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2 D´ efinition d’une variable al´ eatoire (rappels)

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(1)

L.E.G.T.A. Le Chesnoy TB2−2011-2012

D. Blotti`ere Math´ematiques

Chapitre XVI

Variables al´ eatoires ` a densit´ e

Table des mati` eres

1 Introduction 2

2 D´efinition d’une variable al´eatoire (rappels) 2

3 La fonction de r´epartition d’une variable al´eatoire (rappels) 2

4 Variables al´eatoires `a densit´e 5

5 Fonction de r´epartition et crit`ere pour qu’une variable al´eatoire soit `a densit´e 7 6 Esp´erance et variance d’une variable al´eatoire `a densit´e 8

7 Lois usuelles 9

7.1 Loi uniforme sur [a, b] . . . 9 7.2 Loi exponentielle de param`etreλ >0 . . . 9 7.3 Loi normale centr´ee r´eduite . . . 10

(2)

1 Introduction

On a vu pour le moment deux types de variables al´eatoires.

1. Les variables al´eatoires finiesX, i.e. telles queX(Ω) est un sous-ensemble fini deN

Exemple 1 :On jette un d´e ´equilibr´e `a 4 faces num´erot´ees de 1 `a 4 et on noteX le chiffre obtenu. Alors X(Ω) ={1,2,3,4}. Comme chaque face a la mˆeme probabilit´e d’apparaˆıtre, on aX ∼ U({1,2,3,4}). On a donc :

∀k∈ {1,2,3,4}, P([X =k]) = 1 4. De plus l’esp´erance et la variance deX sont donn´ees par :E(X) = 4 + 1

2 = 5

2 etV(X) =42−1 12 = 5

4. 2. Les variables al´eatoires discr`etes infiniesX, i.e. telles queX(Ω) est un sous-ensemble infini deN

Exemple 2 : On consid`ere une pi`ece, pour laquelle PILE apparaˆıt avec probabilit´e p ∈]0,1[, que l’on jette jusqu’`a obtenir un premier PILE. On noteX le nombre de lancers effectu´es. AlorsX(Ω) =N et X ∼ G(p) (cf. exemple de r´ef´erence de loi g´eom´etrique). On a donc :

∀k∈N, P([X=k]) =pqk−1.

De plus l’esp´erance et la variance deX existent et sont donn´ees par :E(X) =1

p et V(X) = q p2.

Mais il existe des variables (ou nombres) al´eatoires dont l’ensemble des valeurs n’est pas inclus dansN(i.e. qui ne prennent pas n´ecessairement des valeurs enti`eres), comme dans l’exemple suivant.

Exemple 3 :On allume une ampoule et on note X sa dur´ee de vie (mesur´ee en jours), i.e. le temps au bout duquel l’ampoule grille. Dans ce cas,X(Ω) = [0,+∞[, i.e.X peut prendre n’importe quelle valeur r´eelle positive.

Dans ce chapitre, on se propre d’´etudier des variables al´eatoiresX comme celle introduite dans l’exemple 3.

2 D´ efinition d’une variable al´ eatoire (rappels)

D´efinition (variable al´eatoire) : Une variable al´eatoireX sur un espace de probabilit´es (Ω,T, P) est une application :

X: Ω→R telle que pour tout intervalleI deR:

[X ∈I] :={ω∈Ω : X(ω)∈I} est un ´ev´enement i.e. [X ∈I]∈ T.

Exemple 4 :SiX: Ω→Rest une variable al´eatoire sur un espace de probabilit´es (Ω,T, P), alors : [X∈[0,10]] = [0≤X≤10]

est un ´ev´enement et on peut donc consid´erer la probabilit´eP(0 ≤X ≤10). On peut de mˆeme consid´erer les probabilit´esP(X ≤10) =P(X∈]− ∞,10]) ouP(X >2) =P(X ∈]2,+∞[).

3 La fonction de r´ epartition d’une variable al´ eatoire (rappels)

D´efinition (fonction de r´epartition d’une variable al´eatoire) : Soit X une variable al´eatoire sur un espace de probabilit´es (Ω,T, P). La fonction de r´epartition deX est la fonctionFX d´efinie par :

FX: R → [0,1]

x 7→ P([X ≤x]).

