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LA FEDERATION HORLOGERE SUISSE

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" •••

Vingt-septième Année. — N° 43 P r i x d u n u m é r o : 1 0 centimes

ABONNEMENTS

' . , " - Un an Six mois

Suisse . . . . Fr. 6.— Fr. 3.—

Union postale » 12.— > 6.—

Les abonnements étrangers se paient d'avance

Paraissait le Mercredi et le Samedi à la Cbanz-de-Foods On s'abonne à tous les bureaux de poste

A N N 0 N 6 E S

suisses 20 ct., offres et demandes de place 10.et. la ligne, étrangères 26 centimes la ligne .

Les annonces se paient d'avance i»,l-

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Lös C o n s u l a t s s u i s s e s A l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t le j o u r n a l

Bureau des Annonces: HAASENSTËIN & VOGLER, 5 1 , rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

Etudes d'histoire économique

Dans Ja série de conférences organisées par le Foyer, sous la rubrique générale de

« La formation d e l'âme française », le directeur du Monde Economique, M. Paul Beauregard, s'est chargé d'étudier la Vie Sociale, et il poursuit en ce moment une série de leçons dans lesquelles il trace à grands; traits les origines et l'évolution de l'esprit d e solidarité et ,d'altrnisme. chez

les sociétés qui ont procédé la nôtre.

Il importe tout d'abord de préciser le sens dans lequel M. Beauregard étudie la vie sociale, ou plutôt quels phénomènes l'in- téressent particulièrement. Il e n t e n d , par vie sociale l'ensemble des actes dans les- quels l'individu oublie son sentiment per- sonnel p o u r agir en tant que m e m b r e du groupement qui forme la société. Il divise les actes sociaux ainsi définis en deux ca- tégories : ceux par lesquels l'homme défend les intérêts c o m m u n s de la catégorie à laquelle il appartient (caste ou classe, que ces divisions existent en droit c o m m e j a d i s , ou simplement en fait comme dans

les sociétés m o d e r n e s ) ; ceux par lesquels il remplit un devoir de solidarité vis-à-vis d'une catégorie différente de la sienne. Celte extension de la solidarité en dehors des intérêts de classe va jusqu'à la charité.

Ces actes sociaux sont souvent compli- qués par l'action de l'Etat qui leur est tantôt favorable, tantôt défavorable.

Dans la société m o d e r n e , la vie sociale est extrêmement compliquée, la plupart des individus accomplissant des actes qui sortent du cadre de l'intérêt personnel immédiat. Quelles sont, dans le passé, les origines de ces complications?

I

L'Antiquité Romaine.

Les ancêtres de notre civilisation sont les Ro- mains dont les Gaulois avaient accepté la domi- nation, l'esprit, et dont ils adoptèrent peu à peu les mœurs. Il faut donc remonter jusqu'à la Ré- publique romaine pour trouver les origines pre- mières de notre société actuelle.

Cette république, aristocratique jusqu'à l'acca- parement des terres, voyait sa vie sociale entra- vée par le mépris du travail provenant du voisi- nage de l'esclave qui avilissait le travail libre, et

aussi par l'existence, même de l'esclavage qui formait obstacle à l'éclosion de l'idée de charité.

Cependant, il existait des hommes libres exer- çant la profession d'artisans ou de petits com- merçants qui se sont associés-pour former.les collèges d'artisans, ou sociétés composées dé.

gens ayant le même métier. Pr^s de ces groupe- ments professionnels, on trouvait aussi des col- lèges d'individus habitant lé 'même quartier, d'autres groupant les originaires d'une même province, d'autres dont faisaient partie les secta^

leurs d'une même divinité, etej II existait enfin"

des associations -en vùe'desjunêraiiles dont tous les membres devaient avoir leuts cendres réunies dans le même columbarium. =n ..;•.

Les collèges d'artisans avaient une influence politique, bien qu'ils différent complètement de ce qu'on été ensuite.les corporations et les, syn- dicats. Ils ne s'occupaient pas de la question des salaires dont on ignore le mode de fixation sous la République romaine.

Les collèges d'artisans avaient un certain ca- ractère religieux, en ce sens qu'ils honoraient spécialement un dieu choisi comme patron. Leurs ressources se composaient de cotisations, de droits d'entrée, d'amendes; leurs dépenses, de frais funéraires, de secours en cas de maladie, etc., etc. ; ils organisaient des réunions et des banquets. Us -remplissaient à la fois le rôle de sociétés de secours mutuels et de cercles amicaux dans lesquels l'union des cœurs était réelle.

