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Équations du champ, équations du mouvement et
fonctions d’onde. II
Antonio Gião
To cite this version:
99.
ÉQUATIONS
DUCHAMP,
ÉQUATIONS
DU MOUVEMENT ET FONCTIONS D’ONDE. II.(1)
Par ANTONIOGIÂO.
Sommaire. - Les propriétés des fluides élémentaires de matière et d’électricité, dont nous avons
écrit les équations du mouvement dans la première Partie de ce travail, peuvent être déduites de deux ensembles dénombrables de fonctions d’onde de base, qui sont les fonctions propres des opérateurs
laplaciens associés à la métrique interne et externe de l’espace-temps. L’analyse de ces fonctions montre
qu’il existe aussi des rayonnements élémentaires caractérisés par des vecteurs courants isotropes et des tenseurs d’énergie-impulsion à trace identiquement nulle. Finalement, la quantification des équations du
champ conduit à de nouveaux potentiels gravifiques, nucléaires et électromagnétiques (sans infinités),
auxquels correspondent des énergies propres finies pour les particules et champs quantifiés (potentiels de M. L. de Broglie et leur généralisation pour les systèmes de particules).
JOURNAL PHYSIQUE RADIUM. TOME
12,
FÉVRIER1951,
1. - Fonctions d’onde dans la théorie unitaire.
1.
Propriétés générales.
- En unpoint
quel-conque
P(xi)
del’espace-temps
les deux formesquadratiques
peuvent
être réduites localement àen utilisant des axes
géodésiques
locaux et ortho-gonaux, « internes »(pi)
et «externes »(qi).
Aux formes(1) correspondent
lesopérateurs
laplaciens
dont les
équations
des fonctions et valeurs propres s’écriventOn
peut
montrer[ I,
2]
que n == 1, 2, ..., ooet m =
1, 2,
3, 4
quand
le domained’application
de
3g
etA,,
est l’ensemble del’espace-temps.
Les fonctions1J:""l1l1l
et(D,,,
sont les fonctions d’onde de base de notre théorie unitaire.Soient (i = 1,
2,3,
4)
des matrices de Dirac( 2
Ó
étant icipurement
imaginaire).
En unpoint
quelconque P(xi)
et pour toute valeur de n levec-(1) Suite de J. Physiqae Rad., 1951, 11, 3 1-@o. Cette pre-mière partie du Mémoire sera désignée dans ce qui suit par l’abréviation I.
teur cliffordien
An
= ii
a;t E’o,
où lesa;t
sont desparamètres
linéairementindépendants,
définit unerotation du
quadripode
despi
ou desqi.
Désignons
paru;o
les vecteurs unitaires des axes locauxpi ou qi
dans une certaine orientationp§
ouq ô,
et parU;l
les vecteurs unitaires des mêmes axes dans laposi-tion
p§_
etq:L;
les rotationspo
-P;t
etqlo -+ q:l
seront alors données parun
=A;l
u’o
An.
Posonsmain-tenant
et considérons les
équations
En supposant provisoirement que, les dxj et d xi En
supposant
provisoirement
que les7k
et Tk 0sont des
quantités
connues, leséquations (5a)
déterminent des fonctionsa;z = ( ab ) i,t ( x )
et leséquations (5b)
des fonctionsa’,
=(a{J»);l (xi).
End’autres termes, il existe des valeurs
des a’,
tels que les fonctions d’onde de base satisfont auxsystèmes
suivants du
premier
ordre
en tout
point
del’espace-temps.
Définissons alors des matrices-vecteurs parGrâce à ces
matrices,
leséquations (6)
deviennent
100
Soit maintenant ,r une matrice constante à
quatre
lignes
etquatre
colonnes dont les éléments sont des nombres réelsquelconques.
Enposant
on déduit de
(8)
leséquations adjointes générales
correspondantes
La
matrice r, j joue
un rôleimportant
et seradéter-minée
plus
loin. On doit remarquer que leséqua-tions
adjointes (9)
nepeuvent
être écrites queparce
que s’, c2, s-’
sont réelles etsri
purement
imaginaire.
Cespropriétés
desEl 0
sont d’ailleursexigées
par le caractèrehyperbolique
normal del’espace-temps
afin depouvoir
écrire leséqua-tions
(6).
