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Mesures des constantes optiques de dépots évaporés de fluorure de magnésium dans l'ultraviolet de Schumann

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00236454

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236454

Submitted on 1 Jan 1961

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Mesures des constantes optiques de dépots évaporés de fluorure de magnésium dans l’ultraviolet de Schumann

D. Fabre, J. Romand

To cite this version:

D. Fabre, J. Romand. Mesures des constantes optiques de dépots évaporés de fluorure de magné-

sium dans l’ultraviolet de Schumann. J. Phys. Radium, 1961, 22 (5), pp.324-325. �10.1051/jphys-

rad:01961002205032401�. �jpa-00236454�

(2)

324

Le présent travail a été réalisé sous les auspices du

Centre National de la Recherche Scientifique, et a béné-

ficié également de l’aide du Commissariat à l’Énergie

Atomique.

Lettre reçue le 2 mars 1961.

MESURES DES CONSTANTES OPTIQUES

DE DÉPOTS ÉVAPORÉS

DE FLUORURE DE MAGNÉSIUM

DANS L’ULTRAVIOLET DE SCHUMANN Par Mlle D. FABRE et J. ROMAND,

Laboratoire des Hautes Pressions, Bellevue.

L’objet de la présente note est d’illustrer par quel-

ques exemples pratiques la méthode de détermination des constantes optiques dans l’ultraviolet lointain,

dont nous avons exposé antérieurement les principes.

Rappelons que la méthode repose essentiellement sur

l’utilisation des phénomènes d’interférence par ré-

flexion, produits par une lame mince d’épaisseur va-

riable [1].

Les résultats présentés sont relatifs à une couche de

fluorure de magnésium déposée sur support de verre rectangulaire (100 X 17 mm2) suivant une technique

permettant d’obtenir des dépôts d’épaisseur variable

selon une loi linéaire [2]. Effectivement l’épaisseur

varie linéairement de 0 à environ 2 500 A sur une

longueur de 90 mm.

La figure 1 présente, à titre d’exemple, des enregis-

trements de l’intensité réfléchie par la lame, sous inci-

dence normale, en fonction de la distance à une extré-

mité, donc en fonction de l’épaisseur. On a choisi trois

longueurs d’onde auxquelles correspondent des indices

d’extinction assez différents, comme on peut le voir à l’amortissement variable des courbes. Les extrémités des enregistrements correspondent au pouvoir réflec-

teur du verre ; on remarque du côté des grandes épais-

seurs une perturbation due à la diffusion du fluorure,

en cours d’évaporation, au delà du cache limitant le

dépôt. L’échelle des ordonnées est différente pour cha-

cune des trois longueurs d’onde, et arbitraire ; les

valeurs absolues du pouvoir réflecteur seront prises par

rapport à celui du support. L’exploration de la plaque

est faite par un faisceau lumineux suffisamment étroit pour ne pas modifier le profil du phénomène.

On appelle, comme dans la note précédente, d l’épais- seur, (v

-

jx) l’indice complexe de la couche, p le pou- voir. réflecteur air-couche, p’ le pouvoir réflecteur couche-support, R, les ordonnées de la courbe reliant les maxima de la courbe expérimentale, R2 celles de la courbe reliant les minima. Le dépouillement des enre- gistrements consiste à mesurer les valeurs due R1 et R2

pour une série de valeurs de d, et à calculer les quan- tités p et y qui leur correspondent ; on a montré que l’on avait :

et

Sur la figure 2, on a porté les valeurs calculées de

Log y en fonction de d. On voit qu’elles s’alignent :

(*) En toute rigueur, le terme (1- p) doit être affecté d’un coefficient pL différent de 1, si l’on tient compte du

fait que le coefficient de réflexion de Fresnel air-couche est

imaginaire. Le coefficient intervient seulement pour le calcul de p’ à partir de l’ordonnée à l’origine de la droite

Log y

=

f (d). Le calcul donne :

{1. est d’autant plus voisin de 1 que x est plus petit. Dans

la plupart des cas la méthode est applicable (dans

l’ultraviolet lointain), on peut le négliger. Pour le cas pré-

sent (7

=

1 160 A ; x

=

0,14) on a p.

=

1,005.