Quant à la charité, elle n'existait pas à cette époque ; les devoirs des individus les uns envers les autres se manifestaient par des dons de l'Etat, par ceur. des gens riches à leurs clients, par les cotisations que versaient les membres d'honneur des collèges d'artisans, et c'est tout.

Vient l'Empire. Rome est alors maîtresse du monde, vil largement et se démoralise peu à peu. Elle recevait des provinces de quoi subvenir sans travailler à des besoins de luxe toujours croissants ; elle leur donnait en échange une bonne administration. Le jour où cette adminis- tration a failli, par suite des excès de la métro- pole, les provinces ont senti les désavantages de leur situation, lesquels n'avaient plus de contre- partie, et elles se sont efforcées d'échapper à leurs obligations. Le bas-Empire commence.

Cependant Rome, désireuse avant tout de con- server son luxe effréné, tombe dans le socialisme d'Etat et va jusqu'à la plus effroyable tyrannie.

Ne vit-on pas les individus liés à leur métier et marqués d'un fer rouge pour les empêcher de s'adonner frauduleusement à une autre profes- sion I

Le Bas-Empire mit naturellement la main sur les collèges d'artisans, et il en multiplia le nom- bre, car il en avait besoin pour deux objets essentiels : pouf faire rentrer les impôts et pour assurer l'alimentation de Rome par le travail obligatoire. Donc, les collèges d'artisans, aux- quels l'affiliation était, bien entendu, obligatoire,

furent chargés de percevoir l'impôt des patentes, exigible tous les cinq ans, et ils furent déclarés responsables de son rendement. Il en était de même en matière d'alimentation. Ainsi les col-, lèges de province percevaient l'impôt foncier payé en blé ; le collège de navigateurs devait apporter ce blé à Oslie ; le collège des portefaix le déchargeait, les collèges des meuniers et des boulangers interyepaient à leur tour,•.bref, ce.

sont les groupements corporatifs qui étaient char-';

gês dé toutes les. tâches jusqu'à la distribution-, du pain sur la placé publique. Et; il en était ainsi 'pour toutes lesdenréés. : •':' . '^'j't.'^^

Avec un pareil régime de travaiTfoTc'éTlerî-' chesse de l'Empire devait nécessairement aller, en diminuant. C'est ce qui arriva en effet, comme, nous le prouve un document datant de là fin-du IIIe siècle ou du début du IV". Il s'agit d'un texte de Dioclétien, relatif à la cherté de la vie. Or, la masse des monnaies devant rester sens'iblement constante à cette époque à cause de la faible pro- duction des mines, ce renchérissement provenait presque fatalement d'une raréfaction des mar- chandises. Donc, Dioclétien se plaint de la vie chère, et il y remédie en fixant un maximum des salaires et des prix (les premiers avaient doublés depuis la fin de la République). Comme sanction à celle règle de maximum, il édicté la peine de mortv et n'en fut d'ailleurs pas plus obéi pour cela.

Ce socialisme tyrannique dura quatre siècles.

Le christianisme ne devait pas, comme on l'a:

dit parfois, hâter la fin de la civilisation romaine, car elle s'est détruite elle-même ; mais, on peut soutenir qu'il-n'était pas en lui de rétarder cette

destruction. •'•-"'.•

Avant son apparition, la religion païenne com-r mençait déjà à décliner ; l'élite intellectuelle avait des idées nouvelles venant d'Orient; elle com-, mençait à concevoir l'unité de Dieu et une mo- rale existant par elle-même. La religion chré- tienne répondait donc à un véritable besohl lorsqu'elle apporta ces trois doctrines essentiel- les. Dieu unique, morale étayée par la foi, pas, d'initiation réservée à des privilégiés. D'autre;

part, elle établit l'indépendance du culte vis-à-vis du pouvoir temporel, alors que le paganisme était une religion d'Etat. C'est cette conception qui provoqua les persécutions, car les empereurs virent dans le nouveau culte un moyen d'affran- chissement pour leurs sujets; c'est aussi cette conception qui maintint son influence intacte lorsque Rome eut péri. .

