A NNALES DE L ’I. H. P., SECTION A
R ENÉ -L OUIS C LERC
Équations de champ symétriques et équations du mouvement sur une variété pseudo-riemannienne à connexion non symétrique
Annales de l’I. H. P., section A, tome 17, n
o3 (1972), p. 227-257
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227
Équations de champ symétriques
et
équations du
mouvementsur une
variété pseudo-riemannienne
à connexion
nonsymétrique
René-Louis CLERC Université Paul-Sabatier de Toulouse (*)
Ann. Inst. Henri Poincaré, vol. XVII, no 3, 1972, p.
Section A :
Physique théorique.
RÉSUMÉ. -
L’espace-temps
est assimilé à une variétépseudo-rieman-
nienne,
à connexion nonsymétrique, plongée
dans une variété de dimen- sion 8. Parrapport
à la Relativitégénérale,
nous notons laprésence
d’untenseur de torsion et d’un tenseur
(qui
caractérisera la matière et définiraen
particulier
lechamp
des vecteursvitesse)
dû à l’immersion deV4
dansVg.
En utilisant un
lagrangien géométrique (qui généralise
le R du casextérieur
d’Einstein),
nous écrirons unprincipe
variationnelqui
nousconduira à des
équations symétriques
où
(dans
le cas matièrepure) :
s ~
étant le vecteur dual de lapartie
totalementantisymétrique
du tenseurde
torsion,
et n’étant pas, apriori,
colinéaire au vecteur vitesseu~.
Dans ce
contexte,
on observe que est lesymétrisé
d’un tenseur p uauy
queplusieurs
auteurs ont utilisé pour décrire la matière pure àspin (O.
Costa deBeauregard [4],
A.Papapétrou [12],
H. C. Corben[3],
J.
Weyssenhof [15]).
Les
trajectoires
obtenues :(*) 118, route de Narbonne, 31400 Toulouse, Haute-Garonne.
ANN. INST. POINCARÉ, A-XVII-3 16
ne sont pas des
géodésiques
deV~
et endiffèrent,
enparticulier,
par des termes « universels »(c’est-à-dire indépendants
de la densité de ma-tière
p) qui
sont déterminants dans la théoriepouvant
êtrenégligé
et
M~x
s’annulant pour pconstant).
ABSTRACT. - The
space-time
is assimilated to apseudo-riemannian manifold,
with anon-symmetrical connection, plunged
into aneight-
dimensional manifold
Vg.
Incomparison
with thegeneral Relativity,
we note the existence of a torsion tensor and a tensor
(which
schallcharacterize the matter and in
particular
which shall define the fourvelocity
vectorsfield)
due to the immersion ofV~
intoVs-
With a
geometric lagrangian (which generalizes
the R of the Einstein’s exteriorcase),
we shall write a variationalprinciple
which shall leadus to
symmetrical equations
where
(in
the pure mattercase) :
Ùp being
the dual vector of thecompletly antisymmetrical part
of thetorsion tensor, and
being not, necessarily,
collinear with the four velo-city u~.
In thiscontext,
we observe that is thesymmetrized
ofa tensor p ux
wp
that many autors have utilized to describe the pure matter withspin (O.
Costa deBeauregard [4],
A.Papapétrou [12],
H. C. Corben
[3],
J.Weyssenhof [15]).
The
traj ectories
obtained :are not
geodesics
ofV4
and diff er ofthem,
inparticular,
with « universal » termsI03B203B1 (that
isindependant
of the matterdensity p)
which are charac-teristic of the
theory (N03B203B1
may beneglected
andM03B203B1
vanishes forconstant
p).
1. STRUCTURE DE L’ESPACE-TEMPS
1.1. Variété à structure
hypercomplexe
etespace-temps
On considère une variété
Vg
difiérentiable COC(1),
à huitdimensions,
de coordonnées réellesx~*~ (a,
a* =1, 2, 3, 4);
on suppose en outre(1) Au sens de A. Lichnerowicz [11 a].
229 VARIÉTÉ PSEUDO-RIEMANNIENNE A CONNEXION NON
SYMÉTRIQUE
que cette variété est le
produit
de deux variétés réellesidentiques
dedimension 4 :
Cette construction confère à
Vs
une structure de variétécomplexe hyperbolique (ou hypercomplexe)
au sens de A.Crumeyrolle [5].
Pour montrer
ceci,
on utilise tout d’abord une extensionquadra- tique (2)
H de l’anneau R des réels : l’anneau nonintègre
des éléments de la formeavec
On définit ensuite sur
Vs
une structure différentiableH-complexe.
Une carte locale
H-complexe
associe à toutpoint
p deVs quatre
nombresH-complexes (ou hypercomplexes)
notés ~ :Nous
parlerons
des coordonnéesdiagonales
associées(ou simplement diagonales) (xa,
On
interprète l’espace-temps V4
comme LA sous-VARIÉTÉ DIAGONALE DEVS
d’«équations »
Nous nous proposons ici d’utiliser le
plongement
définiplus
hautde
V4
dansVs (à
structurehypercomplexe)
pourélargir
le cadre de la Relativitégénérale
afind’y
incluregéométriquement
la matière nonchargée (3)
douée despin,
ou du moins afin de réaliser un modèlepermet-
tant de décrire une telle matière.
