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La taille, l'indice céphalique et l'indice nasal de 300 Turcs Osmanli de la Péninsule des Balkans

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Academic year: 2022

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La taille, l'indice céphalique et l'indice nasal de 300 Turcs Osmanli de la Péninsule des Balkans

PITTARD, Eugène

Abstract

La taille moyenne de 300 Turcs Osmanli mesurés dans la péninsule des Balkans est 1m679.

Les Turcs sont des hommes dont la taille est au-dessus de la moyenne. Et il nous semble qu'il faut modifier, sur ce point, les indications anthropologiques qui placent les Turcs 0smanli parmi les groupes de petite ou de moyenne taille (Deniker). L'indice céphalique moyen de 300 Turcs Osmanli de la péninsule des Balkans est 81,87. Il indique la mésocéphalie, à la limite de la sous-brachycéphalie. Dans l'ensemble, les formes brachycéphales dominent (49,8%);

mais les formes dolichocéphales sont assez nombreuses (26,8%). Cette répartition, ainsi que la proportion relativement considérable des mésocéphales (24,3%) indique bien que le terme ethnique de Turc Osmanli est accolé à une population hétérogène. Cela, d'ailleurs, n'est pas pour surprendre quand on se rappelle l'origine historique de la nation turque. L'indice nasal moyen de 300 Turcs Osmanli de la péninsule des Balkans est 69,82. Il indique la leptorrhinie.

Ce caractère est bien celui du plus grand nombre (54,3%). Toutefois les mésorrhiniens sont très [...]

PITTARD, Eugène. La taille, l'indice céphalique et l'indice nasal de 300 Turcs Osmanli de la Péninsule des Balkans. Revue anthropologique , 1911, vol. 21, no. 12, p. 488-493

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:109327

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1 / 1

(2)

VrNcr rr

uNtà,ne

.{NNÉP. No 12 DÉculrnnn rgtt

Revue

anthropologique

. rot:tnÉe

PAR

ABEL

HOI/ELACQUE

PUNUÉE PAR

LES PROFESSEURS

NN L'ÉCOLE

D'ANTHROPOLOGIE

DE

P.lRIS

EXTRAIT

LA TÀILLE, L'INDICE cÉPuat,lQIIE ET L'INDICE NASAL

ln 300

TURCS osrIANLl DE .

la pÉxrlsuln

DES BALKANS Par Eugène PITTARD

LIBRAIRIE X'ELIX ALCAN

{08,

nour-nveRD sAINT-GERrrerlr, PARIS

(3)

LA TAI LLE, L'INDICE CÉPHALIQUE ET L'INDICE NASAL

DE

3OO

TURCS OSITÀNLI DE I,A PÉNINSI]I,E DES

BAI,KANS

Par Eugène PITTARD

Lescaractères anthropologiques des Turcs Osmanli de

la

Turquie d'Eu- rope

sont

eocore presque

inconnus,

D'ailleurs,

les Turcs qui

habit,ent t'Asie aniérieure ne le sont guère nrieux. Àu cours de cinq r;oyages dans la Péninsule des Balkans, nous avons eu

la

possibilité, gràce à de puissantes influences, de mesurer

un grand

nombre

de

Turcs 0smanli, notamtnent dans la Dobroudja. Ce

territoire,

devenu roumain après Ie

traité de

Berlin

de

{8?8, est encore peuplé

par

de nombreux Turcs. Une statislique faite

aux

environs de

{90{

en comptait encore plus de

ll

000.

Ils

constituent, dans certaines régions de la'Dobroudja, des villages presque sans mélanges,

ou

bien

ils ligurent

comme sporadiques dans les villages mixtes si nom- breux dans cette province de Roumanie

Il

est

inutite

de donner

ici

aucuns détails

relatifs

aux caraclères ethno- graphiques des Turcs Osmanli de la Turquie d'Europe, el, plrrs spécialement de ceux

qui

peuplent

Ia

Dobroudja. Ces oaractères seront exprinrés dans une prochaihe publication générale sur

la

Péninsule des Balkans. Conten- tons-nous, pour aujourd'hui, de

dirc

que

la plupalt

d'entre

eux

sont agri-

culteurs.

