HAL Id: jpa-00234572
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Submitted on 1 Jan 1952
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Absorption a haute température de quelques matériaux
optiques dans l’ultraviolet de Schumann
Andrée Gilles
To cite this version:
247 On
trouve,
si ?o
ou ç 0
> 2, desapodisations
moyennesmaxima si
grandes
(par exemple
106) qu’elles d6passent
largement
les besoinspratiques.
Or,
touteapodisa-tion excessive s’obtient au detriment de la clart6 de Fecran. En
fait,
ces 6crans aapodisation
maxima,
surtout lescirculaires,
sontbeaucoup trop
sombres(fig, i).
D’ou ce secondproblème :
determiner laplus grande
clart6compatible
avec uneapodisation
donn6e inf6rieure au maximum. Si l’on ne trouve
jamais,
eneffet,
qu’un
seul 6cran h n termesd’apo-disation
maxima,
cesont,
parcontre,
desensembles
entiers d’6crans que l’on obtient pour toute
apodisa-tion inf6rieure. Ces 6cranscorrespondent
au memeK,
mais different a tous autres
6gards.
D’ou lapossi-bilit6 de
choisir,
parmi
leursclart6s,
laplus grande.
Ces deuxprobl6mes
ont ete trait6s pourplusieurs
domaines po, 3L ouÇo Ç1,
et pourplusieurs
valeurs de n. Lafigure
iindique quelques
resultats obtenus.Je me propose de donner dans une
publication
plus
6tendue des details sur le mode de determina-tion de ces 6crans. La m6thodepropos6e
permet,
en
outre,
de controler unplus grand
nombre depropri6t6s
simultan6es,
soit de1’ecran,
soit de safigure
de difffraction. Ce travail a ete fait sous la direction de M.Jacquinot
aqui
j’adresse
ici mesremerciements.
[1]
DOSSIER B. - J.Physique,
1952,
13, n° 3.[2]
DOSSIER B., BOUGHON P. et JACQUINOT P. - J. desRecherches du C. N. R. S.,
1950,
11,49-69.
Manuscrit recu le14
février 1952.ABSORPTION A HAUTE
TEMPÉRATURE
DE
QUELQUES MATÉRIAUX OPTIQUES
DANS L’ULTRAVIOLET DE SCHUMANN Par Mlle ANDRÉE
GILLES,
Laboratoire de
Physique-Enseignement,
Sorbonne.Comme suite a une etude sur la variation avec la
temperature
de latransparence
duquartz
dansl’ultraviolet de Schumann
[1], qui
a mis en evidenceles difficult6s d’utilisation des cuves de
quartz
pour des mesuresd’absorption
sur desvapeurs a
hautetemperature,
nous avons ete conduite a effectuerune etude similaire sur d’autres materiaux tels que
la
fluorine,
le fluorure de lithium et le corindon.Nous ne d6crirons pas le mode
op6ratoire
qui
. est le meme
que pour le
quartz.
Pour la fluorine et le fluorure de
lithium,
latrans-parence ne varie pas d’une
façon
sensible dans notreregion jusqu’A
unetemperature
limitequi
est de Sooopour la fluorine et 6000 pour le fluorure de lithium. A cette
température,
le cristal sedepolit,
1’absorp-tion
augmente irréversiblement,
le cristal restant peutransparent
apres
retour a latemperature
nor-male et il se
produit
vraisemblablement uneévapo-ration dans le vide.
L’appareillage
ne nouspermet
pas de nous
approcher
de lapartie
centrale des bandesd’absorption
de ces materiaux.Pour le
corindon,
il seproduit
uneaugmentation
rapide
del’absorption
avec latemperature
aux courteslongueurs
d’onde. Nous donnons A titred’exemple
des courbesrepresentant
le coefficientd’ extinction,
en fonction de la
longueur
d’onde pour un 6chantilloii de corindon de fabricationfrancaise
a différentestemperatures
(fig.
i).
Nous avons retrouve desvariations du meme ordre pour des échantillons d’une
autre
origine
et detransparence
diff6rente.L’emploi
a hautetemperature
de cuves non soud6es a fen6tres de corindon semble donc sans intérêt dans laregion
de Schumann. La fluorine et le fluorurede lithium seraient utilisables
jusqu’a
respective-ment 5oo et
7ooo
environ.Fig. i.
[1]
GILLES Mlle A. 2014 C. R. Acad.Sc.,
1952,
234, 822. Manuscrit reçu le 18 février 1952.UN ENREGISTREUR DE
SPECTROMÈTRE
DE MASSE A COURT TEMPS DERÉPONSE
Par RUTH
VALENTIN,
Laboratoire de Chimie minérale de la Faculté des Sciences de
Nancy
et GEORGES PHILBERT
Actuellement,
Laboratoire de Chimie nucléairedu
Collège
de France.Divers auteurs
[1]
ont realise desspectroscopes
demasse de construction
simplifiee,
destines auxana-lyses
rapides
et a la detection des fuites : une tensionp6riodique
estappliqu6e
en memetemps
aux elec-trodesd’a,cceleration
des ions et a l’une despaires
deplaques
d’unoscillographe cathodique;
a l’autrepaire
estappliqu6e
une tensionproportionnelle
aucourant
ionique.
Lespectre
des massesapparait
alors sur Fecran. Cette lnéthode a
I’avantage
depermettre
desenregistrements
rapides;
mais lebalayage
duspectre
se fait par variation del’ énergic
des