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Choix de la métrique et du champ électromagnétique en théorie unitaire d'Einstein. Lien avec la théorie de Born-Infeld

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(1)

HAL Id: jpa-00235197

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235197

Submitted on 1 Jan 1955

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Choix de la métrique et du champ électromagnétique en théorie unitaire d’Einstein. Lien avec la théorie de

Born-Infeld

Stamatia Mavrides

To cite this version:

Stamatia Mavrides. Choix de la métrique et du champ électromagnétique en théorie unitaire d’Einstein. Lien avec la théorie de Born-Infeld. J. Phys. Radium, 1955, 16 (6), pp.482-488.

�10.1051/jphysrad:01955001606048201�. �jpa-00235197�

(2)

charbon actif peut être réutilisé. On élimine le radon et l’eau adsorbés en chauffant le charbon sous vide à 45oo pendant I o mn.

30 COMPARAISON DE LA MÉTHODE D’ADSORPTION

SUR CHARBON ET DE LA MÉTHODE DE LA CHAMBRE

D’IONISATION. - a. Avantages de la méthode utilisant le charbon actif :

Simplification du matériel

Méthode ancienne : Ampoules de verre; Pompe à vide; Tubes de desséchant; Chambre d’ionisation;

Azote liquide.

Nouvelle méthode : Cartouches de charbon; Aspi-

rateur et accus; Compteurs.

- Appareils de mesures moins délicats :

Méthode ancienne : Chambre d’ionisation; Pré-

amplificateur à lampe électromètre; Amplificateur

à courant continu pour courants à partir de quelques Io-16 A.

Nouvelle méthode : Compteurs; préamplificateurs ; Intégrateur-échelle.

- Mesure plus rapide : Une mesure à la chambre

d’ionisation pour une concentration de 10 12 curie /1

demande, en plus des opérations de transfert et dessiccation, environ 15 mn pour une précision

de 45 pour 100 [4]. Cette durée peut être réduite à 5 mn avec un amplificateur à condensateur vibrant.

- Quantité d’air prélevée plus importante : On a

ainsi une valeur moyenne meilleure de la concen-

tration.

- Le matériel de prélèvement est moins fragile,

et moins encombrant dès que l’on doit faire plus de quelques prélèvements avant de rentrer au labo-

ratoire.

b. Inconvénients. - Les prélèvements sur car- touche, lorsque les concentrations sont faibles, durent

de 5 à 10 mn. Avec les ampoules de verre ils sont

instantanés.

Manuscrit reçu le 5 janvier 1955.

BIBI,IOGRAPHIE.

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CHOIX DE LA MÉTRIQUE ET DU CHAMP ÉLECTROMAGNÉTIQUE

EN THÉORIE UNITAIRE D’EINSTEIN.

LIEN AVEC LA THÉORIE DE BORN-INFELD Par Stamatia MAVRIDÈS,

Institut Henri Poincaré, Paris.

Sommaire. - Nous montrons qu’il est possible de définir, en théorie unitaire d’Einstein, une métrique

et un champ électromagnétique tels qu’un champ électrostatique reste fini à l’origine dans le cas

d’une symétrie sphérique. La densité de charge intégrée dans tout l’espace reste finie et représente la charge de la particule.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME 16, JUIN 1955,

Nous adopterons les équations suivantes de la théorie unitaire d’Einstein [1] (système faible) :

Rik étant le tenseur de Ricci.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01955001606048201

(3)

Soient Yik la partie symétrique de gik et qik sa

partie antisymétrique. On a .

Dans le cas d’une solution statique à symétrie sphérique des équations (1), le tenseur gik, exprimé

à l’aide de coordonnées polaires, a la forme sui- vante [2] : ,

oc, cr, v et w sont des fonctions de la coordonnée

radiale r seulement.

En 1948, Papapetrou [2] a calculé cette solution

dans le cas v = o.

