• Aucun résultat trouvé

L2 Math´ematiques, Informatique Epreuve du 27 Janvier 2006 Les t´el´ephones portables et les calculettes sont interdits 1. Etudier la nature des s´eries de termes g´en´eraux : •

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "L2 Math´ematiques, Informatique Epreuve du 27 Janvier 2006 Les t´el´ephones portables et les calculettes sont interdits 1. Etudier la nature des s´eries de termes g´en´eraux : •"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

L2 Math´ ematiques, Informatique Epreuve du 27 Janvier 2006

Les t´ el´ ephones portables et les calculettes sont interdits

1. Etudier la nature des s´ eries de termes g´ en´ eraux :

4 n

nn

n! . le plus simple est d’appliquer la r` egle de d’Alembert, le rapport obtenu est

(1+

1n

)

n

(n+1)

4n . Comme (1 + n 1 ) n tend vers e quand n tend vers l’infini la limite est

e

4 < 1. Il ya convergence.

n

4

+log(n) n ; comparaison ` a la s´ erie de Riemann : n

4

+log(n) n < n 1

3

, il ya convergence.

• e

n1

− sin( 1 n ) − cos( n 1 ); d´ eveloppement limit´ e, puis comparaison ` a une s´ erie de Rie- mann, il ya convergence puisque on obtient un terme en 6n 1

3

plus des termes d’ordre sup´ erieur. Convergence.

(−1) 1+

n

n . Convergence par application du crit` ere des s´ eries altern´ ees. Ne pas oublier de v´ erifier les deux conditions, ` a savoir d´ ecroissance et limite 0.

2. Donner les d´ eveloppements en s´ eries enti` eres au voisinage de 0 des fonctions suivantes en pr´ ecisant le rayon de convergence e x et (1−x) 1

2

.

Voir Liter Martinais ou tout aure manuel. Ce type de d´ eveloppement est ` a savoir ar coeur (avec log, cos,sin, ch,...)

3. Donner les rayons de convergence des s´ eries enti` eres :

P n3 x

nn

; 3, appliquer Cauchy en se souvenant que la limite de n

n1

quand n tend vers l’infini vaut 1.

P a

√ n x n , o` u a est un r´ eel strictement positif; 1 appliquer Cauchy.

P (1 + n 1 ) n

2

x n . e appliquer Cauchy et la limite de (1 + n 1 n quand n tend vers l’infini vaut e.

4. L’int´ egrale suivante est elle convergente :

Z 1 0

√ dt e t − 1

La difficult´ e se trouve en t = 0 car la fonction au d´ enominateur tend vers 0, donc le rapport tend vers l’infini. On fait un d´ eveloppement limit´ e en t = 0. La fonction sous le signe somme est alors ´ equivalente quand t tend vers 0 ` a 1 t . Il y a divergence (Riemann).

5. L’int´ egrale suivante est elle convergente :

1

(2)

Z +∞

0

t 4 e −t dt

Le probl` eme est ` a l’infini. Mais t 4 e −t < t 2 pour tout t assez grand car la limite de t 2 e −t quand t tend vers l’infini vaut 0. Il y a convergence sur [1, +∞[ par comparaison ` a une int´ egrale de Riemann. Sur [0, 1] la fonction est continue. Il y a convergence.

6. Soit la matrice A :

2 −2 2

2 2 2

1 1 2

6.1. 2 est valeur propre triple, le sous espace prpre est de diension 1, (1, 1, −1) est vecteur propre.

6.2. Trouver un vecteur ~ v de R 3 tel que (A − 2I 3 ) 2 (~ v) 6= 0. En d´ eduire une base de jordanisation (i.e. une base dans laquelle A triangularise sous forme de Jordan). On peut prendre le vecteur = u 3 (0, 0, 1). Auquel cas on pose u 2 = (A − 2I 3 )(u 3 ) = (2, 2, 0) et u 1 = (A − 2I 3 )(u 2 ) = (−4, 4, 4) et (cours) (u 1 , u 2 , u 3 ) forment une base de jordanisation.