L'idée de charité, élément essentiel de la vie sociale, apparaît avec les nouvelles doctrines religieuses. Quelques gens.riches vont jusqu'à se .dépouiller complètement en faveur des pau- vres et vivent en commun avec eux ; d'autres s'associent pour secourir leurs semblables; des hôpitaux sont fondés, et on en trouve un grand nombre à l'époque de Justinien, avec leur spé- cialisation : hôpitaux pour les enfants, pour les

•:.•.

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282 LA FÉDÉRATION HÖRLOGERE SUISSE

étrangers, pour les vieillards, etc. Il existe donc une œuvre d'ensemble, très complète, qu'igno- rait totalement le monde paien.

Ceux qui étaient restés fidèles aux anciennes croyances tentèrent bien d'imiter cette œuvre sociale, suivant le conseil de l'empereur Julien, mais il n'y réussirent pas, car ils n'avaient ni l'élan ni la foi.

La cause profonde de la chute du Bas-Empire a été son socialisme et son immoralité; la cause matérielle a été l'infiltration barbare que Rome fut impuissante à arrêter pendant des siècles.

Les premiers Germains étaient venus sur le ter- ritoire dé l'Empire en quémandeurs, en men- diants et non en conquérants. Quelques empe- reurs eurent la force de les refouler dans leur pays'; la plupart n'osèrent pas le faire et chargè- rent au contraire les nouveaux venus d'assurer la garde dès frontières qu'ils venaient de fran- chir. Cependant, peu à peu, les hordes barbares firent taché d'huile ; elles obtinrent des gouver- nements de province et gagnèrent du terrain jusqu'à ce que l'Empire dût quitter Rome pour Constantinople où il prolongea quelque temps sa misérable existence.

La marche générale de l'invasion fut très lente. Elle est cependant coupée, à maintes re- prises, par des agressions brutales", par des va- gues de barbarie et de férocité qui épouvantaient les habitants de l'Empire.. La disparition des monnaies et des objets précieux enfouis précipi- tamment dans jdes cachettes quelconques, même dans des mares, est un " témoignage de cette terreur.

Au point de vue de la vie sociale, la civilisation romaine ne laissa rien où presque rien au monde.

Seule l'idée chrétienne subsistait de cette formi- dable révolution qui fut la fin de l'Empire. La civilisation était à refaire.

•''•''• : Robert DOUCET.

»

Cette étude du directeur du Monde Eco- nomique est vraiment d'un très grand intérêt et on la pourrait dédier à ceux qui, imitant sans s'en douter et tout en l'adap- tant aux conditions m o d e r n e s , l'organisa- tion professionnelle de l'ancienne R o m e , préparent au m o n d e civilisé la même catas- trophe et la m ê m e fin.

Des sociétés d'artisans pratiquant le m ê m e métier existaient déjà alors, exer- çaient, comme nos syndicats ouvriers d'au- j o u r d ' h u i , une action politique et vivaient, comme eux, de cotisations, de droits d'en- trée et d'amendes.

•. Alors déjà, on constatait que le renché- rissement de la vie provenait de la raré- faction des marchandises et l'on fixait, tout comme n o s socialistes le voudraient, des maximum de prix et, chose curieuse, un maximum des salaires.

Tout ce q u e vulgarise les conférences d e M. Paul Beauregard établit, une fois de plus, .qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil et que nos socialistes, qui s'ima- ginent avoir inventé les syndicats voir même le socialisme, ne font que répéter l'histoire et nous conduisent, à belle allure, au socialisme d'Etat et à sa tyrannie. •

O n y met, il est vrai, plus de douceur.

Sous l'ancienne R o m e , les individus étaient liés à leur métier et marqués au fer rouge p o u r les empêcher de changer de profes- sion. Aujourd'hui, dans certaines organi- sations syndicales., on défend la « p e r m u - tation » et on ferme l'entrée du métier en réglementant le n o m b r e des apprentis ou en n'en formant pas durant certaines pé- riodes.

C'est la même tyrannie, mise au service du même égoïsme corporatif, dont le dé- veloppement nous conduira fatalement, si l'on n ' y met ordre, aux mêmes consé- quences.

Information

Les fabricants d'horlogerie sont priés de se renseigner,, avant de traiter avec les maisons suivantes :

H . H . & C o , L o n d r e s E . C, qui vient d'inonder la région de demandes d'échantillons, et

J o s e p h F ü r s t , Oltikerstrasse, 14, Z u r i c h , récemment de passage en notre ville, au

Secrétariat de la Chambre cantonale du commerce,

La Chaux-de-Fonds.

