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Théorie unitaire affine du champ physique
M. A. Tonnelat
To cite this version:
THÉORIE
UNITAIRE AFFINE DU CHAMPPHYSIQUE
Par Mme M. A. TONNELAT.Sommaire. 2014 Je
suppose qu’une fonction d’action quelconque dépend uniquement des coefficients de
connexion de la variété affine par l’intermédiaire des cinq tenseurs du second ordre que l’on peut former par contraction du tenseur de courbure. J’obtiens ainsi une équation qui généralise l’équation fondamentale de la relativité générale. J’en déduis la solution générale rigoureuse, c’est-à-dire l’expres-sion de la connexion affine en fonction des densités résultant des tenseurs de base. Il est alors possible de
déterminer les équations rigoureuses des champs.
JOURNAL PHYSIQUE
12,
1951,
Introduction. - Les théories unitaires
classiques
ont pour but
d’interpréter
lesphénomènes
gra-vifiques
etélectromagnétiques
comme des manifes-tations despropriétés géométriques
de l’univers. Ce butpeut
êtrepoursuivi
dans deux directions différentes :On
peut
modifier le nombre des dimensions del’univers, considérer,
parexemple,
un univers àcinq
dimensions. Cettevoie,
inaugurée
par Kaluza(1921),
a étéreprise
par Einstein dans sa deuxièmethéorie unitaire
(théorie
d’Einstein-Mayer).
Les théoriesprojectives
telles que celles de Shouten etde Pauli
s’y
rattachent en ce sensqu’elles
constituentaussi une modification du groupe de transformation
de Lorentz. Comme le fait remarquer
très justement
Einstein,
ces tentatives constituent des théoriesuni-taires au sens
fort,
carélectromagnétisme
etgravi-tation
apparaissent
comme deuxphénomènes qu’on
peut
représenter
par lescomposantes
d’un même êtregéométrique.
Ils nepeuvent
êtreenvisagés
indé-pendamment
l’un de l’autre. Ils’agit
d’unesynthèse
analogue
à cellequ’a
réalisée la Relativité restreinte pour leschamps
électrique
etmagnétique.
On
peut,
aucontraire,
ne pas modifier le groupede
Lorentz,
maisgénéraliser
leshypothèses qui
président
autransport
parallèle
d’un vecteur lelong
d’un contour fermé infinimentpetit.
Il estpossible,
eneff et,
de considérer des variétés àconnexion affine
plus
générales
que les variétésriemanniennes :
1. Soit en
supposant,
avecWeyl,
que letransport
parallèle
d’un vecteur modifie salongueur.
Géomé-triquement,
cela revient à supposer que la variétéconsidérée est douée d’une courbure
supplémentaire,
dite courbure d’homothétie.Analytiquement
on estamené à
envisager,
à côté deschangements
decoor-données et
indépendamment
de cesderniers,
destransformations de
jauge.
L’ensemble est nécessaire pour déterminercomplètement
la connexion del’univers et pour ahoutir aux
équations générales
du
champ
physique.
2. Soit en
supposant
que ledéplacement
parallèle
d’un vecteur ne modifie que sa
direction,
,commedans la
géométrie
de Riemann. Toutefois ongénéralise
cette
géométrie
enpostulant
que l’univers admet unetorsion. Les
espaces
tordus,
introduits par M. Cartanont été utilisés par M.
Eyraud
(1926)
pour l’édifi-cation de théoriesunitaires,
puis
par Infeld(r gz8),
enfin par Einstein(i g2g), qui
essaya de construireune théorie unitaire en
supposant
l’existence d’unparallélisme
absolu,
c’est-à-dire d’un espace doué de torsion mais sans courbure.Dans les deux cas, la conservation du groupe de Lorentz
implique
que lechamp électromagnétique
et le
champ
degravitation
doivent êtreregardés
comme des êtresgéométriques
indépendants,
liés seulement par leséquations auxquelles
ils obéissent.Ils sont « formellement » unifiés. Il
s’agit
là d’uneunification au sens
faible
si l’on désirereprendre
laterminologie
d’Einstein.Ici,
nous considéreronsuniquement
ce deuxièmetype
de théorie unitaireet,
à l’intérieur decelui-ci,
les théories du groupe 2qui,
seules,
constituent lagénéralisation
naturelle et immédiate de la Rela-tivitégénérale.
