g
• " "CORPS LÉGISLATIF.
CONSEIL DES CINQ-CENTS.
\ .
,
Car>e
RÉPONS E,W
FAITE
par BAR A C des Ardennes ),
Rapporteur de
lacommijjlon fpéciale (
?)
5chargée d'examiner
la 'queflion de [avoir
:S'il
ne convient pas d'autorifer
leDire&oire exé- cutif à
fairecontinuer
lestravaux préparatoires qui ont pour objet de donner aux cantons
les li-mites conftitutionnelles dont
ils(ont fufeep- tibles
sAux objeclions faites contre
leprojet de ladite commijjlon.
Séance du 3
frimairean
7.R EPRES ENTAN
SDU PEUPLE,
Plusieurs
orateurs fe font élevés avec force, àlaféance( 1 ) Cette commiifion eft compofée des repréTentansdu peuple Fabre (de l'Aude) , Duviquet, Manfoid , Kitouzet-Deflinières
&
durapporteur,
^*
A
d'hier, contre le projet
de
réfolutionque
jevous
préfentai Iau nom de
votrecommiflîon
fpéciale.Les
objections qui furent faites contre ce projet pa- rurentun moment
afTez puifTantespour
éclairer la religiondu
Confeil 6c fixerfa détermination , lorfque lamajorité , réfléchilTantque
cette matière étoitde
la plus hauteim-
portance,&
qu'il convenoit d'autant plusde
la traiteravec maturitéque
c'étoit pourlaféconde foisqu
elleen
renvoyoitTexamen
àune commiiîion
fpéciale, crut devoir continuer la difcuffion à cette féance.Jeferoisle
premier,
citoyens répréfentans, àabandonner
ce projetde
réfolution&
à vousdemander
fur icelui la queftionpréalable,s'il étoit vrai, i°.!uqu'il
ne
fût pasde
nature, à améliorer fenfiblement Je fervice adminiltratif\2
0. qu'ilne
produisît pasune économie
réellede
dix millionsau moins
paran ,économie
fans laquelleil vous ettimpolTiblei d'afifurer les dépenfes des cantons ;3
e. s'il étoit aufliimpo-
litique
qu'on
l'a prétendu ôc qu'il préfentât la plus petite apparencede danger pour
laRépublique
j 4°« enfin>
^
ta conftitution s'oppofoit à fon adoption.Tels
fontcependant,
fi jem'en
rappelle, les principauxargumens
qui ont été faits à cette tribune contte le projetde
votrecommiffion
ôc auxquels je vaisrépondre
le plmifuccin&ement
poffiblepour ne
point abuferde
votreattend tion.Il eft certain d'abord
que
dans prefque tous les canton ruraux, ç'eft le coœmifTairedu
Directoire exécutifquiad
miniitrepour
ainfi dire feuî• c'efi: lui qui préfide, furveill êcopère larépartition descontributions&
ilen
eftbeaucou
qui fe trouvent très-heureux
lorfquils peuvent réunirun
.feule fois par décade quelques agens
de communes pou
appofer leurs fignatures aux travaux quiont
été faits d:3
la
décade;
il eft:également
confiantque
c'eft le juge-de-paix qui feuldans
les cantons ruraux allure le refpect des per- fonnes Se despropriétés, contribue efficacement à la répref- fion des délitsen
les puni(Tant,ou
enharditau crime en
protégeant les perturbateursde
l'ordre focîal&
lesennemis
de
laRépublique
: il cftdonc de
la plus hauteimportance que
cesdeux
magiftrats, fur lefquels repofent feuls l'exécu- tion des lois, la tranquillité Sela sûretépublique
joignent àun
républicanifmeprononcé
des talens Seune
probité à toute épreuve.Trouve-
t-on facilement,mes
collègues? ces
troisqualités réunies dans des cantons d'une population
de
quatre, cinq fix, fept Se huit cents individus ,comme
iln'en exifte
qu'un
tropgrand nombre
? C'eft,cedont
fansdoute vous ne
conviendrez pas.^
€/ > t?.. o ît*^
/
Eh
bien,que
la populationde
cesmêmes
cantons foitI portéeà
deux
, trois, quatreSe cinq milleames,
c'eft-à-dire,I qu'ils aient les limites conftitutionnelles ,autant
que
faire| fepeut,
en
confultant les relations refpecTives des citoyens,
î les
chemins
,ponts, rivières,&c.