A propos d'une exposition

Tl résulte de renseignements pris à Lon- dres par l'Office central suisse pour les Expositions, que l'Eposilion qui se tiendra à L o n d r e s du G au 13 juillet dans le Royal Agriculture Hall et dont nous avons parlé dans notre n° du 11 mai, serait une expo- sition privée, à caractère spéculatif et dont les corporations professionnelles se désin- téresseraient, i

Grève des visiteurs de Granges Nous avons mentionné, dans notre der- nier n u m é r o , la grève des visiteurs qui vient d'éclater à Granges, où ils ont constitué un syndicat.

A ce p r o p o s ;nous avons entendu expri- mer l'opinion que la convention passée lé 25 janvier 1912 entre le Syndicat suisse des fabriques de montres, interdisait aux visiteurs de se syndiquer. Voici ce que prévoit, à ce p r o p o s , la dite convention.

L'article premier est conçu comme suit:

Article premier. — Les chefs dès parties prin- cipales de la fabrication faisant fonction de visiteurs ne devront pas être membres de la Fédération des ouvriers horlogers.

Il ne parait pas que l'on puisse conclure de cet article que les visiteurs n'ont pas le droit de se grouper en un syndicat spécial.

Les articles 4 et 5 complètent les dispo- sitions ayant trait à la question syndicale :

Art. 4. — Les chefs d'atelier sont au bénéfice des prescriptions concernant lés visiteurs.

Pour les lanterniers, il est notamment spécifié ce qui suit :

a) Les lanterniers actuellement membres de la Fédération des ouvriers horlogers pourront rester, syndiqués ;

b) Les organes des syndicats ouvriers ne fe- ront aucune obligation aux lanterniers, actuelle- ment non syndiqués, d'adhérer à l'organisation ouvrière.

D'autre part, les membres du Syndicat suisse des fabriques, de montres n'empêcheront en au- cune façon leurs lanterniers de se syndiquer.

Art. 5. — Les contrats que les membres du Syndicat suisse des fabriques de montres pour- ront éventuellement conclure avec d'autres ou- vriers que les visiteurs admis de part et d'autre, ne porteront aucune clause interdisant au titu- laire de faire partie des syndicats ouvriers.

R é s u m o n s :

I. Les visiteurs et les chefs d'atelier ne doivent pas faire partie d'un syndicat ou- vrier.

IL Les lanterniers peuvent être mem- bres des syndicats ouvriers, mais la.Fédé- ration n'a pas le droit de les y contraindre.

III. Les conventions conclues entre pa- trons et ouvriers non visiteurs ou chefs d'atelier, ne doivent contenir aucune clause empêchant ces ouvriers de faire partie des syndicats ouvriers.

Il nous a paru utile de rappeler ces dispositions de la convention du 25 jan- vier 1912.

De renseignements qui nous viennent de Granges, il résulte que les visiteurs en grève recevraient des subsides de] grève des ouvriers syndiqués de la place ou même de la Fédératiou ouvrière. Nous ne sommes pas en mesure de garantir l'exac- titude de celte information. S'il en est ainsi, l'indépendance des visiteurs, qu'on a voulu garantir par la convention de jan- vier 1912, subirait une sérieuse atteinte.

Caisse cantonale d'assurance populaire La caisse cantonale d'assurance populaire publie son treizième rapport annuel, — exer- cice 1911.

Au 1" janvier 1911, la Caisse avait un effectif de 13,404 polices, pour un capital assuré de fr. 17,489,534 et des rentes assurées pour fr. 164,192.50 ; au 31 décembre, le chiffre des polices est de 13,964 pour fr. 18,548,828 de ca- pitaux et fr. 198,432.85 de rentes. Il y a donc augmentation nette de 560 polices, de fr. 1 mil- lion 059,294 de capitaux et de fr. 34,240.35 de rentèa. ' ••- ••.'• * -«-fe

La--rente annuelle assurée est en moyenne de fr. 461.47 par police (fr. 447.39 en 1910): la moyenne du capital assuré par police est de fr. 1,370.54 (fr, 1,341,53 en 1910); — de sorte qu'ici aussi il y a progression.

Le rapport de la Caisse publie le tableau qui suit, donnant la proportion des assurances de capitaux : • ; '• V - " • % .'

