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Submitted on 1 Jan 1957
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Sur les équations de mouvement en théorie unitaire
Pham Tan Hoang
To cite this version:
Pham Tan Hoang. Sur les équations de mouvement en théorie unitaire. J. Phys. Radium, 1957, 18 (1), pp.27-32. �10.1051/jphysrad:0195700180102700�. �jpa-00235611�
SUR LES
ÉQUATIONS
DE MOUVEMENT EN THÉORIE UNITAIREPar PHAM TAN
HOANG,
Institut Henri-Poincaré, Paris.
1. Introduction. - Tout
champ
extérieurdonné, interprétable physiquement,
porte en lui-mêmel’empreinte
des massessusceptibles
de leproduire,
et tout tube d’univers de ce
champ qui
peut êtremeublé en masse doit contenir à son intérieur une
singularité (1).
Nous pensons que cetteproposition
de la Relativité
générale explique
lapossibilité
d’obtenir les
équations
du mouvement en Rela-tivité
générale
par la méthode d’Einstein-Infeld- Hoffman[1],
méthode danslaquelle l’approxi-
mation
porte
sur leséquations
duchamp
du casextérieur et les masses matérielles sont considérées
comme des
singularités
(àsymétrie sphérique).
Cette
méthode,
que nous allonsrappeler,
suppose d’autre part essentiellementl’hypothèse quasi- statique :
lespotentiels
degravitation
sont peu différents des valeursgaliléennes ~a~(-~- 1, - 1,
-
1,
-1)
et la dérivée parrapport
à la coordonnéede temps
XO( = ct) est petite
devant les dérivées parrapport
aux coordonnéesd’espace
xi.Posons :
ce, fi et tout indice grec = 0, 1, 2, 3.
i, j et tout indice latin == 1, 2, 3.
Un tenseur
symétrique quelconque
étantdonné,
définissons le tenseurA*e
par la relation :Nous pouvons noter que les relations
(1-1)
et :~~a~ =- ~(a~~)
(1- 2)S’entraînent l’une l’autre.
Considérons le tenseur de Ricci dans
l’espace
riemannien de
métrique
Au lieu des prenons
y:~
comme fonctionsinconnues en eff ectuant dans
Gap
lechangement
de fonction défini par
(1-2).
Cela étant, il est clair que les
équations
du casextérieur :
sont
équivalentes
auxéquations :
(1) Cf. LICHNEROWICZ (A.), Problèmes globaux en méca- nique relativiste. Hermann, Paris, 1939, p. 36.
8
Considérons un
système
departicules P(s
= 1,2,
...,p).
Apartir
de(1-3)
formonsl’équation :
l’intégrale
étantprise
sur une surface ferméek
entourant seulement la
particule
P. Or en sub-stituant on peut écrire :
eu
C~(- i’al 2013 ~
~),Yl*r
+par sa forme en
divergence
donne uneintégrale identiquement nulle,
et où2A,,,i
satisfait àchaque étape d’approximation
à la condition 2 diA,,,i
= 0.
en vertu des identités B7p
,, -1 dpa
G - 0.Il résulte que
l’intégrale
dupremier
membrede
(1-4)
se réduit à :et
qu’elle
estindépendante
de la forme de Sk.Par
conséquent
elle nedépend
que des coor-données de la
particule
P et du temps. Si elle n’est pasidentiquement
nulle, leséquations
du mou-vement peuvent s’obtenir à
partir
de :La
quantité
de -2 G:f3) pouvant
être consi- dérée àchaque étape d’approximation
comme unequantité
connue, leséquations
du mouvementdans la méthode d’Einstein- Infeld- Hoff man appa- raissent comme la condition que doivent satisfaire les
champs déjà
calculés pour que leséquations
dnchamp
àl’approximation
suivante soient inté-grables.
Nous allons maintenant examiner
l’application
de la méthode
précédente
à la théorie duchamp
unifié
d’ Einstein-SchrÕdinger’ [2], [3],
danslaquelle
l’un des
problèmes importants
est d’obtenirlés
équations
dû mouvement desparticules chargées (2).
