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Anthropologie de la Roumanie: contribution à l'étude anthropologique des Tsiganes turkomans de Dobrodja

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Reference

Anthropologie de la Roumanie: contribution à l'étude anthropologique des Tsiganes turkomans de Dobrodja

PITTARD, Eugène

Abstract

Rappelons d'abord les réserves que nous avons formulées relativement soit au nombre restreint des individus qui composent cette série, soit à la faible quantité de chiffres sur lesquels reposent certaines moyennes. Ceci fait, nous pouvons exprimer ce qui suit: 1. La taille moyenne des Tsiganes dits turkomans (sédentaires en Dobrodja) est de 1m63. Elle parait plus élevée chez ces Tsiganes là que chez ceux dits roumains. 2. Par leur indice céphalique moyen les Tsiganes turkomans de notre série sont sous-dolichocéphales (classification Deniker). Cet indice moyen est un peu moins élevé ici que chez les Tsiganes roumains. D'autre part, en sériant les chiffres de l'indice céphalique on trouve que le pourcentages des dolichocéphales est beaucoup plus considérable chez les Tsiganes turkomans que chez les Tsiganes roumains (74.2% d'un côté; 57.5% de l'autre). Les chiffres des diamètres A. P. et T., montrent que le crâne est très développé. 3. Par leur indice vertical de longueur, les Tsiganes turkomans sont mésocéphales; ils sont hypsicéphales par leur indice vertical de largeur (nomencl. Collignon). 4. [...]

PITTARD, Eugène. Anthropologie de la Roumanie: contribution à l'étude anthropologique des Tsiganes turkomans de Dobrodja. Bulletin de la Société des sciences de

Bucarest-Roumanie, 1902, vol. 11, no. 4, p. 457-468

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:109199

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1 / 1

(2)

BI-TLLETIT{

1l]i; LA

SOilTTT DllS SIITNCES

BU CARE ST- ROU M AI{IE

SPLÀruL GENERAL MÀGH[:RU, 2

AN. XI,

No. ./r

ANTHBOPOLOGIE

DE LA

BOUMANIE

CONTilBUTION$ À I,'IiT[]DI AilTHIIOPOTOûIOI]I DB$ TSITÀNI$ TUNKOilÂN$ D[ DOBRODIA PÀR I,E

D".EUGÈNE PITTARD pRIvar-DocENT À L'uNrvERsITI! DE cENÈvE

BUCAREST

IMPR. IMER. IE DE L'ÉTA'f

.1902 DE

I

(3)

ANTHROPOLOGIE DE LA BOUMANIE

(]I)TTRIIUTI{}N

I

I,'IiTIjI)fi ÂNTIIROPOIOTIOII Dfi$ T$IOÂIIfiS TUIlKOlIAltS D[ DOI}IIODITI

PAR I.D

DT.

EIJGÈNE

PITTAR.D

.PRrvé.T DocEr\rr À L'rJNrvEF'srrÉ DIl GrtNÈvE

Dernièrement

j'ai publié une

première étude sur une série de Tsiganes, de ceux dits roumains. J'indiquais déjà dans cette note

la

distinction qu'il

parait

nécessaire d'effectuer parmi les Tsiganes qui habitent la Roumanie.

Malher:reusement

cette distinction n'a pas toujours été

faite.

Nous ne parlons pas

de

recherches anthropologiques entreprises sur les Tsiganes de Roumanie, car aucune étude dans ce sens n'a encore

été

effectuée,

mais de

celles concernant

les

Tsiganes de Transylvanie ou de l-Iongrie

et

des Tsiganes du Turkestan ou de

la Lycie

que certains auteurs

ont

groupés sans réserves. Or, nous croyons

qu'il

s'agit

ici

de deux

populations

différentes.

Il y

a lieu en tous cas, pour

le

moment, de séparer soigneusement les docu- ments qui les concernent.

Dans la Dobrodjar les Tsiganes turkomans sont asses nombreux.

Plusieurs petites villes et bourgades possèdent,

collé à

leurs fau- bourgs, un quartier tsigane.