1. 2. Connexion et tenseur
métrique
deVs ;
éléments induits surV~
Pour définir le
type
de variétéVs choisi,
il nous faut d’abord déter- miner les connexions deVg.
Plaçons-nous
pour cela surl’espace fibré
desrepères
naturels deV
8et utilisons les coordonnées
diagonales. Envisageons
alors sur cet espace les connexions deVs
sdéfinies,
enrepères
naturelsdiagonaux,
par les conditionsintrinsèques [2 f ] :
(2) C’est-à-dire une algèbre associative par rapport à R de base (1, E) (cf. [1]).
(3) Il en sera ainsi tout au long de ce travail.
Par restriction à
V~,
les relations(1. 5)-(1 . 6)
induisent pour toutrepère diagonal
deV 4 :
Nous remarquons alors que sur
V4,
les coefficients connectifs deVg
à nombrepair d’astérisques
se transforment de manièreconnective,
alors que les autres se transforment de manière tensorielle dans tout
changement
derepère
natureldiagonal
deV~.
Ainsi,
àpartir
d’une connexion surVg véri fiant les propriétés (1.5)-(1. 6),
on
peut définir
surV4
une connexionasymétrique
el un tenseurasymé- trique
par les relationsMunissons en outre
Vg
d’un tenseurmétrique symétrique (fj
=1,
...,8)
dont la forme associée soit nondégénérée; Vs
s setrouve donc ainsi pourvue d’une structure de variété
pseudo-
riemannienne. A
partir
on définira le tenseurmétrique gap (a, fi
=1,
...,4)
deV~,
enposant
enrepères diagonaux
naturelsde
V. (conditions intrinsèques) :
On pourra
toujours
choisir gxasymétrique
et nondégénéré.
1.3. Définition
géométrique
des connexions utilisées surVs
Nous avons dit que l’on considéraitl’espace
fibré ~ desrepères quel-
conques de
Vs;
en fait nous allons voir que les conditions(1.6) signifient
que l’on se
place
sur un sous-espace de ce fibré :l’espace fibré cD
desrepères diagonaux
deVg.
Une connexion infinitésimale sur
l’espace
fibréprincipal 8,
estappelée
une connexion
complexe hy perbolique ;
si M est la forme d’une telle connexion les coefficients de la matrice de connexion(qui
sont des formes dePfaff)
se notent :
où les w sont des formes à valeurs réelles.
VARIÉTÉ PSEUDO-RIEMANNIENNE A CONNEXION NON
SYMÉTRIQUE
231 Une connexioncomplexe hyperbolique
sur est telle quepar
suite,
si nous posons enrepères diagonaux
naturelsnous associons naturellement à la connexion M une connexion linéaire réelle dont les
coefficients,
enrepères diagonaux,
vérifientIntroduisons sur
Vs
le tenseur presquecomplexe hyperbolique
d défini enrepère diagonal
parCe tenseur est défini
canoniquement
parl’automorphisme
J(J ~ I)
de
Vs
telle que J2 =I,
J étantcanoniquement
attaché à la structurecomplexe hyperbolique
deVs [5
e,f ].
Le tenseur â étant
défini,
on établit unpremier
lemme immédiat[2 f ].
LEMME 1. - On a
l’équivalence
suivante sur les connexions deVx :
Énonçons
alors un deuxième lemme.LEMME 2. - Pour tout
champ
de vecteurs X deV8,
lesconditions,
INDÉ-PENDANTES DU REPÈRE CHOISI SUR
Vs,
sont
équivalentes,
enrepères diagonaux
nalurels àOn
peut
d’ailleurs remarquer que les conditionsintrinsèques (déter-
minantes
ici, c f. [2
e,f ]) :
avec la définition
caractérisent toutes les connexions sur
l’espace
fibre ~P.Démonstration du lemme 2. - On forme
d’où l’on déduit le résultat annoncé.
De la même
façon,
on montrera le lemme 3.LEMME 3. - Pour tout
champ
de vecteur X deVs,
lesconditions,
indé-pendantes
durepère
choisi surV 8,
sonl
équivalentes,
enrepères diagonaux
naturels àNous pouvons donc conclure :
Sur
Vs,
on considère les connexions RÉELLES pourlesquelles
les dérivéescovariantes
(+)
et(-)
du tenseurcomplexe
â sont nulles :V
(espace tangent
en x àVs).
1. 4. Tenseur de courbure induit sur
’V~.
Tenseurs de (type
Ricci »correspondants
Appelons
= - le tenseur de courbure de la connexion choisie surVs,
etdésignons
par~
les éléments de la forme de courbure de cette connexion.Par l’immersion de
V~
dansVs,
nous obtenons laforme
de courbure induite dansV~,
(le ~ indiquant
la restriction àV,,).