Ajoutons cependant'

un mot:

ces Turcs Osmanli

nréritent

la rèputation d'hospitalité que les voyageurs leur accortlent.

Si I'on en juge par Deniker, qui a si bien rassemblé tout ce que I'on sail, des caractères somatologiques des populations européennes, les

trois

carac- tères étudiés

ici : la taille,

I'indice céphaliqrre, I'indice nasal,

sont

pour' ainsi

dire

inconnus chez les Turcs Osmanli. Cette contrlbution

à la

con- naissance des populations de I'Europe aura donc son importance.

La

tu,ille.

A propos de

ce que

l'on

en sai[,

il

est plus simple de citer directement Deniker

I : r

Les Turcs Osmanli de I'Europe

sont

de petite ou

l.

J. Deniker,

La taille

en Europe, 2" supplément, les Turco-Tatars

et

les Oarrcasiens, Bull, et lltént' rle Iit, Soc, d'anthrop,' Paris' 1909.

(4)

E. PITTARD.

-

É'ruDE t)D

300

rURCS osuANt

r

489 de moyenne

taille, autant

que

I'on

peut

juger

d'après

la

faibie série de

44

sujets de toutes pr.ovenances rnesurés

par

Weisbaoh

(citée dans

son mémoire

;

Die Serbo-Crotlten,

Ilerlin,

.l88lr)

:

L

m.

622;

et

de

Ia

série de 4? sujets du

district

tle Lonr (N.-0. cle

la

Bulgarie) mesurés par Bassanovitch (dans son rnémoire

i

Il[d,tétticlun

pour

l'ethnographie

iles

Bu,lgares, Sofia, 4891,

p.

37)

: I m.

662.

La

moyenne des

deux

séries (86 sujets)

est

de L

m.

642, Les 388 Turcs de l'Àsie mineure mesurés

par

Eliséef, .ont une

noyenne de { m.

670.

r On voit que, pour

ce

qui

concerne

les

Turcs

Osmanli d'Eufope, les

documents

sont peu importants (86

hommes rnesurés

en

deux séries). Nous passons maintenant

à

nos propres obser- vations.

Nos registres

renferment les

mensurations

de

plusieurs centaines de Turcs Osmanli, mais

la

série

d'aujourd'hui

n'en comptera que 300.

Cette série

quailruple

presque

le

chiffre des Turcs actuellement connrs;

. Nous avons divisé

notre

série en deux groupes

: I'un de

100 hommes,

l'autre de

200.

Le premier groupe cle {00 individus

possède

la taille

moyenne

{ m.

6?4, oe

qui

est plus élevé que les deux chiflres fournis par Neisbach (1

m.

62) et par Bassarrovitch

(t

rn. 66).

llais

o'est exactement la moyenne des Turcs 0smanli d'Asie mineure mesurés par Eiiséef.

Les extrêmes individuels de cette première série de 100 Turcs

sont:

pour a

taille nlinimum

i.

m,

53, et pour

la taille

maximum

l m.

82,

Le second groupe (200 honrmes) possède

la taille

moyenne

.l m.

688. Les

extrêmes inrlividuels sorit

I m.

48

(taille

exceplionnelle

qui

se relève très vite à

{

rn. 5ii) et

I m.

8:1.

En

réunissant les deux groupes

on

obtient pour

la taille

moyenne des 300 Turcs Osmanli rnesurés dans

la

Péninsule

des

Balhans,

I m.

6?9, presque

{

rn. 68. Selon

la

nomenclature de Topinard ce sont

des hommes dont

la taille

est au-dessus r1e

la

moyenne. Notre chiffre est de ? cm. supé-

rieur

à celui exprirné par Bassanovitoh

qui

a mesuré des Turcs Osmanli de Bulgarie. Mais

la

série de Bassanovitch

est faible

numériquement,,

et

I'in- lluenoe prépondérante de quelques petites

tailles a

pu facilement abaisçer

la

moyenne.

Ilans Ia

nomenclature

de

Deniher, les Turcs Osmanli appartiendraient au groupe des hautes tailles.

Il faudrait,

snr ce point, modilier les indica- tions de

cet

auteur

qui

classe

la population

que nous étudions

parmi

les

hommes de peli[e t-ru tle rnoyerrne l,&iile.

Ernest Chantre a mesuré en Asie mineure la

taille

de 120 Turcs Osmanli.

