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Exercices de résistance des matériaux

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HAL Id: cel-02185734

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Exercices de résistance des matériaux

David Dureisseix

To cite this version:

David Dureisseix. Exercices de résistance des matériaux. Licence. Résistance des Matériaux,

Mont-pellier, France. 2010, pp.29. �cel-02185734�

(2)

Auteur de la ressource p ´edagogique :

Dureisseix David

Exercices de r ´esistance des mat ´eriaux

IUP GMP – Licence STPI

Cr ´eation : 2002-2010

(3)

Exercices de r ´esistance des mat ´eriaux

David Dureisseix

D ´epartement M ´ecanique, Universit ´e Montpellier 2

Ce polycopi ´e est principalement un recueil d’exercices, que j’esp `ere assez originaux quant `a leur support d’application, r ´ealis ´es suite `a l’enseignement de r ´esistance des mat ´eriaux IUP GMP puis en Licence STPI `a l’Universit ´e Montpellier 2, aujourd’hui Universit ´e de Montpellier, entre 2002 et 2010. Les exercices propos ´es ici sont issus d’exercices et de contr ˆoles de connaissances, et ce document vise `a les proposer comme exercices d’entraˆınement personnel ; il ne contient par contre pas de cours...

Ces exercices sont aussi le fruit de discussions avec les coll `egues enseignants, dont Franc¸oise Kra-sucki ; qu’ils en soient remerci ´es. Certains exercices sont certainement inspir ´es par des sujets propos ´es ant ´erieurement... Je suis donc `a la recherche des sources pour pouvoir les citer... Les sujets que je crois les plus originaux sont rep ´er ´es par un ast ´erisque `a la fin de leur titre ; en tout cas, ils auront maintenant au moins le m ´erite d’ ˆetre disponibles.

(4)

Table des mati `eres

1 M ´ecanique de l’arbre tropical*. . . 4

2 Arches romanes et gothiques* . . . 8

3 V ´erin hydraulique. . . 10

4 Portique de fl `eche de grue* . . . 14

5 Syst `emes `a barres et c ˆables* . . . 18

6 Capteur acoustique passif sous-marin* . . . 21

7 Rail de chemin de fer* . . . 24

(5)

Exercice 1. M ´ecanique de l’arbre tropical*

On s’int ´eresse ici `a la croissance des arbres de sous-bois de la for ˆet tropicale de Guyane Franc¸aise. En effet, contrairement aux esp `eces pionni `eres (voir arbres 1 et 2 de la figure11ces derni `eres (arbres

3 et 4 de la m ˆeme figure) doivent prendre des risques pour atteindre le plus rapidement possible (donc `a production de masse minimale) la canop ´ee, `a environ 40 m de hauteur, pour acc ´eder `a suffisamment de lumi `ere. `A cause de la comp ´etition ainsi d ´evelopp ´ee, la tendance est `a la prise rapide de hauteur au d ´etriment de la masse, ce qui conduit `a des risques de flambage des arbres sous leur propre poids. Il arrive ainsi de trouver de tels arbres qui utilisent leur voisins, des lianes, etc... pour se soutenir car ils ne sont pas autoporteurs : isol ´es, ils flambent sous leur propre poids.

FIGURE 1 – Arbre de la for ˆet tropicale de Guyane Franc¸aise (genre Paninari), d’apr `es [8] et logo de l’Unit ´e Mixte de Recherche ECOFOG ( ´ECOlogie des For ˆets de Guyane)

G l x G l x P G l x

FIGURE2 – Mod `eles de poutre utilis ´es

1 `ere partie : mod ´elisation cylindrique du tronc

On suppose ici, pour simplifier, que le tronc est cylindrique, de section S constante.

(6)

1) Pour une poutre qui flambe (figure2 `a gauche), soumise uniquement `a son propre poids, dont on note v(x) la fl `eche, l la longueur, ρ la masse volumique et g l’acc ´el ´eration de la pesanteur, donner l’expression du moment de flexion Mf(x)et montrer que

dMf dx = −ρg dv dx Z l x Sdx

Pr ´eciser les conditions aux limites en v, auxquelles on ajoutera Mf(x = l) = 0.

2) En notant I le moment quadratique de flexion et E le module d’Young, montrer que la d ´eform ´ee doit satisfaire `a E d dx I dω dx ! + ρg Z l x Sdx ! ω = 0 o`u ω = dv dx

Dans le cas de section et moment quadratique constants, et avec le changement de variable X = −α 1 − x

l, montrer que l’on peut arriver `a d2ω

dX2 = Xω pour lequel vous pr ´eciserez l’expression de α.

Pr ´eciser aussi les conditions aux limites que doit satisfaire ω.

3) Cette derni `ere ´equation de la configuration `a l’ ´equilibre a pour solution g ´en ´erale les fonctions d’Airy2 A

i(X) et Bi(X) trac ´ees sur la figure3 : ω(X) = C1Ai(X) + C2Bi(X) o `u C1 et C2 sont des

constantes.

a) Avec les conditions aux limites pr ´ec ´edentes, donner la condition sur α pour avoir une telle d ´eform ´ee. On pourra pour cela utiliser le fait que B

0 i(0)

A0i(0)= − √

3.

b) Donner graphiquement la valeur de α correspondante.

-1 -0.5 0 0.5 1 1.5 2 -4 -3.5 -3 -2.5 -2 -1.5 -1 -0.5 0 Ai Bi (3^0.5)Ai + Bi v

FIGURE3 – Fonctions num ´eriques, dont les fonctions d’Airy

4) On souhaite retrouver num ´eriquement et de fac¸on approch ´ee le crit `ere pr ´ec ´edent. On propose pour cela deux allures plausibles de la d ´eform ´ee v(x).

a) R ´e ´ecrire la m ´ethode ´energ ´etique dans le cas du poids propre.

b) On prend ici v(x) = ax2 o `u a est une constante. V ´erifie-t-elle les conditions aux limites en v ?

D ´eterminer la valeur de α correspondante.

(7)

c) On prend pour la deuxi `eme allure, la solution obtenue en flexion avec la m ˆeme charge qu’en flambage, mais cette fois-ci transversalement. Donner l’expression de dω

dx puis de ω, et montrer qu’on trouve une valeur correspondante de α = 8.

d) Comparer avec la solution exacte pr ´ec ´edente.

5) La section S du tronc ´evolue avec sa hauteur l. Des campagnes exp ´erimentales [2] donnent une loi de croissance de la forme S(l) = π

4l1l.

Pour une section de poutre circulaire, donner la relation entre I et S.

En d ´eduire la hauteur critique lc, puis la masse du tronc correspondante mc.

Application num ´erique pour l1= 1 cm, ρ = 1300 kg/m3, E = 10 GPa.

6) On veut maintenant prendre en compte le poids du feuillage. On mod ´elise celui-ci par une charge P `a l’extr ´emit ´e (figure2au centre).

a) Montrer que le probl `eme est identique au pr ´ec ´edent en consid ´erant une longueur ´equivalente leq= l + P/(ρgS), en reprenant les questions 1 et 2.

b) Si l’arbre atteint la canop ´ee avant sa hauteur critique, quel masse de feuillage et de branches mf

peut-il supporter ? La comparer `a la masse m du tronc.

Pour information, les mesures effectu ´ees [6] donnent un rapport de masse mf/mde l’ordre de 10%

`a 20%. Conclure.