2. Les fonctions d’onde et les fluides élémen-taires. -- Nous allons maintenant déterminer
la
matrice n
de manière à assurer l’existence d’unlien fondamental entre les fonctions d’onde de base et les
équations
duchamp.
Considérons les tenseurssymétriques
où
zô
1est l’unité naturelle de
longueur (rayon
del’hypersphère
de De Sitter laplus proche
del’espace-par suite de
(8)
et(9).
Pour que ces traces soient essentiellementnégatives,
ainsi quel’exigent
les relations[1,
(16)]
et[1,
(20)],
il faut évidemment que n = -i a s,,
adésignant
ici un nombrepositif.
Nous devons d’ailleurs poser a - i afin de faire
disparaître
de(10)
tout coefficient arbitraire. Intro-duisons cetteexpression
de -n dans(10)
etconsidé-rons les
vingt équations
dont les
premiers
membres sont les tenseursTil,
et
Ua.
deséquations
duchamp [1, (5),
(6)].
Iln’y
aque douze
équations (11) indépendantes puisqu’elles
doivent satisfaire aux huit
équations
deconser-vation
( r:jj)8
= o et( Ui.),,
= o. Leséquations (11)
sont donc nécessaires et suffisantes pour déterminer
-i u
paramètres
fixent l’orientation desquadripodes
p’o
etqô
parrapport
aux coordonnéesgénérales xi).
Onpeut
doncexprimer
les tenseurs fondamentauxd’énergie-impulsion
T ik
etUin
deséquations
duchamp [1, (5), (6)]
en fonction des fonctions d’ondede base
(Wmn
pour lesTik
et(j)m.n
pour lesUik).
Ce résultat montre que les fonctions d’onde de basesont les contenus fondamentaux de
l’espace-temps
d’où l’on doitpouvoir
déduire toutes lespropriétés
des fluides(et
desrayonnements)
élémentaires.Commençons
par une revuerapide
dequelques
propriétés
des fluides élémentaires en considérant les vecteurs courantsCes vecteurs sont conservatifs et essentiellement
non
isotropes
puisqu’ils
satisfont aux conditionsoù bg
etba
désignent
des coefficientsnumériques
2.
On a donc les relationsavec - =E
20132013.
Les fluides élémentaires de matièredi2-et d’électricité
(dont
les tenseurs de densitéd’éner-gie-impulsion
sont Tik etUlk)
peuvent
êtreconsi-dérés,
d’après
les résultatsprécédents,
comme unmélange
d’un ensemble dénombrable de fluidesélémentaires
partiels
de matière et d’électricitéd’énergie-impulsion
Ti’
etU"
pour n = I, 2, ..., oc. Onsait
[ I, 3]
que n = icorrespond
à l’électronnormal,
tandis que n ù 2
correspond
aux microélectrons dont lacharge e"
et la masse propre(mo),,
sont données en fonction de lacharge
e et de la massepropre
(mo)
de l’électron normal par les rela-tions e(mo)
( (mo)2p e Cestions e,,
_2013 et
(mo)"
== 2013’
· Ces relationscor-no) n,
respondent
d’ailleurs à lapropriété
des fonctions -d’onde de base q"mll et(D,,,,,
de tendre vers zérocomme n-e, tandis que les valeurs propres r:t.1l et
p 1/
tendent vers l’infini comme n2. Les fonc-tions0,i Tnin T,/,"
etV/(3n
W,>,,iW§§,
qui
sontrespecti-vement
proportionnelles
aux densités de massepropre et de
charge,
tendent donc vers zéro comme n-11.Considérons l’un des fluides élémentaires par-tiels
Tn
ouUn
dont la densitéd’énergie-impulsion
est donnée parEn
prenant
les traces onobtient,
par suite de(10)
Pour déduire les
équations
d’état(thermodyna-mique)
des fluides élémentairespartiels,
supposonsqu’ils
peuvent
être considérés comme dénués de frottement interne(efforts tangentiels)
dans uncertain domaine de
l’espace-temps.
