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Interrogation de Novembre 2006

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Universit´e P. et M. Curie Licence de Math´ematiques

LM360 B

Vendredi 17 novembre 2006

Topologie et Calcul Diff´ erentiel Interrogation

Dur´ee 2 heures – sans document

I 1) Soit f la fonction x 7→ 1

1 +x2 de R dans R+. Montrer que f est continue sur R, mais n’atteint pas sa borne inf´erieure.

Soient E un espace m´etrique complet non vide et f une fonction continue de E dans R+. On veut montrer que, pour tout ε >0, il existe un pointx deE o`uf atteint “presque”

sa borne inf´erieure, dans le sens quef(x)<infy∈Ef(y) +ε et que, pour tout x de E on a f(x)>f(x)−εd(x, x) .

2) Montrer que pour tout point x de E, la fonction y 7→ f(y) +εd(x, y) est positive, et que µ(x) := infy∈Ef(y) +εd(x, y) v´erifie µ(x)6f(x).

3) Soitx0 ∈E tel quef(x0)<infy∈Ef(y) +ε. Montrer qu’on peut d´efinir par r´ecurrence une suite (xn) de points de E telle que, pour tout n, on ait

f(xn+1)6f(xn) et f(xn+1) +εd(xn+1, xn)6µ(xn) + 2−n−1

Montrer qu’alors on a d(xn+1, xn) 6 1 ε

≥2−n−1 + f(xn) f(xn+1

et en d´eduire par r´ecurrence surp que, pour n < p, on a

d(xn, xp)6 1 ε

≥2−n2−p +f(xn)−f(xp

4) Montrer que la suite (f(xn)) est d´ecroissante et converge dans R+ vers un nombre α.

En d´eduire que (xn) est une suite de Cauchy, et converge dansE vers un pointx. Montrer que, pour tout x de E et tout entier n, on a

f(xn+1) +εd(xn+1, xn)2−n−1 6µ(xn)6f(x) +εd(x, xn) et en d´eduire que f(x)6f(x) +εd(x, x). Conclure.

II

1) SoientX un espace topologique et (Xn) une suite de parties connexes deX. On suppose que, pour tout ouvert non vide U de X, il existe un entier ntel que U ∩Xm 6= pour tout m>n.

(2)

On veut montrer que X est connexe. Supposant que X est r´eunion de deux ouverts disjoints non videsU etV, montrer qu’il existe un entierntel queU∩Xn 6=etV ∩Xn 6=. En d´eduire que U ∩Xn et V∩Xn forment une partition de Xn en deux ouverts non vides.

Conclure.

2) SoitK le compact [0,1]N. Pour m entier on note Xm l’ensemble Xm={(xn)n∈N ∈K :xm = 1 et ∀p > m xp = 0}

Montrer que l’application : (x0, x1, . . . , xm−1) 7→ (x0, x1, . . . , xm−1,1,0,0,0, . . .) est un hom´eomorphisme de [0,1]m sur Xm. En d´eduire que Xm est ferm´e dans K et connexe.

3) Soient U un ouvert non vide de K et α = (a0, a1, . . . , an, . . .) un point de U. Si α(m) d´esigne le point (a0, a1, . . . , am−1,1,0,0, . . .) de K, montrer que α(m) appartient `a Xm et que α= limm→1α(m). En d´eduire que Xm∩U 6= pour tout entierm assez grand.

4) D´eduire de ce qui pr´ec`ede queX =S

mXm est connexe, et qu’il est r´eunion d’une suite de ferm´es relatifs deux-`a-deux disjoints.

5) Montrer que X est localement connexe.

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