Sec., Se alors il vous feraai facile d'obtenir ce précieux avantage Se
de
trouverdans
I
chaque canton
deshommes
dignes, fous tous les rapports,I
de
la confiancedu
peuple Sedu gouvernement
; alors le!iiï|
répartement
des contributions, contre l'inégalitéduquel on
jetlcrie bien plus fort
que
contre leur quotité, fe fera avec Mjuftice Se impartialité ; alors les prêtres réfractaires , les«émigrés &
lesennemis de
laRép«blique ne
trouverontdans aucun canton
ni afyle ni protection, Se dès lorsvous
aurez,ce me femble
, amélioré bien fenfiblement le feivice des#%dminiftrations.
pilit
iiJI
Voyons maintenant
fi endonnant aux
cantons les limites i01:onftitutionnellesdont
ils font fufceptibles, il n'en réfuke nitAàsune économie
auffi considérableque
réelle; Secomme
0
flous
avezordonné
le renvoià votrecommiflion
d'unmefiage
mUlu
Directoire exécutif,accompagné d'un
rapportdu mi-
1
"A
z.\
niftre
de
l'intérieur fur la matière, Ôcque conféquemment
cette
comrmiïion
adû prendre
connoiflancedu
tout, c'eftdans
ce rapportmême que
je vais puifer les preuvesde
l'affirmative, duiTé-je m'attirer encore 1epithète d'orareur
de
ce miniftre. Il sexprime
ainil au Directoire exécutif:«
Un apperçu
drelTé d'après les états envoyésantérieure-5'
ment
aumois de
pluviôlean VI donnera
peut-être desa? réfui tats
de quelque
utilité : ces états fontau nombre de
"
trente quatre, qui préfentent dans l'ordre actuel mille huity
cent quatre-vingt-iix cantons.La
nouvelle circonfcription»
propofée, ôcconforme
aux limitesalignées par la confti»3> tution , réduiroit le
nombre de
mille huit cent quatre-» vingt- fix à mille
quatre-vingt-un;
ce quidonne une
)> différence
de
huit cent cinq cantons ,nombre
»
corrtfpondant à peu prèsaux
quatreneuvièmes
, ôc c'eftj> fans doute en tirer l'induction la plus
modérée que de
35
compter
à rai(onde la totalité desdépartemens
,furune
» diminution
d'un tiers.s'
Comme
la réduction porteront plus particulièrement33 fur les cantons ruraux,
on
va préfenter la dépenfe pré-»
fumée
d'uncanton de
cette clalTe.»
Traitement
,du fecrétairede
lamunici-
» palité,
s?
Idem,
d'uncommis
,>> Frais d'entretien
& de
réparationde
la))
maifon commune,
s? Ports
de
lettres Ôc meffages,35 Frais
de
bureau , chauffage , 8cc.&c.
. . 3-3Dépenfes impie
vues, .Total.
• •• • • • • . •»•
6go
fr.200 IOO
i5o IOO
î
,400
fr.» On compte
dans laRépublique
cinq milledeux
cent» cinquante cantons.
