GÉNIE DES MATÉRIAUX
Note finale:
/25
NOM (en majuscules):_____________________________
PRÉNOM :______________________________
SIGNATURE :______________________________
MATRICULE : _________________
SECTION :
COURS COURS COURS
COURS ING1035 ING1035 ING1035 ING1035 ---- MATÉRIAUX MATÉRIAUX MATÉRIAUX MATÉRIAUX
Contrôle N° 1 du 28 septembre 2001
de 8h45 à 10h20
F O R M U L A I R E D E R É P O N S E S F O R M U L A I R E D E R É P O N S E S F O R M U L A I R E D E R É P O N S E S F O R M U L A I R E D E R É P O N S E S
NOTES :
♦Aucune documentation permise.
♦
Moyen de calcul : calculatrices autorisées seulement.
♦
Les nombres en marge de droite indiquent le nombre de points accordés à la question. Le total est de 25 points.
♦
Pour les questions nécessitant des calculs, aucun point ne sera accordé à la bonne réponse si le développement n’est pas écrit.
♦
Utilisez les espaces prévus ou la page opposée pour vos calculs
♦
Le questionnaire comprend 6 pages, incluant les annexes (si mentionnés) et le formulaire général.
♦
Le formulaire de réponses comprend 7 pages.
♦
Vérifiez le nombre de pages de votre questionnaire et de votre formulaire de réponse.
CORRIGÉ CORRIGÉ CORRIGÉ CORRIGÉ
Version révisée
01/10/2001; 12h00
1. EXERCICE n° 1
1.a) Module d’Young E du magnésium Justification :
1.b) Limite proportionnelle d’élasticité Re du magnésium Justification :
1.c) Limite proportionnelle d’élasticité Re0,2 du magnésium.
Justification :
1.d) Résistance à la traction Rm du magnésium Justification :
1.e) Allongement permanent A après rupture Justification :
L’allongement permanent après rupture
A
est égal à la déformation totaleA
t de l’éprouvette à laquelle on retranche la déformation élastiqueA
e qui existait juste avant la rupture et qui disparaît après rupture, puisque la déformation élastique est réversible et disparaît si la contrainte est supprimée.Ici,
A
t = 9,9/63,5 = 0,1559 = 15,59 %.La déformation élastique
A
e est donnée par la loi de Hooke :A
e= σσσσ /E
, oùσσσσ
est la contrainte à la rupture de l’éprouvette, donc celle correspondant à une forceF
= 12 500 N.
R
e est la contrainte correspondant à 0,2 % de déformation plastique permanente, donc celle qui correspond à la force F = 7 430 N.Re =
F/S
0,S
0étant la section droite de l’éprouvette.S
0= (3,2x19,1) mm2 = 61,12x10-6 m2
¾ Valeur de
R
e = (7 430/(61,12x10-6)) MPa = 121,5x106 MPa. = 121,5 MPaPar définition E =
σ/ε σ/ε σ/ε σ/ε
dans le domaine élastique. Ici la déformation est élastique jusqu’à une force F = 7 430 N, donc pour une contrainteσσσσ
=F/S
0,S
0étant la section droite de l’éprouvette.S
0= (3,2x19,1) mm2 = 61,12x10-6 m2 Æ Doncσσσσ
= (7 430/(61,12x10-6)) MPa = 121,5x106 MPa. = 121,5 MPa La déformationεεεε
correspondant à cette contrainte est égale à∆∆∆∆ l/l
0, avecl
0 = 63,5 mm.Ici
∆∆∆∆ l
= (63,7 – 63,5) mm = 0,2 mm. Æ Doncεεεε
= 0,00315¾ Valeur du module E =
σ/ε σ/ε σ/ε σ/ε
= (121,5x106 MPa)/(3,15x10-3) = 38,6 GPaR
e= 121,5 MPa
(1 pt)
(1 pt)
R
m= 236,1 MPa
(1 pt)E = 38,6
(1 pt)
R
e0,2 est la contrainte où apparaît la déformation plastique permanente, donc celle qui correspond à la force F = 9 100 N, pour laquelle est apparu un allongement permanent de 0,127 mm, donc une déformationεεεε
= 0,127/63,5 = 0,002 = 0,2 %
¾ Valeur de Re0,2= (9 100/(61,12x10-6)) MPa = 148,8x106 MPa. = 148,8 MPa
R
m est la contrainte maximale atteinte durant l’essai de traction ; elle correspond à la force maximale Fmax = 14 430 N.¾ Valeur de Rm =
F
max/S
0 = [14 430/(61,12x10-6)] MPa = 236,1x106 MPa. = 236,1 MPaR
e0,2= 148,8 MPa
1.f) Énergie élastique wélemmagasinée dans l’éprouvette à Re0,2 Justification :
1.g) Propriétés améliorables Cochez les cases appropriées et justifiez vos choix :
Justification :
2. Exercice n° 2
2.a) Rayon de courbure du micro-défaut le plus sévère.