Enappliquant
leséquations [1,
(20)]
on obtient alorsCes relations montrent que les fluides élémentaires
partiels
peuvent
être considérés commebarotropes
partout
où ils sont dénués de frottement interne.Supposons
deplus
que les fluidespartiels
sont des gazparfaits
satisfaisant à deséquations
d’état de la forme habituelle pu ==R[J-nTn,
où Rdésigne
la constante de cesgaz
et Tn latempérature.
Par suite de(12), (12a)
on voit que dans ces conditions lesfluides
partiels
sontisothermes,
latempérature
étant donnée parGrâce aux résultats
précédents
onpeut
écrirecomme suit la densité
d’énergie-impulsion
des fluidespartiels
et les
équations
correspondantes
du mouvement(équations
densitaires)
serontQuand
les fluides élémentaires sontdénués
defrottement
interne,
la masse propre et lacharge
électrique
d’uneparticule
sont données parDe
plus,
par suite de[1, (20)]
on auraCes valeurs de mg,lH lit (-), n,
el,, g ,
et(1),
introduites dans leséquations
[1,
(33)]
donnent leséquations
du mouvement desparticules
finiesquand
onpeut
négliger
le frottement interne dans les fluides élé-mentaires.3. Les fonctions d’onde et les
rayonnements
élémentaires. - Au lieu de poser larelation -.-j = - i E,’)
caractéristique
des fluidesélémentaires,
posons maintenantsimplement
n =I4,
I4
étant la matriceunité à
quatre
lignes
etquatre
colonnes. Les vecteurs courants conservatifscorrespondants
s’écrivent main-tenantCes vecteurs
d’espace-temps jouissent
del’impor-tante
propriété
conser-102
vatifs de densité
d’énergie-impulsion qui
corres-pondent
à ces vecteurs courants sont les suivants :Leur trace est
identiquement
nulle par suite de(10)
et 1j =
I4.
Ces deuxpropriétés :
vecteurscou-rants
isotropes
eténergie-impulsion
à traceidenti-quement
nullesont,
selon nous,caractéristiques
durayonnement
pur. Toutes les fonctionsformées,
pour Y) =
I4,
avec les’Finn
sont donc despropriétés
du
rayonnement
gravifique
pur, tandis que les fonc-tionscorrespondantes
formées avec les(D,in
sont despropriétés
durayonnement électromagnétique
pur. Cesrayonnements
sont décrits par les tenseursantisymétriques
qui
satisfont,
comme onsait,
auxsystèmes
maxwel-liens
généralisés
151 n
désignant
les vecteurs depolarisation
Les
FI 9 ,"
etF ;,"
satisfont à des conditionsimpor-tantes que nous considérons aussi comme
caracté-ristiques
durayonnement
pur etqui
s’écriventles indices
j,
1prenant
les valeurs i, 2, 3. Onpeut
d’ailleurs former avec les
Fn
des tenseurs maxwel-liens conservatifsqui
sontsusceptibles
d’êtrecom-parés
localement etintégralement
aux tenseurs(13).
IV. -
Quantification
deschamps
métriques.
4. Formulesgénérales
pour unsystème
departicules.
- Leproblème
de l’interactionpar-ticules-champs
etl’importante question
connexede
l’énergie
propre desparticules
ont été renouvelés par les récentes recherches de M. L. deBroglie
[1].
Nous allons montrer que la
quantification
de noséquations
duchamp [1, (5),
(6)]
permet
de déduire les nouveauxpotentiels
de M. deBroglie
et depréciser
lespropriétés
desparticules
quantifiées
(ponctuelles)
et des forcesélectromagnétiques
etnucléaires
[5].
Soient 1; (==
1, 2, ...,n)
l’indice denumérotage
des
particules (non
nécessairementidentiques)
d’unsystème et xl
le référentiel parrapport
auquel
le mouvement moyen de laparticule v
est nul. Nous admettrons que les étatsquantiques
de laparticule
peuvent
appartenir
à trois classes différentes :Io celle où les transitions entre états
s’accompa-gnent
toujours
de l’émission ou del’absorption
derayonnement
(gravifique
etélectromagnétique)
par laparticule;
2° celle où les transitions
correspondantes
nes’accompagnent
pas derayonnement;
30
finalement,
celle où les transitions entre étatscorrespondent
aux interactions élémentaires entre laparticule
et les autresparticules
dusystème.