2 `eme partie : mod ´elisation plus r ´ealiste du tronc

´

Evidemment, la croissance du tronc ne se fait pas `a section uniforme. Pour mod ´eliser cette derni `ere, on va tout d’abord s’int ´eresser `a une poutre en compression sous son propre poids et consid ´erer qu’elle d ´epend de la position : S(x) (figure2 `a droite).

1) Poutre d’ ´egale r ´esistance

a) Donner l’ ´equation d’ ´equilibre en compression.

b) En supposant que la contrainte de compression −σO (< 0) reste constante sur le long de la

poutre, montrer que la section soit satisfaire `a dS dx =

ρg σ0

S. et donner la forme de la solution (on notera S0la section `a la base x = 0). Pour identifier le coefficient σ0, on cherche `a retrouver la forme r ´eelle, ce

qui conduit `a σ0≈ 0.15 MPa.

c) Pour d ´eterminer S0, on se sert des mesures d ´ej `a utilis ´ees dans la 1 `ere partie : la section `a hauteur

du torse (en x = l0= 1.3 m) est S(l0) =π4l1l. Donner l’expression de S0.

d) Donner l’expression de la masse m du tronc en fonction de l. e) Pour une section circulaire, donner l’expression de I.

2) Pour pouvoir travailler num ´eriquement, on souhaite utiliser une forme approch ´ee du mode de flambage (satisfaisant les conditions aux limites !). Ceci donnera une borne sup ´erieure, malheureuse-ment, pour le crit `ere. On arrive `a l’expression suivante, avec une charge P due au feuillage et aux branches, qu’on ne demande pas de retrouver :

ρgl1E 16 σ2 O e −ρgl0 σ0 | {z } C     1 k Z 1 0 e−kτdω dτ 2 dτ Z 1 0 ω2dτ     | {z } f1(k) =      k Z 1 0 e−kτ Z τ 0 ω2dτ  dτ Z 1 0 ω2dτ      | {z } f2(k) + P S0σ0 (1)

o `u C est un coefficient ne d ´ependant que du mat ´eriau, et f1et f2ne sont des fonctions que de k =

ρg σ0l. a) Faire l’application num ´erique pour C.

b) Avec la d ´eform ´ee statique ω (pour P = 0), on repr ´esente sur la figure4les ´evolutions des fonctions f1 et f2 en fonction de k. Pour P = 0, trouver graphiquement la valeur num ´erique de k satisfaisant

l’ ´equation (1).

(8)

c) On se place maintenant `a la hauteur de la canop ´ee, l = 40 m. Quelle valeur de P est admissible pour rester en dec¸a de la hauteur critique ? `A quelle masse maximale de feuillage mf correspond-elle ?

Quelle est alors la masse de tronc, m ?

d) Discuter de cette valeur et comparer aux r ´esultats de la 1 `ere partie.

1e-05 0.0001 0.001 0.01 0.1 1 10 2 3 4 5 6 7 8 k f1 f2

(9)

Exercice 2. Arches romanes et gothiques*

En architecture, et en particulier pour la conception des cath ´edrales, on distingue plusieurs styles, dont les styles roman et gothique sont parmi les plus c ´el `ebres. Un ´el ´ement caract ´eristique de ces styles est le design des arcs.

Jusqu’ `a la fin du XIe si `ecle, l’arc en plein-cintre avec ses vari ´et ´es est seul employ ´e dans les construc-tions, sauf quelques rares excepconstruc-tions, figure 53. Les arcs surbaiss ´es que l’on trouve souvent dans les

vo ˆutes de l’ ´epoque romane sont presque toujours le r ´esultat d’une d ´eformation produite par l’ ´ecartement des murs, ayant ´et ´e construits originairement en plein-cintre. En effet, l’arc en plein-cintre, de forme demi-circulaire, engendre une grande pouss ´ee lat ´erale `a sa base, ce qui n ´ecessite souvent l’utilisation de renforts ou de contreforts dans la construction, figure5( `a droite).

FIGURE 5 – Abbaye de Paray-le-Monial (ou Prieur ´e de Perrecy-les-Forges...) (photographie Patrick Giraud, https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Paray_le_monial_abbaye_04.jpg, CC BY-SA 1.0), et utilisation des arcs en plein-cintre,https://www.edelo.net/roman/archi_poussee.htm

FIGURE6 – Arc bris ´e utilis ´e dans les cath ´edrales (image Hill,https://commons.wikimedia.org/wiki/ File:Architecture-gothique-infographie.jpg, CC BY-SA 1.0), cath ´edrale Sainte Croix d’Orl ´eans (photographie Olivier Lubet)

C’est pendant le XIIe si `ecle que l’arc form ´e de deux portions de cercle (arc en ogive, en tiers-point

3. d’apr `es http://www.brantacan.co.uk, http://fr.wikipedia.org/wiki/Architecture_romane, http://garennes. com/TPE-Romanethttp://www.cpo.com/weblabs/chap3/archf.htm

(10)

ou bris ´e) est adopt ´e successivement dans les provinces de France et dans tout l’Occident. Il est plus particuli `erement utilis ´e dans le style gothique, figure64.

Bien que l’analyse de ces structures rel `eve de la m ´ecanique des mac¸onneries et pas de la th ´eorie des poutres, nous allons quand m ˆeme essayer de les analyser par l’utilisation de la r ´esistance des mat ´eriaux sur poutre courbe.

On consid `ere une demi-arche circulaire AB de rayon R, ´eventuellement bris ´ee en B, figure 7 (si α = π

2, on a une arche en plein-cintre, sinon, une arche bris ´ee). Elle est encastr ´ee en A, et un effort

vertical P est appliqu ´e en B.

Le point courant de la ligne moyenne est G ; son abscisse curviligne est s = Rθ.

y& 0 D T B A x & 1 x& 2 x& R G -P y& y& 0 B A x& -P y& y& 0 B A x& -P y& T x&

FIGURE7 – Mod `eles de poutre utilis ´es

On ne demandera ici, pour simplifier, que l’ ´etude du cas α = π 2.

1) On remplace la condition de sym ´etrie en B (figure7au centre) par un effort horizontal T (figure7

`a droite). D ´eterminer le torseur des efforts int ´erieurs en G, en fonction de P et T . Donner en particulier l’expression du moment de flexion Mf.

2) On consid `ere uniquement la sollicitation de flexion. ´Ecrire la relation de comportement correspon-dante.

3) Toujours pour la seule sollicitation de flexion, utiliser les formules de Bresse pour calculer−→UB· −→x,

en fonction de P et T .

4) Quelle condition doit v ´erifier−→UB pour que le probl `eme trait ´e, figure7 `a droite, soit ´equivalent au

probl `eme de d ´epart, figure7au centre ? En d ´eduire l’expression de T .

5) Demander au charg ´e de TD les expressions g ´en ´erales de Mfet T quand α est quelconque. V ´erifier

alors vos r ´esultats, et conclure.

0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 T/P alpha

(11)

Exercice 3. V ´erin hydraulique

Les v ´erins hydrauliques double effet (qui peuvent travailler en sortie ou en rentr ´ee de tige, figure8) sont g ´en ´eralement contitu ´es d’un tube creux appel ´e corps (1), d’un chapeau arri `ere (2), d’un chapeau avant (3), reli ´es par 4 tirants (4) et d’une tige pleine (5). Ils sont en liaison avec l’ext ´erieur par l’in-term ´ediaire de deux articulations `a chaque bout.