Avec cette hypothèse, il a montré qu’une solution statique à symétrie sphérique de (1) peut toujours

se mettre sous la forme suivante :

m et k sont deux constantes d’intégration arbi- traires, que l’on peut lier à la masse et à la charge (la vitesse de la lumière est prise égale à l’unité). Bien entendu, si k = o, cette solution se réduit à la solution de Schwarzschild de la relativité générale.

Selon Papapetrôu, quand r -+ co, la solution (4)

devrait tendre asymptotiquement vers la solution que détermine l’introduction du tenseur de Maxwell

en relativité générale

En effet, on peut penser que cette solution (5)

est toujours valable pour des champs faibles. Or, d’après (4), a ne contient pas de terme proportionnel

à la charge et o- ne contient pas de terme en

I/r2.

r2

Papapetrou attribue cette difficulté au fait que

gi;(=

yik) n’est pas le champ lui-même, mais ce

v

qu’il appelle le « potentiel du champ ».

En 1950, Wyman [3] a calculé la solution statique

à symétrie sphérique des équations (1) dans le

cas w = o. Les conditions aux limites que Wyman appelle « conditions fortes » et qui sont valables

pour un système de coordonnées polaires - ç’est- à-dire r2v - o quand r -+ oo - conduisent à v 0.

Le travail de Wyman montre que le système (1),

avec ces conditions, et dans le cas w = o, admet

uniquement la solution statique symétrie sphé- rique de Schwarzschild pour un champ purement gravifique.

Bonnor [4], en 1951, a repris le problème des

solutions statiques à symétrie sphérique en théorie

unitaire d’Einstein. Mais il utilise les équations de champ du système « fort » d’Einstein [5], c’est-à-dire le groupe d’équations obtenu en remplaçant (1.4)

par l’équation

Dans le cas vw o, et en imposant les conditions

aux limites que Wyman appelle « conditions faibles » (et qui sont valables pour un système de coordonnées

cartésiennes) - c’est-à-dire v -+ o quand r - oo -

aucune des solutions obtenues par Bonnor ne cor-

respond à un système physique existant naturel- lement car aucune ne contient de constante arbi- traire correspondant à la masse de la distribution.

Les solutions de Bonnor comportent en outre un nombre infini de surfaces de discontinuité pour les gik, qui sont soit nuls, soit infinis, sur ces surfaces.

Qu’il y ait (v # o) ou non (v = o) un champ élec- trique, les résultats de Bonnor entraînent le fait que la matière ne peut être associée à un pôle magnétique. Mais, d’autre part, dans le cas purement électrique (w = 0, v o), les solutions de Bonnor

comportent une infinité de surfaces de discontinuité pour la distribution de charge, ét la charge totale est

infinie.

La conclusion générale qui apparaît à la suite de

ces divers travaux est donc qu’une solution statique

à symétrie sphérique correspondant à l’hypo-

thèse vw o ne pourrait être trouvée qu’en affai-

blissant le système d’équations examiné par Bonnor, soit en résolvant les équations du système faible (1)

relatif à ce cas, soit en prenant au départ une autre

forme des gik que la forme (3) proposée par Papa- petrou [2], soit encore en appliquant le principe

d’action stationnaire à une densité formée avec un tenseur autre que le tenseur de Ricci.

Reprenant la solution (4) de Papapetrou, Wyman [3] avait fait remarquer que le choix de la

métrique demeure, dans une large mesure, arbi-

traire. C’est, a priori, un tenseur du second rang aik, fonction des gik et de leurs dérivées premières, et susceptible de se réduire, quand yik = o, aux valeurs que prévoit la relativité générale. Il faut une raison physique qui serve de guide dans le choix de la métrique et l’identification du champ électromagné- tique. L’idée de lier Yik (= gik en notations d’Ein-

stein) à la métrique est l’une des plus simples mais,

comme le montre Wyman, ce choix est entièrement arbitraire. Il est beaucoup plus légitime, ainsi que le propose A. Lichnerowicz [6], de définir la métrique

à l’aide des

hik (=gv ik

en notations d’Einstein), afin

que les ondes de gravitation cp soient des solutions

de l’équation caractéristique

Sans préjuger de l’une ou de l’autre de ces assi-

milations, nous allons essayer de définir une métrique

et un champ électromagnétique qui nous permettent

(4)

de conserver en théorie unitaire certains résultats

qu’avaient acquis, dans un domaine purement eucli-

dien et purement électromagnétique, la théorie de Born et Infeld [7]. Celle-ci évite les difficulté

d’énergie propre infinie en assimilant les particules à

une distribution de charge étendue dans tout l’espace.

