• Aucun résultat trouvé

Exercice 1. (L’Hospital et Ces` aro-Stoltz )

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Exercice 1. (L’Hospital et Ces` aro-Stoltz )"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

Universit´ e Lyon 1

Pr´ eparation ` a l’Agr´ egation de Math´ ematiques Pr´ eparation ` a l’´ ecrit d’Analyse et Probabilit´ es Ann´ ee 2013-2014

Semi-convergence

Exercice 1. (L’Hospital et Ces` aro-Stoltz )

a) (R` egle de l’Hospital) Soient f, g : [0, ∞[→ R d´ erivables et telles que : (i) g 0 > 0 ;

(ii) lim

x→∞ g(x) = ∞.

Montrer que, si la limite ` = lim

x→∞

f 0 (x)

g 0 (x) existe, alors la limite lim

x→∞

f (x)

g(x) existe et vaut aussi `.

b) (Th´ eor` eme de Ces` aro-Stoltz) Soient (a n ) n≥0 , (b n ) n≥0 deux suites r´ eelles telles que : (j) (b n ) est strictement croissante ;

(jj) b n → ∞.

Montrer que si la limite ` = lim

n→∞

a n+1 − a n

b n+1 − b n existe, alors la limite lim

n→∞

a n

b n existe et vaut aussi `.

c) Citer un cas particulier d’application du th´ eor` eme de Ces` aro-Stoltz.

Exercice 2. (Convergence simple, uniforme et normale)

On consid` ere la s´ erie de fonctions dont le terme g´ en´ eral est u n (x) = xe −nx / ln n, x ∈ I = [0, +∞[, n ≥ 2.

a) ´ Etudier la convergence simple de cette s´ erie sur I.

b) Montrer que la s´ erie n’est pas normalement convergente sur I.

c) Montrer que la s´ erie est uniform´ ement convergente sur I.

Exercice 3. (Abel ) Soient (a n ) n≥0 , (b n ) n≥0 deux suites de nombres complexes, et A n =

n

X

k=0

a k .

a) Pour n > N , exprimer

n

X

k=N

a k b k en fonction des suites (A n ) et (b n ).

b) (Th´ eor` eme d’Abel) En d´ eduire que, si (i) b n → 0,

(ii) X

n≥0

|b n+1 − b n | < ∞, (iii) (A n ) est born´ ee, alors X

n≥0

a n b n converge.

c) Cas particuliers ?

d) G´ en´ eraliser ce qui pr´ ec` ede ` a des suites (a n ), (b n ) ` a valeurs dans des espaces/alg` ebres de Banach.

e) (Th´ eor` eme d’Abel) Soient f, g : [a, ∞[→ C telles que : (i) lim

t→∞ g(t) = 0 ,

1

(2)

(ii) g ∈ C 1 et Z ∞

a

|g 0 (t)|dt < ∞ ,

(iii) f est continue et admet une primitive born´ ee F . Alors

Z ∞

a

f (t)g(t)dt converge.

f) Cas particulier ?

Exercice 4. (S´ erie vs int´ egrale)

a) Soit f ∈ C 1 ([a, ∞[), avec a ∈ Z . Montrer que pour tout N ∈ Z , N > a,

N

X

n=a+1

f (n) = Z N

a

f(t)dt + Z N

a

{t}f 0 (t)dt , o` u {t} = t − [t] = t − E(t) repr´ esente la partie fractionnaire de t.

b) Si Z ∞

a

|f 0 (t)|dt < ∞, montrer que

X

a

f (n) et Z ∞

a

f(t)dt sont de mˆ eme nature.

c) Cas particulier ?

Exercice 5. (Commutativement=absolument, en dimension finie) a) Soit P

a n une s´ erie absolument (c’est-` a-dire normalement) convergente dans un espace de Banach. Montrer que la s´ erie est commutativement convergente et que la somme S σ de P

a σ(n) ne d´ epend pas de la permutation σ ∈ S N . b) (Th´ eor` eme de Riemann) Soit P

a n une s´ erie r´ eelle semi convergente (c’est-` a dire la s´ erie est convergente, sans ˆ etre absolument convergente). Montrer que les s´ eries X

n≥0

(a n ) + et X

n≥0

(a n ) divergent, o` u x + = max(x, 0) et x = max(−x, 0).