(3)

Exemple 1 (suite) :Dans le cas o`uX est ´egale au r´esultat du lancer d’un d´e ´equilibr´e `a 4 faces num´erot´ees de 1 `a 4, la fonction de r´epartition de X est donn´ee par :

FX:R → [0,1]

x 7→





































0 si x <1 P(X= 1) = 1

4 si 1≤x <2 P(X= 1) +P(X = 2) = 1

2 si 2≤x <3 P(X= 1) +P(X = 2) +P(X= 3) = 3

4 si 3≤x <4

P(X= 1) +P(X = 2) +P(X= 3) +P(X = 4) = 1 six≥4.

La courbe repr´esentative deFX dans un rep`ere du plan est donn´ee ci-dessous.

0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 1.2 1.4

−0.2

−0.4

1 2 3 4 5 6

1

2

[ [

[ [

b b b b

Exemple 2 (suite) : Dans le cas o`uX est le nombre de lancers n´ecessaires pour avoir un premier PILE lors d’une succession de lancers de pi`ece, avec une pi`ece ´equilibr´ee (i.e. dans le cas o`up= 1

2 avec les notations de l’exemple 2), la courbe repr´esentative deFX dans un rep`ere du plan est donn´ee ci-dessous.

0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1.0

−0.1

1 2 3 4 5

−1

−2

[ [

[ [

[

b b b b b

(4)

Th´eor`eme 1 (propri´et´es de la fonction de r´epartition d’une variable al´eatoire)

Soit X une variable al´eatoire sur un espace de probabilit´es (Ω,T, P) et soit FX: R → [0,1] sa fonction de r´epartition.

1. La fonctionFX est croissante surR.

2. En tout pointx0deR,FX est continue `a droite et admet une limite (finie) `a gauche.

3. On a FX(x)x→−∞→ 0 etFX(x)x→+∞→ 1.

♥ Remarque fondamentale (la fonction de r´epartition FX caract´erise la loi de X)

Soit X une variable al´eatoire sur un espace de probabilit´es (Ω,T, P) et soit FX: R → [0,1] sa fonction de r´epartition.

1. Si l’on connaˆıt les probabilit´es P(X ∈I) pour tout intervalle I de R(ces donn´ees forment la loi deX), alors on connaˆıt la fonction de r´epartitionFX deX. En effet :

∀x∈R, FX(x) =P(X≤x) =P(X ∈]− ∞, x]).

2. R´eciproquement, si l’on connaˆıt la fonction de r´epartitionFX deX, alors on connaˆıt la loi deX, i.e. les probabilit´esP(X ∈I) pour tout intervalleI deR. Par exemple, on a :

P(X∈]3,+∞[) =P(X >3) = 1−P(X ≤3) = 1−FX(3)

P(X∈]2,4]) =P(2< X≤4) =P(X ≤4)−P(X ≤2) =FX(4)−FX(2).

Exemple 3 (suite) :On peut mod´eliser la dur´ee de vie de l’ampoule par exemple, par une variable al´eatoire al´eatoireX sur un espace de probabilit´es telle que :

FX:R → [0,1]

x 7→

0 six <0

1−e−5x six≥0.

La probabilit´e que l’ampoule grille entre le moment o`u on l’allume (instant 0) et le premier jour (instant 1) est : P(0< X ≤1) =FX(1)−FX(0) = 1−e−5.

La courbe repr´esentative deFX dans un rep`ere du plan est donn´ee ci-dessous.

0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1.0

−0.1

1 2 3 4 5 6 7

−1

−2

−3

(5)

4 Variables al´ eatoires ` a densit´ e

D´efinition (densit´e de probabilit´es) :Une densit´e de probabilit´es est une fonction f:R→Rtelle que : 1. f est positive ou nulle surR;

2. f est continue par morceaux surR; 3. l’int´egrale g´en´eralis´ee

Z +∞

−∞

f(t)dtest convergente et vaut 1.

⋄ Exemple 5 :Soitf la fonction d´efinie par :

f: R → R

t 7→

0 sit <0 5e−5tsit≥0.

Alorsf est une densit´e de probabilit´es.