FIG. i.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01961002205032401

(3)

325 x, déduit de la pente p = 87cx/À, est donc sensi-

blement constant pour les épaisseurs considérées. Dans

ces mêmes conditions, on voit que les variations de p

en fonction de d sont faibles. p’ que l’on déduit de p et de l’ordonnée à l’origine de la droite Log y = f(d),

a été calculé pour la valeur moyenne de p.

FIG. 2.

Lé calcul des indices de réfraction v se fait de façon

un peu différente de celle préconisée dans la note pré-

cédènte [1] : au lieu de considérer les points de la

courbe pour lesquels les ondes lumineuses interfé-

rentes sont en quadrature, mais qui ne sont pas immédiatement repérables sur les enregistrements, on

utilise les extrêma de la courbe expérimentale ; on

admet que, d’un extrêmum au suivant de même nature, la variation d’épaisseur optique est égale à X12. Ceci

n’est pas exact, mais on montre que, dans le cas pré- sent, on introduit ainsi une erreur systématique infé-

rieure à 2 0/00’ alternativement positive et négative

suivant la nature des extrêma, et absolument négli- geable devant le gain de précision pratique qu’apporte

l’utilisation des extrêma en raison de leur facilité de

pointage.

La précision sur x, qui est celle de la mesure de la

pente de la courbe Log y

=

f(d), est de l’ordre de 7 %.

La précision sur v se ramène à celle sur la mesure de la

différence d’épaisseur entre deux extrêma de même

nature, Ad ; or on a Ad = g Ol, g gradient d’épaisseur

du dépot pour le AI considéré ; Il distance entre les

deux extrêma, évaluée à partir de leur pointage sur les enregistrements. Agig de l’ordre de 2 % pour les faibles

épaisseurs, est inférieure à 0,5 % au-dessus

de 900 A. La précision sur la mesure de Al peut n’être

pas meilleure que 2 ou 3 % dans le cas des courtes

longueurs d’onde pour lesquelles les extrêma sont plus resserrés, et d’intensité souvent plus, faible. L’erreur relative sur la valeur de v peut donc varier de 1 à 5 % ;

elle permet néanmoins, dans cet exemple, de mettre en .

évidence une variation de l’indice avec l’épaisseur du dépôt, que la reproductibilité des mesures autorise à considérer comme réelle.

La comparaison des valeurs obtenues expérimen-

talement pour p par cette méthode, à celles calculées suivant la formule classique à partir des valeurs expéri-

mentales de v et x montre ,que, si l’on obtient le même ordre de grandeur, la variation de p avec l’épaisseur de

la couche ne suit cependant pas celle de v. Ceci peut s’expliquer par la vraisemblable inhomogénéité du dépôt en profondeur [3], [4]. En effet, les valeurs

expérimentales de v correspondent à un indice moyen du dépôt pour une épaisseur donnée v = 1 vx dx

x étant la profondeur ; tandis que l’indice de réfraction à considérer pour calculer p est l’indice en surface. A cet égard, les éventuelles variations de x ont un rôle

négligeable devant celui de v.

On peut remarquer la très faible valeur du pouvoir

réflecteur couche-support, dont il n’y a pas lieu de

s’étonner, étant donné les natures voisines des deux matériaux. L’évaporation du fluorure sur un support

métallisé conduit à des p’ beaucoup plus importants et

renforce les contrastes dans les courbes expérimentales.

Cependant, on retrouve des valeurs comparables de v

et x quelque soit le support ; en particulier, les valeurs obtenues pour l’indice d’extinction x, sont toujours

anormalement grandes par rapport à, celles, connues, des fluorures à l’état massif cristallisé ; ceci avait déjà

été observé, lors de la mesure de x par une méthode

classique [5].

Lettre reçue le 7 mars 1961.

BIBLIOGRAPHIE

[1] FABRE (D.), ROMAND (J.) et VODAR (B.), J. Physique Rad., 1960, 21, 263.

[2] FABRE sique (D.) Rad. et (Physique Appliquée). DAMANY (H.), A paraître dans J. Phy-

[3] BOUSQUET, Thèse. Ann. Physique, 1957, 2.

[4] HALL (J. F.), J. O. S. A., 1957, 47, 662.

[5] FABRE (D.) et ROMAND (J.), C. R. Acad. Sc., 1960,

250, 1226.

Références

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