II

trouve

1m. ?{.

Cette moyenne est élevée.

Elle

est plus élevée que celle qne nous avous obl,enue nous-même. Sur ces 120

sujets,

64 avaient une statuie supérieure à

I m.

70 et 32 oscillaient de

l

m. 65 à

I m.

69. Chantre ajoute que

la

hauteur moyenne de 40 Behtachi mesurés par von Luschan est de

I m.

66.

Les iésultats que nous avons obtenus sont plus en

rapport

avec ceux de Chantre qu'aveo ceux des auteurs précédemment cités.

L'i.nclice cëphalique. La m<lyenne de I'indioe céphalique de 300 horhmes REVUE ANTHROp.

-

TOtrE

xXr. - l9ll.

35

(5)

490

REvUE ANlHRoPoLocIQUE

est 81,87. Cet indice marque

la

mésocéphalie, à

la limite

de

la

sous-bra- chycéphalie.

Les documents concernant I'indioe céphalique des Turcs Osmanli sont particulièrement pauvres;

surtout

en ce

qui

concerne

Ia partie de

cette population habitant

la

Péninsule des Balhans, Deniker

I

mentionne

à

cet

égartl trois études des caractères morphologiques des Turcs Osmanli. L'une

di

Bassanovitch

qui

a mesuré 42 Turcs tle

la

Bulgarie occidentale

et qui

a obtenu

I'indice

céphalique moyen

84,6' Les deux autres

savants ont

examiné, non la, poprrlation vivante, mais des crdnes

tulcs.

Weisbach, sur une série de '70 crànes turcs provenant d'un

cir[elière

tle constantiuople, a trouvé I'inclice moyerr 82,8 iililiquarrf, la sous-brachycéphalie' Ivonowsky, en mesurant 30 crânes de Slivno (Roumélie orientale),-trouve

l'indice

cépha- lique rnoyen ?5,4, rnarquant

la

doliohocéphalie'Ces30 crànes:

l5

hommes

(i;d.

?6,3) et {6 fen.rmes (ind. ?4,5) proviennent dlune zone de Bulgarie oir la dolichocéphalie est prédominante

Les

300

Turcs

Osmanli étudiés dans

Ia

Péninsule

des

Balkans étant séparés

en trois

groupes

de

100 hommes donnent

les indices

noyens suivants :

Premier

grouPe (100 irdividus) Deuxième

Troisième

Dolichocephales

.

.

Sous-dolichocéphales.

llésocéphales Sous-brachycèphales ,

Brachycéphales

,

.

H yperb rachycéphales.

8 r,50 82,21 82,28

Le

premier

groupe seul

esf

mésocéphale. Les

deux aulres sont

sous- brachycépbales.

Les indioes extrêtnes

du pretnier

groupe

sont :

?1,65

et

89,6? (écart'

l8

unités); ceux des deux autles groupes réunis sont

:

72,58 et 04,48 (écart 22 unités). En classant les indices individuels, on obtient :

Notnbre d'incliuidus.

25 5tt

.94

'28

26

Proportions.

8,33 p.100 {8

21+fi8 JI,JJ

9,33 8,67

Ce sonl, Ies sous-brachycéphalcs

qui sont

les

plus

nombreux, puis vien- nent les mésocéphales. C'est à peu près exactement ce qu'avait indiqué Ie chiffre tle I'initice moyen,

qui

éteitmésocéphale à la

limite

de

la

sous-bra- ihycôphalie.

En totalisant d'un

côté

les

formes doliohooêphales,

et de I'autre

les formes brachycéphales, on obtient les proportions suivantes :

Crânes

dolichocéphulcs.

26,3

p.

{00

brachycéphales. .

49,3

l,

J, Deniker, L'itttlice céphaliqtæ en Dttope, Paris, ,l899

(6)

E. PITTARD.

- Érunp'uo 300 runcs osMANLr Agl

Les têfes de formes brachycéphaliques dominent fortement. Mais

la

pro-

portiorr

des dolichocéphales

n'e'

reste

pas moins relativement

considô_

rable. ce

fait, et la

présence

d'un

quart

à'iodioido, mésocéphales,-;;;;r.

bien que les Turcs osmanli de

la

péninsule des Barkans ne sont

;", ;;,"-

posés d'éléments ethniques purs. Le

nom

de Turc recouvre des inclividus appartenant

à des familles

ethniques

très

différentes.