Le v ´erin ´etudi ´e ici poss `ede un corps (1) de diam `etre int ´erieur D = 400 mm, d’ ´epaisseur e = 11 mm et de longueur l0 = 658 mm. Chaque tirant (4) a un diam `etre de d0= 40 mm. La tige (5) a un diam `etre

d = 180 mm. Toutes les pi `eces sont r ´ealis ´ee dans un acier de module d’Young E = 200 000 MPa et de limite d’ ´elasticit ´e σY = 350 MPa.

p 5 3 2 1 4 4

FIGURE8 – V ´erin hydraulique double effet (d’apr `es documents Parkerhttp://www.parker.com/) et son principe de construction en position compl `etement sortie.

1) Dans un premier temps, on s’int ´eresse `a la phase de fonctionnement tige sortie au maximum, en appui sur le chapeau avant, sans effort ext ´erieur (figure8).

La pression d’alimentation en huile dans la chambre arri `ere est not ´ee p.

a) Quelle est l’expression de la tension minimale F `a mettre en place au montage dans chaque tirant pour emp ˆecher le d ´ecollement des chapeaux du corps dans cette phase ?

b) Quelle est l’expression de la pression maximale d’alimentation pmax pour que les tirants restent

dans leur limite ´elastique ?

c) Application num ´erique.

2) On s’int ´eresse maintenant au fonctionnement dans la phase tige sortie presque au maximum (pas d’appui sur le chapeau avant) sous l’effort ext ´erieur de compression F en C (figure 9). On note I le moment quadratique de la section de la tige, et on prendra l = 658 mm.

p

5

A B C

l

F

FIGURE9 – Sch ´ematisation du v ´erin

On regarde tout d’abord la seule tige (5) et on propose plusieurs solutions pour sa liaison ´equivalente avec l’ensemble (1,2,3,4) en B :

(12)

a) Si on a une raideur en flexion faible dans cette liaison, on peut la mod ´eliser comme une articulation (figure10(a)).

B C

l

F

(a) premi `ere mod ´elisation

B C

l

F

(b) deuxi `eme mod ´elisation

FIGURE10 – Mod ´elisations de la tige du v ´erin

Quelle est alors l’expression de la charge limite due au risque de flambement de la tige, Fc?

Appli-cation num ´erique.

Quelle sera alors la pression limite correspondante, pc?

b) Si on a une raideur en flexion ´elev ´ee dans cette liaison, on peut la mod ´eliser comme un encastre-ment (figure10(b)).

Quelle est alors l’expression de la charge limite due au risque de flambement de la tige, Fc?

Appli-cation num ´erique.

Quelle sera alors la pression limite correspondante, pc?

3) On s’int ´eresse maintenant `a l’ensemble du v ´erin, en consid ´erant le corps et la tige rigidement li ´es. Le mod `ele de poutre retenu est compos ´e de deux tronc¸ons : le premier, le corps, de longueur l0, a un

moment quadratique de section I0; le deuxi `eme, la tige, de longueur l, a un moment quadratique de

section I, figure11. B C l F A l0 E,I0 E,I x1 x2

FIGURE11 – Mod ´elisation du v ´erin Pour simplifier, on consid `erera que l0= l.

On cherche `a estimer la charge limite Fc en se donnant une forme de mode de flambement v0(x) =

cos(π 2 x

l)(l’origine des x ´etant en B).

a) Cette solution v ´erifie-t-elle les conditions aux limites ?

b) Donner l’expression de la charge critique estim ´ee Fc, puis de la pression critique correspondante

pc. Application num ´erique.

c) Comparer avec les r ´esultats pr ´ec ´edents.

4) On cherche maintenant `a avoir l’expression exacte de cette charge critique.

a) Pour cela, donner l’expression du moment de flexion Mf(x)en notant v(x) la fl `eche, inconnue, de

(13)

b) Montrer que v(x) doit v ´erifier sur AB : d 2v dx2+ α 2 0v = 0, sur BC : d2v dx2 + α 2v = 0, o `u vous

pr ´eciserez les expressions de α et α0.

c) Pr ´eciser les conditions aux limites sur v en A et C, puis ce que doit satisfaire v `a la jonction en B.

d) Montrer que la condition `a r ´ealiser sur α et α0est f (α) = −f (α0)o `u f (β) =

1 βtan β.

e) Donner l’expression de k =α0

α. Application num ´erique.

f) Sur la figure 12, les fonctions f (β) et −f (β) sont trac ´ees, en prenant une ´echelle log pour β. D ´eterminer graphiquement la valeur appropri ´ee de α. En d ´eduire la valeur de Fc. Comparer avec les

r ´esultats pr ´ec ´edents.

-10 -8 -6 -4 -2 0 2 4 6 8 10 1.4 π 1.2 π π 0.9 π 0.8 π 0.7 π 0.6 π 0.5 π 0.4 π β f(β) -f(β)

FIGURE12 – Fonctions num ´eriques

g) Dans le cas o `u α = α0 (k = 1), donner graphiquement la valeur appropri ´ee de α. En d ´eduire la

valeur de Fc.

Cette solution est-elle r ´ealisable ? Est-elle souhaitable ?

5) On s’int ´eresse maintenant au corps (1), sous la pression interne p. Vu de c ˆot ´e (figure13, au centre) une portion de longueur h du corps ressemble `a une poutre circulaire, de section rectangulaire (lar-geur h, hauteur e, toutes deux n ´egligeables devant le diam `etre du corps), sollicit ´ee uniquement par la pression interne p. Grace aux sym ´etries, seul un quart est consid ´er ´e (figure13, `a droite).

a) Quelles sont les actions ext ´erieures appliqu ´ees `a ce quart de poutre ?

(14)

l x1 x2 p D e h D/2 p D e h

FIGURE13 – Mod ´elisation du corps du v ´erin

c) Sous l’effet de ce seul effort N , quelle est la pression limite pY dans le corps pour satisfaire le crit `ere

(15)

Exercice 4. Portique de fl `eche de grue*

De nombreuses grues de grande taille sont assembl ´ees `a partir de diff ´erentes parties, ´elanc ´ees (et donc mod ´elisables comme des poutres) : la tour, la fl `eche. . . constitu ´ees elles-m ˆeme d’un assemblage de petites poutres, figure14. L’objectif de cette ´etude est de caract ´eriser un mod `ele de poutre global d’une fl `eche de grue, `a partir de l’assemblage de petites poutres. Dans tous les cas, on ne consid `erera que les sollicitations de traction et de flexion (on n ´egligera donc les ´eventuelles torsion et cisaillement), avec un mod `ele de Navier-Bernoulli.

FIGURE14 – Grue `a tour (images d’apr `es [7])

1 `ere partie : caract ´erisation d’une poutre simple

On s’int ´eresse tout d’abord `a la rigidit ´e globale d’une poutre de longueur L = 1 m, `a section circulaire d’aire S = 1, 633 cm2et de module quadratique de flexion I = 0, 217 cm4. Elle est fabriqu ´ee en acier de

module d’Young E = 200 GPa, et de limite d’ ´elasticit ´e σY = 500MPa. On la suppose encastr ´ee d’un

cot ´e, et on impose diff ´erentes conditions `a l’autre extr ´emit ´e, figure15.

FIGURE15 – Poutre ´el ´ementaire

1) On impose tout d’abord un d ´eplacement axial u1e1en extr ´emit ´e droite de la poutre. Donner

l’expres-sion des forces int ´erieures le long de la poutre : N1 pour l’effort axial et M1 pour le moment de flexion

en fonction, entre autres, de u1(vous pourrez r ´epondre par un diagramme des efforts).