Assurances lie euiike, classe A Assurances milles, clause C Aimées Polices : Capitaux : Poliecs : Capitaux :

% • % • ?/. %

1911 50,39 35,22 49,61 64,78 . 1910 53,74 37,89 46,26 62,11 1909 58,98 41,60 4Ï.02 59,40 1908 65,02 48,12 34,98 51,88 1907 .69,07 . 53,27 i 30,93 • 46,73 1906 75,11 61,32 24,86 38,68 1905 80,71 68,94 19,29 31,06 . 1904 84,72 74,51 15,28 25,49

.1903,- • 88,52- -80,10 11,48 ; 19,90 1902 90,28 82,51 9,72 17,49 1901 91,97 85,64 8,03 14,36 1900 92,08 85,94 7,92 14,06 1899 .92,70 87,09 . 7,30 12,9i 11 est intéressant de suivre dans ce tableau le développement de l'assurance mixte qui arrive maintenant, comme nombre de polices, à la moitié de l'effectif et comme capitaux aux deux tiers à peu près de. ceux qui sont assurés. Il y a là une preuve que les anciennes Fraternités,, avec leur unique combinaison d'assurance au décès à primes viagères, he pouvaient plus donner satisfaction aux besoins populaires et que, pour réaliser un progrès dans lé domaine delà prévoyance sociale, il était devenu néces- saire d'étendre le champ de leurs opérations. ..',.

Dans les considérations générales de son rapport, M. le directeur Paul Benoit constate avec salis- faction que la Caisse cantonale d'assurance po- pulaire, créée et subventionnée par l'Etat, satis- fait à un besoin des classes laborieuses et que celles-ci utilisent toujours davantage ses servi- ces, puisque le 10 */« % de la population totale du canton y est maintenant affilié. D'autre part, les prestations remplies par la Caisse à l'égard de plus de 3,000 assurés atteignent, à fin 1911, près de 2 '/» millions de francs, somme qui a certainement atténué bien des angoisses, sou- lagé nombre d'infortunes et sauvegardé la dignité de beaucoup de familles en leur évitant la pénible montée du chemin qui aboutit à l'as- sistance publique.

Treize mille assurés environ effectuent cha- que mois le paiement de la prime fixée par leur police d'assurance , ce qui représente plus de 150,000 versements par année, chiffre supérieur au nombre des dépôts opérés à la Caisse d'épargne de Neuchàtel, à la Banque cantonale et au Crédit foncier durant le cours de l'année 1911.

Ce fait démontre, au sens de M. le directeur Benoit, que la Caisse cantonale d'assurance est non seulement une œuvre de prévoyance so- ciale, mais aussi une institution d'enseignement populaire où l'on fait l'apprentissage de l'épargne volontaire, d'une épargne qui doit être régulière et persévérante, puisque les contrats d'assurance sur la vie sont tous à une échéance plus ou moins lointaine et que les souscripteurs doivent,

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dans-leur propre intérêt, éviter de les laisser résilier pour non paiement des primes échues.

. Le- rapport attire à nouveau l'attention des intéressés sur la nécessité, avant de conclure une police d'assurance,, de bien déterminer la part des gains qui peut être affectée au paiement régulier des primes mensuelles. Voici en quels termes la Caisse cantonale s'exprime sur ce sujet : -.

« Nous avons déjà dit, dans de précédents rapports, qu'il est certaines normes qu'il con- vient de ne pas dépasser, pour celui surtout qui doit subvenir à l'entretien- d'une famille avec son seul gain journalier. Il nous semble que, dans la généralité des cas, le'«cinq pour cent» du salaire constitue une norme moyenne assez juste, qu'il est prudent de ne pas dépasser, afin d'être en mesure de suivre aux engagements souscrits.' ? . ,' • ' . - ' . . • - . • . •

Il est utile également que les personnes qui prennent une assurance sur la Vie sachent que les primes qu'elles payent ne se totalisent pas comme les dépôts faits à une caisse dépargne, car dans les cas de mort prématurée, toujours fréquents, les assurés/laissent à- leurs héritiers des sommes notablement supérieures au montant des primes payés par eux. .

C'estdonc sur les' Versements faits par l'en- semble des assurés,"'versements qui constituent, avec leurs intérêts,' les réserves de l'établissement d'assurance, que ces sommes doivent être préle- véefs, de sorte qu'en cas de rachat ou de résilia- tion d'une police il résulte nécessairement une porte pour celui qui se retire de l'assurance avant le temps fixé pour l'échéance de son contrat.