Désignons
commetoujours
parTil,
etL///,
les tenseurs de densitéd’énergie-impulsion
matérielle etélectrique,
par gik et Wik les tenseursmétriques
interne et externe et posons
11 =
g,1*
l’ik et lj = (Úik Uik(avec lÚi! (ú lk
=k
Nous associons maintenant la
quantification
deschamps
métriques
dechaque particule
dusystème
à laquantification
de sonénergie-impulsion
par lesrelations
avec 1 == i pour la classe des états
quantiques
sanstransitions de
rayonnement,
1 - -?, pour la classeavec transitions de
rayonnement,
et 1 = 3 pour laclasse des états d’interaction de la
particule
avecles autres
particules.
Lesymbole
mdésigne
icil’en-semble des nombres
quantiques qui
caractérisent l’état de laparticule indépendamment
de103
définies ci-dessus. Les relations
(14a)
et(14b)
expriment l’hypothèse
fondamentale de notreméthode de
quantification
deschamps métriques.
Considérons maintenant les
équations
duchamp
[1,
(5), (6)]
etappliquons-les
à deschamps
faibles. Ellesprennent
alors la formeoù D est le
dalembertien,
les autressymboles
ayant
la mêmesignification
que dans lesparagraphes
précédents.
En tenantcompte
des relations(14a)
et(14b)
leséquations précédentes
donnent doncRemarquons
maintenant que dans le référentielx;,
leschamps
propres de laparticule
ont évidemmentune
symétrie
sphérique
et sontstatiques.
Noussommes donc conduits à
chercher,
dansx;,
dessolutions des
équations (16)
de la formerv
étant,
dans xl,, la distancespatiale
à laparti-cule v;
[ b£)]v
et[b)iàJ)>]v
desquantités
constantesdans x’,
et É(">
laprojection
duquadrivecteur
spin
de laparticule v
dans l’étatquantique (l, m)
sur l’élément
d’hyperplan
normal à l’axe localdes
x:¡.
Leséquations (16)
donnent alorsles constantes
1
et1
interviennentdans ces solutions parce que nous supposons
que (1§ =
-n’
= o pour les raisonsindiquées
plus
loin.
Soit
P,,
unepropriété quelconque
de laparticule
v.La moyenne
quantique
P,,
> de cettepropriété
est définie par
les
(el,)v
étant lesprobabilités
des différents états. Les moyennesquantiques gik, v>
et 6.)ik, ’i > deschamps métriques
de laparticule ’J
doivent rester finies pour rv -+ o. D’autrepart,
probables
dansx;,
où aucuneforce
extérieure
nesollicite la
particule.
Il faut enfin tenircompte
de la création et annihilation departicules
et nousdésignerons
parC"
laprobabilité
que lesystème
soit formé de nparticules
et par N l’entier tel queC"2,,=
o
pour s entierpositif quelconque.
Des
expressions (18)
on déduit alors facilementles
champs métriques
dusystème
dans un référentield 1)
quelconque
xi. Enposant
(ay),,
== d:’;’
dxi
on on obtientobtientsans difficulté
avec les conditions évidentes
qui
sont nécessaires et suffisantes pour que gik>et ú)k > restent finis pour rv - o.
Si,
dans un x’donné,
on a les conditionshabituelles
gik > -->Oik
104
Les
champs gravifique,
nucléaire etélectromagné-tique
dusystème
s’obtiennentimmédiatement
àpartir
de cesexpressions (19).
Eneffet,
lechamp
gravifique
est donné par1
gu, et en retran-chant lagravitation
proprement
dite duchamp
dont dérivent les forcesqui
agissent
sur lesparticules
neutres on obtient le
champ
nucléaireNik
dontl’expression, d’après
notre théorieunitaire,
est lasuivante :
avec ici
D’autre
part,
lechamp
électromagnétique
F est donné parl’expression
[I, (41)]
et l’on a iciévi-demment
La
grande
portée
duchamp gravifique
dusystème
doit être assurée dans(19)
par la conditioncï; =
o,tandis que la faible
portée
duchamp
nucléaire dechaque particule exige, d’après (21),
que l’on aitPar contre, le caractère coulombien du
champ
électrostatique
est assuré parn,)
= o,qui
a lieumême pour une
particule
isolée. On voit donc que lechamp gravifique
newtonien est dû à l’interaction desparticules,
tandis que lechamp
coulombienpeut
être à la fois unchamp
d’interaction despar-ticules et un
champ
propre àchaque particule.
