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Jeudi 18 Mai 1893.

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\

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l .

Septième Année. — N

0

40.

P r i x d u n u m é r o 10 c e n t i m e s

Jeudi 18 Mai 1893.

B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 27.

Un un : Six mois

Suisse . . . . Fr. 6»— Fr. 3 Union postale » 12»— » 6»—

On s'abonne à tous les bureaux de poste

Paraissant Is Jeudi et le Dimanche f i a Chaux-de-Fonds i

ANNONCES

Provenant de la Suisse 20 et. la ligne

» de l'étranger 25 » » » Minimum d'une annonce 50 cent.

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Société intercantonale des Industries du Jura, dés Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle

et des Syndicats professionnels.

Suisse et France

Dans un article consacré à la situation horlogère dans le canton de Vaud et aux rapports franco-suisses, le Moniteur de la bijouterie et de l'horlogerie émet quel- ques appréciations erronées, qu'il nous parait bon de ne pas laisser passer sans les relever.

Parlant de la rupture commerciale, l'organe parisien dit ce qui suit:.

« lin réalité, on est las en Suisse du nouvel état de choses ; on commence à regretter d'avoir brusqué les choses et appliqué le tarif général et des surtaxes à la France, lorsque notre Parlement a rejeté le traité, ce qui, de suite, a obligé le gouvernement français à ap- pliquer nos droits les plus élevés et déchaîné la guerre économique.

€ N'aurait-on pu, disent dans l'intimité un

grand nombre de fabricants suisses, continuer le modits vivendi appliqué le 1«"· février 1892 et laisser à la France le bénéfice du tarif mini- mum suisse (celui des traités de commerce de la Suisse avec la Triple-Alliance) jusqu'au moins après les élections législatives de 1893.

« Puisque le salut ne pouvait venir que d'une Chambre moins protectionniste, et que, de part et d'autre tic la frontière, on attend ces élections avec impatience, il valait mieux, pour les Suisses, ne rien brusquer et ne pas mécontenter, comme il l'ont fait, jusqu'aux in- dustriels français qui avaient accepté le traité, comme l'horlogerie, par exemple, qui en a été bien mal récompensée. »

Fidèle au système adopté par quelques journaux français, le Moniteur fait de

son mieux pour persuader à ses lecteurs que la rupture commerciale est le fait de la Suisse, qui a « brusqué les choses ».

(In croit rêver en lisant une telle affir- mation, si contraire à la vérité des faits;

mais c'est un parti pris,en France, de cher- cher à laire accroire que c'est la Suisse qui a commencé; nous ne relevons que pour mémoire cette inexactitude voulue, dont nous avons déjà eu l'occasion de faire justice.

Quant aux nombreux fabricants suisses qui disent, dans l'intimité, qu'on aurait

dii continuer le modus vivendi appliqué le 1

er

février 1892, nous ne savons vrai-

ment où le Moniteur les trouve.

• Il est bon de rappeler que l'opinion publique, dans le monde horloger, s'était prononcée avec une complète unanimité, contre l'acceptation des postes concer- nant l'horlogerie du tarif minimum fran- çais entré en vigueur le 1

er

février 1892.

L'arrangement commercial conclu entre les gouvernements des-tléux pays et au- quel la Chambre française refusa sa ra- tification, consacrait, en ce qui concerne l'horlogerie, un traitement moins favo- rable que celui qui nous était fait par le traité de 1882 ; nous l'acceptions cepen- dant, sans aucun enthousiasme, mais par gain de paix et par raison.

Rappelons encore que le peuple Suisse, dans son unanimité, a approuvé l'attitude prise par le Conseil fédéral après la rup- ture provoquée par le vote de la Cham- bre française rejetant la convention, et que dès lors l'opinion publique ne s'est pas modifié sur ce point.

Nous pourrions relever aussi cette pe- tite insinuation que la Suisse a conclu des traités avec la Triple-Alliance, comme si la Triple-Alliance concluait des traités de commerce ; et l'assertion contenue dans un passage non cité de l'article en question, que, malgré la visite de Guil- laume II, le Conseil fédéral plante les ja- lons d'un rapprochement avec la France!

Mais à quoi bon ; et quel rapport peut-il bien exister entre le passage de l'empe- reur d'Allemagne sur notre territoire et la reprise de négociations commerciales avec la France ?

En résumé, le triomphe du protection- nisme en France, a eu pour résultat très regrettable le rejet d'une convention com- merciale laborieusement conclue, ce qui nous a valu l'application du tarif gé- néral français.