Cette distribution est caractérisée par une densité p, fonction d’un champ fini à l’origine.

En 1943, Schrôdinger [8] a développé une théorie purement affine dans laquelle il substituait aux rela- tions (1.3) et (1.4) les définitions

Huv et Fuv étant les densités correspondant aux

Il a utilisé [9] dans ce cas une solution statique à symétrie sphérique en yii, qui vérifie (6).

B. Kursunoglu [10] a repris cette étude et l’a appliquée à divers problèmes. Il part, pour cela, d’une « nouvelle version de la théorie d’Einstein » dont les solutions à symétrie sphérique ne peuvent

être calculées que d’une façon approchée pour des

champs gravifiques et électromagnétiques faibles.

Ici, nous admettrons les équations (1) et nous

supposerons que le champ électromagnétique est

associé aux variables fuv et y uv

(l;J etgJ.J

ven notations

d’Einstein)

qui le déterminent à un invariant près.

Par définition, ces variables sont liées par des rela- tions non linéaires (c f . (io), Schrôdinger [12] et

M. A. Tonnelat [13], [14], p. 15) mais, bien entendu (nous développons une théorie sans terme cosmolo- gique), ne sont pas les variables conjuguées par

rapport à l’hamiltonien h = Gik Rik de la théorie.

Quant à la métrique, nous supposerons qu’elle peut

être liée a priori soit aux yuv, soit aux ht1v, et cela à un invariant près. Nous examinerons alors les conclu- sions qui interviennent dans le cas d’une solution

statique à symétrie sphérique des équations (1) du champ.

1. Choix de la métrique et du champ électro- magnétique. - Les champs et les inductions qui

interviennent dans la théorie unitaire d’Einstein sont

huv’ et fuv désignant respectivement les parties symétrique et antisymétrique de guv. Dans ce qui

suit, utilisant les notations de M.-A. Tonnelat [11], [13], nous désignerons toujours par la même lettre un élément et le mineur qui peut lui être associé. Soient y et cp, h, f et g les déterminants formés par les élé-

mentis -

de façon à avoir

a. DÉFINITION DE LA MÉTRIQUE ET DU CHAMP

ÉLECTROMAGNÉTIQUE AU MOYEN DES guv. - Les

quantités huv et fuv de la théorie d’Einstein se déduisent les unes des autres par les relations sui- vantes [12], [13] :

Ces relations peuvent encore s’écrire

en posant

avec

Supposons que la métrique « vraie » soit a,v et que les champs et les inductions électromagnétiques

soient stJ.v et ptJ.v. Nous appliquerons à ces quantités

« physiques )) (mais à ces quantités seulement) les règles habituelles qui président à l’élévation des

indices, Nous poserons donc

en soulignant les indices qui sont élevés ou abaissés

au moyen de la métrique « vraie » auv.

La métrique et les champs physiques peuvent

être définis à partir des guv de la manière suivante :

c’est-à-dire

J étant un invariant.

(1) Cette quantité .e et (de même plus loin .e b) n’est pas l’hamiltonien de la théorie d’Einstein. Nous la désignons par e (Jp ou Lb) par analogie avec les notations de Born- Infeld.

(5)

Nous aurons ainsi

a étant le déterminant formé par les éléments auv.