Le tenseur de courbure induit sur V~~ par immersion
s’explicite
enOn obtiendra sur
V4,
par contraction en1, ),
de deux et seulement deux tenseursindépendants
du second ordre de «type
Ricci »,qui
serontappelés
les deux tenseurs de Ricci induits dansV4 :
233 VARIÉTÉ PSEUDO-RIEMANNIENNE A CONNEXION NON SYMÉTRIQUE
En termes de
V4, d’après (1.9)-(1.10)
nous auronsD’après
leprincipe
depseudo-hermiticité
introduit par A. Einstein[6],
les
équations
dechamp
doivent rester invariantesquand
onremplace
%1~ 00FF, gap respectivement
parAinsi nous associerons à
Pap
etNous poserons aussi de manière
classique
A côté des
tenseurs,
et induits surV4
par immersion dansVg,
on utilisera aussi le
classique
tenseur de Ricci de la connexion£]y
deV. :
JfiJ,,
étantasymétrique, R~~
sedécompose
enétant a
priori
nonnul, puisque
le tenseur de torsion de la connexionne se réduit pas à zéro.
1.5. Conditions de Ricci sur
V
8Convenons d’utiliser sur
Vs
la dérivation(+)
que nous noterons sim-plement
avec lesymbole
V.Une
généralisation
naturelle duclassique
théorème de Ricci de la Relativitégénérale
serait depostuler
que pour tout chemin deVs,
la dérivée covariante du tenseurmétrique ~
est nulle. Enfait,
il noussuffira de
postuler
que pour tout chemin deV4,
la dérivée covariante de~,/
est nulle
compte
tenu de(1.11),
ces relations se réduisent surV4
enrepères
naturelsdiagonaux
à(1. 22) représentent
les conditions de Ricciimposées
au tenseur deVg.
Elles se traduisent en termes de
V4
sur toutrepère diagonal
parNotons que les
équations (1.23) expriment
l’annulation de la dérivée covariante(-)
degx~
surV4;
nousreprésenterons
cette dernière par le mêmesymbole V
que surVg.
1.6. Structure de
l’espace-temps
Nous avons
déjà
dit que nous nousproposions d’élargir
le cadre de la Relativitégénérale
par l’utilisation d’une connexionasymétrique ~~v,
mais en conservant le tenseur
métrique symétrique
et à déterminantnon nul. Le
système (1.23)-(1.24)-(1.25)
se ramène donc alors àSi l’on pose,
les relations
(1.26), qui
se notent alorsconduisent à une
expression unique
d’une solutionantisymétrique
en fia,
235 VARIÉTÉ PSEUDO-RIEMANNIENNE A CONNEXION NON
SYMÉTRIQUI
c’est-à-dire
Cette solution
s’exprime
au moyen d’un vecteurquelconque
U~ deV4 :
il y a donc
quatre
indéterminées.Quant
auxéquations (1. 23),
on obtient facilement leur solutiongénérale
en pour des
supposés
donnés(symétriques) :
où { ;y }
sont lesclassiques symboles
de Christofiel.L’espace-temps
est donc assimilé à une variétépseudo-riemannienne V~
munie d’une connexion euclidienne
asymétrique
et d’un tenseuranlisymé- trique
Précisons enfin que tout au
long
de notretravail,
nous supposerons que la variétéV4
est différentiable de classeC2,
C’ par morceaux que lechamp
de tenseur est de classeCI,
C3 par morceaux, et que les coeffi- cients connectifs et tensoriels sont continus et de classe C2 parmorceaux.
2. PRINCIPE SEMI-VARIATIONNEL
ET
ÉQUATIONS
DE CHAMPSYMÉTRIQUES
2.1.
Lagrangien
Le
lagrangien
leplus
« naturel »qui
sembleraits’imposer, compte
tenude l’immersion de V# dans
Vs,
serait celuidéjà
utilisé dans la théorie unitairehypercomplexe [5
a àg], [2
a,b] :
où 0 est une fonction scalaire des coordonnées de
V,.
Enfait,
nous considé-rerons le
lagrangien
suivant[2 c] :
le terme
supplémentaire :est :comme (2.1)
invariant parpseudohermi- ticité, compte
tenu del’antisymétrie
deNous donnerons
deux justifications
de l’ utilisation de celagrangien
L°1. La seule incidence «
physique »
du termesupplémentaire
est depermettre
d’avoir une densité de matière ppositive;
eneffet,
l’utilisation de(2. 2)
revient àchanger
lesigne
de!1x‘ ,1§x)
dans(2 .1).
Sans cette
modification,
tous les calculsqui
vont suivre sontutilisables,
mais on est alors conduit à la définition d’une densité de matièrenéga-
tive...
2.