Il

en est ainsi à Constantza et à

Man-

galia.

(4)

458 BULETINUL SOCIETÂTII DE SCIINTE

Malheureusement

la

statistique ne les différence

pas

d'avec les autres Tsiganes, ce

qui.fait qu'il est

impossible de connaître leur effetif réel.

Durant

notre voyage, nous avons étudié

6z

individus.

Trente et un proviennent du quartier tsigane de Constanlzal quatre de

Tuzla; dix huit

du quartier tsigane de

Mangalia; un de

Ghe-

ringic; un

de Biul-Biul

l

quatre

de

lulcea I

trois

de Macin.

Les

Tsiganes dits

turkomans

sont-ils vraiment d'une

origine autre que celle des

Tsiganes dits

roumains

? Ont-ils

simplement

acqrris

la

langues,

la

religion,

le

costume des populations a.u milierr desquelles ils

ont

passé

et

séjourné ? Pour le moment nous avouons

n'en

rien

savoir.

Les renseignements que

nous

avons obtenus à leur égard sont

trop

imparfaits pour que nous song'ions à les

uti- liser ici. Nous

espérons

vivement qu'un

nouveau

voyage

nous apportera des documents

plus précis. Parmi les divers

courants d'émigration

qui ont

amené dans

l'Europe orientale les

bandes Tsiganes (en admettant qu'ils proviennent réellement de l'Indous- tan, ce qui n'est pas encore démontré) il semble qu'un certain nom- bre de tribus ou de groupes

ont été

semés dans

le

Beloutchistan, dans I'Afghanistan, dans le Turkestan occidental, dans toute

l'Asie

Mineure. Ces tribus ont-elles ensuite continué leur chemin sans s'ètre mélangées avec les habitants du pays traversés ? Nous l'ignorons.

Peut-être mème

que leur propre émigration

à été suivie

par

des courants formés d'individus appartenant

aux divers

groupes eth- niques au milieu desquels ils avaient vécu.

Quoi qu'il en soit,lune certaine quantité d.e ces Tsiganes, errant en- core ou fixés dans ces contrées,

ont

été étudiés au

point

de vu an-

thropologique.

Parmi les travaux publiés il faut citer ceux de

Wil-

kins et Ujfalvy sur les Tsiganes du Turkestan; ceux de

von

Luschau sur les Tsiganes de Lycie.

Les Tsiganes du

Turkestan

constituent des groupes distincts : Louli

Kara, Louli

Mazang et

Agha.

Suivant les auteurs ce sont les

Kara Louli

qui auraient

le mieux gardé le type primitif,

Les

Af-

ghans les appelleraient

Djats. Ils

porteraient aussi le nom de Be- loutchi

et

de Hindoustani-Louli.

Comme

la

présente note ne peut avoir qu'un caractère

prélimi-

naire, nous ne ferons qu'exposer les résultats que nous avons ob- tenus dans l'étude des individus rencontrés en Dobrodja. Nous ne

(5)

BULETTNUL SOCTET]ITII DE SCIINTE 459

les comparerons

pas à

ceux obtenus

par les

auteurs

dont

nous venons de citer les noms. Ce sera donc un simple

apport

de ma- tériaux.

I. La taille

Nous ne possédons, malheureusement, que très peu d'indications concernant

la taille.

Nous

n'avons

pu relever celle-ci que. chez r r

individus seulement. Les chiffres qui

lareprésentent sont

compris

entre r"'50 et 1"

74.

La moyenne:I.636. Elle

est supérieure à

celle que nous avions obtenue

en étudiant

les Tsiganes dits

rou-

mains. , I

.

'lsiganes

roumains r^ 6rz

Tsiganes

turkomans. r'"

636

Mais le petit nombre

d'observations

que nous

possédons ne permet pas une comparaison sérieuse.

Cest

aussi

la

raison pour laquelle nous ne présentons aucune sériation de cet

important

ca- ractère.