D´efinition (variable al´eatoire `a densit´e) : Soit X une variable al´eatoire sur un espace de probabilit´es (Ω,T, P).

1. On dit queX est `a densit´e s’il existe une densit´e de probabilit´esf v´erifiant :

∀x∈R, FX(x) = Z x

−∞

f(t)dt.

Notons que la convergence de l’int´egrale g´en´eralis´ee ci-dessus est impliqu´ee par le fait quef est une densit´e de probabilit´es.

2. Si une telle fonctionf existe, elle est appel´ee une densit´e deX.

⋄ Exemples 3 et 5 (suite) :La variable al´eatoireX introduite dans l’exemple 3 est `a densit´e. Une densit´e de X est donn´ee par la fonctionf d´efinie dans l’exemple 5.

♥ Th´eor`eme 2 (calcul de probabilit´es et variable al´eatoire `a densit´e) Soit X une variable al´eatoire `a densit´e sur un espace de probabilit´es (Ω,T, P). Soitf une densit´e deX.

1. Pour toutx∈R:

P(X ≤x) =P(X < x) =FX(x) = Z x

−∞

f(t)dt.

2. Pour toutx∈R:

P(X≥x) =P(X > x) = 1−FX(x) = Z +∞

x

f(t)dt.

3. Pour tousa, b∈Rtels que a < b, on a :

P(a≤X ≤b) =P(a < X ≤b) =P(a≤X < b) =P(a < X < b) =FX(b)−FX(a) = Z b

a

f(t)dt.

Interpr´etation graphique du th´eor`eme 2 :On consid`ere une variable al´eatoire al´eatoireX sur un espace de probabilit´es (Ω,T, P) admettant pour densit´e la fonctionf dont la courbe dans un rep`ere du plan est donn´ee ci-dessous.

0.1 0.2 0.3 0.4

−0.1

−0.2

1 2 3 4 5

−1

−2

−3

−4

−5

(6)

1. La probabilit´eP(X ≤1) est Z 1

−∞

f(t)dt, i.e. est l’aire du domaine du plan gris´e ci-dessous.

0.1 0.2 0.3 0.4

−0.1

−0.2

1 2 3 4

−1

−2

−3

−4

2. La probabilit´eP(X >−1) est Z +∞

−1

f(t)dt, i.e. est l’aire du domaine du plan gris´e ci-dessous.

0.1 0.2 0.3 0.4

0.1

1 2 3 4

−1

−2

−3

−4

3. La probabilit´eP(1< X <2) est Z 2

1

f(t)dt, i.e. est l’aire du domaine du plan gris´e ci-dessous.

0.1 0.2 0.3 0.4 0.5

−0.1

−0.2

−0.3

−0.4

1 2 3 4

−1

−2

−3

−4

−5

−6

Corollaire :SoitX une variable al´eatoire `a densit´e sur un espace de probabilit´es (Ω,T, P). On a :

∀x∈R, P(X =x) = 0.

G´eom´etriquement, cela correspond au fait que l’aire d’un domaine quin’a pas d’´epaisseur est nulle.

♥ Remarque fondamentale (qu’est-ce qu’´etudier la loi d’une variable al´eatoire `a densit´e ?)

Dans le cas d’une variable al´eatoireX finie ou discr`ete infinie, on a souvent ´etudi´e les probabilit´esP(X =x), o`ux∈X(Ω).

Dans le cas o`uX est une variable al´eatoire `a densit´e, toutes les probabilit´esP(X=x) (x∈X(Ω)) sont nulles.

Il n’est donc pas pertinent de les consid´erer.

On s’int´eressera plutˆot dans cette nouvelle situation :

• `a des probabilit´es du typeP(X ∈I), o`uI est un intervalle deR;

• `a la fonction de r´epartition de X;

• `a une densit´e de X.

(7)

Th´eor`eme 3 (th´eor`eme d’existence) : Soit f une densit´e de probabilit´es. Alors il existe un espace de probabilit´es (Ω,T, P) et une variable al´eatoireX: Ω→Rtelle que f est une densit´e de X. On a donc :

∀x∈R, FX(x) = Z x

−∞

f(t)dt.