Le
tiers foppofé réductible fero.ltd'un
»
milie fept cent cinquante, qui, à raiTon»
de 1,400
fr.,préfenteroientune économie
«
de. . . . •2j45o
5ooo &
Mais comme
il peut exifter environ«
cinq cents cantons,dans
ceuxà réduire,» qui ont des frais
de
bureau plus conii- ^»
dérables,& qu'on
fuppofe 3 l'un dans5> l'autre, à
2,600
fr,,on
ajouterapour
?» ces objets
i,3oo,qoo
>'
On
trouveroitdonc
jdans
les dépenfes» des municipalités
feulement, une dimi-
, A«
nutionde
.r
. • . . . . . • • . . 3,760,000
fr.5> Il convient d'y joindre celles rela^
» tives aux juftices
de
paix ,qu'on
éva-55 1liera ,
en
calculantpour
les juges fur le»
piedde
huit centsmyriagrammes de
»
grains ,conformément
à l'articleV de
3» la loi
du 4 brumaire
,&
pour les»
greffiers,à raifondu
tiersde
cettequan-
33 tité, à la
fomme
de. . > . . . . . .4a^°> 000
»
Total
des réductionspréfumées
fur33 les dépenfes des municipalités ôc des
35 juftices
de
paix,qui,
quoiqu'ellesne
» foient point «acquittées par le tréfor
as national, n'en font pas
moins une
charge .33
publique,.
. . ....» 8,000,000-
fr»33 II faut encore ajouter la
fomme que
33 le tréfor national aura
de moins
à payer33 pour le traitement
de
mille fept. cent33 cinquante
com mi
flairesdu
Directoire»
exécutif àfupprimer,
Se quimonte
,»
d'après la-fixation réglée à quatre cent33
myriagrammes de
grainspour chacun
33 d'eux par loi
du 21
fructidoran 3,
à1,400,00©
j3
Ain
fi lemode
propofé procureroitune
. 33diminution,
dans les dépenfes?de
.9,400,000
fr,Réponfe
deBava.A 3
6
'
Remarquez
y jevous
prie, repréfentansdu
peuple,que
ces calculs font
appuyés
fur^des pièces incomettables;que
le miniftre porte au taux le plus bas les dépenfes
admi-
nilbati'/es des cantons,
&
qu'il a oublié dans leurnomen-
clature
une
infinité d'objets, telsque
les fêtes nationales3 fraisde
gardes champêtres; qu'ainû* l'économie qu'il
ne
fait
monter
qu'à '9,400,000 fr., doit êtreau moins de 12 à
13 millions. Cette,économie
ferviroit pour partie àaugmenter
lam
a (Te des centimes additionnels fans nouvelimpôt,
8c fuffiroit alorsaux
dépenfesde chaque canton:
le furpîus viendrait
en
décharge? tant
au
profit des con- tribuablesque du
tréfor public.C'e£t
une
très-grande
erreurde
prétendre qu'enaugmen-
tant
de
quelquescommunes
les petits cantons,ilen
réful- teraune augmentation de
dépenfes; qu'ainfi l'économie
.
annoncée ne
feroit qu'idéale.^Tout
lemonde
faitque
le travail des cantons ruraux eft par-tout lemême. Un
cantonde
trois à quatre milleames
n'aqu'un
cornmi
(Ta ire ,un
fecrétaire,
un
juge-de-paix ,un
greffier,comme
celuide
laplus petite étendue : les frais d'entretien 8c
de
réparations 'de lamaifon commune
, ceuxde bureau
, ports de lettres , bois 8c lumière font lesmêmes
8c quelquefois plus confidé- xabîes dans les petitsque
dans les grands cantons.« Mais
, a-t-011 encore objecté , il feroit impolitique ,»
dans les circonftances actuelles , d'adopterun
principe» dont
le réfultat feroit la fuppreiïionde
quelques chefs- lieuxde
canton.»