Les

chiffes

qui expriment

la

taille

des Tsiganes du Turkestan étudies

par Wilkins et Ujfalvy, sont plus

élevés que les nôtres

(t^

7 2, comme moyenne,

ipour les Kara-Louli et

Mazang;

I*

69

pour les

Louli

du

Twkestan). Il en est de

mème

en ce

qui con- cerne les Tsiganes de Lycie

(taille r^

7 3).

II. Diamètres craniens

korizontauæ et ind'ice cépkalr,qwe

Les ro premiers. r85*-'

5

n ro

suivants

. rgo^ '

7

,, IO n . f89t*'4 ,, tO ,, .

f

88**'

6

,, IO ,, .I9I-*'5

D ro

derniers

. r89'*'

o

Moyenne...r9g*",rr

D.ÀP D. M.

r83**'8 I88--'

z

r87-*'

6

r87*''

r

t89-*'

o

r88*-'

3

tB7**'J J

D. T.

r45**'4 r47^ '

1

r48**'5 r50**'

7

r4g**'3

r 4$tnm I

t48**'t8

Indice céphaliqus 7 e.35 77.63 78.+s 8o.or 78.o5 77.2r

28.++1)

r,l rndice cépharique des rsiganes

i: #J[.:ïi.f

i.:u

li,ï:Ël".,.

(6)

+ +

+ +

r+

\+

r* ]+

*

t

+

'

* IJ(

* t

J('t +

+

460 BULETTNUL SOCTElÀTrr DE SCTINTE

I I

8

7 6 5 4 3 2

I

+

$\

++++

f+

.1. x x

"x++

+ ++

1t

72 7? 78 79 80 8l 83 8+ 85 86+ I

D.A.P D. M. D. T, Ind. Céphaliqus

r88*-'58

r8.6-*.8

2 r5o*-.2

7g.+g

En répartissant

les

Tsiganes

turkomans

d'après

la valeur

de leur indice céphalique (classification Deniker) nous obtenons:

Hyperdolichocéphales

.

9 soit

le r4.5 pôur

cent.

Dolichocéphales . . 2r ', 3g.87

D

Sous-dolichocéphales

. 16 o 25.8

D

Mésocéphales. ro o 16.13

D

Sous-brachycéphales5o8.o6r,

Brachycéphales. . r , r.6r

D

Hyperbrachycéphales. o n

D

Les

trois

premiers groupes

réunis

(dolichocéphales) comptent 46 individus, représentant

le

74.z0lo de

la totalité

de

la

série. En rassemblant les brachycéphales nous obtenons

6

individus,

repré-

sentant

le

g0/o environ de

la

série.

Les Tsiganes roumains avaient présenté respectivement 57.50/o (dolicho.)

et

z7.5of o @rachy.).

ll y a

déjà

là un

caracrère differenr

tiel

important entre les deux séries.

6?

valeur-

d,e

I'ind,ice cépkaligue cke'z

les tsiganes

rowmains

et chez les tsiganes twrkomans

Les Tsiganes roumains avaient

tourni

respectivement

res chif-

fres (moyennes) suivants :

(7)

a

BULETINUL SOCIETÀTII DE SCIINTE &6I

Les chiffres

extrêmes

représentant les

diamètres

A.

P. et

T.

sont: pour le premier t74^^'et 206*'; pour le second: I38-'o et 156-*'. Le crâne

des Tsiganes turcomans

est

bien développé étant donné surtout

la taille

assez

faible de ce groupe

ethnique.

Pour

D. A.

P.

trente

crânes

atteignent

ou dépassent

r9o'-;pour

D. T.

z8 crânes atteignent

ou

dépassent

I5o**'.

La

clifférence entre

le

chiffre de

D. M.

et celui de D.

A.

P. mon-

tre

que

la partie

inférieure du

frontal

n'est pas proéminente.

Pour mieux comparer les deux séries de Tsiganes par

rapport

à

la

valeur de I'indice céphalique, nous mettrons en regard les cour- bes de ces indices. Nous avons négligé les fractions.

