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Équations du champ, équations du mouvement et fonctions d'onde. II

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Équations du champ, équations du mouvement et

fonctions d’onde. II

Antonio Gião

To cite this version:

(2)

99.

ÉQUATIONS

DU

CHAMP,

ÉQUATIONS

DU MOUVEMENT ET FONCTIONS D’ONDE. II.

(1)

Par ANTONIO

GIÂO.

Sommaire. - Les propriétés des fluides élémentaires de matière et d’électricité, dont nous avons

écrit les équations du mouvement dans la première Partie de ce travail, peuvent être déduites de deux ensembles dénombrables de fonctions d’onde de base, qui sont les fonctions propres des opérateurs

laplaciens associés à la métrique interne et externe de l’espace-temps. L’analyse de ces fonctions montre

qu’il existe aussi des rayonnements élémentaires caractérisés par des vecteurs courants isotropes et des tenseurs d’énergie-impulsion à trace identiquement nulle. Finalement, la quantification des équations du

champ conduit à de nouveaux potentiels gravifiques, nucléaires et électromagnétiques (sans infinités),

auxquels correspondent des énergies propres finies pour les particules et champs quantifiés (potentiels de M. L. de Broglie et leur généralisation pour les systèmes de particules).

JOURNAL PHYSIQUE RADIUM. TOME

12,

FÉVRIER

1951,

1. - Fonctions d’onde dans la théorie unitaire.

1.

Propriétés générales.

- En un

point

quel-conque

P(xi)

de

l’espace-temps

les deux formes

quadratiques

peuvent

être réduites localement à

en utilisant des axes

géodésiques

locaux et ortho-gonaux, « internes »

(pi)

et «externes »

(qi).

Aux formes

(1) correspondent

les

opérateurs

laplaciens

dont les

équations

des fonctions et valeurs propres s’écrivent

On

peut

montrer

[ I,

2]

que n == 1, 2, ..., oo

et m =

1, 2,

3, 4

quand

le domaine

d’application

de

3g

et

A,,

est l’ensemble de

l’espace-temps.

Les fonctions

1J:""l1l1l

et

(D,,,

sont les fonctions d’onde de base de notre théorie unitaire.

Soient (i = 1,

2,

3,

4)

des matrices de Dirac

( 2

Ó

étant ici

purement

imaginaire).

En un

point

quelconque P(xi)

et pour toute valeur de n le

vec-(1) Suite de J. Physiqae Rad., 1951, 11, 3 1-@o. Cette pre-mière partie du Mémoire sera désignée dans ce qui suit par l’abréviation I.

teur cliffordien

An

= ii

a;t E’o,

où les

a;t

sont des

paramètres

linéairement

indépendants,

définit une

rotation du

quadripode

des

pi

ou des

qi.

Désignons

par

u;o

les vecteurs unitaires des axes locaux

pi ou qi

dans une certaine orientation

ou

q ô,

et par

U;l

les vecteurs unitaires des mêmes axes dans la

posi-tion

p§_

et

q:L;

les rotations

po

-

P;t

et

qlo -+ q:l

seront alors données par

un

=

A;l

u’o

An.

Posons

main-tenant

et considérons les

équations

En supposant provisoirement que, les dxj et d xi En

supposant

provisoirement

que les

7k

et Tk 0

sont des

quantités

connues, les

équations (5a)

déterminent des fonctions

a;z = ( ab ) i,t ( x )

et les

équations (5b)

des fonctions

a’,

=

(a{J»);l (xi).

En

d’autres termes, il existe des valeurs

des a’,

tels que les fonctions d’onde de base satisfont aux

systèmes

suivants du

premier

ordre

en tout

point

de

l’espace-temps.

Définissons alors des matrices-vecteurs par

Grâce à ces

matrices,

les

équations (6)

deviennent

(3)

100

Soit maintenant ,r une matrice constante à

quatre

lignes

et

quatre

colonnes dont les éléments sont des nombres réels

quelconques.

En

posant

on déduit de

(8)

les

équations adjointes générales

correspondantes

La

matrice r, j joue

un rôle

important

et sera

déter-minée

plus

loin. On doit remarquer que les

équa-tions

adjointes (9)

ne

peuvent

être écrites que

parce

que s’, c2, s-’

sont réelles et

sri

purement

imaginaire.

Ces

propriétés

des

El 0

sont d’ailleurs

exigées

par le caractère

hyperbolique

normal de

l’espace-temps

afin de

pouvoir

écrire les

équa-tions

(6).