Par suite de la
présence
desp
leschamps (19)
dépendent
évidemment du mouvement des par-ticules et contiennent les réactions derayonnement.
5.Application
à uneparticule
isolée. 2013 Dansce cas
particulier important
lesexpressions
géné-rales
(19)
se réduisent évidemment aux suivantes dans le référentielx‘,
parrapport
auquel
lemou-vement moyen de la
particule
est nul(«N= ôj’)
Pour une
particule
isolée,
etd’après
la définitionmême de la classe d’états 1 -
3,
tous lesc? "L
sontidentiquement
nuls.a.
Champ électriqti(,.
- J)c(2:) h)
on déduitiam étant donné par
par suite de
(20 b)
et decm
= o. Lepotentiel
électrique
correspondant
s’écritdonc,
d’après (22)
Ce
potentiel
estidentique
au nouveaupotentiel
de M. de
Broglie
[1],
lacharge
étant donnéepar
("lç»e’c.2’u,’).
Il est d’ailleurs la différence d’un2ex° 0
potentiel
quasi
coulombien et d’unpotentiel
deYukawa. En
effet,
les états sansrayonnement
(l=1 )
sont évidemment caractérisés
par 0 wi2 m) 0
(absence
de sources derayonnement),
cequi
corres-pond
à-ni
-- o, par suite de(16)
et(17).
La condition*ni
,, osignifie [2]
que la masse propre duphoton
est voisine de zéro.
b.
Champ magnétique.
-Désignons
par g4 >
et
. W4 /
les vecteursd’espace
decomposantes
Demême,
soientb,"ll’
etb)#?>
les vecteursd’espace
decomposantes
b(,,"),
etb("1")i
respectivement.
Les relations(23 a)
et(23b)
donnent alorsles coefficients étant définis par
De
(25)
et de(22)
on déduit lechamp magnétique
Le moment
magnétique
dipolaire l Magn>di,,
qui
correspond
à cechamp
est nul. Parcontre,
lamoyenne
quantique
-- n j ,,
du module dumo-moyenne
quantique
BMmagn
dip/ du module dumo-ment
magnétique dipolaire
n’est pas nulle. Eneffet,
la formule
(18 b)
montre que lechamp
magnétique
105
par
d’où l’on déduit
quantité
essentiellementpositive.
En
partant
de,(24)
et de(25),
tout en tenantcompte
de la condition -nl- ocaractéristique
duchamp
électromagnétique,
ontrouve,
par un calculfacile,
l’expression
suivante pourl’énergie
du
champ électromagnétique
propre de laparticule
quantité
essentiellement finie.c.
Champ
nucléaire. - Considérons finalementla densité maxwellienne ruin
d’énergie-impulsion
duchamp
nucléairePour déterminer
l’énergie
propreWo === /
W44 dr duchamp
nucléaire de laparticule,
il suffit d’utiliser lesexpressions (21)
en y introduisant levecteur 94 >
donné par
(25).
Le calculqui
déterminel’énergie
électromagnétique (26)
donne ici sans difficultéOn voit
ici,
conformément aux résultats de M. deBroglie [11,
que lechamp
nucléaire traduit l’existencede
deuxparticules
de masses propresml = h=l
2 7: C
différentes. La faible
portée
bien connue des forcesnucléaires
((i
etÇ2 1013 cm) exige
d’ailleurs queces
particules
soient des mésons. Les formules(26)
et
(27)
ont la même forme que les formulescorres-pondantes
de la théorie de M. deBroglie
[1].
6.
Application
auspectre
del’hydrogène.