On voit,

sans

insister davantage, que

la

courbe se rapproche

bien

davantage en son

point culminant, de la

dolichocéphalie, chez les Tsigans,

tur-

komans que chez les Tsigans roumains.

III. Frontal minimum. Hauteur du

crâ.ne. fnd'ices aerticawæ de

longueur et

de

largewr

Moyennes, par groupes de r o individus, de ces divers diamètres :

Frontal min. Hâut. crâne Ind. vort. long. Ind. vsr L larg.

les

D

D

D

t,

D

I O premrers

r

o

suivants.

ro t,

.

lo D .

IO D .

ro

derniers.

I I I-*' I r

2**' I l2^^'

I I

i**'

I r

2**'

r

Io**'

tz6*^'4

r 27^'n' 8 I

29**'

I I

28-*'

o

12g^'o'2

tz4^ '

6 I

8 + I

I

8

68.32 67.or

68.r6

62.8s 67.+6

6s.s,

62.+s

86.93 86.88 86.sg 8+.gg 86.s g 84,r3 86.o5

Moyenne. ttt^'85 r27^*'5r

Comparaison avec les Tsiganes roumains:

rrz^'97 tz6-'42 67.99

85.o3 D'après la'nomenclature de

R. Collignon, les

Tsiganes

turko-

mans seraient mésocéphales

par

f

indice vertical de longueur

et hypsicéphales par I'indice vertical de largeur.

IY. Diamètres bijugal, bizigomatigue

et inclices

faciawx-crâ.niens

Nous appelons indice crânio-tacial

No. r,

celui qui est obtenu à

l'aide de

D. A.

P.; crânio-facial

No.

z, celui qui est obtenu à I'aide de

D. T.

(8)

I!62 BULETINUL SOCIETÀTII DE SCIINI'E

B. I. 8.7,. Ind. No, fac. crân.{. Ind, No. fac. 2.crân.

Les

ro

premiers

"

I O SUiVantS.

D IO D .

), IO ,,

.

Les

ro premiers

.

D

r o suivants.

D IO t, .

I IO D .

t, IO D .

D ro

derniers.

.

Moyenne

.

r28mm' r

.

I3rmm' r

. I30*'''

5

. r32^^'

7

I34-*'

g

t 3

6n't'

g

r38**

3

r4rmm' 2

72.72 71.78

7 3.o2

7 4.86

92.7 7

93.o5 93.r 3

93.6s

D ro D . r3r*-'o r37.''. z 7t.64 . gr.8g

" ro derniers. . .

r2gmm'

2

r36mm'

o 7r.96 '9r.82

Moyenne. . r1r^^' o rJ7*^'4r 22.66

92.72

Les chiffres

(moyennes) ci-dessus

étaient chez les

Tsiganes roumains:

r

J2mm'o2

r

jg^^'gS

Z

r.t7

89.+S

La

face paralt plus étroite encore ches

les

Tsiganes turkomans que ches les Tsiganes roumains chez qui, cependant,

nous

avions déjà signalé ce caractère d'étroitesse

par

comparaison avec d'au- tres séries.

V.

Melsures

du

nez et ind,ice nasal

Nous n'avons mesuré que

la

hauteur et la

largeur

du nez.

Hauteur

N. du nsz Largeur du nez

S. N. N. Indico nasal

t

52^'2

5

r*''

8

5ot*'

r

52-*'

8

54**'

r

5

t*-'

g

52^

'r 5

35^''

2

36-*'

8

36^^'+

36^'7 36*''

6

36^'z

J6^ '3r

68.o5

7 r,25

7 3.26 6g.7 s 68.r z

66.o9 69.+z Les variations individueiles du

chiffre moyen de I'indice

nasal oscillent entre 55.oo

et 9r.3o.

C'est à dire qu'on parcourt toute la gamme.

Le

premier chiffre indique une hyperleptorhinie,le second montre une platyrhinie déjà fortement accusée.

Chez les Tsiganes dits roumains

les

moyennes cle

la

hauteur et de la largeur du nez, ainsi

que

celles de

l'indice nasal étaient

les

suivantes'

N.

s.