Dans le cas d’une connexion affine
générale,
c’est-à-dire dès que l’univers est
supposé
doué simul-tanément d’une courbure et d’unetorsion,
il estextrêmement difficile de mener
jusqu’au
bout la théorie defaçon rigoureuse.
Autrementdit,
la connexion affine de la variété nes’exprime
pas d’unefaçon
simple
en fonction des tenseurs fondamentaux si l’on ne restreint pas arbitrairement le nombre deces derniers.
Plus
précisément,
leproblème
est le suivant : Leséquations
de la théorie se déduisent d’unprin-cipe
d’action :appliqué
à une fonction etindéterminée,
maisqu’on
supposedépendre
des coefficients de connexion etde leurs dérivées par l’intermédiaire d’un ou de
plusieurs
tenseurs du second rang. Lagénéralisation
laplus
simple
de la Relativitégénérale
consiste à supposerque c1
dépend,
d’ailleursarbitrairement,
82
d’un tenseur
R,,,
qui
se déduit du tenseur d’Eins-teinruz,,,
enremplaçant
lessymboles
de RiemannChristoffel
( §,, )
par
des coefficientsquelconques
àP
On aboutit ainsi à unsystème
de64
équations
linéaires dont larésolution,
théoriquement
élémen-taire,
estpratiquement
inextricable.Certains
auteurs,
partis
d’une connexion affinegénérale,
ont tourné la difficulté ensupposant
que el nedépend
pas d’unR,,,
ainsidéfini (1).
Récem-ment Einstein et
Schrôdinger
ontrepris
laquestion
en revenant au tenseur
.ruz,,,.
Endépit
d’ingénieuses
combinaisons,
il ne semble pas que leproblème
théo-riquement simple
de la détermination de la connexionaffine
en fonction deschamps
ait reçu une solutionrigoureuse
et en mêmetemps
exploitable (2).
Alorsque sa résolution est immédiate en Relativité
géné-rale,
sagénéralisation
laplus
naturelle semble donc se heurter à degrandes complications.
Tout auplus
peut-on
dire avecSchrôdinger
que leproblème
estsoluble d’une
façon approchée
et que l’onpeut
calculer les coefficients de connexion en fonction des
champs
avecl’approximation
que l’on veut. Mais cetteconclusion est loin d’être satisfaisante et constitue un
obstacle dès que l’on veut
poursuivre
effectivement les calculs.Cependant,
la théorie semble sinaturelle,
écrit
Einstein,
qu’elle justifie
degrands
efforts. Telest
précisément
le but de ce travail(3).
1. Les tenseurs fondamentaux et la connexion affine. - Nous considérons
une variété
purement
affine dont la connexion est définie par les
64
coeffi-cientsA.
Nousdistinguons
lesparties symétrique
et
antisymétrique
de ces coefficients enposant
Les
1°§,,
étantsymétriques
et lesAr,
antisymétriques
en N, v. Les24
l1
sont lescomposantes
du tenseurde torsion de la
variété.
AvecEinstein,
remarquons que les Apeuvent
introduire deux formes detransport
parallèle
pour unvecteur 1
tandis que les r définissent sans
ambiguïté
letrans-port
parallèle
habituellement considéréA l’aide des
AP,
on forme le tenseur de courbure(1) A. EINSTEIN, Arm. 0/ Math., 1 945, 46, 518 ; The
nwa-ning of relatavity (Appendix 2e édition); E. SCHRÔDINGER,
l’roc, o f the Roy. In. Acad., 1946, 51 A 4, 421947, 51 A 13, 163; 1948, 51 A16, 295; 1918, 52A1, 1.
(2) C/. STRAUSS, lÙeV. Mod. Phys., 1949,21, 4I4.
(3) Cf. M. A. TONNELAT, C. R. Ac. Sc., I g5o, 230, 182;
I g5o, 231, 47o, 487, 512.
Mais on
peut
aussi former un autre tenseur decourbure avec les coefficients
transposés
A
partir
de chacun de ces tenseurs onpeut
obtenirdeux tenseurs contractés de
première
et de secondeespèce :
Ces
tenseurs,
joints
au tenseurconstituent donc
cinq
tenseurs dontpeut
dépendre
a
priori
toute fonction d’action arbitraire. Onpeut,
comme
je
l’ai montréailleurs,
développer
toute lathéorie
ensupposant
que la fonction d’actiondépend
des
cinq
tenseursP [J-v, (), Stv,
T ’Jo V
et1 ’Jo v,
ettrouver,
même dans ce cas, la solution deséquations
fondamentales de la théorie.