Reprenons
la définition dePzp,
si l’on calcule la courbure scalaire induite
correspondanle
on obtient
avec
nous poserons en outre
On
peut
aussi montrer que la courbure scalaire induitecorrespondant
au tenseur est
Finalement,
nous obtenonsnous
appellerons 2
lapremière
courbure scalaire induite. Ainsi le terme Areprésente
la contribution du tenseur dans lapremière
courbure scalaire induite.
237 VARIÉTÉ PSEUDO-RIEMANNIENNE A CONNEXION NON
SYMÉTRIQUE
Par
suite,
si nousappelons
la courbure scalaire propre de
V4 [qui
se réduira d’ailleurs à la courbureclassique
R pourV~ S#
=0,
et afortiori
pourS~
=0]
nous constatonsque le scalaire A est la différence
Par
conséquent,
nous pouvons dire que Aapparaît
comme une correctionde courbure due
uniquement
au nouveauchamp
de tenseursqui
intervientsur
V4
parplongement
dans la variétéVs;
le termeVfi S~
est lui aussi dûau
plongement,
mais ildépend
de la connexion deV4,
et en outre nouspostulerons toujours
par la suiteS~
= 0(conditions
essentielles pour retrouver leséquations
du casextérieur).
On
peut
aussi définir une deuxième courbure scalaire induiteOn montrera que, dans le cas
présent :
On
peut
alors constaterqu’ici
tous les termes de la deuxième courbure scalaire induitedépendent
et du tenseur et de la connexionSi l’on avait
procédé
comme en Relativitégénérale
et considéré la variété V/, douée de « sa propre structure seule », on aurait utilisé la densitéR;
maisici, V~
étantplongée
dansVs, lorsqu’on explicite (2.1),
c’est-à-dire
on constate
qu’il
y a des termes de courburequi s’ajoutent
à R etqui
sontAinsi,
la densité laplus générale
à utiliser dans le casprésent, compte
tenu de l’immersion de
V4
dansVg,
estoù a et
(3 sont,
comme6,
des fonctions scalaires des coordonnées. Pour CI.,nous
prendrons,
poursimplifier
lesnotations,
la valeur du coefficient de VPSp
dans lapremière
courbureinduite,
c’est-à-dire1 ;
de toutefaçon
ce terme ne contribuera pas dans la variation
puisque
nouspostulerons S?
= 0.Quant
à(3,
nous devrons leprendre
strictementnégatif,
car nous verronsque
Avec (3
= -1, (2.20) représentera
alors lelagrangien (2.2)
annoncéplus
haut :2.2.
Principe
semi-variationnelNous allons
écrire,
avec les seulescomposantes
du tenseurmétrique
commevariables
indépendantes
dechamp,
unprincipe semi-variationnel,
en cesens
que la
connexion estsupposée
d’unepart quelconque (elle
n’est donc paseuclidienne)
et d’autrepart
invariable dans lavariation (03B4L03B303B103B2
=0).
En
réalité,
nousimposerons quatre
conditions sur la connexion :avec ces conditions
supplémentaires (dont
nousjustifierons
la nécessitépar la
suite),
lelagrangien
que nous allons faire varier s’écritOn
prendra
en outre le vecteur arbitraireUx
sous la formeq et pa étant des fonctions des coordonnées x03C1 de V4.
Dans la
variation,
lesquantités 6,
q, pa,(et
doncSP)
serontinvariantes
(puisque indépendantes
desVARIÉTÉ PSEUDO-RIEMANNIENNE A CONNEXION NON
SYMÉTRIQUE
239Nous nous proposons donc d’obtenir les 10 conditions nécessaires d’extremum de
l’intégrale
d’actionoù
est l’élément de volume de
V4,
et C une chaîne différentiable de dimension 4deV..
De manière
classique,
on fera varier arbitrairement les(seules)
compo- santes du tenseurmétrique (symétrique),
defaçon
à ce queExplicitons
lelagrangien (2.24) :
et remarquons dès maintenant que, par suite de la
symétrie
denous n’obtiendrons que des
équations
entreparties symétriques
et enparticulier
nous n’aurons des informations que surCalcul
préliminaire. -
Avant de faire varierl’intégrale
I dans lesconditions
précisées plus haut,
il est intéressant de calculer le terme03BB03B103C1 03C103B203BB.
ua étant un VECTEUR UNITAIRE DU GENRE TEMPS
il vient
Contribution dans la variation de
(-
On obtient facilementContribulion dans la variation de
(8 Q~. -
On obtienten définissant le vecteur
va
parou encore, si l’on introduit
par
Remarque. -
1. Le vecteurVa
nedépend
que de lapartie
totalementantisymétrique
du tenseur de torsion et il estproportionnel
au vecteurdual
S~
deEn
conséquence :
2. Le vecteur
Va
est lemême,
et est nonnul,
si le tenseur de torsion se réduit à un tenseurcomplètement antisymétrique
d’ordre 3.Contribution dans la variation de
[R].