Et moi
,au
contraire , je penfe qu'il feroit bien plus impolitique 8cdangereux de
confier plus longtemps
à desmains
inhabiles"ou peu
fûtes des fonctions auffiimpor-
tantesque
cellesde
commifiaire&
juge-de-paixjqu'il feroit plus impolitique 8c plusdangereux de
1aider plus -long-temps
la plupart des adminilharionsmunicipales,
desjuges 6r greffiers
de
paix fanspaiement
, fansaucune
ref-fource pécuniaire ; qu'il féroic impolirique
& dangereux
de
croire qu'ilscompteront
tranquillement <Sc fansmurmure
fur l'efpoir
chimérique
d'un excédantfur les centimes addi- tionnels des années7, 8 & 9
(comme
Ta propofé lacommiflïon
des finances),pour
être payésde
leur traite-ment
Se dépenfesde Tan
6.Peu
importe à la prefque totalité descommunes
ruralesde
faire partiede
telou
tel autre canton ;
mais
ce quij leurimporte
, c'eftde
n'êtrepas ttop éloignées
de
leurs magiftrats.Eh
bien5
aucune
commune
, d'après le projetde
réfolution ,ne
pourra l'êtrede
plusde deux
lieuesmoyennes
; encore fera-ce le très- petitnombre,
encore faudra-t-il qu'elles aient,des relations journalières avec le chef-lieu , ôcque
leschemins
foient toujours praticables: cette. diftance ne peutdonc
,comme
on
l'a encore objedté xapporter le plus petitobUade
à la célébrationdes mariages&
fêtes décadaires.Mais
ce qu'ilimporte
par-defius toutauxcommunes
,c'eft d'éprouverune diminution
.fur les centimes additionnels a ficelés aux dé- penfes des cantons j c'eft qu'enfin ces centimes addition- nels ce fient d'égaler Se dansbeaucoup de
cantons d'excéder le principalde
leurs contributions : cene
fontdonc
pas lescommunes pour
lefquelles Je projetde
réfolution feroit impolitique& dangereux,
puifqu'elles y trouvent leurin- térêt particulier ; cene
peut pas êtrenon
plus quelques commifTairesou
juges-de-paix ceflant d'éxifieren
cettequa-
lité , qui pourroienc faire craindre
que
lamefure ne
fût împolitique&
dangéreufe : ilsfaurent je n'en doute, faire le facrificede
leurs places a l'intérêt général ;mais
s'ilen
étoitautrement
, ils prouveroientque
jamais ils n'ont mérité la confiancedu
peuple nicelledu gouvernement
,&
juftifieroient, fous ce feul rapport , la nécefiké
de
lame-
fure. /
Àinfi leprojet
de
réfolution préfenteamélioration évidente dans l'adminiitration intérieurede
laRépublique
, écorna.mz
8
réelle, avec laquelle feule il eft pofîïble
de
mettre en cette partie les recettesau
niveau des dépenfes,&
n'ad'ailleursaucun
des inconvéniens qui lui ont été reprochés:toutdonc
milite en faveurde
fonadoption
, fi toutefois la conftitu- tionne
s'yoppofe
pas. C'eft ladernière&
la feuleobjection ferieufeau premier
coup-d'œil qui ait été faite contre le projet :mais
ellene
tardera pas à éprouver lemême
foreque
les autressLes
cantonsy porte l'articleV
, confervent leur clrconf- criptionaciuellej Sede
fuite :Leurslimitespourront néanmoins être changées ou rectifiées
par
leCorps
légiflatif;mais
encecas ilne pourray
avoirplusd'un
myriamètre
(deux
lieuesmoyennes
) de lacommune
la plus clignée au chef-lieu decanton,Ainfi , d'une part,
vous
avez Toujoursdû
conferver la eirconfeription des cantonstellequ'elle étoit lorsde
l'accepta- tionde
la constitution : jamais ilne vous
futpermis de
tranfporter d'un cantonàun
autre le plus petithameau
> ôc,de
l'autre , vous avezpu
(&
tous lesjours vous ufezde
ce droit), vous avezpu
, dis- je,& pouvez