Nous avons répliqué par les mesures de défense indiquées par les circons- tances.

Nous serons très heureux de pouvoir recommencer la conversation interrom- pue, mais avec un Parlement plus raison- nable que celui inféodé aux idées de M. Méline, et nul plus que nous ne désire un rapprochement loyal et durable.

Que les élections législatives de 1893 envoient, à Paris, une Chambre moins protectionniste que celle qui a assumé la responsabilité de la rupture, c'est ce que nous souhaitons sincèrement ; mais rien n'est moins certain et c'est vraiment manquer de raison que de reprocher à la Suisse de n'avoir pas attendu, l'arme au pied, le résultat problématique de ces élections.

Rapport commercial du consul suisse à Alger

M. Jules Borgeaud, sur l'année 1892

Situation générale. — L'Algérie a montré

pendant l'année 1892 la même force d'expan- sion et le même degré de vitalité croissante que pendant les années antérieures. Malheu- reusement les efforts de ses habitants n'ont pas été aussi bien favorisés par la nature.

Si le fléau des sauterelles peut être consi- déré comme conjuré, au moins pour une pé- riode assez longue, le vent brûlant du scirocco a soufflé de très bonne heure et a anéanti les plus belles espérances de récoltes qui s'an- nonçaient sous les meilleurs auspices.

La récolte des céréales, unique ressource de près de 4 millions d'indigènes, a été à peu près bonne dans le département de Constan- tine, médiocre dans le département d'Alger et mauvaise dans le département d'Oran, où elle a occasionné urt commencement de famine qui appelle en ce momeut l'attention des pou- voirs publics.

Celle de la vigne, qui règle au contraire le

bien-être de la grande majorité des colons

européens, n'a pas non plus réalisé toutes les

espérances fondées ; cependant, si le rende-

ment moyen a été inférieur, la qualité a sup-

pléé en partie à la quantité et l'extension tou-

jours croissante du vignoble, environ 120,000

(2)

168 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

ha. pour 1892, a comblé une grosse part du déficit.

Le phylloxéra semble céder sous les vigou- reux efforts faits pour le combattre ; le vi- gnoble de Philippeville se reconstitue d'une façon satisfaisante et le département d'Alger reste toujours indemne de toute atteinte.

Les récoltes du tabac et de l'huile d'olives ont été également mauvaises et nous n'enre- gistrons une augmentation de production que sur quelques produits naturels du sol, amenée par un abaissement de la main d'œuvre indi- gène ; conséquence naturelle d'une mauvaise année.

Ces circonstances n ' o n t évidemment pas amené une reprise sur la valeur de la p r o - priété foncière qui reste toujours passablement dépréciée et peut être acquise encore dans des conditions très favorables, moyennant les ca- pitaux suffisants pour l'exploiter.

Au point de vue commercial, l'insuffisance des récoltes a eu pour premier résultat de ramener le chiffre des importations à un taux supérieur à celui des exportations.

Voici le mouvement général pour l'année 1892 : Importations fr. 313,104,504 ; exporta- tions fr. 246,628,090 : différence en laveur des importations fr. 66,476,414.

Le crédit indigène s'est considérablement resserré et nons engageons tous les négociants suisses exportant ici des produits destinés à la consommation a r a b e à être très prudents dans leurs placements.

Exportations spéciales à la Suisse. —• Vins : Le petit courant d'exportation que nos vins rouges avaient pris vers la consommation bourgeoise suisse et qui était presque exclusivement ali- menté p a r les produits de viticulteurs suisses établis dans la colonie, est totalement rompu par le droit de fr. 25 auquel les vins d'Algérie sont astreints dorénavant à leur entrée sur le territoire de la Confédération.

A'os compatriotes de la mère-patrie qui avaient pris l'habitude des vins algériens ne laissent pas de regretter amèrement les p r o - duits naturels, préparés avec un soin jaloux par leurs amis d'ici.

Autres produits : Ceux-ci étant à quelques rares exceptions près, des matières premières non atteintes p a r les nouveaux droits, le mou- vement reste sensiblement le môme. Nous con- tinuons à exporter en Suisse du crin végétal, des cuirs et peaux bruts, des écorces à tan, du liège, des huiles d'olive, des primeurs, des ligues, etc.

Importations spéciales à la Sttisse. — Si les tarifs actuels sont maintenus, nous n'aurons plus à toucher ce chapitre dans nos futurs rapports.

