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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

Licence 3 et Magist`ere de Physique ann´ee universitaire 2009/2010

TD de Physique Statistique n o 1 Rappels de Maths pour la M´ ecanique Statistique

1 Formulaire utile

1/ Int´ egrale de Gauss (α ∈ R + ) Z + ∞

−∞

e αx

2

dx = r π

α , Z + ∞

−∞

x 2 e αx

2

dx = 1

2 α r π

α , Z + ∞

−∞

e ikx e αx

2

dx = r π

α e k

2

/(4 α) .

2/ Fonction gamma (ou int´egrale eul´erienne de seconde esp`ece) pour x ∈ R + , on d´efinit Γ(x) =

Z + ∞ 0

t x 1 e t dt , elle v´erifie Γ(x + 1) = x Γ(x) . Valeurs particuli`eres : Γ(n) = (n − 1)! et Γ(n + 1/2) = 2

n

π (2n − 1)!!

NB : (2n − 1)!! = 1 × 3 × 5 × · · · × (2n − 1) = (2n)!/(2n)!! o` u (2n)!! = 1 × 2 × 4 × · · · × (2n) = 2 n n!

3/ Int´ egrales de Wallis Z π/2

0

sin 2m x dx = Z π/2

0

cos 2m x dx = Γ(m + 1 2 ) Γ(m + 1)

√ π 2 Z π/2

0

sin 2m+1 x dx = Z π/2

0

cos 2m+1 x dx = Γ(m + 1) Γ(m + 3 2 )

√ π 2 4/ Formule de Stirling

log N ! = N log N − N + 1

2 log 2πN + O( 1 N ) 5/ Formule du binˆ ome

(p + q) N =

N

X

n=0

C N n p n q N n

6/ Distribution gaussienne normalis´ ee

g(x) = e

(x−<x>)2 2σ2

√ 2πσ 2 , Z

R

g(x)dx = 1 , Z

R

x g(x)dx =<x> , Z

R

(x − <x>) 2 g(x)dx = σ 2 .

1

(2)

2 Volume d’une hypersph` ere

Montrer que le volume d’une hypersph`ere de rayon R dans R n est V n (R) =

√ π n Γ( n 2 + 1) R n .

3 Distribution de Maxwell

La distribution des vitesses de Maxwell est donn´ee par : f (~v) = m

2πk

B

T

32

exp

− mv 2 2k

B

T

,

o` u m est la masse de la particule consid´er´ee, k

B

la constante de Boltzmann, T la temp´erature et v 2 = v x 2 + v y 2 + v 2 z .

1/ Interpr´eter f (~v) en termes probabilistes. Montrer que f (~v) est bien normalis´ee.

2/ Calculer les valeurs moyennes <v x >, <v y >, <v z >, <v x 2 >, <v 2 y >, <v z 2 >, <E c > et <v x v y >.

3/ D´eduire de f (~v) la probabilit´e de trouver v x entre v x et v x + dv x , et ce ∀ (v y , v z ) (loi marginale pour v x ).

4/ D´eduire de f (~v) la probabilit´e de trouver le module de la vitesse entre v et v + dv (on tirera partie de l’isotropie de f et on passera en “coordonn´ees sph´eriques”). V´erifier que la distribution de probabilit´es ainsi obtenue est bien normalis´ee. Comparer la valeur la plus probable de v et la valeur moyenne <v>. Evaluer enfin l’´ecart quadratique moyen de v, σ v = √

<v 2 > − <v> 2 .

4 Marche au hasard

1/ Probl` eme ` a une dimension

On consid`ere une particule astreinte ` a se d´eplacer sur un axe Ox. Son d´eplacement est al´eatoire et se fait par pas discrets identiques de longueur ℓ. La probabilit´e d’un saut ` a droite (vers les x > 0) est p et la probabilit´e d’un saut ` a gauche (vers les x < 0) est q. On a ´evidemment p + q = 1. Chaque saut, ` a droite ou ` a gauche, est suppos´e ind´ependant du pr´ec´edent (processus de Markov).