⋄ Exemple 6 :Soitf la fonction d´efinie par : f:R → R

t 7→



 1

2 si −1≤t≤1 0 sinon

1. Montrer qu’il existe une variable al´eatoireX admettantf pour densit´e.

2. CalculerFX et donner des propri´et´es remarquables deFX.

5 Fonction de r´ epartition et crit` ere pour qu’une variable al´ eatoire soit ` a densit´ e

Th´eor`eme 4 (propri´et´es d’une fonction de r´epartition de variable al´eatoire `a densit´e) :SoitX une variable al´eatoire `a densit´e sur un espace de probabilit´es (Ω,T, P). Soitf une densit´e deX.

1. La fonction de r´epartitionFX deX est continue surR.

2. La fonctionFX est d´erivable en tout pointx0o`uf est continue.

3. Si x0 est un point o`uFX est d´erivable, alors on a :FX (x0) =f(x0).

Remarque 1 :La propri´et´e 3 permet de donner une densit´e deX connaissant la fonction de r´epartitionFX, dans le cas o`u l’on sait que X est une variable al´eatoire `a densit´e.

⋄ Exemple 6 (suite) :On peut v´erifier les conclusions du th´eor`eme pr´ec´edent dans le contexte de l’exemple 6.

Th´eor`eme (crit`ere pour qu’une variable al´eatoire continue ait une densit´e) : Soit X une variable al´eatoire sur un espace de probabilit´es (Ω,T, P) et soit FX sa fonction de r´epartition. On suppose que les conditions suivantes sont v´erifi´ees.

(A) FX est continue surR.

(B) FX est de classeC1surRsauf peut-ˆetre en un nombre fini de points{x1, . . . , xn}. Alors la variable al´eatoireX est `a densit´e et une densit´e deX est donn´ee par la fonctionf d´efinie par :

f:R → R

x 7→

FX (x) six∈R\ {x1, . . . , xn} 0 si x∈ {x1, . . . , xn}.

⋄ Exemple 7 :SoitX une variable al´eatoire dont la fonction de r´epartition est donn´ee par : FX:R → R

x 7→













0 si x <0 x

4 si 0≤x≤4 1 si x >4.

Montrer queX est une variable al´eatoire `a densit´e et d´eterminer une densit´e deX.

(8)

6 Esp´ erance et variance d’une variable al´ eatoire ` a densit´ e

Notation :Dans cette partieX d´esigne une variable al´eatoire `a densit´e sur un espace de probabilit´e (Ω,T, P) etf une densit´e deX.

D´efinition (esp´erance d’une variable al´eatoire `a densit´e)

1. On dit queX admet une esp´erance math´ematique si l’int´egrale g´en´eralis´ee Z +∞

−∞

|t|f(t)dt converge.

2. SiX admet une esp´erance math´ematique, alors l’int´egrale g´en´eralis´ee Z +∞

−∞

t f(t)dtconverge et on d´efinit l’esp´erance math´ematiqueE(X) deX par :

E(X) = Z +∞

−∞

t f(t)dt.

L’esp´erance math´ematique deX est aussi appel´ee valeur moyenne deX.

⋄ Exemple 7 (suite) :La variable al´eatoireX introduite dans l’exemple 7 admet une esp´erance math´ematique et on aE(X) = 2.

D´efinition (moment d’ordre pd’une variable al´eatoire `a densit´e) :Soitp∈N. 1. On dit queX admet un moment d’ordrepsi l’int´egrale g´en´eralis´ee

Z +∞

−∞

|t|pf(t)dt converge.

2. Si X admet un moment d’ordre p, alors l’int´egrale g´en´eralis´ee Z +∞

−∞

tpf(t) dt converge et on d´efinit le moment d’ordrepdeX par :

E(Xp) = Z +∞

−∞

tpf(t)dt.

⋄ Exemple 7 (suite) :La variable al´eatoireX introduite dans l’exemple 7 admet un moment d’ordre 2 et on a E(X2) =16

3 .

D´efinition (variance et ´ecart-type d’une variable al´eatoire `a densit´e) :On suppose queX admet une esp´erance math´ematique.

1. On dit queX admet une variance si l’int´egrale g´en´eralis´ee Z +∞

−∞

(t−E(X))2f(t)dt converge.