(2) Une autre méthode d’obtenir les équations du mou-
vement en relativité générale repose sur l’emploi des
identités de conservation et du tenseur d’impulsion-énergie.
Appliquée à la théorie unitaire, elle nous ramène au pro- blème de la détermination du tenseur d’impulsion-énergie.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0195700180102700
28
Nous
adopterons
la éonvention suivante : unemême lettre
désigne
les composantes covariantes d’un tenseur, le déterminant que forment seséléments et le mineur
qu’on
en peutdéduire ;
parexemple
g est le déterminant que forment les éléments gap,ggcx(3
les mineurs relatifs à ces mêmes éléments.représente
lapartie symétrique
de g«g,sa
partie antisymétrique.
2. Les équations du champ unifié. - L’élément
primitif
de la théorie unitaire d’Einstein-Schrô-dinger
est constitué par une variété différentiable à 4 dimensionsh4
(3). Sur cette variété espace-temps on suppose définis deux éléments
géo- métriques :
unchamp
de tenseurs neprésentant
aucune
propriété
desymétrie
et une connexionaffine arbitraire Nous posons :
et nous
désignons
par le vecteur de torsionde la connexioll
Le tenseur fondamental et la connexion affine
r;y
sont astreintes à deséquations, qui
constituent les
équations
de lathéorie,
etqui
sontdéduites du
principe
variationnel :où est le tenseur de Ricci de la connexion :
Si l’on introduit la connexion affine
qui
définit le mêmeparallélisme
que la connexion initiale etqui
admet un vecteur de torsionnul,
leséquations
de la théorie s’écrivent sous la f orme :est le ten8eur de Ricci de la connexion L
Il
Entre et existe la relation
En dehors d’un cas
exceptionnel
(4) que nous écartonsici,
leséquations (.~-1)
déterminent d’unefaçon
unique
la connexion affine en fonction des [4]. Portant cette solution dans(2-3)
on(3) La variété V4 est une variété différentiable de classe (C2, C4 par morceaux). Pour plus de précisions cf. [3].
(4) g # 0 par hypothèse, le seul cas exceptionnel est
eehli où l’on a à la fois cp = 0 2y. ,
obtient 4
équations (2-2)
et 16 équations (2-3) pour déterminer 16quantités
gap et 4 quantitésra. Mais
ces
équations
ne sont pasindépendantes,
il existe4 identités de conservation
qui
assurent, comme en relativitégénérale,
lejeu
deschangements
decoordonnées.
3. Sur le choix de la
métrique.
- En théorieunitaire,
lamétrique
- i. e. le tenseurqui repré-
sente le
champ gravitationnel
- sera un ten-seur
symétrique
aap fonction des et de leurs dérivéespremières,
tel que -~ g«~lorsque
g~~ -~ 0
[5]. Cependant
si l’on restreint lagénéralité
en prenant une
métrique proportionnelle
à Ya:(3,ou à
ha.(3,
on peut montrer que le coefficients invariant deproportionnalité
est 1 pour y, et pour[6].
Dans le cas de la b«a la valeur de J peut s’obtenir par la considération des coor- données isothermes. La condition d’isothermie s’ écrit :
dans la variété
V4
et :dans
l’espace
riemannien demétrique ba.(3.
Or ondéduit par contraction de
l’équation (2-1) :
Tenant compte de
(2-2)
et de l’identité :on peut donc mettre
l’expression gÀP L-fp
sous laf orme :
Il résulte
qu’on
a l’énoncé :En vertu des
équations
duchamp (2-1),
(2-2)l’invariant J est entièrement déterminé par les deux conditions suivantes :
a) les
équations (3-1)
et(3-2)
sontéquivalentes ; b) lorsque f aa
-~0,
lepremier
membre de(3-1)
se réduit au
premier
membre de(3-2).
La condition a) donne J == â une cons-
tante
près
et la condition b) montre que cette constante estégale
à 1.Bien que la
métrique b,
soitplus
naturelle
d’après
l’étude des variétés caracté-ristiques
deséquations
duchamp
unifié parA.
Lichnerowicz,
nous utilisonsprovisoirement
icila
métrique
yaB pour raison desimplicité.