N.

N.

rndico nasal

5o-^'8 36*-'3

7 r.g4

T a longueur

N.

S. est plus grande

que

chez

les

Tsiganes

tur-

(9)

BULETTNUL SOCTETÀTII DE SCTTNTF 463

komans I

la largeur

du nez reste la même. L'indice nasal est de deux unités inférieur à celui des Tsiganes roumains.

Voici

la répartition

de

6z

Tsiganes turcomans

d'après la

va- leur de f indice nasal.

Leptorhiniens.

. . 36

soit

le

580/o

Mesorhiniens . . 22 )>

35.50/o

Platyrhiniens.. 4 ,,

6.4ulo

Les Tsiganes roumains présentaient

une plus grande

quantité d'iirdividus mésorhiniens que d'individus Leptorhiniens (5 o0/n pour les premiers

i

450/o pour les seconds).

Ici

cet ordre se renverse.

VI.

Ind,ice céphaliqwe et ind,ice

nasal

L'indice

nasal peut présenter des variations corrélatives à celles de l'indice céphalique. Nous mettons

en

regard

t par groupes

de

ro,

les chiffres qui indiquent ces deux caractères:

Indise céphaliqus

Les ropremiers . . : .

79.33

)) rosuivants .77.63

) ro )) , .28.+g )) ro )) .

8o.or

)) ro )) . . .

78.o5

)

r

o

derniers

Indice nasal

6S.o5

Les chiffres les plus forts de l'indice nasal ne correspondent pas à des groupes où l'indice céphalique est

le

plus élevé.

YIl. Diarnètres

aerticawæ de

la face

et ind,ices d,e la

face

Les diamètres verticaux

de la

face

sont:

l'ophryo-mentonnier, I'ophryo-alvéolaire,

1'ophryo-nasal.

o.

A.

o. N.

Les ro

premiers

. . r4S^^'T gg-^'+

76nn'6

) Io suivants. 149'-'5 ro3^^'7 8o*',.r

)) ro )) . . I5r**'4 IoI--'2 8o*-.2

)) Io )) .

15

rt'-'o re2m^.+

8omn.2

)) Io ) . I5o''-'2 ro3*-.7

7g^^'4

)) roderniers r+7^.4 99-''.r

TS^^.7

Moyenne

. , r4g**.2 10r**.6

78**,2

Chez

les Tsiganes

roumains

les

chiffres ci-dessus avaient été respectivement de:

r45** r5 99**:85

76**'+7

7 r.25

7 3.26 69.7 s 68.r2 66.o9

(10)

L6tt BULtrTINUL SOCIDTÀTII TJE SCIINTE

Lès divers indices de

la

face sont les suivants:

Les ro

premiers

r

o

suivants.

IO

))

IO

))

IO

)

))

)

D

)

))

o. M.

8.7^

.

ro8.oo

.

1o9.2o

.

tog.+7

.

to6rg4

.

ro9.47

.

roB.37

. to8.59

o. A.

-B. z.

7 s.6g 75.74

7 3,17

7 2.52 75.58

7 2.86

7 J.94

o. N.

BJ- s6.7 8 58.5 r 57.95 s6.T 9

57.87

5 5.66 57.28

t

o

derniers Moyenne

VIII. Longuewr,

étendue, ind,ice d,e

l'oreille

Mesures:

La

longueur et

la

largeur

du pavillon.

L'étendue est obtenue par le procédé de

M.

Topinard.

I:ongueur Lergeur Étsndue Incllce

Les ro premiers . . 5g*'' 2 34^ 'g

47.05

))

I

o

suivants

) IO ) . ) IO

))

) ro

))

)) ro

derniers.

Iut

2èms

. ème J 4èms. ème J 6ème

Moyenne.