2. Les fonctions d’onde et les fluides élémen-taires. -- Nous allons maintenant déterminer

la

matrice n

de manière à assurer l’existence d’un

lien fondamental entre les fonctions d’onde de base et les

équations

du

champ.

Considérons les tenseurs

symétriques

1

est l’unité naturelle de

longueur (rayon

de

l’hypersphère

de De Sitter la

plus proche

de

l’espace-par suite de

(8)

et

(9).

Pour que ces traces soient essentiellement

négatives,

ainsi que

l’exigent

les relations

[1,

(16)]

et

[1,

(20)],

il faut évidemment que n = -

i a s,,

a

désignant

ici un nombre

positif.

Nous devons d’ailleurs poser a - i afin de faire

disparaître

de

(10)

tout coefficient arbitraire. Intro-duisons cette

expression

de -n dans

(10)

et

considé-rons les

vingt équations

dont les

premiers

membres sont les tenseurs

Til,

et

Ua.

des

équations

du

champ [1, (5),

(6)].

Il

n’y

a

que douze

équations (11) indépendantes puisqu’elles

doivent satisfaire aux huit

équations

de

conser-vation

( r:jj)8

= o et

( Ui.),,

= o. Les

équations (11)

sont donc nécessaires et suffisantes pour déterminer

-i u

paramètres

fixent l’orientation des

quadripodes

p’o

et

par

rapport

aux coordonnées

générales xi).

On

peut

donc

exprimer

les tenseurs fondamentaux

d’énergie-impulsion

T ik

et

Uin

des

équations

du

champ [1, (5), (6)]

en fonction des fonctions d’onde

de base

(Wmn

pour les

Tik

et

(j)m.n

pour les

Uik).

Ce résultat montre que les fonctions d’onde de base

sont les contenus fondamentaux de

l’espace-temps

d’où l’on doit

pouvoir

déduire toutes les

propriétés

des fluides

(et

des

rayonnements)

élémentaires.

Commençons

par une revue

rapide

de

quelques

propriétés

des fluides élémentaires en considérant les vecteurs courants

Ces vecteurs sont conservatifs et essentiellement

non

isotropes

puisqu’ils

satisfont aux conditions

où bg

et

ba

désignent

des coefficients

numériques

2.

On a donc les relations

avec - =E

20132013.

Les fluides élémentaires de matière

di2-et d’électricité

(dont

les tenseurs de densité

d’éner-gie-impulsion

sont Tik et

Ulk)

peuvent

être

consi-dérés,

d’après

les résultats

précédents,

comme un

mélange

d’un ensemble dénombrable de fluides

élémentaires

partiels

de matière et d’électricité

(4)

d’énergie-impulsion

Ti’

et

U"

pour n = I, 2, ..., oc. On

sait

[ I, 3]

que n = i

correspond

à l’électron

normal,

tandis que n ù 2

correspond

aux microélectrons dont la

charge e"

et la masse propre

(mo),,

sont données en fonction de la

charge

e et de la masse

propre

(mo)

de l’électron normal par les rela-tions e

(mo)

( (mo)2p e Ces

tions e,,

_

2013 et

(mo)"

== 2013’

· Ces relations

cor-no) n,

respondent

d’ailleurs à la

propriété

des fonctions -d’onde de base q"mll et

(D,,,,,

de tendre vers zéro

comme n-e, tandis que les valeurs propres r:t.1l et

p 1/

tendent vers l’infini comme n2. Les fonc-tions

0,i Tnin T,/,"

et

V/(3n

W,>,,iW§§,

qui

sont

respecti-vement

proportionnelles

aux densités de masse

propre et de

charge,

tendent donc vers zéro comme n-11.

Considérons l’un des fluides élémentaires par-tiels

Tn

ou

Un

dont la densité

d’énergie-impulsion

est donnée par

En

prenant

les traces on

obtient,

par suite de

(10)

Pour déduire les

équations

d’état

(thermodyna-mique)

des fluides élémentaires

partiels,

supposons

qu’ils

peuvent

être considérés comme dénués de frottement interne

(efforts tangentiels)

dans un

certain domaine de

l’espace-temps.

En

appliquant

les

équations [1,

(20)]

on obtient alors

Ces relations montrent que les fluides élémentaires

partiels

peuvent

être considérés comme

barotropes

partout

où ils sont dénués de frottement interne.