- Lepremier
terme[R]
contribueclassiquement
paret nous fournira le « membre
géométrique »
deséquations
cherchées.Nous poserons enfin
VARIÉTÉ PSEUDO-RIEMANNIENNE A CONNEXION NON
SYMÉTRIQUE
241tenseur
antisymétrique
en ses deux derniersindices;
avec cette défini-tion,
le vecteurV~
se note encoreRemarquons
que, commeVa,
le tenseur H nedépend
que de lapartie
totalement
antisymétrique
du tenseur detorsion,
ets’exprime simple-
*
ment en fonction de
Sx :
Les
équations
dechamp
réalisant un extremum del’intégrale
1 sontalors,
que e soit une constante ou pas, etcompte
tenu des conditionssupplémentaires Sp
= 0 :2.3. Les
équations
dechamp
2.3.1. GÉNÉRALITÉS
Dans les
équations précédemment obtenues,
nousdistinguerons :
- d’une
part
les termes «classiques » (u:x représentant
le vecteurvitesse unitaire d’univers du
fluide) :
- d’autre
part
des termes «supplémentaires ))
:Si nous nous
plaçons
dans un espace à connexionsymétrique,
lestermes
(2.30) disparaissent
et il suffit dedéfinir
la densité de matière p et lapression
p au moyen de(x
étant la constante d’Einstein et c la vitesse de la lumière dans levide),
pour obtenir
Ainsi,
dans le cas d’une connexionsymétrique,
ilsuffira
de donnerdiverses
formes
au vecteur arbitraireUa
pour retrouver leséquations
d’Einsteindes schémas matériels
classiques
de la Relativitégénérale.
On voit maintenant
pourquoi
l’on a choisi le vecteur arbitraireUa
sous la forme
(2.25),
sachant que l’on se propose de faireapparaître
letenseur
impulsion-énergie (ou
dumoins,
pour lemoment,
sapartie symé- trique)
d’un fluideparfait
doué despin. Quant
au vecteur unitaire ua,il continuera à
représenter
le vecteur vitesse unitaire d’univers dufluide ;
observons dès maintenant que l’on donne ainsi une
origine géométrique
sur
Vg
à la notion de vitesse : ua est en effet déterminé par unchamp
detenseurs déduit par restriction à
V 4
de certains coefficients de la connexion utilisée surVs.
Reprenons
les termessupplémentaires (2.30)
pourpréciser
que c’est seulementqui
modifiera la formeclassique (2.31).
En
général,
les vecteurs*S03B1
et ux n’ont absolument aucune raison d’être colinéaires et parconséquent,
leséquations symétriques
d’Einstein que nous obtenons ne se réduisent pas à des relations de laforme (2. 31).
Ces vecteurs
Sa
et ua étant apriori
noncolinéaires,
onpeut envisager
de
reprendre
leprincipe
variationnel avec la conditionsupplémentaire
On constate ainsi
[2 f] ]
que la condition(2. 32)
estcompatible
avec laforme
de noséquations
dechamp.
*On
peut
donc assurerl’orthogonalité
des vecteursSa
et ua dans le cadre de notre théorie sansmodifier
laforme
des résultats obtenus.Il nous faut maintenant définir p et P et faire
apparaître
laconstante x
dans les
équations
dechamp
243 VARIÉTÉ PSEUDO-RIEMANNIENNE A CONNEXION NON SYMÉTRIQUE
2.3.2. LE TENSEUR IMPULSION-ÉNERGIE
SYMÉTRIQUE
Nous nous proposonsd’exprimer (2.33)
sous la formeen
explicitant qui représente
lapartie symétrique
du tenseurimpulsion- énergie
d’unfluide parfait
dont ladescription
nécessite un espace à connexionnon
symétrique ;
nous nous proposons de montrerqu’un
telT~a~? pourrait
ainsi être associé à un fluide
parfait
doué despin.
Il nous faut donc déterminer l’ordre de
grandeur
en À du tenseurpuis
celui du scalaire 0.Pour le tenseur nous écrirons les
équations
obtenues sanspostuler
la nullité du vecteur de torsion :
le vecteur
S~,
et donc le tenseurS«#7,
seront par suite nécessairement d’ordre 2 en À.Quant
au scalaire0,
il sera en À-1 pour bienexpliciter
le membre de droite de(2. 33)
enOr,
nous définirons p et P par unprocédé analogue
à celui utiliséplus
haut pour établir
(2.31),
c’est-à-dire que nous serons nécessairement conduit à poserDu
point
de vuephysique,
c’est l’ordre degrandeur
en xqui
nous inté-resse le
plus,
surtout pour les termes enS~Y.