El

cela se concoit l'acilement

quand on se

rappelle

I'histoire

de

l'Islam.

r,a

poninsotJâ.,

Balhans et I'Asie antérieure renferment sous

le nom

de

To.rs du,

qoan-

tités

d'individus devenus mahométans

-

c'est-à-dire Turcs (res

poÀ"i, à,

Bulgarie par exemple, ou les serbo-croates de la Bosnié-Herr'eg""i"rl.

i"",

ces

Turquirés,

quand on les

questionne

à

propos

de

leur" nationarité, répondent invariablement : Turcs ou 0smanli,

.. !e

Br-oupe des 300 Turcs présentement étudiés étant assez considérable,

j'ai voulu voir si

les proportions des diverses formes céphaliques étaient, par séries de 100 individus, très différentes.

yoici

les

résultats'obte;;t"

ne mentionne que les proportions) :

Dolichocéphales.

.

. Sous-dolichocéphales Mésocéphales

.

.

Sous-brachycrlphales.

Brachycéphales . Hyperbrachycéphales

't"

groupe

8

p.

t00 20 24 28 {0 l0

26 groupe, 7 p. 100

t8

2L

3l

,.t.

9-

3'groupe

,0 p.

100

l6

25 JO

1-

Les proportions sont hien

à

peu près les mêmes dans les

trois

groupes.

On remarqueral'égalité des mésooéphales dans les trois séries.

on peut conclure de ces divers procédés d'analyse que res

osmanr

âe ra Péninsule des Ballcans sont surtout cles sous-bractryceplates et des mésoce_

phales.

.chantre

indique que les Turcs Anatoriens sont brachycéphales. L,indice oéphalique moyen de r20 hommes est g4,58.

cette

moyônne est tros supé-

rieure à

celle que nous avons obtenue

sur

les Turcs

de la

Féninsule âes Balkans.

J'ai déjà montré, à plusieurs reprises,

qu'ir

existait

rn rapport

entre la valeur numérique de

I'ipdice

céphalique

*t ta

tnilre.

.l'ai

exprimé

;; ,;p-

port sous

la

forme suivante : dans un g,ou.1te er,rmique tronnèri,accroissement rle.l'.inclice céphaligue est en raison inuerse àe

h

taitie.

cette ioi d" ,,,o;;h"_

génie cranienne a été découverte à propos d'une étude

sur

les Tsiganis ,, dans. laquelle ptus de

{

200

individus

avaient été mesurés.

pt

etie

itait tti-u;t$ït"t;

série de Tur.cs osmanli n,esr pas rrès

importa'te,

";-*

quement, rnais I'essai, cepondant, peut être tenté. Nous

ie

tàisons à l'aide

l.

Eugène.Pittard, Influence de

la

taille

sur

l,indice céphalique dans un groupe ethnique relativemenr..pur (&uil. et Mém. soc. tt,Ant'irlip., p".i.l'îgoËr.

Idem. (avec-Lagot'ala),

contrib;tioà

a |gtuoe antiropologique des populations sporadiques de ta Dobroudja : les Lazes

fniil.

s'ii'.'ar,

"..;B';.*;;; {ïo;.'"''

(7)

Itg

19s. gSr premiers Les 150 derniers

REVUE. ANTHR0POLOGIQU.E, j

(les moins grands)

.

.

grou,pQ de$ 50 moins.gra,uils

82,82, 82r16:

tle 200 hommes. Nous comBosons

un

prem'ier eti un autre groupe des 50

plui

glands

:.

:

Phemiergroripe.

. . .. . . , . . .

.

-

Dbuxième groupe

.Liindiceroéphalique diminue au fur et à mesure que la taille' s'élève. Dans

un

deuxième essai, Ies.groupes

ont la

composition

et I'indice

céphalique suivants, :

' I tzd'ic e c é P hali q

ue'."

Les 150

pretniers 82,28

:'

'

'.Les 50 derniers (les plus

grands)

82,15.