La différence entre la caisse d'épargne et l'as- surance sur la vie consiste, en ce que la- première rembourse uniquement les dépôts qu'on y a faits, avec les intérêts qu'ils ont produits, tandis que la-fSeconde .est une mutualité-dans laquelle les vivants, amsi-qutoa vientde le.voir, payent pour ceux...c(ui..meurent prématurément. Dés lors il est.dans l'intérêt de tout assuré dene pas résilier une police en cours, attendu"que cette opération l'pblfge'à supporter, ce qui-est du -reste juste, les risques qu'il a lui-même fait courir à l'assureur d'àyoir à payer à ses ayants-droits la totalité du capital fixé-par la-police, et cela dès le jour où elle est entrée en vigueur.

; Nouvelles grèves, anglaises

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. Le port de-Londres est comme mort, écrivait-' on,'-.le 24 mai, au Journal de Genève. Plus de cent mille. hQm.mës appartenant au syndical des transports sont partis en vacances sans crier gare, et en yoihj, parait-il, pour trois'ou quatre'semai- nes, selon leä pYêvisions des leaders syndicalistes.

La métropole est "menacée de famine d'ici trois semaines^ Les principales maisons d'approVi- sio'n'hemenls, ' consultées hâtivement ce matin par les reporteurs, ont déclaré que la métropole avait en réserve de quoi subsister pendant trois semaines. Lès marchands de blé sont moins affirm a tifs : • la grève les a surpris; iL n'avaient pas fait leurs provisions, et à ce propos, il n'est pas inutile d'ajouter que la fermeture des Dar- danelles a rétardé les envois considérables dé blé russe qui devrait être débarqué et emmagasiné en Angleterre depuis longtemps*- -':• =.-.

La cause première de la crise nous est enfin expliquée. Le prétexe invoqué par le syndicat est aussi ridicule que monstrueux. Un ancien conlré-maitre appartenant à la trade union des contre-mailres travaille depuis quelques années comme simple ouvrier ; le syndicat des ouvriers bateliers a voulu l'obliger de quitter son associa- tion de contre-maîtres pour entrer dans celle dös watermen et lightermen. L'ex-contre-maitre, qui espère encore de meilleurs jours, a refusé d'obéir aux ordres du syndicat ouvrier. D'où l'origine du conflit qui menace aujourd'hui d'affamer la métropole et bientôt tout le pays.

La vérité, c'est que depuis l'acceptalion par le gouvernement du principe d'un salaire mini- mum pour l'industrie minière tous les autres corps de métiers s'agitent et se préparent en vue d'une lutte décisive contre les patrons. La trêve que nous a value la paix boiteuse faite entre le gouvernement et les leaders des mineurs, il y a quelques semaines, n'a pas été de longue durée.

L'un. après l'autre, les grands syndicats natio- naux vont essayer d'imposer à l'Etat la recon- naissance d'un salaire minimum et d'un nombre maximum d'heures de travail pour tous les ou- vriers. G'esl'en effet ce que réclament aujourd'hui les différentes trade unions de l'union des trans-

ports. Il leur faut un salaire minimum de sept shillings six par jour et par homme, et journée de travail de sept heures du malin à cinq heures de l'après-midi. De plus, les patrons devront ac- cepter ce que l'on appelle «la carte de la fédé- ration », autrement dit, seuls les ouvriers munis d'une carie ,àe membre d'une, des trade unions auront,le droit de travailler dans le' port de Londres. .... s

L'opinion publique, comme toujours, s'émeut lentement en Angleterre. Néanmoins on com- mence à trouver que les syndicats exagèrent.

En-août dernier, le comité executives transports, après une grève de plusieurs joursiqui fut désas- treuse pour le commerce maritime-dé Londres, signa avec les patrons un accord qualifié de définitif. Neuf mois après cet arrangement, les syndicat déchirent toutes les conventions, con- senties librement dé partiel d'autre.: La parole donnée n'a aucune importance: on le fait bien voir aux capitalistes.;, .• ? '.'.'''

Il n'est nullement impossible que d'auïres grands syndicats profilent de l'occasion pour se joindre aux trade unions des transports. Les mineurs et, les cheminots h'ontpas assez d'a.rgen.1 en caisse pour désirer une grève générale. -Mais le manque chargent a-t-il empêche les peuples, comme les individus, de faire des.cpups de tète?