96^^'zo

Ioo*-'

8

9g*ttt'

I

IoI*-'

root-'

3

96^'"'

+

g8**'97

33'o*'r 34'"*'

4

33*''

5

3I-'t'

2

3

t't-'

9

30-'

6

t2**'45

3 r'"-'5 5

l oflfl a

.)J 3 2mtn. g

34--'

9

, ,lnln. 4

J+

32^^'g

t

t**'26 . 63-*'

r

.6+*^'

3

.62^^'

g.

. 64*-'

r

. 62^*'

I

35**'r

c 4frfr'o

JI J

37^

'6

3

8'-'r

a ryfrD.a JI

+9.to

5 o.8o 50.25

5

r.ro

+9.65

59.24 57,o9 58.rs

5 9.93 59.+4

5 9.90

Moyenne . 6z**'6r J6**'7 49.66

S8.g+

Les Tsiganes roumains présentaient une oreille

plus

petite que les individus de cette série. Les chiffres qui représentent les dimen- sions de cet organe sont (moyennes) :

Longueut. Largour Eteldue Indice

6o^*'78

'S^*'oS 47.gr

57.+B

lX.

Longwewr de I'owuerture

palpébrale et largewr

: intérocwlaire

Nous avons, cornme

toujours,

mesuré

le

diamàtre biangrrlaire externe, puis le biangulaire

interne, déduit le

second

du

premier et divisé

par

2.

o.:f,tTTp,,"

D.biansureire

li**lti

groupe

(11)

TIULETINUL SOCTETÀTrI DE SCIIN'+'E

Les chiffres sont presque exactement ceux que nous avons trouvé

pour

exprirner ces caractères chez les Tsiganes roumains:

g8**'8 32*'7 Jt**'S

La

longueur de l'ouverture palpébrale des Tsiganes turkomans est donc élevée.

Nous avions

déjà

signalé ce

caractère chez les Tsiganes roumains.

X. Longueur

d,e

la

boucke Cette longueur, difficile à mesurer est

la

suivante:

ru" groupe. .

53*-.6.

,ème )) . 55t*'3

.

ème ))

5

4**'8

4ème ) . 53.-'2

tème ) . 53**'3

6ème ) . .55**.o

.

fufoyemne. S4**'2

Le

chiffre représentant la moyénne est un peu plus élevé ici que chez les Tsiganes roumains où nous avions

trouvé S3**'r7.

XI.

Cowlew, des yeuæ et des cheaeuæ.

Forme

dw nez Sur

6l

individus examinés, 47 présentaient la coloration de

l'iris

en

brun;

5,

gris-brvn;

27

gris-bleu;7rbleu.

La

couleur des cheveux est presque uniformément

noire: 4g in-

dividus sur

6r. Dix

hommes

ont

présenté des cheveuxbrunslz des cheveux chatains.

Quant à

la forme du nez,

nous

trouvous dans

nos registres:

3r

nez aquilins et droits

aquilins; rZ

nez droits, 6 nez droits légè- remerrt retroussés

à leur

extrémité

i S

nez épatés

1 z nez dont

I'extrémité était abaissée.

XlI.

Cornparaison d,e quelgues d,iamètres

et

ind,icès (inoyens) a,aec ceoræ des Tsiganes rowmains

Malgré le

nombre restreint

d'idividus

examinés dans ces deux groupes humains

(47 d'un

côté

et

6

r

de l'autre,

il

est intéressant de mettre en

regard

les uns des autres, les chiffres des principaux diamètres et indices relatifs a chacun d'eux.

tt65

l I

I

l

(12)

466 BUI,ETINUL SOCIETÀTII DE SCIINTE

Tsiganos turkomans 'fsi ganes toumains

Diamètre

A.

P. maximum.

t. a

D

metoplque .

o

transversal max:

,

du

frontal

minimum auriculo-bregmatique . bijugal.

bizygomatique.

naso

spinal. .

.

largeur des narines.

'

Ophryo-mentonnier

"

Ophryo-alvéolaire .

"

OphrYo-nasal.

Longueûr du pavillon (oreille) . Largeur.

Diamètre biangulaire

ext:

:

:

longueur

ouverture palpébrale.

Longueur de

la

bouche.