Tous les produits manufacturés, horlogerie, mouchoirs imprimés, tissus teints, mousse- lines, broderies, bois sciés, etc., ne peuvent plus soutenir la concurrence sur nos marchés.

Les tissus de soie luttent encore mollement, écrasés p a r le droit de IV. 6, et ne tarderont pas à succomber si la situation se prolonge.

Les cigares suisses sont complètement éli- minés p a r la fabrication à vil prix de la Bel- gique, de la Hollande et du Luxembourg.

Nos fromages courants se laissent de plus en plus supplanter par les produits du Jura français ; seuls les fromages de choix conti- nuent à conserver leur vente régulière.

Chemins de fer. — L a construction des réseaux départementaux à voie étroite va entrer inces- s a m m e n t dans la période active. Le littoral et plus particulièrement les alentours des grands ports sont les premiers à profiter de ces voies de communication qui ne manqueront pas d'amener un surcroit de vitalité de la colonie, quand leur fonctionnement a u r a lieu sur une échelle importante.

Travailleurs. — Nous déconseillerons plus que jamais a u x ouvriers et journaliers de se diriger de cecôté, car la baisse considérable de

Ia main d'œuvre indigène, qui semble devoir encore s'accentuer en raison des fâcheux pro- nostics pour les récoltes de l'année courante, entraine un recul des salaires a u x européens, déjà insuffisants pour le tempérament et les habitudes de vivre de nos nationaux.

Société de bienfaisance. — La société helvé- tique de bienfaisance a rapatrié, pendant le courant de l'année 1892, 23-de nos nationaux.

Le montant total des secours distribués pendant la môme période s'élève à fr. 1,045.55.

Son capital au 31 décembre 1892 était de fr. 7,358.10.

Projet de loi sur l'assurance

Lundi matin à 9 heures la grande Commis- sion de quarante membres pour le projet de loi sur l'assurance en cas d'accidents et pour la vieillesse s'est réunie au palais fédéral sous la présidence de «M. le conseiller fédéral Deucher.

M. Forrer, conseiller national, auteur du projet qui servira de base aux travaux de la Commission, a résumé, dans un exposé qui a.

duré 2 heures, l'économie de son projet. Il a insisté sur la préférence à accorder aux cais- ses libres et rendu hommage aux sociétés de secours. L a Confédération serait, d'après le projet, compétente surtout comme autorité de surveillance et de contrôle. Dans la séance de l'après-midi, la Commission a abordé la ques- tion des syndicats. On sait que M. Greulich, secrétaire ouvrier, voudrait baser l'institution de l'assurance sur les syndicats, mais cette manière de voir ne semble pas devoir préva- loir. L a Commission siégera pendant une di- zaine de jours.

La sécurité des contrats

Le président cfç la ligue anglaise pour la défense de la propriété et de la liberté, Lord

•VVemyss, propose, à la Chambre des Lords, par un soi-disant standing order, d'empêcher l'introduction de tout projet touchant les con- trats existants, c'est-à-dire qu'aucun membre ne pourra déposer aucun projet présentant ce caractère sans une décision spéciale de l'as- semblée. P o u r appuyer sa proposition, lord

"Wemyss cite la constitution des Etats-Unis qui rejette toute loi portant atteinte aux con- trats. L a propriété est donc, a u x Etats-Unis, protégée et par la Constitution et par les Cours, qui déclarent non valable chaque acte des législations et des gouvernements qui l'at- taqueraient. Il cite encore des Américains éminents, tels que David Dudley Field, qui, parlant au nom du principe américain, disait que l'Etat n'avait qu'un devoir: protéger la li- berté, que la loi ne pouvait, en aucune façon, attaquer la propriété, comme cela a quelque- fois eu lieu de la part de la législation anglaise en Irlande.

Amérique du Sud

M. Pedro de Castro Pereira Sodré, consul général des Etats-Unis du Brésil, adresse au Journal de Genève les renseignements suivants sur la situation au Brésil :

Les jugements portés sur le Brésil par le public européen sont souvent d'une sévérité si sommaire qu'on serait tenté de croire qu'il ne se fait point encore une idée exacte de ce qu'est ce pays immense et à peine ouvert aux moyens de communication rapides dont disposent les Etats civilisés les plus anciens.

Ce pays, dont, il y a soixante-quinze a n s seulement, les ports étaient encore fermés aux nations étrangères, s'est avancé à pas de géant dans la voie du développement social et éco- nomique. Presque sans secousses, il a passé

du régime m'onarchique parlementaire à la république idéale, c'est-à-dire décentralisée.