Supposons

de

plus

que les fluides

partiels

sont des gaz

parfaits

satisfaisant à des

équations

d’état de la forme habituelle pu ==

R[J-nTn,

où R

désigne

la constante de ces

gaz

et Tn la

température.

Par suite de

(12), (12a)

on voit que dans ces conditions les

fluides

partiels

sont

isothermes,

la

température

étant donnée par

Grâce aux résultats

précédents

on

peut

écrire

comme suit la densité

d’énergie-impulsion

des fluides

partiels

et les

équations

correspondantes

du mouvement

(équations

densitaires)

seront

Quand

les fluides élémentaires sont

dénués

de

frottement

interne,

la masse propre et la

charge

électrique

d’une

particule

sont données par

De

plus,

par suite de

[1, (20)]

on aura

Ces valeurs de mg,lH lit (-), n,

el,, g ,

et

(1),

introduites dans les

équations

[1,

(33)]

donnent les

équations

du mouvement des

particules

finies

quand

on

peut

négliger

le frottement interne dans les fluides élé-mentaires.

3. Les fonctions d’onde et les

rayonnements

élémentaires. - Au lieu de poser la

relation -.-j = - i E,’)

caractéristique

des fluides

élémentaires,

posons maintenant

simplement

n =

I4,

I4

étant la matrice

unité à

quatre

lignes

et

quatre

colonnes. Les vecteurs courants conservatifs

correspondants

s’écrivent main-tenant

Ces vecteurs

d’espace-temps jouissent

de

l’impor-tante

propriété

(5)

conser-102

vatifs de densité

d’énergie-impulsion qui

corres-pondent

à ces vecteurs courants sont les suivants :

Leur trace est

identiquement

nulle par suite de

(10)

et 1j =

I4.

Ces deux

propriétés :

vecteurs

cou-rants

isotropes

et

énergie-impulsion

à trace

identi-quement

nulle

sont,

selon nous,

caractéristiques

du

rayonnement

pur. Toutes les fonctions

formées,

pour Y) =

I4,

avec les

’Finn

sont donc des

propriétés

du

rayonnement

gravifique

pur, tandis que les fonc-tions

correspondantes

formées avec les

(D,in

sont des

propriétés

du

rayonnement électromagnétique

pur. Ces

rayonnements

sont décrits par les tenseurs

antisymétriques

qui

satisfont,

comme on

sait,

aux

systèmes

maxwel-liens

généralisés

151 n

désignant

les vecteurs de

polarisation

Les

FI 9 ,"

et

F ;,"

satisfont à des conditions

impor-tantes que nous considérons aussi comme

caracté-ristiques

du

rayonnement

pur et

qui

s’écrivent

les indices

j,

1

prenant

les valeurs i, 2, 3. On

peut

d’ailleurs former avec les

Fn

des tenseurs maxwel-liens conservatifs

qui

sont

susceptibles

d’être

com-parés

localement et

intégralement

aux tenseurs

(13).

IV. -

Quantification

des

champs

métriques.

4. Formules

générales

pour un

système

de

particules.

- Le

problème

de l’interaction

par-ticules-champs

et

l’importante question

connexe

de

l’énergie

propre des

particules

ont été renouvelés par les récentes recherches de M. L. de

Broglie

[1].

Nous allons montrer que la

quantification

de nos

équations

du

champ [1, (5),

(6)]

permet

de déduire les nouveaux

potentiels

de M. de

Broglie

et de

préciser

les

propriétés

des

particules

quantifiées

(ponctuelles)

et des forces

électromagnétiques

et

nucléaires

[5].

Soient 1; (==

1, 2, ...,

n)

l’indice de

numérotage

des

particules (non

nécessairement

identiques)

d’un

système et xl

le référentiel par

rapport

auquel

le mouvement moyen de la

particule v

est nul. Nous admettrons que les états

quantiques

de la

particule

peuvent

appartenir

à trois classes différentes :

Io celle où les transitions entre états

s’accompa-gnent

toujours

de l’émission ou de

l’absorption

de

rayonnement

(gravifique

et

électromagnétique)

par la

particule;

2° celle où les transitions

correspondantes

ne

s’accompagnent

pas de

rayonnement;

30

finalement,

celle où les transitions entre états

correspondent

aux interactions élémentaires entre la

particule

et les autres

particules

du

système.