Justification :
E R
e0,2R
mA X X
Quand la limite conventionnelle d’élasticité est atteinte, l’énergie élastique, emmagasinée par unité de volume du matériau, est égale par définition à :
W
él = ½σε σε σε σε
= ½ Re0,2εεεε
= ½( Re0,2)
2/E = ( )
(
9)
6 2
10 6 , 38
10 8 , 148 2 1
x
x = 286,6 kJ/m3
Dans l’éprouvette de traction de volume
V
0= l
0S
0 = (61,12x10-6)x(63,5x10-3) = 3,881x10-6 m3, l’énergie élastiquew
élemmagasinée est égale à :w
él= V
0W
élUne fois le matériau choisi, le module d’Young en est fixé puisque ce module dépend de la nature des atomes et des liaisons atomiques qui s’établissent. On ne peut donc modifier le module d’Young d’un matériau donné.
Ici, comme le magnésium est polycristallin, on peut améliorer sa limite conventionnelle d’élasticité
R
e0,2 et sa résistance à la traction Rm en ayant des grains plus fins. C’est la méthode d’affinement des grains
.On peut aussi améliorer la limite conventionnelle d’élasticité
R
e0,2 et la résistance à la traction Rm en faisant une déformation plastique préalable( par laminage par ex.). C’est la méthode d’écrouissage
. Toutefois, cette méthode entraîne une diminution de la ductilité, donc de l’allongementA
après rupture.La résistance théorique à la traction
R
th du verre est approximativement égale àE/10
,R
th = 70/10 GPa = 7 GPa = 7 000 MPa.Si
K
t est le facteur de concentration de contrainte associé au défaut le plus sévère, on a la relation suivante :K
t= R
th/R
m (1)où
R
m est la résistance réelle à la traction du verre.Le micro-défaut étant de forme semi-elliptique, la valeur de
K
t qui lui est associée est égale à :r
2
a1
+ (2) En combinant les équations (1) et (2), on obtient ainsi la valeur du rayon de courburer
du défaut le plus sévère qui a une profondeura
= 1 µm :2
m th
2 1 R 2 a R
r
−
= = 0,298 nm ≈ 0,3 nm
(1 pt)
w
él= 1,11 J
(1 pt)
(1 pt)
r = 0,3 nm
2.b) Force de rupture et endroit de celle-ci.
Justification :
2.c) Famille de systèmes de glissement de l’aluminium.
Justification :
2.d) Système particulier de glissement de l’aluminium.
Identifiez bien les éléments de ce système :
2.e) Endroit où débute la déformation plastique.
Justification :
Selon le plan donné, on peut en déduire le diamètre
d
de la pièce :d = D - 2h
= (50 -10) mm = 40 mm.Le coefficient de concentration de contrainte
K
t, associé au changement de section (d Æ D) est trouvé sur le graphique fourni en annexe pour les valeurs :r/d
= 4/40 = 0,1 eth/r
= 5/4 = 1,25.En faisant une extrapolation linéaire entre les courbes
h/r
= 1 eth/r
= 2, on trouveK
t = 1,66Dans le changement de section (région B), la contrainte locale
σσσσ
locatteint la résistance à la traction du verreR
mau moment de la rupture de la pièce; on peut donc écrire les relations suivantes :
m nom t
loc =K σ ≥R
σ et
S F
nom = σ En combinant ces deux relations, on obtient :
( ) ( ) 45,4 kN
66 1
10 x 20 10 x 60 K
S F R
3 2 6
t
m = π =
≥ −
,
Le glissement cristallographique se produit sur les plans de plus forte densité atomique et selon les directions de plus forte densité atomique contenues dans ces plans. Dans le cas de la structure cristalline cubique à faces centrées (CFC), ce sont donc les plans de type
{ } 111
et les directions de type110
.Voici un exemple de système particulier de glissement, constitué du plan
( ) 111
et de la direction[ ] 1 1 0
.La déformation plastique débutera à l’endroit où la contrainte locale est la plus élevée, c’est-à-dire dans la région de concentration de contrainte B où il ay changement de section d Æ D.
(3 pts)
F = 45 400 N Endroit : B
(1 pt)
{ } 111 110
x
y z
(1 pt)
2.f) Force pour laquelle apparaît le glissement cristallographique du monocristal.
Justification :
2.g) Force pour laquelle apparaît la déformation plastique irréversible du polycristal.
3. Exercice n° 3
3.a) Réseau de Bravais du composé Justification :
3.b) Motif associé au réseau de Bravais du composé
Encerclez d’un seul trait l’ensemble des atomes constitutifs du motif et justifiez votre réponse :
Quand la déformation plastique apparaît dans la région B, la cission locale
ττττ
locagissant sur le système de glissement activé est alors égale à la cission critique ττττ*
. D’après la loi de Schmid, on en déduit que :ττττ
loc= ττττ * = σσσσ
loccosθθθθ
cosχχχχ = = = =
0,5 MPa (1)Il faut déterminer la valeur des angles
θθθθ
etχχχχ
associés aux systèmes de glissement du plan( ) 1 1 1
, où les directions possibles de glissement sont les directions[ ] 011
ou[ ] 1 01
. Par des relations géométriques simples, on montre que :3
=1 χ
cos et cosθ=1 2.