Néanmoins,
onsimplifie
beaucoup
les calculs sans diminuer notablement l’intérêt des résultatsobtenus en
adoptant,
comme le propose Einsteindans un travail dont
je
viens deprendre
connais-sance(4),
unprincipe
d’« hermiticité ».Une
expression
A est dite hermitienne parrap-port
à u
et v si elle nechange
pasquand
ontrans-forme
simultanément p
en vet li
en à. On aA PV (,,) = A vi, (TI)
-Une
expression
A est antithermitienne en [J-, 1) siAl1v(il) == - AV[J-().
Einstein suppose que la fonction d’action
dépend
des seules combinaisons hermitiennes des tenseurs
de base. On est donc conduit à former les combi-naisons linéaires
(4) A. EINSTEIN, The meaning of relativily (Appendix
et
et à
postuler
que la fonction d’actiondépend
des seules combinaisonsR,,, Hpve
ip.,v-Enfin,
avecEinstein,
onpeut
substituer au tenseur la combinaison linéaire suivantequi
reste invariante dans une transformationEn
particulier,
sic’est-à-dire si
le tenseur
U,,,(,à)
=R{J.v(li)
nedépend
pas deAp.
Définissons les densités tensorielles
et posons
et - 57", étant les
parties
symétrique
etanti-symétrique
de éi1>".Considérons maintenant un tenseur r,,, dont les éléments forment le déterminant r.
Désignons
par rrf" le mineur relatif à
chaque rE,,,,.
Par définitionIl résulte de
(17)
Les r’r’J se rattachent aux densités éR>’> en choi-sissant
On en déduit en
posant
Désignons
maintenant par Y¡L’J et par -9¡Lv les
parties
symétrique
etantisymétrique
du tenseurr¡Lv
Appelons
y et co les déterminants On a les relations habituellesLe calcul du déterminant r en fonction de y et
due y
conduit aux résultats suivants :
et le mineur rr’’ a
l’expression
dont on
déduit,
encomparant
avec(21),
2. Obtention de
l’équation
fondamentale. -Cela étantposé,
nous devons déduire leséquations
de la théorie d’unprincipe
variationnelappliqué
à la fonction d’action elDans une théorie
purement
affine on supposeque et, par l’intermédiaire des tenseurs de
base,
dépend uniquement
des coefficients de connexion. On doit donc considéreruniquement
les variations des64
r,.
Leséquations
d’Euleréquivalentes
à(29),
nous conduisent aux relationssuivantes entre les densités
et
en
posant
et,
selon les notationsd’Einstein,
Si l’on
remplace ; o
par la dérivéeco variante ; p
obtenue en substituant dans(34)
les coefficients’,.,
84
.
Enfin,
onpeut
éliminercomplètement
lesecond.
nombre de(35).
Il suffit pour cela d’écrire la dérivée covarianteL v ;
p’
à l’aide de coefficientstlû,
tels queen
posant
l’équation (35)
s’écritsimplement
-Ainsi les
équations
de la théorie se scindent en deuxgroupes dont l’un
(35)
nedépend
que des 60Â
indépendants
(Âp
=o)
et dont l’autre(23)
nedépend
que des-LBp.
Si l’on écarte la solution triviale
1 J
== o, leséquations
endivergence (32),
jointes
àla
définitionmontrent que ac", vérifie des relations
qui
diffèrent deséquations
maxwelliennes par le second membre de(32).
A,
joue
donc le rôle d’unpotentiel
dutype
mésonique.
En ce
qui
concerne le groupe(38)
[ou
(34)]
sondéveloppement
en fonctiondes AP,
s’écrit encoreEn
multipliant
parià
r:J_’J,
on obtient,/-j,
La substitution dans
(39)
donne alorssimplement
ou, ce
qui
revient aumême,
Sous la forme
(38)
ou(42)
leséquations
fondamen-tales de la théorie constituent une
généralisation
simple
deséquations
de la relativitégénérale
Les
équations (42)
ne sont pas modifiées si l’onchange
les indices li. et v l’un dans l’autre et si l’on
remplace
simultanément
A
etrtl.v
par ,On constate
facilement,
en utilisant les définitions(13)
et
(36),
que les conditionsentraînent
(44). (On a f P
= - fP
etlP"
--ip-).