Ênlin, troisième arrangemênt :

Dans les 3 cas,'il

y

a diminution de

I'indice

céphalique en fonotion de la

taille

croissante.. Nous n'insistons'pas beaucoup, car

le

groupe

Turc

est

un

groupe hétérogène, Mais nous oontinuerons, cependant à

l'àiile

de nos grandes séries, au

fur'et

à mesure d'e

leur

dépouÏltemônt, d'exarniner le rapport ci-tlessus.

L'ind,ice nasaL L'intlice nasal ,noyeo'des 300 hoàmes est OO;aZ.I inaiqoe

laleptorrhinie. Sur30

groupes de

l0

individus

il y

en a 16

qui

n'arrivent

pas àl'indice:?0: Le,plus élevé

atteint lo

chiffre 73,34

malquanf une

mé- sorrhinie essez faible. Le moins élevé est 66,82,

.Les.indioes iudividuels

varient

beaucoup.

[,es

èxtrêmes

sônt

54,55 et 9?,86 (écart 38,unités).

Voici la réparti[ion des 300 Turcs Osmanli selon la nomenclature

:

"

Leptomhiniens.

Mêsorrhiniens.

Platyrrhiniens.

lndiaidus.

.Pr"oporlions.

{63

54,3 p. [00

128

42,'I

93

Total

L'indice moyen,

indiquant la leptorrhinie

eÈt

bien en

même têmps le oaractère du plus'grand nombre; Nous n'avons trouvé aucun

ultra-platyr'

rhinien..Laproportion des mésorrhiniens est aussi

très forte.

Les intlica- tions fôurniés pan Ie,petit tableau sont en même femps celles que clonnerit les séries

ile

t00 individus. Le résultat ci-dessus est bien I'expressiorr de

la

'

réalité.

A

ces 300,Turcs. de sexe masculin, nous bjoutons les mesures de trois fcmmes turquos examinées dans la Dobroudja. Ce nombre est très restrcint (on

saii

que les femmes turques

sont

sévèrement 0laustrées)

et

nous ne lerons qu'expoÉel:

-

comme po'ur les hommes

-

les chilïres de

la

taille, de

I'indibe. céphalique et de I'indice nasal.

300

I

I

(8)

E. PITTAR,D.

-

Étuon

ns

3OO TURCS OSMÀNLI 493

Taille. Inclice céphalique .16,22

84,21 85,55

Indice ndsal,.

58,49 14,t!2 61,82

{m.60 {m.60 tm.67

Il y

a dono une dolichocéphale, une sous-brachycéphale

et

une brachy- céphale.

L'indice

nasal est leptoruhinien dans

deux

cas

et

mésorrhinien dans un cas.

Résumé.

La

taille

moyenne de 300 Turcs Osmanli mesurés dans la péninsulo. des lJalkans es[

I

m. 6î0.

Les Turcs sont des

hoqmes

dont

la taillo est

au-tlessus de

la

moyenne.

Et il

nous semble

qu'il faut

rnodifier, sur ce point, les indications anthro- pologiques

qui

placent les Turcs 0srnanli parmi les groupes de petite ou de moyenne

taille

(Deniker).

L'indice

céphalique moyen de 300

Turcs

Osmanli de

la

péninsule des Balkans est 81,87.

II

indique

la

mésocéphalie, à

la limite

de

la

sous-bra- chycéphalie.

Dans I'ensemble,

les formes

brachycéphales

dominent

(49,8

p.

t00) ; mais les formes dolichocéphales sont assez nombreuses (26,8

p,

{00).

Çette

répartition,

ainsi que la.proportion relativement considérable des mésocéphales (24,3

p.

100) indique

bien

gue

le

terme ethnique

de

Turc Osmanli est accolé

à

une population hétérogène. Cela, d'ailleurs,

r'est

pas

pour

surprendre quand

on

se rappelle

I'origine historique de la

nation

tu rque.

L'indice nasal moyen de 300 Turcs Osmanli de

la

péninsule des Balkans est 69,82.

II

indique

la leptorrhinie.

Ce caractère est bien

celui du

plus

grand

nombre (54,3

p. 100).

Toutefois

les

mésonhiriiens sont très fré- quents (42,?

p.

{00).

Les Turcs Osmanli sont donc des hommes cle haute taille, mésocéphales

ou

sous-brachycéphates

-

-

et leptorrhiniens.

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