2) On impose ensuite un moment M2e2 en extr ´emit ´e droite de la poutre. Donner l’expression des

d ´eplacement axial u2et et rotation ω2de la section en extr ´emit ´e droite en fonction, entre autres, de M2.

3) Donner alors, dans le cas d’un chargement compos ´e des deux pr ´ec ´edents, la relation entre les quantit ´es en extr ´emit ´e droite de la poutre (u, ω) et (N, M ), sous la forme d’une matrice 2 × 2 :

 N M  = · · · ·  u ω 

(16)

4) Avec une sollicitation en effort normal N seulement, donner l’expression de la charge maximale Nmaxqui ´evite la plastification. Donner aussi l’expression de la charge limite au flambement. Applications

num ´eriques.

Avec une sollicitation en moment de flexion M seulement, donner l’expression du moment maximale Mmaxqui ´evite la plastification. Application num ´erique.

Dans un plan portant en abscisse N et en ordonn ´ee M , tracer l’allure du domaine admissible vis `a vis des crit `eres pr ´ec ´edents.

Une caract ´erisation plus pouss ´ee prendrait aussi en compte un effort tranchant T e3en bout de

poutre. On donne ici le r ´esultat (qu’on ne demande pas de retrouver, mais qu’on utilisera dans la suite), pour une poutre particuli `ere de caract ´eristiques donn ´ees, qui lie u, v (le d ´eplacement

transverse sur e3) et ω `a (N, T, M )asous la forme d’une matrice 3 × 3 :

  N T M  = ES L   1 0 0 0 12a −6aL 0 −6aL 4aL2     u v ω   o`u a = 195 (sans unit´e) (2)

a. non... il ne s’agit pas ici d’un groupe musical.

2 `eme partie : caract ´erisation de l’assemblage

On cherche maintenant `a trouver les caract ´eristiques d’une poutre ´equivalente `a la fl `eche de grue. Pour cela, on consid `ere un tronc¸on ´el ´ementaire de cette fl `eche, voire m ˆeme une moiti ´e de tronc¸on (gr ˆace `a la sym ´etrie), qu’on appellera une cellule, dont la longueur est toujours L = 1 m. Cette cellule est constitu ´ee de petites poutres soud ´ees entre elles, figure16. Pour des questions de facilit ´e de fabrication, on suppose que toutes ces poutres ont les m ˆemes section, moment quadratique, et mat ´eriau, qui sont ceux de la premi `ere partie.

Cette cellule est encastr ´ee en partie gauche, et dans la partie droite G est le centre de section suppos ´e (il se trouve dans le triangle gris ´e, `a H1 du haut et H2 du bas), figure16. On va imposer un

mouvement de poutre `a toute cette section, d ´efini par une translation u0ex, une translation v0ez et une

rotation de section en G, ω0ey. C’est- `a-dire qu’on va imposer en chaque nœud A, B et C le mouvement

correspondant.

(17)

5) Montrer que le mouvement impos ´e en A, `a la poutre 1, est u0− H1ω0en axial, v0en transversal et

ω0en rotation sur ey. En d ´eduire les efforts exerc ´es sur la poutre 1 en A : N1, T1, M1, en utilisant (2). 6) Montrer que le mouvement impos ´e en B, `a une des poutres 2, est u0 + H2ω0 en axial, v0 en

transversal et ω0en rotation sur ey. En d ´eduire les efforts exerc ´es sur une poutre 2 en B : N2, T2, M2,

en utilisant (2).

7) Le cas d’une des poutres 3 est plus compliqu ´e `a cause de l’inclinaison de ces poutres. Dans un premier temps, on n ´eglige leur action. En d ´eduire alors les efforts complets N0, T0, M0, sur la section

de poutre `a droite, en G, sous la forme   N0 T0 M0  = ES L   · · · · · · · · ·     u0 v0 ω0  

Pourquoi la poutre 4 n’intervient-elle pas ?

8) Si on prend en compte les poutres 3, on trouve le r ´esultat partiel suivant (qui est donn ´e et qu’on ne demande pas de retrouver) :

  N0 T0 M0  =   4, 9. 107N/m 0 0 0 9. 106 N/m −9. 106 N/rad 0 −9. 106 N 4. 107 Nm/rad     u0 v0 ω0   (3)

Au vu de ce r ´esultat, pourrait-on trouver les caract ´eristiques (section S0, moment quadratique I0, module

d’Young E0) d’une poutre de longueur L ´equivalente qui donne le m ˆeme r ´esultat avec (2) ? (on ne

demande pas de le faire, mais de justifier votre r ´eponse).

9) Les r ´esultats obtenus aux questions 7 et 8 sont en fait issus d’une m ´ethode appel ´ee homog ´en ´eisation cin ´ematique. Une autre m ´ethode, plus pr ´ecise, appel ´ee homog ´en ´eisation p ´eriodique, permet de trouver les r ´esultats partiels suivants :

  N0 T0 M0  =   4, 9. 107N/m 0 0 0 · · 0 · 3. 107Nm/rad     u0 v0 ω0  

Pour ce r ´esultat, peut-on trouver les caract ´eristiques (section S0, moment quadratique I0, module d’Young

E0) d’une poutre de longueur L ´equivalente qui donne le m ˆeme r ´esultat, c’est- `a-dire de la forme (2) mais

avec une autre valeur de a, qu’on pourra noter a0? Application num ´erique pour les caract ´eristiques que

vous pouvez identifier.

3 `eme partie : caract ´erisation de la fl `eche compl `ete

Ayant obtenu les caract ´eristiques ´equivalentes, on peut maintenant faire un calcul sur la fl `eche enti `ere, compos ´ee de n cellules (donc de longueur 2nL) soumise `a un unique effort tranchant T = 2, 1 kN en bout : (i) avec les caract ´eristiques de l’homog ´en ´eisation cin ´ematique, (ii) avec les caract ´eristiques de l’homog ´en ´eisation p ´eriodique, (iii) avec un mod `ele complet de toute la fl `eche (mod `ele de r ´ef ´erence, obtenu num ´eriquement), (iv) avec les caract ´eristiques d’une homog ´en ´eisation cin ´ematique, mais avec un mod `ele de poutre de Timoshenko (avec cisaillement, sans l’hypoth `ese de Navier-Bernoulli, qui n’a pas ´et ´e ´etudi ´e ici). Ces calculs ont ´et ´e r ´ealis ´es, et donnent les r ´esultats suivants :

calcul d ´eplacement vertical en bout n = 4 n = 12 n = 34 (i) 3,6 mm 9,8 cm 2,22 m (ii) 4,7 mm 12,7 cm 2,88 m (iii) 6,7 mm 16 cm 3,6 m (iv) 8,6 mm 16,9 cm 3,5 m

(18)

11) Sur la fl `eche enti `ere mod ´elis ´ee comme une poutre ´equivalente, avec le chargement pr ´ec ´edent, dans quelle section les efforts int ´erieurs sont-ils les plus grands ?

Calculez le moment de flexion Mmaxdans cette section.

En supposant l’effort normal nul et avec les r ´esultats (3), en d ´eduire les valeurs des d ´eplacements sur la cellule correspondante, u0, v0et ω0.

12) Avec les d ´eplacements de la question pr ´ec ´edente, et en reprenant la question 5, en d ´eduire les valeurs des efforts exerc ´es sur la poutre 1 en A : N1, T1, M1, en utilisant (2).