4. Les valeurs
approchées
de la connexion affine- La solution
générale
deséquations (2-1)
enfonction
explicite
de CP«(3 a été obtenue par Mme M. A. Tonnelat(cf. [2]
et[4]).
Elles’exprime
par les formules :
les
points
... au deuxième membre deLPI
dési- gnent les termesqui peuvent
êtrenégligés
dans noscalculs
d’approximation,
comme étant de l’ordredu
triple produit
deschamps
Lessymboles
deChristoffel {puv}
sont formés avec lesyap, la
dérivéecovariante VA est relative
aux ~ ( jv )
etpar définition.
Si l’on considère un instant les
équations
duchamp
du cas intérieur du schéma matière pure de la relativitégénérale G(/.f’. 2 1 G = XpUa up,
(ua =
dxa /ds),
la forme deséquations
duchamp
en
première approximation
etl’hypothèse quasi- statique
conduisent à faire lesdéveloppements
suivants en fonction d’un
paramètre e :
Le
développement
dey~
ne contient pas determe du second ordre.
On déduit par
(1-2) :
En
développant
d’autre part suivant :et en portant les
développements
de dans(4-2), (4-3)
on obtient(5) :
(5) Pour écrire les équations approchées il est commode d’étendre la convention d’Einstein à des indices répétés
deux fois mais pouvant occuper des positions quelconques.
au 2e et 3e ordre :
au 4e et 5e ordre :
au 6e ordre :
n 1
5. Les
équations approchées
du champ unihé. -Les
équations
duchamp (2-2), (2-3) peuvent
êtreprises
sous la forme :(6) La valeur de Lfo est différente de celles données par
Infeld (L0j0 = Zo Tio) et par Callaway = 0).
30
(5-3)
estconséquence
del’équation
à
laquelle
elle est localementéquivalente.
Le tenseur de Ricci
Waa
peut s’écrire :En se limitant aux termes du 5e
ordre,
on obtientles
équations approchées :
(5-6)
forme leséquations
de lagravitation, (5-5)
et
(5-7)
celles del’électromagnétisme.
Dans ceséquations
il fautremplacer
la connexion affine L par ses valeursapprochées
et substituer à y «(3.Enfin,
nous choisissons les 4 conditiuns de coordonnées :Avec ces conditions de
coordonnées,
leséqua-
(1) L’équation (5-5) 0 exprime l’existence loca- lement d’un potentiel vecteur yx dont le tenseur adjoint de
est le rotationnel :
A A
Le potentiel çx est à déterminer de façon que l’équation (5-7) 0 soit aussi satisfaite. Il est naturel
d’essayer l’identification de yx avec le potentiel électroma- gnétique en écrivant :
où 1 = e/r est le potentiel créé par la particule P dans le repère propre qui lui est attaché et UÀ est le vecteur vitesse unitaire de cette particule. Cette identification donne en 1re approximation
d’où, au 2e et 3e ordre :
tiens -
~W~~ _ -
= 0(~
= 0) semettent sous une forme
plus simple :
en posant :
qui représente
les termes non linéaires del’expression
-2 G ~
est donné par les relations :Nous pouvons maintenant écrire les
équations approchées
duchamp
unifié en fonction deyap,
6.
Équations
du champ du 2e et 3e ordre etéqua-
tions du mouvement du 4e ordre.- Les calculs détaillés concernant ce
paragraphe
se trouventdans
[1]
et[7].
Dans leséquations
duchamp
du 2e et 3e
ordre,
leschamps symétrique yQ5
etantisymétrique
cpap seséparent.
6.1. -
Équations
des(Gravitation) :
et2
étant
égales
à zéro, on a :avec la condition de coordonnées :
La solution de ces
équations qui représente
unsystème
departicules
est :s s
où r est la distance du
point (x2)
à laparticule P
de8 s 8
coordonnées çi et § --- ~o ~’.
6.2. -
Équations
des( Électro magnétis me ).
Ona~
Ces
équations
sont satisfaites par :en posant :
e
les e sont des constantes
proportionnelles
aux2
charges
desparticules [7].