En d´ eduire qu’il existe σ ∈ S N telle que X

n≥0

a σ(n) = +∞.

Plus g´ en´ eralement, si ` ∈ R , montrer qu’il existe σ ∈ S N telle que X

n≥0

a σ(n) = `. De mˆ eme, il existe σ ∈ S N telle que X

n≤N

a σ(n) n’ait pas de limite lorsque N → +∞.

c) Montrer que dans tout espace vectoriel de dimension finie, une s´ erie est commutativement convergente si et seulement si elle est absolument convergente.

d) En consid´ erant, dans ` 2 ou ` , la s´ erie de terme g´ en´ eral a n = 1

n + 1 (δ in ) i∈ N , montrer que le r´ esultat n’est plus vrai en dimension infinie.

R´ evisions associ´ ees ` a cette feuille :

Limites de suites et de fonctions. Crit` ere de Cauchy.

Th´ eor` eme des accroissements finis (g´ en´ eralis´ e) pour les fonctions R → R .

Int´ egration par parties

(discr` ete et continue).

Convergence uniforme des suites de fonctions. Lemme de Dini.

2

(3)

Convergence, convergence absolue des s´ eries num´ eriques. Convergence simple, uniforme, nor- male des s´ eries de fonctions.

S´ eries g´ eom´ etriques. S´ eries de Bertrand.

Int´ egrales semi-convergentes. Comparaison s´ eries-int´ egrales.

Ouvrage recommand´ e :

Dieudonn´ e, J. Calcul infinit´ esimal. 2e ´ edition revue et augment´ ee. Collection : M´ ethodes Her- mann, Paris, 1980. 479 pp. ISBN : 2-7056-5907-2

Lecture suppl´ ementaire. (Th´ eor` eme de Steinitz) Soit E un espace norm´ e de dimension finie.

Soit P

a n une s´ erie semi-convergente. On consid` ere l’ensemble S =

(

x ∈ E ; ∃ σ ∈ S N telle que X

n≥0

a σ(n) = x )

.

Alors S est convexe. (Notons que, si E = R , alors S = R , d’apr` es le deuxi` eme th´ eor` eme de Riemann de l’exercice 5.)

Pour la preuve de ce r´ esultat, voir par exemple les sections 5 et 6 du premier chapitre du livre

Gonnord, S., Tosel, N. Th` emes d’Analyse pour l’Agr´ egation. Topologie et Analyse fonctionnelle.

Ellipses. Collection : Math/Agr´ eg, Paris, 1996. 160 pp. ISBN : 2-7298-9694-5

3

Références

Documents relatifs

Dans ce cours sont r´ eunis trois r´ esultats fondamentaux d’analyse, connus respectivement sous le nom d’´ egalit´ e de accroissements finis, d’in´ egalit´ e des

[r]

Quel est le d´ eveloppement en s´ erie enti` ere de la fonction x 7→ e x?. Pr´ eciser le rayon de

En raisonnant comme dans la ques- tion pr´ ec´ edente, on conclut que f est d´ erivable en tout point de l’intervalle ]0, +∞[.. 5- On commence par une br` eve ´ etude de la fonction

Le th´ eor` eme de d´ erivation des s´ eries de fonctions permet de conclure que f est une fonction d´ erivable sur

Soient f et g deux fonctions continues et strictement positives sur un intervalle

(Indication: On pourra utiliser la transformation d’Abel pour montrer que la s´ erie v´ erifie le crit´ ere de Cauchy)..

La s´ erie est altern´ ee, et le module du terme g´ en´ eral d´ ecroˆıt vers 0 ` a partir d’un certain rang : la s´ erie converge par application du crit` ere des s´ eries