Nous poserons donc
a et étant
respectivement
un scalaire et un tenseur sans dimensionon aura aussi
sx
étant un vecteur adimensionnel en À.Quant
à0,
nous leprendrons égal
àANN. INST. POINCARÉ, A-XVII-3 17
Nous poserons
enfin,
bpouvant
éventuellement être nul :On introduit la densité de matière et la
pression
parles
équations
dechamp s’expriment
alors parLa
partie symétrique T~~~~
du tenseurimpulsion-énergie
est donc telleque
Les termes ux
~u~ - s~~
ont laforme indiquée
par 0. Costa de Beaure-gard [et
aussi A.Papapétrou [12]]
commecaractéristique
de la matière doué despin,
dans saconjecture [4 e]
surl’effel gravitationnel
despin.
ua définit la vitesse du fluide et
~u~ - s~~ pourrait
ainsi décrire la direction de sonimpulsion.
On retrouve doncbien, l’orthogonalité
u03B1S03B1
= 0[cf. (2 . 32)]
étant assurée, la situation décrite par 0. Costa deBeauregard,
du moins en ce
qui
concerne lapartie symétrique
du tenseurimpulsion- énergie,
dans ses divers travaux[4]
basés sur la non-colinéarité de la vitesse et del’impulsion
d’un fluidepossédant
un momentcinétique
despin.
Remarque. -
Si nous nepostulons
pas la nullité du vecteur detorsion,
nous avons
le terme ne se réduisant pas, a
priori,
à la forme «canonique »
uaw#.
On montre
cependant
facilement que leséquations
dechamp
« compa-tibles » avec les conditions
supplémentaires
s’expriment
parVARIÉTÉ PSEUDO-RIEMANNIENNE A CONNEXION NON SYMÉTRIQUE 245
Mais en
fait,
notrechamp
de tenseurs11~6
n’est que lesupport géométrique qui
traduit laprésence
dematière;
les conditions(2 . 39)
caractérisent doncencore l’absence de matière.
Or,
pour le cas extérieur de tout schémamatériel,
il estlégitime
d’obtenirOn
peut
ainsi conclure(les
étantquelconques
apriori),
que les conditionsScr
= 0 doivent êtrepostulées
si l’on veut bientoujours
trouverà l’extérieur de la matière les
classiques équations
d’EinsteinSx~ =
0.On
peut
donc dire que l’on a considéré(avec Sa
=0)
le cas leplus général qui
soitacceptable.
2.4. Conclusion et
interprétation physique
Le tenseur
T(o~)
ainsi obtenuapparaît
sous une formequi
semblepropice
à ladescription
de la distributiond’énergie-impulsion
d’un fluideparfait
doué despin;
en effet il contient les termesclassiques,
propresau schéma fluide
parfait (non
doué despin),
mais aussi de nouvelles quan- titésqui dépendent
directement du tenseur de torsion.Si l’on
retient,
avecplusieurs
auteurs(citons
O. Costa deBeauregard [4],
F. Hehl
[8 a],
E. Kroner[8 b],
D. W. Sciama[13],
T. W. B. Kibble[9], etc.),
commecaractéristique géométrique
d’un fluide doué despin l’appa-
rition d’un tenseur de
torsion,
onpeut
penser quereprésente
lapartie symétrique
du tenseurimpulsion-énergie
d’un fluideparfait
douéde
spin.
Noséquations
dechamp
mettent alors en évidence un résultatadmis
heuristiquement
parquelques
auteurs[8
a,b] :
La matière douée de
spin peut
donner une contributionspécifique
nonnulle dans la
partie symétrique
de son tenseurimpulsion-énergie.
Précisons bien que nous affirmons ainsi que la
présence
d’une telle contribution dansT(xp)
est une conditionsuffisante
pour que la matière soit douée despin;
nous verrons en effet auchapitre
3 que celte condition n’ est pas nécessaire.De la même
façon qu’en
.Relativitégénérale,
on obtient leséquations
du cas
extérieur,
parapplication
d’unprincipe
variationnel àpartir
deon aboutit
ici,
par utilisation d’unprincipe
semi-variationnel suroù
( - A +
eQ)
est une combinaison « linéaire» des termesqui s’ajoutent naturellement,
dans les deux courbures induites parplongement
dans à la courbure
classique
R de auxéquations
matériellessymétriques
où décrit la
partie symétrique
de la distributiond’énergie-impulsion
d’un
fluide par fait
doué despin.
Nous verrons dans
[2 g] qu’il
estpossible
d’améliorer ce résultat et d’obtenir deséquations
dechamp asymétriques
surV4.
3.
ÉQUATIONS
DES TRAJECTOIRESNous voulons mettre en évidence les
équations
deslignes
de cou-rant de notre schéma. Pour réaliser
ceci,
nous utilisons leséquations
d’Einstein
symétriques
établies auchapitre 2; quant
àqui s’explicite
en
Vp Sx~ (cf. plus bas),
nous le conserverons sous cette forme.Ainsi,
est
exprimé
par des fonctions de ux et de latorsion,
et par des fonctions de la torsion.3.1. Identités de conservation induites par
plongement
dansVs
Si nous
appelons H~
les matrices de connexion induites dansV~. (plongée
dans
Vs),
les identités de Bianchi[11 b]
surVs induisent,
par restriction àV.h
les relations[5 d]
S~~
étant la forme de courbure induite dansV4.