Nous pouvons aussi définir les quantités duales

e:J.vpa étant l’indicateur de Levi-Cività habituel, anti- symétrique par rapport à tous ses indices. Elles

nous permettent d’écrire les invariants fondamentaux

de sorte que

En formant l’expression

Si nous posons

nous aurons donc la relation

Elle est valable entre champs conjugués puv et suv,

quel que soit l’invariant J.

b. DÉFINITION DE LA MÉTRIQUE ET DU CHAMP

ÉLECTROMAGNÉTIQUE AU MOYEN DES guv. - Suppo-

sons maintenant que la métrique « vraie » et les champs soient liés aux quantités guv.

Au lieu d’utiliser les relations (10), nous partirons

alors des expressions suivantes [11] :

telles que

et

en posant

avec

Nous supposerons que la métrique buv et les champs t[J.V sont liés aux guv de la façon suivante :

de sorte que

tf étant un invariant. Avec les mêmes conventions que dans le cas a, nous aurons, par définition, les

relations suivantes analogues à (14) :

Si b est le déterminant formé par les buv, on aura

alors

Nous définissons de même les quantités duales

et nous calculons les invariants

de sorte que

Formons l’expression -

(6)

Si l’on pose

on a

d’où il résulte

Ainsi on a encore une relation analogue à (22)

quel que soit l’invariant J.

C. CHOIX DE L’INVARIANT. - Les correspon- dances (15), (21) et (27), (36) ne permettent pas, bien entendu, de déterminer l’invariant J. Cette détermination peut résulter des équations en diver-

gence de densités. Les équations de la théorie

d’Einstein

s’écrivent, en effet,

- avec le choix auv :

- avec le choix buv :

En définissant les densités

on aura

En définitive, la métrique et les champs seront

définis de la manière suivante :

Ainsi, dans les deux cas, les champs et les indue-

tions électromagnétiques s’expriment de la même

façon en fonction des puv et des fuv. Dans les deux

cas, la métrique auv ou buv est telle que

d. APPLICATION AU CAS DE LA SOLUTION STATIQUE

A SYMÉTRIE SPHÉRIQUE. - Supposons qu’une solu-

tion statique à symétrie sphérique comporte unique-

ment le champ antisymétrique yl4(y,,= o) de façon

à pouvoir utiliser la solution (4) de Papapetrou, qui est, à l’heure actuelle, la seule solution effecti- vement utilisable. On aura donc

. On en déduit les valeurs des guv d’après (10)

le tenseur métrique aura les valeurs suivantes :

a. Avec le choix auv = Yp.v

b. Avec le choix

Aussi, les composantes du champ et de l’induction

(2) Notons que le

terme 9

qui figure dans les relations (10) est encore égal

à 4I

4gF-’",,«bPabê-"pq’Ppq car

Ainsi, il n’y a pas d’indétermination lorsque - o.

(7)

électromagnétique seront dans les deux cas a et b

Ces expressions peuvent encore s’écrire de la façon suivante :

en posant kb = e et k = rô. ,

Alors que l’induction D devient infinie quand r -* o,

le champ E reste fini à l’origine. Ces conclusions sont celles qui résultent de la théorie de Born, et la

valeur du champ E (défini ici par les composantes

contravariantes pu’’) est celle de la théorie de Born.

2. Courant et charge en théorie unitaire

d’Einstein.

a. Choix de la métrique a,v = Y[J.v.

L’équation

(38)

Fu = d, ( V - g fuv ) 0 (38) fi J. = dv ( V - g f (J. v ) = 0 (38)

peut encore s’écrire

Cette équation permet de définir un courant et

une distribution spatiale de charge jF en posant

c’est-à-dire

avec

le dernier terme

fait intervenir le pseudo-vecteur q,>,r S dp qj,rj et ne

disparaît pas avec les hypothèses habituelles de la théorie unitaire d’Einstein où q,v,# o.

APPLICATION AU CAS DE LA SOLUTION STATIQUE A SYMÉTRIE SPHÉRIQUE. - Dans le cas particu-

lier (4) de la solution statique à symétrie sphérique

en c?14, (1-’J2 = o. Dans ce cas, j(1- se réduit à j4.