On note P N (m) la probabilit´e qu’apr`es N sauts la particule soit localis´ee en x = m × ℓ, m entier compris entre − N et N .

(a) Soient n + le nombre de sauts ` a droite et n le nombre de sauts ` a gauche. Exprimer m en fonction de n + et N ou de n et N .

(b) On note Π N (n + ) la probabilit´e que la particule ait effectu´e n + sauts ` a droite parmi les N sauts. D´eterminer Π N (n + ) en fonction de p, q, N et n + , puis v´erifier que Π N (n + ) est bien normalis´ee.

En d´eduire P N (m) en fonction de p, q, N et m.

2

(3)

(c) Calculer les valeurs moyennes <n ± > et en d´eduire la valeur moyenne de la “position” <m>.

Calculer les ´ecarts quadratiques moyens de n ± et en d´eduire σ m celui de m. Discuter le cas particulier p = q = 1 2 . En g´en´eral, comment se comporte <m> σ

m

en fonction de N ?

2/ Limite thermodynamique

On se place dans cette partie dans le cas o` u N et n ± sont “grands”. On va montrer qu’alors P N (m) prend l’allure d’une loi normale, tr`es piqu´ee autour de sa valeur moyenne.

(a) D´eterminer ˜ n + la valeur de n + pour laquelle Π N (n + ) (ou plutˆ ot son log) est maximale.

D´evelopper au second ordre inclus log Π N (n + )

au voisinage de ˜ n + . En d´eduire une approxima- tion de Π N (n + ) puis la valeur de Π N (˜ n + ). Calculer <n + > et l’´ecart quadratique moyen de n + , et comparer aux r´esultats du 1.c).

(b) A partir de ce qui pr´ec`ede, d´eterminer P N (m) et donner <m> et σ m . Comparer aux r´esultats du 1.c).

3/ Passage au continu

Toujours sous les hypoth`eses du 2), en admettant de plus que P N (m) varie lentement en fonction de m, d´eterminer P(x)dx la probabilit´e que la particule soit situ´ee entre x et x +dx. V´erifier que P (x) est bien normalis´ee. Donner <x> et σ x dans le cas g´en´eral et dans le cas particulier p = q = 1 2 .

Nota bene : ce passage du cas discret au cas continu suppose que dx est “petit” devant les dimen- sions physiques du syst`eme (domaine macroscopique)et “grand” devant le pas discret ℓ (“lissage” des d´etails microscopiques).

4/ ´ Equation maˆıtresse

On peut obtenir les r´esulats pr´ec´edents d’une mani`ere tr`es diff´erente. Soit P(x, t) la probabilit´e d’ˆetre en x au temps t (t = τ N, τ ´etant la “dur´ee” d’un saut). Montrer que

P (x, t + τ ) = p P (x − ℓ, t) + q P (x + ℓ, t) .

En passant au continu, en d´eduire une ´equation aux d´eriv´ees partielles reliant ∂P/∂t, ∂P/∂x et

2 P/∂x 2 . Dans le cas p = q = 1/2 montrer que l’on trouve l’´equation de diffusion usuelle :

∂P

∂t = D ∂ 2 P

∂x 2 . (1)

Exprimer D en fonction des param`etres du probl`eme. Lorsque p 6 = q monter qu’un changement de r´ef´erentiel permet ´egalement de se ramener ` a l’´equation (1).

Pour r´esoudre (1) on travaille avec la transform´ee de Fourier ˆ P(k, t) = R

R dx 2π P (x, t) exp {− ikx } . Ecrire l’´equation v´erifi´ee par ˆ ´ P(k, t) et donner sa solution. On se place dans le cas simple o` u P (x, 0) = δ(x). Donner l’expression de P (x, t).

3

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