D'une façon absoluer le crâne des Tsiganes turkomans

est

plus allongé

et

moins

large

que celui des Tsiganes roumains. Chez les

individus appartenant au premier de ces groupes

le front

est plus

étroit

(frontal mininnum),

la

hauteur du crâne

(D.

auriculo-bregma- tique) plus grand.eo la largeurbizygomatique plus petite. La longueur (hauteur)

du nez, la hauteur de la

'face, calculée dès l'ophryon (en

totalité

et dans ses parties) sont également plus considérables.

Quant aux principaux indices :

Tsiganes tutkomans Tsiganosroutnains r

89-*'r

r

r 8 7-'"'3 3

r

48'"*'t

8 I I

I-tt'85

r 27mm'5r r 3

Ilnm'-

137'"^'4r

52'-

r5

3 6't'tt'3 I r 49'"^'z

I o I ot-'6 78^'"'7 62nm'6r 36^*'7 98'"*'97 32^^'45 32n'\'26

5

4--'2

r 8 8-"''5 8 r 86'o-'8 z

I5o**'z

t t

z*^'97

t

z6^^'42 t

32^^'oz

r 3

g--'g

5

50-*'8

3

6*-'3

I 45tt'o' I 5

gg--'85

T 6^^'47 6o**'7 8

35*-'o5

g8'"-'8

o o Dffi.rz I

33-*'5 53-*'r7

Indice céphalique .

'

vertical de longueur

D ,, o

largeur.

D

cranio facial

No. r

.

D t , No.z.

,

nasal

.

.

o

de l'oreille.

78.4+

62.+s 86 o5 7 2.66 92.7 2 69.42

5 8.9+

7 9.49

6z.zt

8 5.o3

7 r.37 8s.+s

7 r,94 57.48

Comme nous avons discuté

la

différence des diamètres, celle des indices ne nous

retiendra

pas longtemps. Remarquons l'écart qui existe entre les deux nombres représentant I'indice facial No. z1

celui des nombres qui représentent l'indice nasal

et

que nous avons déjà signalé dans

le

paragraphe qui concelue cet indice.

(13)

BULETINUL SOCIETÀTII DE SCIINTE L61

Résumé

Rappelons d'abord les réserves que nous avons formulées rela- tivement soit au nombre restreint des individus qui composent cette série,

soit

à

la

faible quantité de chiffres sur lesqrrels reposent cer- taines moyennes.

Ceci fait, nous pouvons exprimer ce qui suit:

r. La taille

moyenne des Tsiganes dits Turkomans (sédentaires en Dobrodja) est

de r''63.

Elle

parait

plus élevée chez ces

Tsiga-

nes

que chez ceux dits roumains.

z. Par leur indice céphalique moyen les Tsiganes turkomans de

notre

série

sont

sous-dolichocéphales (classification

Deniker).

Cet indice moyen est un peu moins élevé ici que chez les Tsiganes

rou-

mains.

D'autre part,

en sériant les

chiffres

de

l'indice

céphalique on

trouve

que les pourcentages des dolichocéphales

est

beaucoup plus considérable chez les Tsiganes turkomans que chez les

Tsiga-

nes roumains. (74.20/6

d'un c6té;

57.5 o/o

d"

I'autre).

Les chiffres des diamètres

A.

P. et

T.,

montrent que le crâne est

très

développé.

3. Par leur

indice

vertical de longueur, les Tsiganes turkomans sont mésocéphales

I

ils

sont

hypsicéphales 'par

leur indice vertical de

largeur

(nomencl. Collignon)

4. La

face est étroite (diamètres B.

I.

et B.

Z.

peu élevés d'une

manière

absolue). Comparés à ceux

des Tsiganes

roumains, les chiffres de ces deux diarnètres leur sont in{ërieurs.

5.

L'indice

nasal moyen classe

les Tsiganes

turkomans parmi les leptorhiniens.

L'indice nasal moyen

des Tsiganes roumains placb ce groupe ethnique parmi les mesorhiniens.

6.