13) On cherche `a v ´erifier si cette poutre 1 est correctement dimensionn ´ee. Sa section est circulaire, de diam `etre d = 1, 45 cm, et le mat ´eriau est un acier de module d’Young E = 200 GPa et de limite d’ ´elasticit ´e σY = 500MPa.

Avec la seule sollicitation N1, la poutre risque-t-elle de plastifier ? Risque-t-elle de flamber ?

Avec les sollicitations combin ´ees N1et M1, la poutre risque-t-elle de plastifier ? Le crit `ere de

(19)

Exercice 5. Syst `emes `a barres et c ˆables*

1 `ere partie : ´etude d’un syst `eme de tens ´egrit ´e Un syst `eme de tens ´egrit ´e [4,5] est une structure compos ´ee de c ˆables et de barres, utilis ´ee en G ´enie Civil pour l’architecture, les structures spatiales l ´eg `eres. . . voir figure17.

FIGURE 17 – Applications des structures de tens ´egrit ´es ; `a gauche : Needle Tower (Snelson

1968, image Onderwijsgek,https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Kenneth_Snelson_Needle_ Tower.JPG, CC-BY-SA-2.5-NL) , `a droite : Tensarch Project [3]

Sa particularit ´e est que les barres ne sont reli ´ees qu’ `a des c ˆables, par leur extr ´emit ´es (les nœuds) ; les c ˆables sont tendus alors que les barres ne travaillent qu’en compression. Les nœuds sont suppos ´es parfaits (toutes les rotations sont libres) de sorte qu’un syst `eme de tens ´egrit ´e peut ˆetre vu comme un treillis tr `es particulier. La raideur de l’ensemble est obtenue en tendant les c ˆables. On peut alors construire de grandes structures par assemblage de plus petits modules autocontraints (en ´equilibre sans efforts ext ´erieurs, avec des c ˆables tendus).

On va s’int ´eresser dans un premier temps `a un module tr `es simplifi ´e, plan et sym ´etrique, constitu ´e de deux barres et quatre c ˆables, voir figure18(a). On suppose que les deux barres ne se touchent pas entre elles ; α est l’angle form ´e entre une barre et un c ˆable. On tend les c ˆables de fac¸on `a obtenir un effort int ´erieur N0 dans ceux-ci, en l’absence d’effort ext ´erieur sur le module. Les caract ´eristiques des

barres et des c ˆables sont donn ´ees dans le tableau1.

L L tanα α α barre cable noeud

(a) Module de tens ´egrit ´e ´etudi ´e

L

F F

T

T / 2 T / 2

(b) Barre ´etudi ´ee

FIGURE18 –

section module d’Young limite d’ ´elasticit ´e en traction c ˆable Sc= 50 mm2 Ec = 80 GPa σY c= 200 MPa

barre Sb Eb= 200 GPa σY b= 250 MPa

α = 30, L = 1.2 m

TABLE1 – Caract ´eristiques des barres et des c ˆables, et g ´eom ´etrie de la structure

1) Donner l’expression des efforts int ´erieurs dans les barres en fonction des donn ´ees (et de N0 en

(20)

2) Quel effort maximal N0permet de ne plastifier aucun c ˆable ? Application num ´erique.

3) Vis- `a-vis du crit `ere de flambement, quelle barre est la plus sollicit ´ee (les deux sont r ´ealis ´ees dans le m ˆeme profil ´e d’acier) ?

4) Les barres sont r ´ealis ´ees dans un tube cylindique creux de diam `etre ext ´erieur De et de diam `etre

int ´erieur Di. Quelle est l’expression du moment quadratique de flexion I ?

5) A partir de quelle longueur L du module une barre va-t-elle plastifier avant de flamber ?`

6) On consid `ere maintenant une barre de longueur L qui, `a cause du montage de la structure, est aussi sollicit ´ee par un effort tranchant en son milieu, T (on suppose δ = T /L petit), voir figure18(b).

a) Quels sont le moment de flexion maximal et l’effort normal dans la poutre ?

b) D’apr `es vous, cette barre va-t-elle flamber plus t ˆot que pr ´evu (c’est- `a-dire si δ = 0) ? On ne de-mande pas la d ´emonstration, mais juste une justification !

2 `eme partie : ´etude d’un c ˆable tress ´e On consid `ere ici un c ˆable fabriqu ´e `a partir du tressage de seulement 3 fils en acier de diam `etre d pour simplifier (figure19). En r ´ealit ´e, les c ˆables sont fabriqu ´es avec un plus grand nombre de fils, de fac¸on de plus en plus complexe quand les tensions doivent ˆetre

´elev ´ees : pour information, la figure20(a)pr ´esente la section d’un c ˆable de t ´el ´esi `ege.

FIGURE19 – Constitution d’un c ˆable `a 3 fils et poutre pleine ´equivalente

Chaque fil d’acier est donc une poutre courbe (comme un ressort, mais avec un grand angle d’h ´elice β, ou un faible angle d’enroulement α =π2 − β, voir figure20(b)).

On ne demande pas ici d’analyser cette poutre courbe ! On fournit dans la suite des r ´esultats d’ana-lyse (dans le cas o `u α est assez petit) qui ne devront pas ˆetre red ´emontr ´es.

Pour choisir de tels c ˆables, soumis `a une force de traction globale, on utilise dans les catalogues une poutre dite ‘ ´equivalente’ (figure19), de diam `etre le diam `etre ext ´erieur de tressage, ici Da= d 1 +

2√3 3 , de module d’Young ´equivalent Ea, et de limite d’ ´elasticit ´e ´equivalente en traction σY a(c’est cette poutre

´equivalente qui ´etait utilis ´ee dans la premi `ere partie de ce sujet).

1) Pour la poutre ´equivalente (figure19) soumise `a une force de traction F , donner, en fonction entre autres de Da, Ea, σY a, les expressions de :

a) son allongement ∆L, b) sa contrainte σa,

(21)

(a) Section d’un c ˆable de support de t ´el ´ecabine (d’apr `es document Poma)

(b) Un fil est une poutre courbe en h ´elice

FIGURE20 –

2) On fournit les informations suivantes : lorsqu’on tire sur le c ˆable avec un effort de traction F , chaque fil est soumis `a :

— son propre effort de traction N =F 3,

— mais aussi `a un moment de flexion (autour de ~e2, voir figure 19) ´egal `a Mf =

√ 3 GI

ESd2α 2F

3d (qu’on admettra dans toute la suite).

Sest la section du fil de diam `etre d, I, son moment quadratique de flexion, E est le module d’Young de l’acier qui constitue le fil, G son module de cisaillement, α, l’angle d’enroulement.

a) Donner l’expression de la contrainte maximale σmax dans la section d’un fil en fonction de N et

Mf.

Dans toute la suite, vous utiliserez l’expression suivante : σmax=

F 3S 1 + √ 3 2 α 2G E 

b) Dans le cas d’un fil non enroul ´e (α = 0) on a ´evidemment comme contrainte maximale dans la section σ0

max=

F

3S. Application num ´erique pour σmax

σ0 max

avec un fil en acier ´etir ´e pour lequel E = 200 GPa, G = 80 GPa, α = 10◦= 0, 175 rad.

c) Pour un acier de limite d’ ´elasticit ´e en traction σY, quelle est l’expression de la charge maximale

sur l’ensemble du c ˆable, Fmaxqui ´evite de plastifier les fils ?

d) Pour la poutre pleine ´equivalente au c ˆable, en d ´eduire σY aqui donne la m ˆeme charge maximale

Fmax sous la forme σY a = kσY o `u vous donnerez l’expression du coefficient k. Application num ´erique

(22)

Exercice 6. Capteur acoustique passif sous-marin*

La surveillance des fonds marins, outre les objectif militaires, a aussi pour fonction de pr ´evenir les catastrophes naturelles, comme les tsunamis.