Désignons

comme

toujours

par

Til,

et

L///,

les tenseurs de densité

d’énergie-impulsion

matérielle et

électrique,

par gik et Wik les tenseurs

métriques

interne et externe et posons

11 =

g,1*

l’ik et lj = (Úik Uik

(avec lÚi! (ú lk

=

k

Nous associons maintenant la

quantification

des

champs

métriques

de

chaque particule

du

système

à la

quantification

de son

énergie-impulsion

par les

relations

avec 1 == i pour la classe des états

quantiques

sans

transitions de

rayonnement,

1 - -?, pour la classe

avec transitions de

rayonnement,

et 1 = 3 pour la

classe des états d’interaction de la

particule

avec

les autres

particules.

Le

symbole

m

désigne

ici

l’en-semble des nombres

quantiques qui

caractérisent l’état de la

particule indépendamment

de

(6)

103

définies ci-dessus. Les relations

(14a)

et

(14b)

expriment l’hypothèse

fondamentale de notre

méthode de

quantification

des

champs métriques.

Considérons maintenant les

équations

du

champ

[1,

(5), (6)]

et

appliquons-les

à des

champs

faibles. Elles

prennent

alors la forme

où D est le

dalembertien,

les autres

symboles

ayant

la même

signification

que dans les

paragraphes

précédents.

En tenant

compte

des relations

(14a)

et

(14b)

les

équations précédentes

donnent donc

Remarquons

maintenant que dans le référentiel

x;,

les

champs

propres de la

particule

ont évidemment

une

symétrie

sphérique

et sont

statiques.

Nous

sommes donc conduits à

chercher,

dans

x;,

des

solutions des

équations (16)

de la forme

rv

étant,

dans xl,, la distance

spatiale

à la

parti-cule v;

[ b£)]v

et

[b)iàJ)>]v

des

quantités

constantes

dans x’,

et É(">

la

projection

du

quadrivecteur

spin

de la

particule v

dans l’état

quantique (l, m)

sur l’élément

d’hyperplan

normal à l’axe local

des

x:¡.

Les

équations (16)

donnent alors

les constantes

1

et

1

interviennent

dans ces solutions parce que nous supposons

que (1§ =

-n’

= o pour les raisons

indiquées

plus

loin.

Soit

P,,

une

propriété quelconque

de la

particule

v.

La moyenne

quantique

P,,

> de cette

propriété

est définie par

les

(el,)v

étant les

probabilités

des différents états. Les moyennes

quantiques gik, v>

et 6.)ik, ’i > des

champs métriques

de la

particule ’J

doivent rester finies pour rv -+ o. D’autre

part,

probables

dans

x;,

où aucune

force

extérieure

ne

sollicite la

particule.

Il faut enfin tenir

compte

de la création et annihilation de

particules

et nous

désignerons

par

C"

la

probabilité

que le

système

soit formé de n

particules

et par N l’entier tel que

C"2,,=

o

pour s entier

positif quelconque.

Des

expressions (18)

on déduit alors facilement

les

champs métriques

du

système

dans un référentiel

d 1)

quelconque

xi. En

posant

(ay),,

== d:’;’

dxi

on on obtientobtient

sans difficulté

avec les conditions évidentes

qui

sont nécessaires et suffisantes pour que gik>

et ú)k > restent finis pour rv - o.

Si,

dans un x’

donné,

on a les conditions

habituelles

gik > -->

Oik

(7)

104

Les

champs gravifique,

nucléaire et

électromagné-tique

du

système

s’obtiennent

immédiatement

à

partir

de ces

expressions (19).

En

effet,

le

champ

gravifique

est donné par

1

gu, et en retran-chant la

gravitation

proprement

dite du

champ

dont dérivent les forces

qui

agissent

sur les

particules

neutres on obtient le

champ

nucléaire

Nik

dont

l’expression, d’après

notre théorie

unitaire,

est la

suivante :

avec ici

D’autre

part,

le

champ

électromagnétique

F est donné par

l’expression

[I, (41)]

et l’on a ici

évi-demment

La

grande

portée

du

champ gravifique

du

système

doit être assurée dans

(19)

par la condition

cï; =

o,

tandis que la faible

portée

du

champ

nucléaire de

chaque particule exige, d’après (21),

que l’on ait

Par contre, le caractère coulombien du

champ

électrostatique

est assuré par

n,)

= o,

qui

a lieu

même pour une

particule

isolée. On voit donc que le

champ gravifique

newtonien est dû à l’interaction des

particules,

tandis que le

champ

coulombien

peut

être à la fois un

champ

d’interaction des

par-ticules et un

champ

propre à

chaque particule.