Ces identités s’écrivent encore
c’est-à-dire
247 VARIÉTÉ PSEUDO-RIEMANNIENNE A CONNEXION NON
SYMÉTRIQUE
En contractant
en i, À,
nous pouvons obtenir deux groupes d’identitéssur
V4,
selonque j
=(3 ou j
=~*.
Considérons lepremier
cas(le
deuxièmene nous intéresse que fort peu car il conduit à des relations en et
non en c’est-à-dire en
Remarquons
que lesopérateurs
de contractionpartielle
et de dérivation covariante ne commutent pas.Utilisons le fait que
[2 f] :
où est le tenseur associé par
pseudo-hermiticité
au tenseur de courbure de_~r~ ;
surVI,. :
Après quelques calculs,
on obtient[2 f ] :
on voit
ainsi,
sur(3.5),
que si le fait d’avoir surV4
une connexionquel-
conque
asymétrise
le termeclassique Sva,
c’est l’immersion deV,
dansVs qui
entraîne laprésence
dans ces identités des termes « matériels » enUx.
3 . 2.
Équations
destrajectoires
Les
équations
dechamp
duchapitre
2 s’écrivent(4) :
avec
pour utiliser une méthode
classique [11 a],
nous condenseronsT(x8)
en(4) Rappelons qu’indépendamment de ces relations, nous écrivons les équations
aux connexions (1.23) obtenues au chapitre 1.
avec une définition évidente pour le tenseur
symétrique
En
outre,
nous introduirons surVi,
le vecteurKv
tel queNous poserons aussi
ce vecteur
A,,
seraexplicité
et étudié par la suite.Des calculs faciles donnent alors
[2 f] :
Ainsi,
leséquations
deslignes
de courant de notrechamp,
c’est-à-direencore les
trajectoires
d’uneparticule d’épreuve
pourvue de toutes lescaractéristiques
de la matièresusceptible d’engendrer
cechamp (et
enparticulier
conduisant à unvecteur sx
nonnul) apparaissent
sous la formeoù est un tenseur
antisymétrique
d’ordre 2.3.3.
Étude
etinterprétation
deséquations
destrajectoires
Il nous faut tout d’abord considérer le vecteur
Av
et calculer Onmontre facilement que la connexion euclidienne de V, est telle que
si et seulement si
on a alors
avec
VARIÉTÉ PSEUDO-RIEMANNIENNE A CONNEXION NON
SYMÉTRIQUE
249Les conditions
(3.12) ayant
étépostulées,
les relations(3.13)
sontdonc valables.
A
partir
de(1.19),
nous obtenonsce
qui donne,
dans notre cas :Ainsi le vecteur
A."
introduitprécédemment,
sedéveloppe
ensi nous utilisons le fait que
où est d’ordre 0 en À
(comme
ux,sa, g«p),
le vecteurAv
pourra êtredéveloppé
en À.On vérifie en outre,
facilement,
que le vecteurKv
définiplus
hauts’explicite
enavec
ou encore
Par
conséquent,
le tenseurpeut
se noteravec
et
Nous
distinguons
dansII.x
des termes « universels », c’est-à-dire indé-pendants
de la densité dematière,
et dus à la structure del’espace :
et des termes liés à la densité de
matière,
c’est-à-diredépendant
de l’échan- tillon de matièrequi
occupel’espace
considéré.Pour toute connexion euclidienne
asymétrique (1. 31)
deV4,
leséquations
des
trajectoires correspondant
auchamp
défini par leprincipe
semi-variationnel utilisé se
développent
enoù les tenseurs
I, M,
N sontantisymétriques
et adimensionnels en x; NI et Ndépendent
de la matière considérée(par
p etP)
aupoint considéré,
alors que 1 n’endépend pas : il représente
la contribution universelle et contient des termes dus à la seule structure del’espace (dépendants
duchamp
desvitesses
Dans le cas
général
d’une connexion euclidienne(1.31),
ces tenseursont pour
composantes :
VARIÉTÉ PSEUDO-RIEMANNIENNE A CONNEXION NON
SYMÉTRIQUE
251Cas
particulier :
- Une totaleantisymétrie
deScxpy,
c’est-à-dire une connexion euclidienne
particulière :
apporte
leschangements
suivants :- dans I : le dernier terme se
simplifie
en- dans M : les trois derniers termes se réduisent à
- dans N : les
termes 18 (p
+P) u ~
et - 2 a(p + P) U~
disparaissent.
On constate donc que les relations
(3.18)
subsistent avec des tenseursI~
M,
Ndifférents,
maiscependant
non nuls. Onpeut
alors affirmer que lestrajectoires
sont encoredéfinies
par deséquations
de la «forme
»(3.18) lorsque l’espace
est muni d’une connexion euclidiennequi
sedécompose
suivant
(3.22).
Remarques : comparaisons
avec des résultatsclassiques.