L’her-miticité des tenseurs de base réalisée dans
l’hypo-thèse
(45)
est donc bien cohérente avec l’hermiticitéde
(43)
etl’hypothèse (44).
C’est la résolution
rigoureuse
de la trèssimple
équation
(42)
qui
va maintenant nous occuper. 3. Résolution del’équation
fondamentale etdétermination
de la connexion affine. -L’équa-tion fondamentale
(42)
s’écritLes
composantes
rx,
satisfont uneéquation analogue
qu’on
obtient enmultipliant (46)
par rx,,f[J..
On a,d’après
(17)
et(19),
Scindons
(47)
enparties
symétrique
etantisymé-trique
en ji, v en utilisant ladécomposition
(23).
On obtient ainsiNous allons introduire maintenant les
symboles
et
appeler
D
la dérivée covariantequi
utilise cessymboles
avec, par
définition,
Permutons p
et Ij.puis
p et v dans(Si)
et dans(A,).
On obtient deséquations (S2)
et(A2), puis (S3)
et
(A3).
Formons(S2)
+
(S3)
-que
en
posant
et
Notons
qu’en
formant(A2)
+(A3)
-(Al)
et
(S2)
+
(S3)
+(Sl),
on obtient leséquations (A’)
et
(S’),
qui
sont aussi lesconséquences
de(A)
etde
(S),
En
multipliant
paryÀ0152
nous tirons de(S) :
et,
ensubstituant
dans(A),
nous obtenons finalementen utilisant les notations
Les
64
équations (47)
peuvent
donc êtreremplacées
par les 40équations
(S) qui expriment
lescoeffi-cients
symétriques
u,,v
en fonction des.À](
et parles
24
équations (E)
qui expriment
les coefficientsantisymétriques
en fonction deschamps.
Finalementtout se ramène donc à la résolution des
2fi
équa-tions
(E).
Cette résolution étant assez
compliquée,
nousl’examinerons avec
quelque
détail. Pour la menerà bien il est utile d’introduire les notations suivantes :
Nous avons d’autre
part
On
peut
calculer lesexpressions
qui figurent
dans(E)
en fonctiondeV {J.VP’ Ap, Bo
et
jBp.
Après
substitution dans(E)
et réduction destermes semblables on trouve
Calculons
Ap,
Bp,
V {LVP
en fonction desquantités
connues, c’est-à-dire des
champs
et de leurs dérivées :L’équation
(A’)
s’écrit encoreD’autre
part,
lamultiplication
de(E’)
par I
cppr
nous donne
Enfin la valeur de
Bp
nous est donnée facilementpar
(A).
Enmultipliant
cetteéquation
par Cf/HI,
on trouve en effet
et,
parconséquent,
en substituant dans(56),
Or on a, d’une
part,
D’autre
part,
86
Substituons les valeurs
(66)
et(67)
dans(E’).
Nous obtenonsEn
multipliant
pary>fi
on obtientce
qui
donne finalementNous avons
donc,
endéfinitive,
à résoudrel’équa-tion
(s)
danslaquelle
R;.v,p
est unequantité
connue.Formons pour cela
p 1
et&lJ.’’P’
cn tenantcompte
des relations
et
On obtient
En éliminant
V],,,y
etV>,,,i
entre(S), (S*)
et (6 ),
il vient
en
posant
et en f ormant a
si
+ be-,*,
nous obtenons(74)
détermine lapartie
antisymétrique
des coeffi cients de connexion. Lapartie symétrique
de cescoefficients est donnée par
(53), qui
s’écrit encoreLes coefficients de connexion
sont donc entièrement déterminés par
(68),
(74),
(75)
et(76).
4.
Équations
deschamps. -
Dans une théoriemétrique,
leprincipe
variationneldonne a
priori
etquel
que soit ci deux sortes derela-tions : les unes se déduisent de la varition des
coeffi-cients de connexion
âP,,
les autres de la variationdes ci-liv considérés comme variables
indépendantes.
Dans une théoriepurement
affine,
seules les rela-tions dues aux variations desàP,
peuvent
être obtenues directement etindépendamment
de la forme de t1.. Les (R[J- v sont des fonctions deAR
défi-nies par(15)
Quelle
que soit la forme de t1 cette fonction seradonc du
type
suivant :mais seules les
variations 6 U,,,,
sont à considérer.C’est ce que nous avons fait dans ce
qui précède.
