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Certaines conséquences de l'existence du tenseur g dans le champ affine relativiste

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Certaines conséquences de l’existence du tenseur g dans

le champ affine relativiste

S.N. Bose

To cite this version:

(2)

645

CERTAINES

CONSÉQUENCES

DE L’EXISTENCE DU

TENSEUR g

DANS LE CHAMP AFFINE

RELATIVISTE

Par S. N.

BOSE,

Université de Calcutta.

Sommaire. - On établit des relations où entrent seulement

039303BB03BC03BD

et leurs dérivées à partir des

condi-tions d’intégrabilité des équations auxquelles satisfait le tenseur g des théories relativistes.

Le nombre de relations indépendantes entre éléments du champ est bien plus grand en théorie

unitaire qu’en théorie de la gravitation.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME

14,

DÉCEMBRE

1953,

PAGE 645.

1. Introduction. - Le formalisme abstrait de

la théorie de la relativité a actuellement abouti à

la

conception

d’un

champ

de coefficients de connexion

affine

d’une

variété

4-dimensionnelle.

Soient

ôzlf

les

composantes

d’un

déplacement

parallèle

et infiniment

petit auquel

un vecteur A de la variété considérée est

assujetti :Iles

variations des

composantes

Au

qui

en résultent sont données’ par la

règle

Dans la théorie de la

gravitation

les termes

sont

symétriques,

ou

rfi

=

r3x ;

donc,

la loi de

transport

y est

unique.

¡ 1

Au

contraire,

comme les coefficients sont

dissy-métriques

dans la théorie

unitaire,

on

peut

y avoirs

aussi une deuxième

loi

de

transport,

savoir :

En

s’appuyant

sur la

règle (1.1),

on

peut

calculer

facilement le tenseur de courbure R dont les

compo-santes

sont

antisymétriques

en

indices F

et v : : et

ensuite,

par voie de

contraction,

on a facilement le tenseur

d’Einstein

E,

avec les

composantes

Mais la théorie ’unitaire admet aussi

(1. 2)

comme

loi du

transport;

donc,

le même raisonnement que ci-dessus nous

donnera,

à

partir

de

(1.2),,

un autre

transport S (substitué

à

R)

avec des

composantes

et finalement aussi le tenseur H

(substitué ,

à E

d’Einstein)

avec des

composantes

Les

équations

Ea[1

= o sont celles du

champ

dans la théorie de la

gravitation.

L’ambiguïté

de la loi du

transport

dans la théorie

unitaire oppose

apparemment

des difficultés au

choix de

Eu,

= o comme

équations

fondamentales.

Mais celles-ci ont été tournées par Einstein de

la manière suivante : il

impose

au

champ

affine

quatre

conditions

restrictives,

savoir

Bien

qu’arbitraire,

cette

hypothèse

donne

faci-lement

les deux

règles

conduisent ainsi au même tenseur; donc les

équations

du

champ peuvent

rester les

mêmes dans les deux théories. A côté du

système

qui dépend

seulement

des coefficients

F

et de leurs dérivées

premières,

il y a aussi un second

système

dans

lequel

entrent

également

les

compo-sautes

du

potentiel

gl,"v et

leurs

dérivées :

ce sont en effet les

équations

On a démontré que

(A)

et

(B)

se laissent déduire

d’un

principe

variationnel.

On forme

l’intégrale

invariante

avec des

composantes

du

potentiel

et du tenseur

(3)

646

d’Einstein

(supposé unique

à cause de

I"P-

=

o)

et l’on pose

-pour toutes variations arbitraires de

g:J.’I

et

r-’,,

on obtient immédiatement les

équations

cherchées.

Il est évident que l’existence du tenseur de

poten-tiel dans le

champ

affine donnerait à celui-ci un

caractère tout à fait

particulier.

En effet

(B), regardée

comme un

système

d’équa-tions

différentielles,

permettra

de déterminer

g’t1’1

seulement

quand.les

conditions

d’intégrabilité

seront

satisfaites.

Ainsi,

les relations

qui

suivent comme

consé-quences de cette

hypothèse d’intégrabilité

entre les

coefflcients

F

et leurs dérivées

exprimeront-elles des

propriétés

caractéristiques

du

champ, qui

sont

postulées implicitement

par la théorie de la relativité comme par la théorie

actuelle

du

champ

unitaire.

Les obtenir sous une forme

explicite

est

préci-sément le but de ce travail.

2.

Cas

I. -

Quand

les coefficients

rl,,

sont

symétriques,

les conditions

d’intégrabilité

des

équa-tions

(B),

savoir :

sont

plus

facilement

exprimables

par l’intermé-diaire du tenseur ’de courbure R.

Si

les

composantes

Rm

sont

exprimées

par les

Il

multiples

gFI

et des

parenthèses

à

quatre

indices

comme

les conditions

d’intégrabilité

seront bien

exprimées

1

par les

propriétés

suivantes et bien connues de ces

parenthèses,

savoir :

A

partir

de

celles-ci,

on

peut

éliminer

simulta-nément

g’J.’

et

les

parenthèses

et

obtenir

des

rela-tions entre les

composantes

de R seulement.