L'oreille

des Tsiganes turkomans

est plus

développée que celle des Tsiganes roumains.

7.

La

couleur des

yeux

est

en

très grande majorité foncée (iris brun).

8.

La

couleur des cheveux est presque

uniformément.noire.

l

g.

La forme

du

nez est

généralement

aquiline ou droite. Il

existe quelquefois des nez épatés.

Nous bornous ici

ces constatations qui

peuvent

parfaitement n'ètre que provisoires.

(14)

æNuméros

{

@

sppÈÈÈÈÊ p:o@æ{oor

p ÈÈÈ ÈÈÈÈÈÈ+ È

{

t= @;€ F r z r

@

{

ÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈ @co(c@æ@@€co@oo ÔæÔNOÈCÈO@p

ÈÈÊÈÈÈÈÈ \t coæ æ cD { co @ ÈoGoÈ{æ@ ÈÈÈÈÈÈÈÈÈÊÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÈÊÈÈÈ 91 È.'È- O\ O È È, Crl C,r r5, È. È' Or È. gr CJr rÈ. rts U @ F rS C! Cr c) ôo È o o Èq Ù@ o or Ès \rû ôûô È t9 æô rcô crr ôÈO) È\ rS --

grc!Èu À9Ùr@È

ÊÈÈÈÈèa:ÈÈÈÈÈÈÈÀÊÈÈÈ ('(

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ÈÈÈÈÈÈÈÈaÈ @@@@\TCOOOæ(OcO opN-oÈo5{p

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ÈÈÈÈÈNÈÈÊÈÈÈÈÈÊÈÈÈÈÈÈ

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ÈÈÈÈÈÊÈÈÈÈÈÈÈÈ

p 5

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ÈÈÈÈÈÈÈÈAÈÈÈÈÈÊÈÈÈÈÈÈ:èÈ èÈÈÈÈÈAAèÈÈ

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{{00 P\rP

O @

{{

{\rco O00

D. antéro. post. D. méto- pique D, trans- Yersal Frontal minim. D, aûricùlo-

hegnatiqtre D.B. Z. D. ophryo- mentonnier D, ophryo alvéolaire D. ophryo nasâ1 Largeur du nez Longueur de I'oreille

Hauteur du nez Largeur de I'oreille D. biangu- laire int.

D. biangu- lâire ext-

pp ÈC.\g(!n!nC,\UrSCtr\lnqf](iq(CEq,t.OrglOrr-\.ç((JrOaçi.ql(ÈgIUUUlFUrUCilCrlÈ.\rtrSUrù1 CJlÈ.(JrgrUtCJl15.g(9\CJlCJrCrCtÈ.clrÈ.È-g'(Ctgt@'5OægJpÈ€{ùgUoiO{Op+-lpÈÈ€Ç1 O'{UO@P9rÈCOCOæUûrOÈ.O)OFp19aDpCrlÈJc.'È9ÊCr1 COÈO{OæCIôÈ.@ Éqrg!qcjrctcpc!c!uc,pc, lJsgJc!clÈ'gJclrcrrcrs,gJsq!ÈcrcjgJc!cjgocouæclJc!Ë\sc.:c!cjc"J)È.,uqrc!rè.JÈ,scrcpcDglrc!c,Jc;tcjcocr, æO)0O0OOlFrtsrlN-1 AU:Ô{{(Jl {OCJTCoC!rlÈrS.{æOO€qCJl È'grc)1pCJIæqpOAO(J(Oô0Où\{pUOpô-qC,rw{È--Uén Ul { O O C O Or Or Crl O) q { O ô O O â C) q { O Or U O CJr rts O C c/\ C( Or 6: O\r p U i9 S p È { { -t È ô p { -l P O C! @ È È C0 OO O rS C(. ô C. O O U ÈO) ô Cr O) { CJr C,a O) CJI cir - O { { C O CJI ô O O: Ç> A â C. ô ô 6) CI OæOS{N æ \l€æ g(È É!\ ôtu1 P SSs - ôM Èô É

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