La fédération des divers Etats qui la compo- sent est basée sur le respect de l'individu et de ses libertés. Au Brésil, la république ne pou- vait pas s'inspirer des traditions monarchiques de centralisation à outrance, lesquelles enfan- tent fatalement des émeutes et des révolutions, attendu que, même sous la monarchie, les m œ u r s ont toujours été imprégnées de l'esprit démocratique. Les aspirations d'un peuplo h a - bitant un pays aussi immense et dont les cir- constances climatériques varient d'Etat à Etat, devaient nécessairement former des courants indépendants. P o u r permettre à ces courants d'enrichir paisiblement le pays sans se con- trarier les uns les autres, la république leur a laissé leur autonomie. C'est cette liberté pous- sée aux dernières limites du possible qui fait la force actuelle du Brésil et qui explique sa marche relativement calme. S'il y a parfois encore des troubles, on remarquera qu'ils sont la résultante d'une iniluence de l'air ambiant.

Ils se produisent dans l'Etat de Rio Grande do SuI, et ils sont dus à des circonstances toutes locales, à des rivalités entre le gouverneur et ses adversaires politiques.

N'a-t-on pas vu le pendant de ces difficultés locales nécessitant l'intervention du gouver- nement central dans les pays qui se glorifient a j u s t e titre de leur constitution libérale et de leurs m œ u r s démocratiques ?

Chaque Etat, dit l'art. 63 de la Constitution fédérale, sera régi par la constitution et p a r les lois que cet Etat adoptera, sous la seule réserve de respecter les principes constitution- nels de l'Union.

L'art. 65 permet aux Etats de conclure entre eux des arrangements et des conventions sans caractère politique.

Les Etats sont organisés de manière à sau- vegarder l'autonomie des municipalités ( a r - ticle 68).

Tous les citoyens majeurs, de 21 a n s et a u - dessus, sont électeurs de droit. Les seules r e s - trictions apportées à ce droit regardent les mendiants de profession, les sous-ofticiers, les soldats et matelots, les religieux, quelle que soit leur dénomination, soumis à un vœu d'o- béissance comportant la renonciation à leur liberté individuelle.

L a république des Etats-Unis du Brésil n'ad- met pas de privilège de naissance; elle a aboli les titres de noblesse avec toutes les préroga- tives qui y étaient attachées.

Les confessions religieuses peuvent exercer publiquement et librement leur culte, s'asso- cier dans ce but et acquérir des biens, suivant les dispositions du .droit commun.

La république ne reconnaît que le mariage civil.

L'enseignement donné dans les établisse- ments publics est laïque.

Aucnn culte ne jouit d'une subvention offi- cielle.

La manifestation de la pensée est libre; elle n'est soumise a aucune censure, chacun étant responsable des abus commis par lui, dans le cas et selon les formes que détermine la loi.

« 11 n'est pas permis de garder l'anonyme. » ' Le secret de la correspondance est invio- lable. L a peine de mort est abolie, sous réserve des dispositions de la législation militaire a p - plicables en temps de guerre.

Cet aperçu des libertés que nous confère notre constitution suffira, pensons-nous, à con- vaincre nos lecteurs que le Brésil n'a rien a envier aux Etats les plus avancés de l'Europe et môme aux Etats-Unis de l'Amérique du Nord.

Exposition nationale à Genève en 1896

P o u r fournir au Comité central de l'Exposi- tion nationale le fonds de roulement nécessaire au fonctionnement de l'exposition, il est créé.

(3)

LA FÉDÉRATION HORLOGERE SUISSE 169

•conformément a u x prescriptions du Code des obligations, une société anonyme par actions

a u capital de 500,000 francs.

Les statuts de cette société ont été arrêtés p a r acte de Me Page, notaire, du 29 avril 1893.

Le capital de fr. 500,000 est divisé en 5000 actions de fr. 100 au porteur.

Un premier versement de fr. 50 sera appelé l o r s de la souscription. Le surplus du capital s e r a appelé suivant décision du Conseil d'ad- ministration.

Le siège social de la Société est à Genève.

•Sa liquidation a u r a lieu après la clôture de l'exposition.

Le Conseil d'administration se compose de M M . Gustave Ador, conseiller d'Etat ; Henry

•Galopin, député ; Ernest Hentscli, banquier ; E r n e s t Pictet, conseiller national; Alex. Ramu, d é p u t é ; AlbertTurrcttini, directeur de l'Union financière ; Emile WoIf, négociant!

