenne.

Tailles au-dessus de

la

mqYenne.

Grandes

tailles .

i

,-.Lg

taiJles au-dessus d9

la

moyenne .9! lqs grandes tailles

"ràp,r.ésenteqt le 63,38'/o; c'est un chiffre un peu au-dessus de ,célui fourni par les Albanais, chez.qui Ia taille moyenne'est

légèremeàt' supérieùre

à

celle des Lazes.

'

i

\r

-1 V

N

I ./

I

\ lr

\

\

xma@

ÊÊ

(10)

sôe,Ncs ou

7

rrur 1910

Il,

L'indice céph,atique ctr,ez |52 Lazes.

:r'- - -: l, ,, ...:-:-. -

Il

ne m'a pas toujours été possible de mesurer

la

taille de

tous les Lazes rencontrés, notamment. lors de mon premier v.oyage. .C'ost oe

qui

oxplique

lo

différcucc clcs chiffrcs incli- qués- dans ces deux paragraphes. 40 L,azes, dont nous possé- dons les mesures craniennes, n'ont pes leur taille mentionnée dans nos registres,

L'indice céphalique moyen est 86;06.

Il

indique t'hyperbra- chycéphalie (classifleation Deniker).

Il

ne

faut

pas. oulrlier, quend on parle. des Lazes, de rappeler les déformations cra- niennes

qui

sont encore en honneur dans cette population.

La déformation commune consiste en une compression fronto- occipitale,

qui

peut

faire saillir

plus

ou moins la

région pariétale postérieure

et

occipitale supérieure.

Au point

de

vue de I'indice céphalique, cette déformation diminuerait la brachycép.halie, car

le

diarnètre trntéro-postérieur rrraximurrr est augmènté. La brachycéphatie moyenne, qui est indi.quée ci-d.essus, est donc bien Ie carectère céphalique des l,azqs.

Chaqtre avait trouvé, comme indice .céphalique moyen des 2? individus

qu'il

a m.esurés, 8?,48, indice supérieur à .notre chiffre. Von Erckert' de sen côté, indique 87,2. Dans_ tqus les cas, les trois séries marquent

la

brachycéphalle.

Dans notre série, f inflice céphalique oscille de ?8 à 96,6?.

Répartition des 152 Lazes selon

la

valeur de I'indice cépha- Iique :

::' - I.uzes Proportions

Hyperdolichocéphales Dolichocéphales.

Sous-dolichocéphales.

Mèsocéphales

.

.

Sous-brachycéphales.

Brachycéphales.

Hyperb.rachycéphales

r

soit

le

)t

r,si

/"

73,75 %' 77,70 % 23,68 %

!4,73,o/o1 ToTAL.

gt

))

2 20 26 36 68 152

(11)

62

socÉrÛ D'aNTltRoPoLoGrE Drl LToN

Dans

la

série Chantre, I'indice le plus bas .est 83'7'tr

;

dans

la

petite série Erckert,

le

plus faible indice est 81,4. Dans notre propre série, on ne trouve, non plus, aucun individu hypertlolichocéphale,

ni

dolichocéllhale

; 2

sous-dolichocé- phales seulement sont représentés, avec, comme indice le plus bas de toute

la

série, 78,72. La brachycéphalie moyennc

<les Lazes n'est donc pas

un fait

spécial dtr

à la

présence

d'un certain nombre d'individus possédant des chiffres d'in- dicep très élevés.

Il

est bien

la

caractéristique réelle de ce groupe ethnique, En totalisant les formes brachycéphales de

notre série, on trouve 130 individus représentant

le

85,51 /o de

la

série totale.

,.*

*

En 1905,

j'ai

montré que, contrairement

à

I'opinion géné- ralement admise,

le

développement de

la taille

influençait I'ind.ice céphalique. Le groupe humain sur lequel i'opérais était alors les Tsiganes. Mon matériel anthropométrique était représenté

par

1.205 individus tous mesurés

par

moi-même.

Sur ces 1.205 Tsiganes,

il y

avait 430 femmes.

1l est irnportant de rappeler

ici

quelques-uns des chiflres obtenus dans les deux séries sexuelles, en. renvoyant, pour le surplus, à

la

communication originale.

Taille

Nombre luilioe

ti'individus céphsliquc 78,88

?8,69 77,79 llrl(

Il's'âgil ici des homrnes, Ort remun;uera qu'entre le premior groupe et le dernier,

il

y a une différence de plus d'une unité dans les chiffres de I'iridice céphalique.

De1m.50à1m.60.

De1m.60à1m.6Û.

De1m.65à1m.?0.

De 1

m.

?0

et

au-dessus.

130 250 230 165

(12)

'

: sÉexcn ou

7

rrrer iglO

.

6g

Les 430 femmes, classées selon

la

nomenclature, nous don- nent le petit tableau suivant. :

Nombre Indice d'inelividus cêpheliquo

De1m.40à1nr.52.