— Dans une sorte de manifeste, M. Ben Tillelt, déclare : Les patrons n'ont pas considéré leurs ouvriers comme des êtres irijtelligen'ts et :cofts-.

dents : ils les ont traités comme'des bètes;de somme et ont exigé d'eux le maximum dé travail pour le minimum de salaire." La grève-n'affecte actuellement que Londres.-. Elle peut s'étendre à toute l'Europe et même à l'Amérique, à l'Aus- tralie, ainsi qu'aux ports du Japon el de la Chiné.

Les ouvriers" doivent s'unir pour résister fer- mement et exiger le droit de se syndiquer et l'unificalion du nombre d'heures de travail et du taux des salaires. -H

Les ouvriers semblent, de leur côté, bien déci- dés à obéir aux ordres de leurs leaders-, tout en observant le Calme le pluä parfait.

— L'association des rnàti'ufacturiers, établis sur les rives de la Tamisé, à envoyé au gouver- nement une lettre dans laquelle il est déclaré que cetle association fera tous ses efforts pour em- pêcher les syndiqués d'obtenir gain de cause dans

le différend actuel. - •••'•'•

Les manufacturiers, disent-ils, ne doivent pas établir de •distinctions entre un syndiqué'et un' non-syndiqué qui désire travailler et, si-jamais se trouvait établi"le principe: qu'un ouvrier.-doit forcément apparleiiir'à un syndical, il serait im- possible aux manufacturiers ou autres patrons de continuer leurindûstrie. Denombreuses usines fermeraient leurs portes plu toi que de se sou mettre aux ordres des leaders syndicalistes en pareil ca?.- - Les manufacturiers terminent leur letlre en disant qu'ils ont le droit d'exiger du gouverne- ment qu'il combatte cette tentative du syndica- lisme de réserver le marché do travail aux seuls syndiqués et qu'il assure la liberie du travail.

Le gouvernement à répondu que tous les cas de violence "ou d'intimidation exercés à l'égard des ouvriers non syndiqués devraient être immé- diatement signalés à la police, qui prendra toutes l'es mesures nécessaires pour assurer lajiberlé du travail, ' y ,',- . ^.-^Tffc, v

— De son-côté, M, Ben Tillelt annonce que le comité de grève organise actuellemënt''ùn mou- vement international et qu'il n'y a pas la moindre chance de voir la grève prendre fin.

Nous avons dit-il, demandé au conseil central du Syndicat international des ouvriers des trans- ports à Berlin de donner au mouvement un ca- ractère international. Nous avons déjà reçu de France, de Belgique, de Hollande et d'Allemagne l'assurance que les ouvriers de ces pays obéi- raient strictement aux instructions du conseil central de Berlin.

Comme on le voit, ces déclarations ne sont guère rassurantes, et en admettant même qu'ou- vriers et patrons acceptent de se rendre vendredi à la convocation du ministre du commerce, on est encore loin de pouvoir dire ce soir que la situation a pris une tournure favorable.

Policemen et grévistes en sont venus plusieurs fois aux mains et de nombreuses arrestations ont été opérées... tandis que la musique des syn- diqués jouait une marche funèbre. Quelques autres arrestations ont été opérées ce matin pen- dant le meeting de Tower Hill, auquel assistaient 20.000 grévistes.

Le magistrat devant lequel, comparaissent les délinquants constitue à se montrer extrêmement

.sévère et il applique à presque tous le maximum de la peine:.un mois de travaux forcés.

En. vue dé discuter de/la situation créée par la grève, les membres de la chambre de) commerce de Londres se sont réunis aujourd'hui.

Après avoir bien examiné les causes du diffé- rend, ils ont adopté la résolution suivante :

Ce meeting.affirme le droit des?pàt'ron.s d'em- ployer des syndiqués et prie instammentle gou- vernement, dans l'intérêt du commerce et de l'industrie, d'assurer la protection efficace-de tous les hommes qui désirent travailler et "de maintenir la liberté absolue des contrats entire patrons et employés. . V,

Si nous ayons mentionné en d é t a i l l e s circonstances qui accompagnent celle grève, c'est que les revendications qui en sont l'objet' se généralisent de plus en plus dans les pays industriels.

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