En portant ces valeurs dans l’équation (1) ci-dessus, on en déduit la contrainte locale :
σσσσ
loc= ττττ */cos θθθθ
cosχχχχ = = = = 0, 5 2 3
MPa = 1,225 MPaPuisque la contrainte nominale
σσσσ
nom =σσσσ
loc/K
t= F/S
, on en déduit la forceF = σσσσ
nomS = σσσσ
locS/K
t(2 pts)
F = 926,8 N
Si la pièce est faite d’aluminium polycristallin, la contrainte locale dans la région B entraînant l’apparition de la déformation plastique irréversible est égale à :
σσσσ
loc= R
e= 2 ττττ *
= 1 MPaPuisque la contrainte nominale
σσσσ
nom= σσσσ
loc/K
t= R
e/K
t= F/S
0, on en déduit la forceF = σσσσ
nomS
0= R
eS
0/K
tAvec les valeurs connues des variables, on obtient F = 756,6 N
(2 pts)
F = 756,6 N
(1 pt)
Réseau = Cubique simple
Le réseau de Bravais est défini par les atomes d’or (Au). C’est donc un réseau
cubique simple (CS)
.Le nombre d’atomes en propre à la maille est le suivant : Au : 8x(1/8) = 1 Cu : 6x(½) = 3
Le
motif
doit refléter dette proportion des atomes en propre. Il est donc constitué deun (1) atome d’or et de trois (3) atomes de cuivre
.Ci-contre, un groupe d’atomes constituant le motif est encerclé Au
Cu
x
y z
(1 pt)
3.c) Plan
( ) 1 1 0
Tracez le plan dans la maille ci-contre
Le plan est tracé en bleu clair sur la figure ci-contre
3.d) Densité surfacique de Cu et de Au dans le plan
( ) 1 1 0
Justification :
3.e) Densité linéique de Cu et de Au le long de la direction
112
Justification :Densité (at/nm2)
Cu
4,78
Au
4,78
Densité (at/nm)
Cu
1,06
Au
1,06
D’après la figure ci-dessus, on en déduit le nombre d’atomes en propres appartenant à la maille plane élémentaire du plan.:
Au : 4x(¼) = 1 Cu : 2x(½) = 1 La surface de la maille
S
est égale àa
.a 2
=a
22
Il faut déterminer le paramètre
a
de la maille sachant que les atomes d’or et de cuivre se touchent selon les directions de type110
, diagonales des faces de la maille . On a donc :
a 2
=2 ( r
Cu +2 r
Au)
= 2(0,128 + 0,144) = 0,544 nm Le paramètrea
de la maille est égal à : a=0,544 2 = 0,3847 nmLa densité
d
ssurfacique d’atomes d’or ou de celle d’atomes de cuivre est donc égale à :( )
22
s
1 a 2 1 2 0 3847
d
= = , =4,78 at/nm
2(1 pt) (1 pt)
(1 pt) La direction <112> est représentée à la figure ci-dessus (question 3.c). La
disposition des atomes le long de cette direction est représentée ci-contre.
La longueur de référence l est telle que l2 =
( )
2a 2+( )
a 2 2 =6a2Donc
l
=a 6
Comme il y a un atome en propre d’or et un atome en propre de cuivre appartenant à cette longueur l de référence, la densité linéique dl d’atomes est égale à :
Au Cu
x
y z [112]
3.f) Compacité C du composé Justification :
3.g) Masse volumique théorique ρρρρdu composé Justification :
Nombre d’atomes appartenant en propre à la maille :
Au : 8x(1/8) = 1 atome Cu : 6x(½) = 3 atomes
Par définition, la compacité C est le rapport du volume Vat des atomes en propre au volume V de la maille :
(
+)
= π(
+)
== π
= +
= 3
3 3
3 3 Cu 3
Cu Au at Au
0,3847
128 0 x 3 144 3 0
4 a
r 3 3 r
4 V
V 3 V V
V
C
, ,0,686 = 68,6 %
(1 pt)
C = 68,6 %
Nombre d’atomes appartenant en propre à la maille :
Au : 8x(1/8) = 1 atome Cu : 6x(½) = 3 atomes
Par définition, la masse volumique théorique
ρρρρ
est le rapport de la masse Mdes atomes en propre au volume V de la maille :( )
== +
= +
= +
= 3 23 -7 3
A Cu Au
Cu Au
0,3847x10 x
6,02x10
54 63 x 3 197 a
N A 3 A V
m 3 V m
M
C
,11,37 g/cm3
(1 pt)