Par suite de la

présence

des

p

les

champs (19)

dépendent

évidemment du mouvement des par-ticules et contiennent les réactions de

rayonnement.

5.

Application

à une

particule

isolée. 2013 Dans

ce cas

particulier important

les

expressions

géné-rales

(19)

se réduisent évidemment aux suivantes dans le référentiel

x‘,

par

rapport

auquel

le

mou-vement moyen de la

particule

est nul

(«N= ôj’)

Pour une

particule

isolée,

et

d’après

la définition

même de la classe d’états 1 -

3,

tous les

c? "L

sont

identiquement

nuls.

a.

Champ électriqti(,.

- J)c

(2:) h)

on déduit

iam étant donné par

par suite de

(20 b)

et de

cm

= o. Le

potentiel

électrique

correspondant

s’écrit

donc,

d’après (22)

Ce

potentiel

est

identique

au nouveau

potentiel

de M. de

Broglie

[1],

la

charge

étant donnée

par

("lç»e’c.2’u,’).

Il est d’ailleurs la différence d’un

2ex° 0

potentiel

quasi

coulombien et d’un

potentiel

de

Yukawa. En

effet,

les états sans

rayonnement

(l=1 )

sont évidemment caractérisés

par 0 wi2 m) 0

(absence

de sources de

rayonnement),

ce

qui

corres-pond

à

-ni

-- o, par suite de

(16)

et

(17).

La condition

*ni

,, o

signifie [2]

que la masse propre du

photon

est voisine de zéro.

b.

Champ magnétique.

-

Désignons

par g4 >

et

. W4 /

les vecteurs

d’espace

de

composantes

De

même,

soient

b,"ll’

et

b)#?>

les vecteurs

d’espace

de

composantes

b(,,"),

et

b("1")i

respectivement.

Les relations

(23 a)

et

(23b)

donnent alors

les coefficients étant définis par

De

(25)

et de

(22)

on déduit le

champ magnétique

Le moment

magnétique

dipolaire l Magn>di,,

qui

correspond

à ce

champ

est nul. Par

contre,

la

moyenne

quantique

-- n j ,,

du module du

mo-moyenne

quantique

B

Mmagn

dip/ du module du

mo-ment

magnétique dipolaire

n’est pas nulle. En

effet,

la formule

(18 b)

montre que le

champ

magnétique

(8)

105

par

d’où l’on déduit

quantité

essentiellement

positive.

En

partant

de,

(24)

et de

(25),

tout en tenant

compte

de la condition -nl- o

caractéristique

du

champ

électromagnétique,

on

trouve,

par un calcul

facile,

l’expression

suivante pour

l’énergie

du

champ électromagnétique

propre de la

particule

quantité

essentiellement finie.

c.

Champ

nucléaire. - Considérons finalement

la densité maxwellienne ruin

d’énergie-impulsion

du

champ

nucléaire

Pour déterminer

l’énergie

propre

Wo === /

W44 dr du

champ

nucléaire de la

particule,

il suffit d’utiliser les

expressions (21)

en y introduisant le

vecteur 94 >

donné par

(25).

Le calcul

qui

détermine

l’énergie

électromagnétique (26)

donne ici sans difficulté

On voit

ici,

conformément aux résultats de M. de

Broglie [11,

que le

champ

nucléaire traduit l’existence

de

deux

particules

de masses propres

ml = h=l

2 7: C

différentes. La faible

portée

bien connue des forces

nucléaires

((i

et

Ç2 1013 cm) exige

d’ailleurs que

ces

particules

soient des mésons. Les formules

(26)

et

(27)

ont la même forme que les formules

corres-pondantes

de la théorie de M. de

Broglie

[1].

6.

Application

au

spectre

de

l’hydrogène.