Les variations acptl"
susceptibles
de conduire auxéquations
duchamp
ne se déduisent pas d’un
principe
variationnel,
puisque
les (R.J.V ne sont pas des variationsindépen-
dantes.
Pour aller
plus
loin,
il faut attribuer à la fonctionune forme
particulière.
Leséquations
duchamp
se déduisent alors de la définition(15).
Posons,
(15)
s’écrit alorsc’est-à-dire
En
posant
comme en(20)
Mais nous avons,
d’après (9),
En scindant en
parties
symétrique
etantisymé-triaue
les
équations
duchamp
s’écrivent
encoreen
désignant
commeprécédemment
parDp
ladérivée covariante écrite avec les
symboles
{
}
et par
tltv
le tenseur contracté écrit avec les mêmessymboles
Il nous reste à
remplacer
les coefficients decon-nexion
uli
et
-1)#
par les valeurs obtenues auchapitre précédent.
Jusqu’à
présent,
nous n’avons fait aucuneapproxi-mation.
Supposons
maintenant que les ?!J.’J et leurs dérivées soient desquantités petites
parrapport
à l’unité et convenons denégliger
les termes en sBD’après (28) j!J.’J
est de l’ordre de c’ Un calculfacile montre
qu’à l’approximation
admise on asimplement
avec
Considérons d’abord
l’équation (88).
Elle s’écritencore
en
posant
et en tenant
compte
des identitéset. de
l’approximation
Mais
d’après
(87)
onpeut
substituer dans(91)
àl’approximation
admiseet l’on obtient
En
supposant qu’à l’approximation
dupremier
ordreexpression compatible
avec(95),
on a88
des identités
(93)
il vient0 0
Enfin,
enappliquant
l’opérateur
0 -
y«"ÔaÔô
à
(98)
on obtientPosons
D’après (98)
et(100),
§p,,
vérifiel’équation
depropagation
Ainsi,
lechamp
en rotationnel!.h.J.’J
qui
satisfaitl’équation
depropagation (102)
n’a pas unediver-gence
nulle,
même àl’approximation
admise. Eneffet,
d’après (99)
et(101),
Revenons maintenant à
l’équation (87).
Elle s’écrit encoreavec
Les
équations
de lagravitation
dans le videsont donc vérifiées au second ordre
près.
L’influencedu
champ
électromagnétique
se traduit par letenseur du second ordre
T [LV.
En
résumé,
les résultatsacquis
peuvent
s’énoncer de lafaçon
suivante :I0
L’équation
r;
p’
= o(première équation
d’Einstein)
résultant de la seule variation des coefficients de connexion affine est conservée même sif o.
Ellepermet
de déterminercomplètement
la connexion affine en fonction des ryv et conduitaux solutions
rigoureuses (74)
et(76)
de notre théorie.2°
L’équation
Rli’)
== ArJ.’
qui
résulte du choix(78)
de la fonction d’action se traduit par leséquations électromagnétiques
(84).
Au troisième ordreprès,
elles se réduisent à(98)
et à(104).
30 Une
conséquence
der’ 1;
p’
= o estLa condition 2
Fp
=d.
Log r (équivalente
à la condi-tion w; p = od’Einstein)
entraînel’équation
deconservation
* Postuler cette condition revient à confondre les
A
avec les
à)1.
Au troisième ordreprès,
lechamp
tJ.’)
disparaît.
Lechamp
CPtJ.v dont ladivergence
est nullevérifie
l’équation
depropagation
Par contre si w;
p’
= o(w; o
#
o)
lechamp
§,,,
enrotationnel
apparaît.
Il satisfait auxéquations
depropagation
(102)
dutype habituel,
mais sadiver-gence n’est pas nulle. Il est donc comme le
champ
aCP-’l du
type
mésonique
et sadivergence
est liée à la valeur de la constante À.Lo
La conditionAp
= o(quatrième équation
d’Einstein)
permet
d’éliminer
complètement
dela théorie le
champ
antisymétrique
àJé>’ du groupe II. La théorie serapporte
alorsuniquement
à laden-sité Olt). v . De toutes
façons
leschamps
aet" et at",appartiennent
à deux groupesséparables
dont lepremier
dépend
duquadrivecteur
arbitraire Ap
etdont le second suffit à déterminer la connexion
*
affine 0.
5o La densité de courant
électrique
satisfait
l’équation
deconservation da
tJ0152 = o. Ladensité
est