2. Si X admet une variance, alors on d´efinit : (a) la variance deX par :

V(X) = Z +∞

−∞

(t−E(X))2f(t)dt (nombre positif ou nul) (b) l’´ecart-type deX par :

σ(X) =p V(X).

(9)

Th´eor`eme 5 (Koenig-Huyghens) :On suppose queX admet un moment d’ordre 2.

1. AlorsX admet une esp´erance math´ematique et une variance.

2. De plus on a :

V(X) =E(X2)−m2 o`u l’on a pos´em=E(X).

⋄ Exemple 7 (suite) :On a vu que la variable al´eatoireX introduite dans l’exemple 7 admet un moment d’ordre 2 et que l’on aE(X) = 2 et E(X2) = 16

3. En appliquant la formule de Koenig-Huyghens, on en d´eduit queX admet une variance et que :

V(X) = 16

3 −22= 4 3.

7 Lois usuelles

Notation :Dans cette partieX d´esigne une variable al´eatoire sur un espace de probabilit´e (Ω,T, P).

7.1 Loi uniforme sur [a, b]

D´efinition (loi uniforme sur [a, b]) :Soita, b∈Rtels quea < b.

On dit queX suit la loi uniforme sur [a, b] siX admet pour densit´e la fonctionf d´efinie par : f: R → R

t 7→



 1

b−a sia≤t≤b 0 sinon.

Dans ce cas, on noteX ∼ U([a, b]).

Th´eor`eme 6 (esp´erance et variance de X dans le cas o`uX ∼ U([a, b]))

On suppose queX ∼ U([a, b]). AlorsX admet une esp´erance et une variance donn´ees par : E(X) = a+b

2 et V(X) =(b−a)2 12 .

⋄ Preuve du th´eor`eme 6

7.2 Loi exponentielle de param` etre λ > 0

D´efinition (loi exponentielle de param`etre λ >0) :Soitλ∈R+∗.

On dit queX suit la loi exponentielle de param`etreλsiX admet pour densit´e la fonctionf d´efinie par : f:R → R

t 7→

λeλtsit≥0 0 sinon.

Dans ce cas, on noteX ∼ E(λ).

Th´eor`eme 7 (esp´erance et variance de X, dans le cas o`uX∼ E(λ))

On suppose queX ∼ E(λ). AlorsX admet une esp´erance et une variance donn´ees par : E(X) = 1

λ et V(X) = 1 λ2.

⋄ Preuve du th´eor`eme 7

(10)

⋄ Exemples 3 et 5 (suite) :On a donc d´emontr´e dans l’exemple 5 que la variableX introduite dans l’exemple 3 suit la loi exponentielle de param`etre 5. Par suite, l’ampoule grillera en moyenne au bout de 1

5 jour, soit 4 heures et 48 minutes.

7.3 Loi normale centr´ ee r´ eduite

Rappel :On a d´ej`a montr´e que l’int´egrale

Z +∞

−∞

et22 dt

est convergente (cf. cours sur l’int´egrale g´en´eralis´ee) et on a admis que : Z +∞

−∞

et22 dt=√ 2π.

On en d´eduit que la fonction

f:R → R t 7→ 1

√2π et22 est une densit´e de probabilit´es.

D´efinition (loi normale centr´ee r´eduite) :On dit queX suit une loi normale centr´ee r´eduite (cf. ci-dessous pour la justification de la terminologie) siX admet pour densit´e la fonctionf d´efinie par :

f:R → R t 7→ 1

√2π et22. Dans ce cas, on noteX ∼ N(0,1).

Th´eor`eme 8 (esp´erance et variance de X ∼ N(0,1)) : On suppose queX ∼ N(0,1). AlorsX admet une esp´erance et une variance donn´ees par :

E(X) = 0 et V(X) = 1.

⋄ Preuve du th´eor`eme 8 :Cf. l’exercice 196 et la formule de Koenig-Huyghens.

Remarque 2 : On rappelle qu’une variable est dite centr´ee si elle a une esp´erance nulle et qu’elle est dite r´eduite si elle admet une variance ´egale `a 1. Le th´eor`eme 8 explique le nom donn´e `a la loiN(0,1).

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