Cette solution entraîne :
~ ~ v CI
de sorte que ces
quantités disparaissent
dans lesvaleurs
approchées
de6-3. -
Équations
du mouvement. - En théorie unitaire nousgénéralisons
leséquations (1-4)
par
[7] :
aL’équation :
montre que m = const.
2
Les
équations
de mouvement du 4e ordre sontdonnées par :
Tenant
compte
de :La
quantité 2K;;
peut s’écrire :4
l’accolade est
antisymétrique
enj,
r. On déduitde
(6-2) :
4
a) est une condition nécessaire
qui
montre quel’intégrale
dupremier
membre deb)
est indé-pendante
de la forme deSk.
L’équation (6-1)
se réduit donc à :Dans cette
équation
n’interviennent pas les de sortequ’on n’obtient
pas l’action duchamp électromagnétique
sur laparticule chargée.
On 1retrouve seulement un résultat fondamental de la Relativité
générale, qui
permet d’obtenir leséqua-
tions de mouvement d’une masse dans un
champ
degravitation.
Dans le cas de deux
particules
(k = 1, 2) ontrouve :
qui
sont leséquations
newtoniennes du mouvement dans lamécanique classique.
Dans ceséquations
nous avons
pose :
Le résultat
précédent
a été obtenu par J. Calla- way(cf. [7]).
Remarque.
-~ Si l’onemploie
lamétrique
bOE’ =
B/~7?
hOE’ et leschamps
-fl
ontrouve une
quantité 2K¡j égale
à :4
l’accolade est
antisymétrique
enj,
r. On déduit :Le résultat est donc
équivalent
à celui obtenuavec
l’emploi
de tpa,[8].
7. Les équations du champ au 4e et 5e ordre. -- On peut se demander si tout effet du
champ
électro-magnétique
se trouvesupprimé ipso facto
à unordre
plus
élevé. Pour cela nous avons cherché à .compléter
les résultats obtenus parCallaway
et parEinstein, Infeld,
Ho fiman en considérant un ordred’approximation supérieur.
Les
équations
duchamp
au 4e et 5e ordres’obtiennent en tenant compte des valeurs appro- chées
L Il
et du § 4, deséquations approchées
4 5
32
du
champ
et des conditions de coordonnéesdu §
5ainsi que de la solution en
y*, Yô~ ;
yoi.2 8 2 S
7.1.- Les
équations
de lagravitation
s’écrivent :où
2A~~
et ont les valeurs suivantes : 6Le calcul de
2A~
se faitd’après (5-14), (5-15) (cf. [1]). KOi se
calcule immédiatementd’après 5-12)
et :
7.2. - Pour former les
équations
de l’électro-magnétisme,
calculons d’abord :Dans ces
expressions, exprimons
les enfonction de en tenant compte de
il vient
après
calcul :Les
équations
V pcppa =
0 s’écrivent donc :uu, en ione-uion ae 1
D’autre part, en formant la
permutation
cir-culaire Q0153 Wgy
-E-dB Wy« Wet(3,
on obtient leséquations d[a W By]
=0 sous
la f orme :,, , 1
yri,
peuvent êtreexprimés
en fonction de O etcp,;, en fonction de
23 23
Nous étudierons dans une
prochaine publication
la solution des
équations (7-1), (7-2)
et(7-3), (7-4)
et les
équations
de mouvement du 6e ordre.Manuscrit reçu le 22 mars 1956.
BIBLIOGRAPHIE
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1954 et J. Rat., Mech. Anal., 1954, 3, n° 5.
[4] Pour la solution des équations (2-1), cf. [2], p. 37-49 et :
TONNELAT (Mme M. A.), J. Physique Rad., 1951, 12, 81-88 et J. Physique Rad., 1955, 16, 21-38.
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~03B103B2.) MAVRIDÈS
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(Solution en fonction de h03B103B2, f03B103B2)
[5J WYMAN (M.), Canad. J. Math., 1950, 2, 427.
[6] MAVRIDÈS (Mlle S.), J. Physique Rad., 1955, 16, 482-488.
[7] CALLAWAY (J.), Phys. Rev., 1953, 92, n° 6, 1567-1570.
[8] C. R. Acad. Sc., 1955, 241, 170.