A p r è s règlement définitif des comptes de l'Exposition, les recettes nettes seront affectées

•en premier lieu :

Io Au remboursement du capital-actions de la Société de garantie.

2° Au paiement a u x actionnaires d'un inté- rêt de 4 oj0 l'an sur le capital versé.

L'excédent, s'il y a lieu, restera à la dispo- sition du comité central.

Le Comité central de l'Exposition allouera, à titre de prime, à chaque action un minimum

•de deux billets, donnant droit, chacun une fois, A une entrée gratuite à l'Exposition. Toute souscription à vingt actions procurera ainsi

q u a r a n t e billets, qui pourront, sur la demande -du souscripteur, être transformés en une carte d'entrée à son nom pour toute la durée de l'Exposition.

La souscription sera ouverte du 23 au 31 mai 1893, auprès dss caisses et établissements suivants :

Caisse de l'Etat — Banque Municipale — Banque de Genève — Banque du Commerce

— Banque Populaire — Banque Genevoise de Prêts et Dépôts — Caisse d'Epargne — Comptoir d'Escompte — Union Financière.

Et auprès des maisons suivantes, qui sont représentées dans le comité central ou dans l'un des comités financiers;

MM. Bonna et C° — Darier et C0 — D'Evers- tag et Juvet — Galopin frères et O — Hent- sch et C° — Lombard, Odier et Co — Ernest Pictet et Co — R a m u et Co — Roux frères

— Emile WoIf.

Nouvelles diverses

A c a d é m i e d e N e u c h a t e l . — Le docteur Alexandre Favre, de la Chaux-de-Fonds, vient d'être agrégé comme professeur de médecine légale à l'Académie de Neuchâtel.

C a t a s t r o p h e s financières. — Une d é - pêche d'Australie signale aujourd'hui trois nouvelles banques qui ont suspendu leurs paie- ments, à savoir : L a Commercial Bank, de Sydney, la National Bank de Brisbane, la Bank of North Queensland de Brisbane.

C o u r s f o r c é . — A la suite des faillites suc- cessives qui viennent de se produire en A u s - tralie, le gouverment vient d'établir le cours forcé.

La n a t a l i t é d e s é t r a n g e r s e n F r a n c e .

— Le Journal officiel a publié récemment une étude sur la population en F r a n c e par natio- nalité. Ce document montre que si la fécon- dité française n'est pas suffisante, celle des étrangers l'est assez pour produire un excé- dent considérable des naissances en leur fa- veur. Voici, comparés, les naissances et les décès :

Anglais . . . Allemands . Belges . . . Espagnols . . Italiens . . . Suisses . . . Autres . . . Totaux . . .

Excédent des Naissances Décès naissances décès

868 978 1.721 1.594 10.709 6.708 1.601 1.340 9.353' 5.028 1.487 1.323 1.236 1.155 26.475 17.626

» 110 127 » 4.001 » 261 » 4.325 » 164 » 81 » 8.959 110

Procédés industriels

F i x a t i o n d e s é t i q u e t t e s s u r l e v e r r e , l a p o r c e l a i n e e t I e f e r . — Rien n'est plus malaisé que de faire adhérer des étiquettes, surtout lorsqu'elles sont en papier parcheminé, contre le verre, le fer ou la porcelaine. On nous s a u r a donc gré d'indiquer dans ce but une formule qui donne, paraît-il, d'excellents ré- sultats.

E n voici la recette :

On fait macérer séparément dans un peu d'eau 120 g r a m m e s de gomme arabique et 30 g r a m m e s de gomme a d r a g a n t e ; on agite la dissolution de gomme a d r a g a n t e jusqu'à ce qu'elle forme une ëmulsion visqueuse, puis on y ajoute la dissolution de gomme arabique et l'on filtre sur un linge fin. On incorpore alors au liquide 120 g r a m m e s de glycérine dans laquelle on a fait dissoudre 2,5 g r a m m e s d'huile de thym. Finalement on complète le volume du liquide à 1 litre en ajoutant de l'eau distillée.

L a colle ainsi obtenue est d'une adhérence remarquable et ne demande pour conserver ses qualités qu'à être conservée dans des fla- cons hermétiquement bouchés.

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170 LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

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Le présent avis-est fait afin que personne ne

puisse prétexter ignorance. 2104-1 St-Imier, avril 1893.

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