1. Les
équations (3.11)
ont,grâce
àl’antisymétrie
du tenseurIL
laforme
de cellesqui décrivent,
en Relativitégénérale,
lestrajectoires.
d’une
particule chargée ([J-
étant la densité decharge)
dans unchamp électromagnétique
pur[ 11 a] :
Mais, l’expression (3.18)
de noséquations
detrajectoires,
nous montrecependant qu’il
existe une différence essentielle : que l’on se limite ou pasaux termes en
x°, il y
a une contribution universelle et non passeulement,
comme dans
(3.23),
des termesqui dépendent
de l’échantillon de matière considérée(autrement
dit la contribution universelle faitpartie
des termesprépondérants
dansII).
La contribution de 1 est universelle au même sens que la
gravitation (dite universelle)
ou encore au même sens que lechamp
deforces fictives
d’inertie: leur action est la même sur tout élément de
matière, quelle
que soitsa densité de malière.
L’effet
de 1 est donc d’accélérer les massesponctuelles d’épreuve indépen-
damment de leurs masses : on obtient donc ici une des
caractéristiques
de
l’effet gravitationnel
despin
mis en évidenceheuristiquement
par O. Cos- ta deBeauregard 1’].
2. Sur un espace à connexion
riemannienne,
on obtient[11 a]
àpartir
deles résultats suivants :
Comme il semble naturel d’admettre que
(3.8) généralise (3.25)
pourun espace à connexion non
riemannienne,
nous voyonsdonc,
en compa-rant
(3.10)
et(3.24),
que l’immersion deV4
dansVs et l’asymétrie
de laconnexion font
apparaître
des termes «supplémentaires
».En relativité
générale,
pour le schéma fluideparfait (alors 4Y«p
= Pg«~), l’équation
du mouvement estIci,
dans le cadre de l’immersion deV:~,
on obtient en annulant le tenseur de torsion :Mais en
réalité,
il nous faut «supprimer
l’immersion deV~~
dansV
»,c’est-à-dire
prendre
nul lechamp
de tenseurs-1]~, : (3 . 27)
se réduit bien alors à(3 . 26).
Cette étude
comparative
étantachevée,
donnons lesexpressions
destenseurs
I, M,
Nlorsque
lesfonc~ions
p et P sont des constantes :253 VARIÉTÉ PSEUDO-RIEMANNIENNE A CONNEXION NON
SYMÉTRIQUE
par
conséquent
leséquations (3.18)
s’écrivent alorsla contribution universelle I étant strictement
inchangée.
Dans un
champ (g+~#, donné,
une massed’épreuve
douée despin
décrira dans
V!~
un tube d’universS, engendré
par les courbes solutions dusystème
différentiel(3.18).
Si l’on passe à la limite en
négligeant
la section dutube,
latrajectoire
d’un
point
matériel doué despin
dans unchamp (ga~,
donnésatis fait
aux
équations (3. 28)
où p est la densité de matière constante de laparticule (P
étant nulle surS).
Par
conséquent
dans le casgénéral
de notrethéorie,
lesparticules d’épreuve
àspin
ne décrivent pas(5)
desgéodésiques
del’espace-temps,
mais des courbes
d’équations
dutype (6) :
Précisons que nous
appellerons géodésiques
surVt,
les courbesautopa- rallèles,
c’est-à-dire les courbes C telles que leur vecteurtangent
u soittransporté
parparallélisme
lelong
deC,
Nous
distinguerons
surV,. :
les
géodésiques
relatives à£]y, appelées simplement géodésiques
de.el les
géodésiques
relativesà {03B103B203B3}:
(~) J. M. Souriau arrive à la même conclusion dans [14].
0) On rappelle que
~ = j J~
+ +. Dans les
équations (3.29),
le terme intéressant est bien sûr le tenseur« universel » I. Si l’on se limite aux termes en
Xo,
on obtient leséquations approchées
physiquement,
ceséquations
décrivent avec uneapproximation
trèsraisonnable les
trajectoires
desparticules
àspin
de notrechamp.
Onremarquera que le tenseur I ne
peut jamais
êtrenégligé
dans notrethéorie ;
on
peut
même direqu’il
est déterminant pour assurer que lestrajectoires.
ne sont pas des
géodésiques
deV~ :
eneffet,
modulo des termes en ~~pour p et P constants nous avons
soit
alors que les
équations classiques (3.26)
se réduisent dans le même casaux
équations
desgéodésiques
deV,.
Cas
particulier : antisymétrie
totale du tenseur H. -Supposons
quele tenseur H
(introduit
auchapitre 2)
soitcomplètement antisymétrique :
on a alors immédiatement
ou encore
Par
conséquent,
nous avons aussiDans ces
conditions,
lescomposantes
des tenseursI, M,
N sesimplifient quelque
peu, mais on vérifiera facilement queI, M,
N restent tous non nuls.On
peut
donc direqu’il n’y
a pas dechangement
deforme
pour leséquations
des