-Pour des ondes
monochromatiques
dans unchamp
électrique
pur leséquations
de Dirac[3]
s’écriventE étant la
charge
et W = E +Mo-C2 l’énergie
del’électron. Pour un ensemble de valeurs des
quatre
nombresquantiques
qui
déterminent les,a,
l’étatcorrespondant
dusystème électron-proton
peut
appartenir
à l’unequelconque
des trois classesdéfinies
précédemment,
de sorte qued’après
les résultats duparagraphe
4,
lepotentiel
quanti-fiéV,,,
qu’il
faut utiliser dans(28)
a la formeRemarquons
queV"2
n’étant pas unegrandeur
observable , V >
ne reste pas nécessairement finie pour r- o. Nous poserons d’ailleurscondition
compatible
avec les conditionsfonda-mentales
Posons
et
admettons,
comme dans le cas coulombien[3],
que §
est leproduit
d’une fonctionsphérique
deLaplace, par
une fonction de r. Lesparties
radiales F et G destfk
satisfont alors[3]
auxéquations
(2).
lorsque
le nombrequantique j
est de la forme1 + 2. 1
Pour i = 1- 1
leséquations
correspondantes
s’ob-tiennent
[3]
enchangeant 1
en -(1
+i).
Posons d’unepart
(2) Il ne faut pas confondre l’entier 1 = o, i, 2, ... dans
les équations (29) avec l’indice 1= 1, 2, 3 utilisé dans les
106
et d’autre
part
p étant la valeur de s telle que as
= b,,
= o pour s > p(afin
que F et G restent finis pour r --->oo ).
Endéve-loppant
lesexponentielles
de(29),
un calculanalogue
au calcul du cas coulombien[3],
conduit à lafor-mule suivante des niveaux
d’énergie
en
désignant
parE,.
les niveaux coulombiensd’énergie
et en tenantcompte
de la condition01,111 _
olb,
_ I. Onvoit donc que la structure
hyperfine
peut
être traitéecomme une
petite perturbation
del’énergie
propre de l’électron due à son interaction avec leschamps
propres non coulombiens du
proton.
Par une trans-formationXi -+ Xi
telle queles
équations
(28)
deviennent .avec A
aXi
eut
doncprendre ()o:.A
commeavecAi=Vmaxl.Onpeutdoncprendre , c
commehamiltonien d’interaction et
appliquer
à la détermi-nation deh£j)
+h§£§
les méthodes[4, 6]
qui
déter-minent l’influence durayonnement
de l’électronsur son
énergie
propre. Les résultatsnumériques
+
sont
indépendants
del’origine
de A.7.
Quantification
deséquations
dumouve-ment. - La
quantification
duchamp
métrique
a évidemment pour
conséquence
la nécessité dela
quantification
deséquations
du mouvementdes
particules.
Nous nous bornerons ici à de brèvesindications à ce
sujet.
L’opération
dequantification
des
équations
du mouvement est trèssimple quand
on
part
deséquations [1, (33)]
obtenuesprécé-demment pour des
particules
à masse etcharge
finies. Il suffit évidemment d’introduire dans ceséquations :
10 à la
place
deschamps métriques g,"k.
et&)0
(non
quantifiés
et non troublés par la.particule
dont on) étudie le
mouvement),
leschamps Ú)?k > et g?k >
obtenus àpartir
des formulesgénérales (19)
ensupprimant
dans cesexpressions
les termesqui
représentent
leschamps
propres de laparticule;
2° les
champs
propresquantifiés
(Wlk)v )
et
(giA.), >
de la
particule (donnés
par lesexpressions (19)
appli-quées
à une seuleparticule).
De
plus
on doit naturellementprendre
la limite desquantités
pour p = o
(particules
ponctuelles).
Ces limites sont finies. Le résultat[1, (46)]
subsiste d’ailleurs évidemmentaprès
quantification,
c’est-à-dire+
Enfin,
les vecteurs Ma desparticules
sont directement reliés par[1, (47’)]
auspin
(grandeur quantique
observable).
Manuscrit reçu le 20 juin I95o.
BIBLIOGRAPHIE.
[1] BROGLIE L. de. - C. R. Acad.
Sc., I949, 229, I57, 269,
40I; Phys. Rev., I949, 76, 862; Portugaliae Mathematica,
I949, 8, 37-48. [2] BROGLIE L. de. 2014
Mécanique ondulatoire du photon et théorie quantique des champs, Gauthier-Villars, Paris,
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[3] BROGLIE L. de. - L’électron magnétique, Hermann,
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