6.3. Calculer A n pour tout entier n, n ≥ 0. On pose N = A − 2I 3 . On sait que N 3 = 0 (Cayley Hamilton). On ´ ecrit A n = (2I 3 + N ) n = 2 n I 3 + n2 n−1 N + n(n−1) 2 2 n−2 N 2 (application de la formule de Newton, utilisant que N 3 = 0). Et N 2 est ´ egale ` a

−2 2 −4

2 −2 4

2 −2 4

7.1. R´ esoudre le syst` eme diff´ erentiel en la variable t : y 1 0 = y 1 + 2y 2 y 2 0 = 2y 1 + y 2

Les valeurs propres sont −1 et 3, des vecteurs propres associ´ es 1

−1

!

et 1 1

!

. La solution g´ en´ erale est donc de la forme λe −t + µe 3t

−λe −t + µe 3t

!

7.2. R´ esoudre le syst` eme diff´ erentiel en la variable t y 1 0 = y 1 + 2y 2 + t y 2 0 = 2y 1 + y 2 + te t

Plusieurs approche ´ etaient possibles. Le plus souvent on s’est ramen´ e au syst` eme Z 0 = ∆Y + P −1 B = 0

avec P = 1 1

−1 1

!

, ∆ = P −1 AP = −1 0

0 3

!

, Y = y 1

y 2

!

, Y = P Z, B = t te t

!

. Et donc on se ramenait ` a deux ´ equations diff´ erentielles lin´ eaires du premier ordre avec

2

(3)

second membre. La premi` ere ´ etant z 1 0 = z 1 + 1 2 (t − te t ). On r´ esolvait par variation de la constante. Il fallait ´ evidemment revenir apr` es ` a y 1 et y 2 . Il ´ etait auusi possible de travailler directement ` a partir du syst` eme initial et de la matrice S(t) = e t e 3t

−e t e 3t

!

. Une solution particuli` ere est alors donn´ ee par

Z

S(t) −1 B(t)dt

8. Soit la matrice A ` a coefficients complexes :

2 0 0

a 2 + 1 2 0 c ab 1

Donner son polynˆ ome caract´ eristique, puis une condition n´ ecessaire et suffisante sur les param` etres a, b et c pour qu’elle soit diagonalisable.

Les valeurs prpres sont 1 qui est simple et 2 qui est double. Il y a deux mani` eres de proc´ eder. Soit appliquer le th´ eor` eme qui dit qu’une matrice est diagonalisable si et seule- ment si elle est annul´ ee par un polynˆ ome ` a racines simples. En l’occurence A est diago- nalisable si et seulement si elle annul´ ee par (X − 2)(X − 1). Ce qui donne tous calculs faits la condition a 2 + 1 = 0.

Soit on pouvait observer qu’il ´ etait n´ ecessaire et suffisant que l’espace propre associ´ e ` a 2 soit de dimension 2. Ceci a ´ et´ e fait le plus souvent mais avec des erreurs mineures.

3

Références

Documents relatifs

D´ evelopper en s´ erie enti` ere autour de 0 les fonctions suivantes et d´ eterminer les rayons de convergence des s´ eries enti` eres obtenues

[r]

Il faut faire attention ` a ce que l’on est dans un cadre de convergence absolue pour appliquer lesw th´ eor` emes avec des ´ equivalents4. Consid´ erant la la seconde par exemple

Enoncer une condition n´ ecessaire et suffisante paortant sur une matrice A pour qu’elle

Pour trouver une base de Jordanisation on choisit un vecteur v 2 dans le sous espace caract´ eristique, associ´ e ` a 1, qui n’est pas vecteur propre.. Enoncer une condition

c n est absolument convergente alors on peut utiliser le th´ eor` eme 5.55 page 253.. On peut alors conclure car les fonctions sont toutes continues

(i) Il faut faire tr`es attention ici au fait que la somme partielle d’une s´erie de Fourier ne correspond pas `a la somme partielle d’une s´erie sauf si on l’´ecrit `a l’aide

Montrer que f (x) admet une limite finie lorsque x tend vers R par valeurs inf´ erieures si et seulement si f est major´ ee sur [0, R[.. On suppose dans la suite de cette partie