FIGURE21 – D’apr `es [1]https://apps.dtic.mil/docs/citations/ADA494741

Il s’agit alors de d ´eployer un r ´eseau de nombreux capteurs sur de tr `es longues distances. L’interro-gation de tels capteurs lointains peut tirer parti des technologies utilis ´ees en communication, comme la fibre optique.

Une technologie int ´egr ´ee r ´ecente de capteurs de pression acoustique (microphones sous-marins) utilise le laser `a fibre : une faible longueur de fibre optique (de l’ordre de L = 6 cm) est trait ´ee pour ´emettre, en r ´eaction `a un signal lumineux de puissance qui la traverse, une lumi `ere laser `a une unique fr ´equence qui d ´epend de l’allongement du tronc¸on de longueur L. Un capteur acoustique devant me-surer la pression ext ´erieure `a ce tronc¸on, un dispositif m ´ecanique doit permettre de transformer cette pression en un allongement (ou un raccourcissement) du tronc¸on.

La figure 22(a) pr ´esente un tel dispositif. Il est constitu ´e d’un tube rigide, ferm ´e par deux mem-branes d ´eformables ; la fibre traverse ces memmem-branes auxquelles elle est coll ´ee, le tout formant un boˆıtier ´etanche.

La fibre optique se pr ´esente sous la forme d’un cylindre de silice de diam `etre D = 0, 125 mm, de module d’Young E = 72 GPa, de coefficient de Poisson ν = 0.2, et de limite d’ ´elasticit ´e σY = 100 MPa.

1) Sous l’effet d’une force axiale F , chaque membrane se d ´eforme et son centre se d ´eplace cette d’une valeur u0proportionnelle `a F : u = s0F, figure22(c). Un essai `a F = 100 N donne u0= 6 µm.

Donnez l’expression de la raideur k d’une longueur L de fibre en traction/compression. Application num ´erique. Est-elle n ´egligeable devant celle des membranes ? Justifiez rapidement.

2) Sous l’effet d’une pression ext ´erieure p uniquement, chaque membrane se d ´eforme et son centre se d ´eplace cette fois-ci d’une valeur u proportionnelle `a p : u = sp, figure22(b). Un essai `a p = 2 bars (rappel : 1 bar = 105Pa) donne u = 5.75 µm.

Si on n ´eglige la rigidit ´e de la fibre en traction/compression devant celle des membranes, donnez l’ex-pression de la d ´eformation ε dans la fibre en fonction de p sous la forme ε = αp. Application num ´erique pour α.

(23)

L

p p

membrane déformable partie rigide

cavité vide (pression interne nulle)

fibre optique

(a) Principe du capteur `a laser `a fibre

L

p p

u

(b) D ´eformation du boˆıtier sous une pression ext ´erieure p

L

u’

F F

(c) D ´eformation du boˆıtier sous un effort axial F

FIGURE22 –

Une autre r ´ealisation de boˆıtier conduit `a

|α| = 1.2 10−5 (MPa)−1, |s| = 3.6 10−13m/Net |s0| = 5.5 10−8m/N,

que vous prendrez dans la suite, ind ´ependamment des r ´esultats pr ´ec ´edents. Dans toute la suite, on n ´egligera la raideur de la fibre vis `a vis de celle des membranes.

3) Pour une profondeur en mer de 200 m, la pression ext ´erieure est p = 20 bars. Donnez l’expression de la contrainte de compression σ dans la fibre. La fibre reste-t-elle dans son domaine ´elastique ?

4) Toujours dans les m ˆemes conditions, y a-t-il un risque de flambement de la fibre ? On prendra pour conditions aux limites pour la fibre un encastrement avec les membranes.

Quelle est la pression ext ´erieure maximale p0qui ´evite le flambement ? Application num ´erique.

Pour augmenter p0, on envisage plusieurs solutions. La premi `ere consiste `a pr ´etendre la fibre au

montage avec un effort de traction F0, figure23.

mise sous tension de la fibre assemblage membranes/fibre on relache la fibre

F0 F0 F0 F0

FIGURE23 – Pr ´etension de la fibre au montage

5) Donnez l’expression de la d ´eformation ε0de la fibre lorsqu’elle est sous tension (avant assemblage

avec les membranes). Une fois la fibre assembl ´ee et relach ´ee, montrez que le d ´eplacement u1dont ont

fl ´echi les membranes s’ ´ecrit

u1=

s0k 1 + 2s0kε0L

Quelle est alors l’expression de la d ´eformation totale ε1 dans la fibre (par rapport `a la situation avant

(24)

6) On met l’ensemble sous pression ext ´erieure p. Quel est alors l’expression du d ´eplacement total u? `A partir de quelle pression p1 la fibre n’est-elle plus contrainte ? (dans ces expressions, inutile de

remplacer u1par son expression pr ´ec ´edente...)

7) Quelle est la nouvelle expression de la pression maximale p0 pour ´eviter le flambement (inutile

encore de remplacer u1par son expression pr ´ec ´edente...) ?

Si on veut p0> 20 bar, quelle est la valeur initiale de F0 `a installer ? Applications num ´eriques.

V ´erifiez que sous cette valeur de F0la fibre n’a pas plastifi ´e au montage.

8) Quelle est la sensibilit ´e G du capteur ainsi r ´ealis ´e ? (si on change p de ∆p, u change de ∆u = G∆p).

Une autre solution consiste `a essayer de guider la fibre. Pour cela, on remplit la cavit ´e int ´erieure du capteur avec un autre mat ´eriau de caract ´eristiques ´elastiques E0, ν0, σY 0. Pour l’instant, on

consid `ere que la fibre n’est pas pr ´etendue au montage.

9) Caract ´eristiques du boˆıtier rempli : cette fois-ci, on obtient |s0| = 4.5 10−8m/Net |α| = 10−5(MPa)−1

(voir questions 1 et 2). Pouvait-on pr ´evoir que la valeur de |α| serait moins ´elev ´ee qu’auparavant ? Jus-tifiez bri `evement votre r ´eponse.

Cette fois-ci, la fibre se comporte diff ´eremment en flambement. En effet, le mat ´eriau de remplissage, ´elastique, a tendance `a retenir la fibre lat ´eralement. On peut alors consid ´erer que la fibre est sollicit ´ee comme sur la figure24avec une raideur r ´epartie k0(quand la fl `eche est v(x), le mat ´eriau de remplissage

r ´eagit avec une charge lin ´eique r ´epartie sur la fibre −k0v(x)) mod ´elisant l’interaction avec le mat ´eriau

de remplissage. On prendra k0= 1000 N/m2pour les applications num ´eriques.

F F v(x) x L k0 x = L x = 0

FIGURE24 – Flambement de la fibre sur support ´elastique

10) Donner l’expression de l’ ´energie ´elastique de la poutre, Ed, puis celle du support, Es, lorsque la

poutre se d ´eforme avec une fl `eche v(x) (les expressions sont demand ´ees sous forme d’int ´egrales le long de la poutre).