De1m.53à1m.b?.

De

1 m.

58

et

au-dessus.

Ici la

variation de I'indice céphalique est

un

peu moins grandc. Elle n'atteint, pas tuu[, à

lait

une unité,

J'ai

montré, en sommer q1uer chez les Tsiganes,

la

taille semble avoir une influence manifeste sur

la

valeur de l,in_

dice céphalique; que, dans

un

groupe

humain

dolichocé_

phale,

la

dolichocéphalie augmente au

iur

et à mesure que

s'accroît

la taille;

dans un g'roupe brachycéphale, I'accrois_

sement de

la taille fait

diminùer

la

brachycéphalie, Les séries que nous mettons en

ligne

aujourd.,hui n,ont pas la puissancc numérique de la grantle sérle des Tsiganes.

Néanmoins,

il

éiait intéressant, à I'aicle des 264 hommes étu_

diés, de vérifier si la

loi

de croissance émise en 1g0b se con_

flrmait.

Voici les résultats obtenus :

L

Pour les Albanais

Nous avons simplement divisé les 100 premiers individus en deux groupes de b0.

Taille Iailioecéphelique Taille

16 groupe.

2" groupe

.

.

1 m. 619 7 m. 7t&

200.

740 90

79,gl 79,76 79,72

86,36 95,59

La

tirachycéphaliè diminue lorsque

la taille

augmente,

IL

Pour les Lazes :

Nous avons d'abord essayé quatre groupements, comme pour .les Tsiganes :

(13)

6r soclÊTÉ o'lxrsnopolocln DE r,ToN

Taille InilicecéPhalique

Le premier groupe n'est fqrmé que de 11 individus' Nous pourrions facilement l'éliminer' Tous

les

autres dépassent 30 sujets. On remarquera qu'à

partir du

groupe 2, I'indice céphalique diminue.

En composant seulement'deux groupes de tailles :

De1m.57à1m.60.

De1m.60à1m.65.

De1m.65à1m.?0'

De 1

m.

70

et

au-dessus.

De1m.57à1m.68.

De 1 m. 68

à.1 m.

83.

1 m. 579 1 m. 621

1 m. 676 7 m.732

TailIe

10r"n"

1 m. 623 1 m. 716

8tt,16 86,29 86,04 85,85

Inrlice oéphalique

86,17 85,95

.On constate mieux encore

la

diminution de I'indice cépha- lique en fonction de la taille décroissante'

Les deux séries ci-dessus conflrment ce que nous avons in- diqué autrelois à I'aide de la grande série des Tsiganes : dans

un groupe ethni'que ilonné, L'accroi'ssement de l:i'ndi'ce cépha' Lique est en ra'i,son i,nuerse de La I'ai'ILe'

Nous n'avons pas

la

prétention, bien entendu, d'afûrmer que cette

loi

de morphogénie humaine

doit

être considérée comme définitivement acquise. Nous apportons simplement unecontributionàsonétude,Cettecontributionestaujour.

d.'hui une double conflrmation faite à I'aide de deux groupes ethniques différents.

Au

fur

et à mesure que nous dépouillerons les matériaux énormes que nous avons en mtrins, nous étudierons ce rap-

port,

0e

ne

sera pas

difflcile de l'établir, car

toutes nos fiches anthropométriques sont classées selon I'ordre croissant de

la

taille,

Références

Documents relatifs

les 1 o premiers. Contribution à l étude antltrop ologique des Esquim aux du Labrador et de la Baie d' Hudson.. BULETINUL SOCIETA'fIÏ DE SCIINTE 297 Comparés à ceux

Lescaractères anthropologiques des Turcs Osmanli de la Turquie d'Eu- rope sont eocore presque inconnus, D'ailleurs, les Turcs qui habit,ent t'Asie aniérieure ne le

très hautes tailles. La démonstration esl donc faite. Nous reconnais- sons cependant un manqlle d'unité dans ce caractère des Turcs Osmanli étant donnée la proportion

Les 60 hommes qui sont, étudiés ici, I'ont été lors de notre premier voyege soientilique dans la péninsule .des Balkaris, Depuis, deux autres longs séjours dans

Or, nous venons de voir que les documents somatologiques que nous possédons concernenl les Tsiganes de la Péninsule de Balkans, ceux de Hongrie, d.e

hom. Certains auteurs ont npproché la phy.iionomie générale des Arméniens de celle des Juifs 2). Dans son Dictionnaire de géographie universelle, Vivien de Saint Martin

Par leur stature moyenne, res Grecs d'Europe présentement étudiés peuvent' si I'on doit suivre la terminologie de Deniker, se placer parmi les Balkaniques orientaux. Il

allant de l'hyperdolichoèéphalie à l'hyperbrachycéphalie.. Sur onze groupes de 1 o hommes il y en a cinq qui sont sous dolichocé- phales, quatre qui