-Pour des ondes

monochromatiques

dans un

champ

électrique

pur les

équations

de Dirac

[3]

s’écrivent

E étant la

charge

et W = E +

Mo-C2 l’énergie

de

l’électron. Pour un ensemble de valeurs des

quatre

nombres

quantiques

qui

déterminent les

,a,

l’état

correspondant

du

système électron-proton

peut

appartenir

à l’une

quelconque

des trois classes

définies

précédemment,

de sorte que

d’après

les résultats du

paragraphe

4,

le

potentiel

quanti-fié

V,,,

qu’il

faut utiliser dans

(28)

a la forme

Remarquons

que

V"2

n’étant pas une

grandeur

observable , V >

ne reste pas nécessairement finie pour r- o. Nous poserons d’ailleurs

condition

compatible

avec les conditions

fonda-mentales

Posons

et

admettons,

comme dans le cas coulombien

[3],

que §

est le

produit

d’une fonction

sphérique

de

Laplace, par

une fonction de r. Les

parties

radiales F et G des

tfk

satisfont alors

[3]

aux

équations

(2).

lorsque

le nombre

quantique j

est de la forme

1 + 2. 1

Pour i = 1- 1

les

équations

correspondantes

s’ob-tiennent

[3]

en

changeant 1

en -

(1

+

i).

Posons d’une

part

(2) Il ne faut pas confondre l’entier 1 = o, i, 2, ... dans

les équations (29) avec l’indice 1= 1, 2, 3 utilisé dans les

(9)

106

et d’autre

part

p étant la valeur de s telle que as

= b,,

= o pour s > p

(afin

que F et G restent finis pour r --->

oo ).

En

déve-loppant

les

exponentielles

de

(29),

un calcul

analogue

au calcul du cas coulombien

[3],

conduit à la

for-mule suivante des niveaux

d’énergie

en

désignant

par

E,.

les niveaux coulombiens

d’énergie

et en tenant

compte

de la condition

01,111 _

olb,

_ I. On

voit donc que la structure

hyperfine

peut

être traitée

comme une

petite perturbation

de

l’énergie

propre de l’électron due à son interaction avec les

champs

propres non coulombiens du

proton.

Par une trans-formation

Xi -+ Xi

telle que

les

équations

(28)

deviennent .

avec A

aXi

eut

donc

prendre ()o:.A

comme

avecAi=Vmaxl.Onpeutdoncprendre , c

comme

hamiltonien d’interaction et

appliquer

à la détermi-nation de

h£j)

+

h§£§

les méthodes

[4, 6]

qui

déter-minent l’influence du

rayonnement

de l’électron

sur son

énergie

propre. Les résultats

numériques

+

sont

indépendants

de

l’origine

de A.

7.

Quantification

des

équations

du

mouve-ment. - La

quantification

du

champ

métrique

a évidemment pour

conséquence

la nécessité de

la

quantification

des

équations

du mouvement

des

particules.

Nous nous bornerons ici à de brèves

indications à ce

sujet.

L’opération

de

quantification

des

équations

du mouvement est très

simple quand

on

part

des

équations [1, (33)]

obtenues

précé-demment pour des

particules

à masse et

charge

finies. Il suffit évidemment d’introduire dans ces

équations :

10 à la

place

des

champs métriques g,"k.

et

&)0

(non

quantifiés

et non troublés par la

.particule

dont on

) étudie le

mouvement),

les

champs Ú)?k > et g?k >

obtenus à

partir

des formules

générales (19)

en

supprimant

dans ces

expressions

les termes

qui

représentent

les

champs

propres de la

particule;

2° les

champs

propres

quantifiés

(Wlk)v )

et

(giA.), >

de la

particule (donnés

par les

expressions (19)

appli-quées

à une seule

particule).

De

plus

on doit naturellement

prendre

la limite des

quantités

pour p = o

(particules

ponctuelles).

Ces limites sont finies. Le résultat

[1, (46)]

subsiste d’ailleurs évidemment

après

quantification,

c’est-à-dire

+

Enfin,

les vecteurs Ma des

particules

sont directement reliés par

[1, (47’)]

au

spin

(grandeur quantique

observable).

Manuscrit reçu le 20 juin I95o.

BIBLIOGRAPHIE.

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Sc., I949, 229, I57, 269,

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I949, 8, 37-48. [2] BROGLIE L. de. 2014

Mécanique ondulatoire du photon et théorie quantique des champs, Gauthier-Villars, Paris,

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[3] BROGLIE L. de. - L’électron magnétique, Hermann,

Paris, I934, Chap. XVII.

[4] FRENCH J. B. et V. F. WEISSKOPF. 2014 Phys. Rev.,

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[5] GIAO A. - C. R. Acad. Sc., I950, 230, 278, 434.

[6] KROLL N. M. et LAMB, jr. W. E. - Phys. Rev., I949,

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