11) Pour obtenir une approximation de la nouvelle charge critique de flambement, on va utiliser le quotient de Rayleigh R = Ed+ Es 1 2 Z L 0 dv dx 2 dx

Lorsque la rigidit ´e k0 est suffisamment faible, le mode de flambement ressemble `a celui o `u il n’y a

pas de support ´elastique. En approchant ce mode par v(x) = v0

h

1 − cos2πx L

i

o `u v0est une constante, montrez que la charge critique de flambement s’ ´ecrit Fc+ βk0L2, o `u Fc est la

charge critique sans support ´elastique, et β une constante dont vous donnerez l’expression. Pour ´eviter les calculs, on donne les valeurs (on ne demande donc pas de d ´emontrer ces expressions !) :

Z L 0 v2dx = 3 2Lv 2 0, Z L 0 dv dx 2 dx = 1 2L 2π L 2 v02, Z L 0 d2v dx2 2 dx = 1 2L 2π L 4 v20

12) Avec l’expression pr ´ec ´edente de la charge critique, et en prenant β ≈ 0.1, donnez l’expression de la nouvelle pression ext ´erieure maximale p0avant qu’il n’y ait flambement. Conclusion ?

(25)

Exercice 7. Rail de chemin de fer*

(a) Rails SNCF in situ (b) Profil normalis ´e de rail “Vignole” (hau-teur 140 mm)

FIGURE25 –

1 `ere partie : Flambement d’une poutre sous sollicitation thermique On se propose de trouver pourquoi les anciens rails SNCF sont install ´es en tronc¸ons de longueur L, s ´epar ´es par des jeux de dilatation e, et de dimensionner ceux-ci, figure26(a). On va s’int ´eresser ici uniquement `a des rails droits (en ligne droite, donc). Dans toute la suite, on n ´egligera le poids du rail.

L

x y e

(a) Disposition des rails sur la voie

L N0 N0 N N L + ∆L e/2 a b c d

(b) Diff ´erentes configurations d’un rail

FIGURE26 –

Les rails ont une g ´eom ´etrie particuli `ere, figure 25(b), impos ´ee, de section S = 6000 mm2 et de

moment quadratique I = 2, 8.10−6m4 pour une flexion autour de (G, −z ) (lat ´erale). Pour des raisons

d’installation et de maintenance, les longueurs sont L = 36 m. Ils sont constitu ´es d’acier de module d’Young E = 200 GPa et de limite d’ ´elasticit ´e en traction σY = 300 MPa.

Si on consid `ere un unique rail de longueur L, sous l’effet d’une variation de temp ´erature ∆T , il s’allonge de ∆L (figure26(b)cas a et b).

On note α = ∆L/∆T

L le coefficient de dilatation du mat ´eriau. Pour l’acier du rail, il vaut α = 10

−6K−1.

1) Si les rails sont mont ´es jointifs (c’est- `a-dire si e = 0), ils ne peuvent s’allonger. Ils subissent alors un effort de compression not ´e N0 (figure 26(b) cas c). Quelle est l’expression de N0 en fonction des

donn ´ees du probl `eme, dont ∆T ?

2) Toujours si e = 0, rappeler l’expression de l’effort critique Nc vis `a vis du crit `ere de flambement

de la poutre. En d ´eduire la variation de temp ´erature maximale admissible ∆Tc pour le rail. Application

(26)

3) Dans le cas o `u il existe un jeu e, donner l’expression de l’effort N (figure26(b)cas d). Pour tol ´erer une variation de temp ´erature ∆T = 200◦Csans flambement, donner l’expression du rapport e/L mini-mal `a installer. Application num ´erique et conclusion.

4) V ´erifier que sous le chargement critique Nc, il n’y a pas de plastification du rail.

2 `eme partie : Flambement du rail En pratique, l’ ´etude pr ´ec ´edente n’est pas significative pour le flambement du rail. En effet, celui-ci est plac ´e sur une embase, elle-m ˆeme d ´epos ´ee sur du ballast, figure25(a). On se propose donc ici d’ ´etudier le flambement lat ´eral d’une poutre (le rail), support ´ee par une raideur r ´epartie lat ´eralement le long de cette poutre k (le comportement du support de rail : quand la fl `eche est v(x)−→y, le support r ´eagit avec une charge lin ´eique sur le rail −kv(x)−→y), figure27`a gauche. On a estim ´e cette raideur `a k = 105N/m2. Cette raideur est d’autant plus ´elev ´ee que le rail est fix ´e

rigidement avec son support.

Enfin, on appelle v(x) la fl `eche de la poutre suivant −→y.

L x y k F F

FIGURE27 – Mod ´elisation du support lat ´eral du rail ( `a gauche) et mode de flambement au bout x = 0 de la poutre ( `a droite)

Une ´etude pr ´ealable a montr ´e que lorsque la raideur k est suffisamment ´elev ´ee, le mode de flam-bement est localis ´e en bout de poutre. C’est ce qui se produit en pratique sur un rail. Pour avoir une estimation de la charge critique Fccorrespondante, on propose d’utiliser une forme raisonnable du mode

de flambement (voir figure27`a droite) :

v(x) = v0· e − x a · cos x a+ π 4 !

o `u v0et a sont des param `etres, pour l’instant inconnus.

Le quotient de Rayleigh associ ´e est Fc =

24EI + ka4

12a2 (on ne demande pas de retrouver cette

ex-pression !).

5) Donner alors l’expression de a qui minimise Fc, puis la valeur de la charge critique Fc associ ´ee.

Application num ´erique pour a/L et Fc.

Pour la suite, et ind ´ependamment de la valeur ´eventuellement trouv ´ee pr ´ec ´edemment, on prendra celle correspondant `a un autre type de rail, `a savoir Fc= 100 kN

6) Au vu de la valeur de Fc et vis `a vis du r ´esultat obtenu sur la dilatation du rail sans joint (e = 0),

quelle variation de temp ´erature ∆Tc est alors admissible ? Application num ´erique et conclusion.

7) Pour tol ´erer une variation de temp ´erature ∆T = 200◦Csans flambement, donner l’expression du rapport e/L minimal `a installer. Application num ´erique et conclusion.

8) V ´erifier que sous le chargement critique Fc, il n’y a pas de plastification du rail.

9) Pourrait-on poser un rail continu (c’est `a dire pour lequel e = 0), et qui supporte une variation de temp ´erature ∆T = 200◦C sans flambement ? Donner alors la valeur de la raideur k n ´ecessaire du support. Application num ´erique.

(27)

3 `eme partie : ´Etude du rail en flexion On s’int ´eresse maintenant `a ´etudier la d ´eformation du rail soumis `a son poids propre not ´e −ρg−→y. Pour cela on consid `ere la mod ´elisation suivante : le rail est une poutre droite ´elastique de type Navier Bernoulli. Afin de prendre en compte l’ ´elasticit ´e du support, on consid `erera que la poutre est en appui sur deux ressorts ´elastiques `a ses extr ´emit ´es x = 0 et x = L. Ces deux ressorts ont la m ˆeme raideur, not ´ee k. On cherche `a calculer v(x) la fl `eche de la poutre suivant −→y.

10) Ecrire l’ ´equation diff ´erentielle du quatri `eme ordre que doit v ´erifier la fl `eche v(x), compte tenu des´ hypoth `eses. En d ´eduire que le d ´eplacement s’ ´ecrit : − ρgx

4

24 + Ax

3 + Bx2 + Cx + D. Afin

d’ache-ver la d ´etermination de v(x), c’est `a dire la d ´etermination des constantes A, B, C, et D, on va, par l’interm ´ediaire des questions qui suivent, d ´eterminer rigoureusemment les conditions aux limites du probl `eme.