On a

Or, d’après (14), (46) et (47)

d’où

qui peut encore s’écrire

Le calcul de l’intégrale d’espace conduit à

Ainsi, la libre densité de charge ju, exprimée en

fonction des champs par la relation (50) conduit à

une charge totale finie quand on l’intègre dans tout l’espace. Dans ce cas, avec le choix auv = Y!J.V de la

métrique, ce sont bien les quantités p14 et s14, c’est-à-dire

9- P4

et y14, qu’il faut lier au cas

« électrique )). ’

b. Choix de la métrique.

L’équation (38)

qui sert de point de départ pour la définition du courant dans le cas a ne peut être utilisée ici. En effet, elle peut encore s’écrire

en tenant compte de (11) et de (12). Or, (58) conduit

(8)

à la définition (50) d’un courant a" ( V yp.Py,!O" Cf/pa),

quantité qui est la divergence d’un champ cp!!:’:: associé

à une métrique yuv. Avec le choix a [ci. (42)],

le champ Sp.v = CptJ.v est effectivement associé à la

métrique auv = Yp.v, ce qui permet la définition (50)

du courant. Mais, avec le choix d, le champ quv = CPJ.’I

est associé à la métrique buv

= V hp.v,

Y et les quan-

tités yFPy"G q,a ne représentent plus les composantes

contravariantes d’un champ physique.

Pour définir un courant, il faut avec le choix b, utiliser comme point de départ le pseudo-vecteur

avec

Il en résulte, en tenant compte de l’équation (41),

que

en désignant par -la permutation circulaire dot,v + dp t,j o + d,,t , et, de même,

Il est possible ici de définir un courant et une

libre densité de charge iu de la façon suivante :

avec

Dans le cas a, le courant est la divergence du champ s-u-v (50). Dans le cas b, c’est la divergence

du champ t* u v qui sert à définir le courant (61).

APPLICATION AU CAS DE LA SOLUTION STATIQUE A

SYMÉTRIE SPHÉRIQUE. - La densité de charge sera

donc ici

Mais t* 1l est lié à la composante t23 et

Donc, pour pouvoir définir une densité de charge

dans le cas statique à symétrie sphérique, avec le

choix b de la métrique et du champ électromagné- tique, il faudrait lier le champ électrique aux compo- santes f23 et qJ23 (et non aux composantes f14 et Y14

comme dans le choix a). Or la solution statique à symétrie sphérique des équations (1) calculée dans

ce cas par Wyman [3], n’a pas un sens physique acceptable si l’on impose les conditions aux limites dites « conditions fortes ». Peut-être est-il possible de

lever cette difficulté en considérant le cas qJ23 X 14 0

pour une solution à symétrie sphérique. C’est ce qu’a

réalisé Bonnor [4], mais en utilisant, au lieu des

équations (1) du champ, le système « fort )) d’Einstein.

En définitive, dans le cas particulier de la solution

statique à symétrie sphérique, si on lie le champ électrique aux composantes qu et f14, et si l’on définit

la métrique par le tenseur a¡J.v = y,v, il est possible

d’avoir un champ qui reste fini à l’origine et d’assi-

miler les sources à une distribution libre et continue de charge dont l’intégrale d’espace est finie et dont

la densité est fonction d’un champ fini, en tout point

de l’espace.

Au contraire, si l’on définit la métrique par le tenseur

on doit lier le champ électrique aux composantes CP23 et f23 et déterminer une solution à symétrie sphérique ayant un sens physique acceptable (3).

(3) Suggérons, par exemple, une solution non statique des équations (1) ou bien l’utilisation d’une autre ’forme de gi/.

à symétrie sphérique (cf. VAIDYA, Phys. Rev., 1953, 90, 695)

ou enfin la résolution des équations (1) du système « faible »,

dans le cas Y23 X y4 o.

Manuscrit reçu le 3o novembre 1954.

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Références

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