(i)

Comme z

on pose a, =1 et l’on contracte. On observe que les

parenthèses

sont

antisymétriques

en indices

(k

et 4

à côté de

glk

qui

sont

symétriques.

On a alors

automatiquement :

(ii)

De

même,

comme

et

nous,

avons

à cause des relations

(2.2)

(en

ce

qui

concerne les

parenthèses).

(iii)

On

peut

écrire les

96 composantes

du

ten-seur

R2l

explicitement

en fonction de

F

et de

In

leurs

dérivées,

à savoir

(1.3),

d’où découlent aisé-ment les relations

(2.3),

(2.4),

(2. 5)

sont des

propriétés

carac-téristiques

du

champ

symétrique,

exprimées

par les

composantes

du tenseur de courbure R.

3. Cas II. -

Quand

le

champ

est

dissymétrique,

les conditions

d’intégrabilité

des

équations (B)

peuvent

aussi se déduire avec facilité.

Avec

(B)

on considère aussi le

système

de leurs

dérivées

premières (BI);

entre

(B)

et

(BI)

on élimine

toutes les dérivées

premières

de

guv

et en

ajoutant

les conditions

on arrive immédiatement aux conditions

d’ï,nté-grabilité

suivantes :

d’oii l’on

peut

déduire immédiatement celles-ci :

(i)

En

multipliant (3.1)

par g[J.l et en sommant

ensuite

(comme

gaI,

g[1/,

-=

à§,

g’tLd g 1.

= of

et 0" sont

les

symboles

de

Kronecker),

on a

ou

(ii)

Comme m

et p

sont des indices

antisymé-triques,

(3.1)

peut

aussi s’écrire comme ci-dessous

en

posant

- m

et F

= n, et

(4)

647

Pour

obtenir

des relations

plus générales,

nous commençons par un

changement

dé notations pour

les

composantes

des tenseurs R et S.

Comme il y a seulement six

paires

de (m,

n),

c’est-à-dire d’indices

antisymétriques,

nous

rem-plaçons chaque 1’§))

dans les

composantes

par un

des nombres

r == (r == 1,

...,

6)

qui

est transféré

sous le

symbole

alphabétique

R ou S du tenseur.

Ainsi

(3 .1)

prennent

la forme suivante =

Suivant le nombre r les

g6

équations s’arrangent

maintenant en six groupes

comportant

chacun 16 relations.

Mais les

gaI

=

gf, Rl,

S),

etc.,

se laissent

interpréter

comme les éléments de certaines matrices

carrées

G,

R et S

(les

indices

indiquant

maintenant les

lignes

et les colonnes suivant des conventions

bien

connues),

et par

conséquent

les relations

(3.4)

peuvent

être

représentées

comme une seule

équation

de matrices :

S

représente

la matrice

transposée

de S avec

En

’prenant

les formes

transposées,

on a aussi

Les

équations (3.5)

et

(3.6) jouissent

de

pro-priétés

d’hermiticité,

ainsi

qu’il

a été

postulé

par

Einstein pour toutes les relations de la théorie unitaire.

En

effet,

on passe de

(3. 5)

à

(3. 6)

en

transpo-sant G et en

changeant

le tenseur R en S et vice

versa, ce

qui implique

que les dites relations restent

inaltérées comme un tout par les

changements

simul-tanes

des

g[1’1

en

gl[1

et des

r§,,

en

r? :

exactement comme

l’exige

le

principe

d’hermiticité.

Multipliant

finalement les six

équations (3. 6)

par des nombres arbitraires

ar,

et faisant la somme,

on a,

après

une transformation facile : .

Les matrices Jar et

S

sont donc liées par une

trans-formation

qui

laisse intacts leurs

invariants,

d’où

Comme

les

sont

tout

à fait

arbitraires,

on

peut

admettre que

chaque

coefficient

de

polynome

en a,.

dans

(3.8) pris séparément

est

égal

à zéro.

Dans toutes les relations

qui

s’ensuivent entrent

seulement

Irl

et leurs

dérivées,

chacune

d’elles

exprimant

les

propriétés

caractéristiques

du

champ

unitaire conditionnées par

l’hypothèse

de

l’exis-tence du tenseur de

potentiel.

Si l’on

adopte

pour les

produits

de la chaîne des R

.

1.

ou des S les notations suivantes :

r

les relations obtenues ci-dessus

pourront

s’écrire

aussi comme suit

4. a. Comme

conséquences

de

l’hypothèse

de ’l’existence du tenseur de

potentiel,

dans le

champ

des connexions

symétriques,

on a les relations

suivantes :

16 relations :

6 relations :

45

relations :

Compte

tenu des 10

équations

du

champ,

on a en

tout 77

relations

homogènes

entre les

compo-santes

Tv

et leurs dérivées

premières.

b. Dans le

champ

unitaire,

on a :

6 relations :

2I relations :

56 relations :

126 relations :

Couplées

avec les

équations

du

champ,

le total

peut

aller

jusqu’à

225

relations

entre

les mêmes éléments du

champ.

Ainsi les conditions

qui

sont

imposées

aux

élé-ments

affines,

dans la théorie

unitaire,

sont bien

plus

restrictives que celles

qui

sont

imposées

aux

éléments du

champ

de la

gravitation.

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