11) Quelle force le ressort situ ´e `a l’extr ´emit ´e x = L exerce t-il sur la poutre ? En d ´eduire la condition portant sur l’effort tranchant en x = L. Quelle force le ressort situ ´e `a l’extr ´emit ´e x = 0 exerce t-il sur la poutre ? En d ´eduire la condition portant sur l’effort tranchant en x = 0. Pour cette extr ´emit ´e vous prendrez soin de respecter la convention utilis ´ee en cours dans la d ´efinition des efforts int ´erieurs.

12) Dans ce probl `eme, l’effort tranchant not ´e T est ´egal `a T = −EId

3v

dx3. D ´eduire de la question

pr ´ec ´edente une ´equation reliant la valeur de d

3v

dx3 `a v `a chacune des extr ´emit ´es.

13) Quelle est la condition sur la valeur du moment aux deux extr ´emit ´es ? En d ´eduire (en la justifiant) la valeur de la d ´eriv ´ee deuxi `eme de v(x).

14) Gr ˆace `a la question pr ´ec ´edente, montrer que B = 0 et que A =ρgL 12.

15) En utilisant la condition sur l’effort tranchant en z ´ero et les r ´esultats pr ´ec ´edents, montrer que D = −EIρgL

2k .

16) En utilisant la condition sur l’effort tranchant en x = L, achever la d ´etermination de v. Donner l’expression de la fl `eche maximum. Calculer la rotation aux deux extr ´emit ´es.

(28)

Exercice 8. Aile d’avion*

On consid `ere une aile d’avion dans deux configurations diff ´erentes : en vol ou au sol. La carlingue de l’avion `a laquelle l’aile est attach ´ee est suppos ´ee rigide, et on mod ´elise dans un premier temps l’aile par une poutre de section uniforme, de longueur L, fabriqu ´ee dans un mat ´eriau de module d’Young E, de section ayant un moment quadratique de flexion I. En vol, l’action de l’air selon la verticale (la portance) est suppos ´ee ˆetre une r ´epartition d’effort lin ´eique p le long de la poutre, figure 28 `a gauche. Au sol, seule l’action du train d’atterrissage sur l’aile est consid ´er ´ee F , figure28`a droite. Dans tous les cas, on n ´egligera le poids propre de l’aile, et on notera M la masse totale de l’avion.

FIGURE28 – Mod `ele simplifi ´e de l’aile ; `a gauche : en vol, `a droite : au sol

1) Si on n ´eglige, en vol, la portance de la carlingue, alors la charge lin ´eique p sur les deux ailes ´equilibre le poids de l’avion. Donner l’expression de p en fonction des donn ´ees.

2) Si on n ´eglige, au sol, l’action du train d’atterrissage avant, alors l’effort sur les deux ailes ´equilibre aussi le poids de l’avion. Donner l’expression de F en fonction des donn ´ees.

3) Sollicitations dans la poutre :

a) Tracer dans chaque cas, la r ´epartition du moment fl ´echissant le long de la poutre. b) Quelle est la section (suppos ´ee ici uniforme) la plus sollicit ´ee dans chaque cas ? c) Lequel des deux chargements est le plus p ´enalisant pour le crit `ere de limite ´elastique ?

4) On consid `ere maintenant, pour simplifier, une section elliptique creuse pour l’aile, figure29en haut, de demi-axes a et b et d’ ´epaisseur e. On donne le moment quadratique de flexion pour une section elliptique pleine (on ne demande donc pas de le retrouver !) : I = πab

3

4 . Donner l’expression de I pour la section consid ´er ´ee.

(29)

FIGURE30 – Profil NACA. En haut : maillage ´el ´ements finis, en bas : contraintes calcul ´ees

Dans le cas o `u l’ ´epaisseur e est petite devant a et b, l’expression de I est I = (3 − 2η)η2πea 3

4 , o `u η = b/aest appel ´ee la finesse, qu’on prendra dans la suite, sans chercher `a la d ´emontrer.

5) Toujours pour la section elliptique creuse, donner l’expression de la contrainte maximale σ dans la section en fonction du moment de flexion Mf, de a, η et e.

6) Quelle que soit la forme de la section, une analyse dimensionnelle avec des hypoth `eses raison-nables donne le r ´esultat suivant (admis) : σ = f (η) 1

e/a Mf

a3 o `u f est une fonction d ´ependant du profil de

la section et de η.

a) Donner l’expression de f (η) pour l’ellipse creuse. Application num ´erique pour η = 0, 15.

b) Un calcul par ´el ´ements finis pr ´esent ´e sur la figure29en bas, donne, pour les param `etres a = 1, e = 0.03, η = 0, 15, Mf = 1une contrainte maximale σ = 116. Commentez bri `evement ce r ´esultat et

comparez-le avec celui obtenu par r ´esistance des mat ´eriaux.

7) Un profil de section plus r ´ealiste (profil ext ´erieur de type NACA5, le profil elliptique fonctionne tr `es mal du point de vue a ´erodynamique) est pr ´esent ´e sur la figure 30en haut. Ses caract ´eristiques sont e/a = 0, 04et η = 0, 12. Une simulation num ´erique r ´ealis ´ee avec a = 0, 5 et Mf = 1, pr ´esent ´ee sur la

figure30en bas, donne une contrainte maximale σ = 1190. a) Commentez bri `evement ce r ´esultat.

b) Donner la valeur de f correspondant `a ce profil et cette finesse.

c) Du point de vue de la limite ´elastique, quel profil r ´esiste le mieux `a mat ´eriau, ´epaisseur e et finesse ηidentiques ? Justifiez.

(30)

R ´ef ´erences

[1] Scott Foster. Listening with light. Australian Defense Science, 13(1) :10–11, 2005.

[2] Ga ¨elle Jaouen. Etude des strat ´egies biom ´ecaniques de croissance des jeunes arbres en peuplement h ´et ´erog `ene tropical humide. phdthesis, Universit ´e Henri Poincar ´e – Nancy I, December 2007. URL :

https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00272100.

[3] R. Motro. Tensarch : A tensegrity double layer grid prototype. In Space Structures 5, pages 1 :57–66. Thomas Telford Publishing, jan 2002. doi:10.1680/ss5v1.31739.0007.

[4] R. Motro. Tensegrity. Elsevier, 2003. doi:10.1016/b978-1-903996-37-9.x5028-8.

[5] Ren ´e Motro. Tensegrity : from art to structural engineering. In 2012 IASS-APCS Symposium, page 14 p., S ´eoul, South Korea, May 2012. URL :https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00857410. [6] Christophe Proisy. Apport des donn ´ees radar `a synth `ese d’ouverture pour l’ ´etude de la dynamique des ´ecosyst `emes forestiers. PhD thesis, Universit ´e Paul Sabatier – Toulouse III, 1999. Th `ese de doctorat dirig ´ee par Mougin, Eric Sciences biologiques et fondamentales appliqu ´ees. Psychologie Toulouse 3 1999. URL :http://www.theses.fr/1999TOU30040.

[7] Comit ´e technique national du b ˆatiment et des travaux publics (CTN B). Pr ´evention du risque de ren-versement des grues `a tour sous l’effet du vent. Technical Report Recommandation de la CNAMTS R 406, Institut national de recherche et de s ´ecurit ´e pour la pr ´evention des accidents du travail et des maladies professionnelles, 2004.

[8] B. Thibaut, J. Gril, and B. Chanson. Wood growth and development. In Encyclopedia of Applied Plant Sciences, pages 96–105. Elsevier, 2003. doi:10.1016/b0-12-227050-9/00045-4.

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