encoreen changer
&
rectifier les limites, lesaugmenter même
,pourvu que
vous n'excédiez pas le
maximum de
leurétendue
conftitu- tionneile.Plufieurs foisdéjà le
Corps
légifîatifachangé & augmenté
les limites
de
quelques cantons;&
fi „comme on ne
peut plusen
douter, l'article précité le luipermer
, il a , parconféquence
nécefïaire, le droit incontestable d'exécuter pardépartemens
ce qu'il opèrepartiellement&
par localités:cecime
paroît fans réplique.Or
il eft certainque
dans lespartiesde
laRépublique où
les cantons font tellement multipliés qu'on trouve quatre à cinq chefs-lieux furune
furface d'une lieue& demie
> il eft impoffibleque
le législateur ufede
la9
faculté
que vous reconnonTez
fansdoute
lui être accordée par la conftitution, fans la fuppreflionde
quelques-unsde
ces chefs-lieux ;&
s'ilétoic vraiqu'une
des premièresdifpo-fitions
de
l'article5 vous
défendît cette fuppreflion , il fe- roit confiantque vous
n'avezpas ledroitde donner
àaucun
canton les limites conftitutionnelles , ainficependant que
le contraire réfulte des difpofitions fuivancesduditarticle : l'ar- ticle5
préfenteroitdonc une
contradiction auffi évidence qu'abfurde ; il vousaccorderaitun
droit réel,mais
l'exer- cice vousen
feroit interdit ; cequi ne
peut fepréfumer
,
ce qui n'exifte pas , fi,
comme nous
ledevons
, c'eftau
fens, à l'efprit plutôt qu'à la lettre
de
cet articleque nous nous
attachons, quel eften
effet fon véritable fens? il li- gnifieque
leconftituant n'a pasvoulu
fe chargerde changer,
rectifier
ou augmenter
les limites des cantons, parceque
cette opération auroit retardé
de
fixmois &
peut-êtred
ïin/an
lamife
en activitéde
la conftitutionde
l'an3
. après laquelle foupiroit le peuple français.En conféquence
il a dit:Les
cantons confervent leur circonfcription actuelles :mais
je laifleaux légiflateursqui
me
fuccèderont le foinde
faire ce travail,&
c'eftpour
cela qu'il ajoute :Leurs
limitesnéan- moins
pourront être changéesou rectifiéespar
leCorps
légif- latif ;mais de
crainte qu'ilsne donnent aux
cantonsune étendue
telleque
les citoyens foient trop éloignésde
leurs magiftrats , je vais pofer à cet égard îes bornesde
leur puiÏÏance , Se je leur défends d'éloignerune commune
plusde deux
lieuesmoyennes du
chef-lieu: tel eft le véritable' fensde
cet article > d'après lequel tout reproche d'inconfti- tutionnalité difparoît.Je
termine
, repréfentansdu
peuple, parune
obfervation importante.La
loidu
11brumaire
dernier, qui règle les dépenfesdu
miniftre
de
l'intérieur,pour l'an 73augmente de
moitié îetraitement des
commnTaires
près les adminiftrations :riende
plus jufte fans contredit ;
mais
ne préjuge-t-elle pasune
di-minution de
ces fonéfcionnaires publics&
l'admifÇondu
pro- jetde
votrecommillion
? Si jem'en
rappelle bien,c'eftun
des principaux motifsqu'on
a faic valoir àcette tribuneen
faveurde
cetteaugmentation
;mais
cesmêmes
commifTairesqui,
les années précédentes,n'avoientqu'unmodique
rraite-ment de 3oo
fr. ,& dont
ils étoient encorepoyés
fidiffi- cilement, peuvent-ilscompter
fur la réaluéde
l'améliorationde
leurfore tantque
leurnombre
fera lemême
?Aurez- vous
plusde moyens en
l'an 7de
leurpayerun
traitementdouble de
ce qu'il étoiten
l'an6
? Je le defire bien fincèrement;mais
, qu'ilme
foit petmis de
le dire, jene
le penfepas.Tout donc
fe réuniten
faveurdu
projetde
votrecom-
miffion,