• Aucun résultat trouvé

Alain Berset présente un plan pour la médecine générale

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Alain Berset présente un plan pour la médecine générale"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

1430

Revue Médicale Suisse

www.revmed.ch

27 juin 2012

actualité, info

Installation de médecins étrangers : l’explosion

L’explosion du nombre de cabinets médicaux préoccupe les acteurs de la santé. Mais au-delà de la question des coûts, l’installation des méde- cins étrangers qui se mettent à leur compte en Suisse fait débat. La Fédé- ration des médecins suisses (FMH) critique le fait que les niveaux de for- mations clinique et universitaire des nouveaux arrivants sont difficiles à évaluer.

En vertu de la libre circulation des per- sonnes, la Suisse reconnaît les diplô- mes médicaux et titres post gra des des ressortissants des Etats mem- bres de l’UE et de l’AELE. Mais – ce qui est moins connu – la Suisse re- connaît aussi les diplômes décernés dans un pays tiers, hors du Vieux Con- tinent, mais reconnus par un Etat eu- ropéen.

Le médecin requérant – ou son con- joint – doit posséder la nationalité d’un des pays de l’UE/AELE, avoir exercé sa profession sans restriction dans un pays européen, et justifier d’une expérience clinique de trois ans au cours des cinq dernières années en Europe ou en Suisse. Enfin, pré- cise l’Office fédéral de la santé pu- blique (OFSP), ces médecins doi vent disposer «de bonnes connaissan ces d’une des langues officielles de la Suisse».

«Comprenons-nous, le problème ne vient pas du fait que ces médecins soient étrangers, précise Michel Mat-

ter, ophtalmologue et numéro deux de l’Association des médecins de Ge- nève (AMG). Mais de la difficulté à juger de leur formation, notamment en milieu hospitalier. En Suisse, le cahier des charges d’un assistant à l’hôpital est très précis, les critères élevés.»

Michel Matter mentionne en outre les accords spécifiques de récipro- cité liant certains pays de l’UE à des pays tiers. «L’Espagne, par exemple, dispose d’un tel accord avec des Etats d’Amérique du Sud. Ce qui si- gnifie que des médecins sud-améri- cains peuvent voir, en principe, leur formation automatiquement validée en Suisse.» (…)

Ainsi, l’organisation faîtière des cais- ses maladie, Santésuisse, a reçu, «de- puis le 1er janvier 2012, 1034 deman- des de praticiens souhaitant obtenir un numéro de facturation à l’assu- rance-maladie», relève Anne Durrer, porte-parole de l’association. Trois fois plus que l’an dernier à la même période. Et la proportion de profes- sionnels étrangers en cabinet ne ces- se de grossir: de 26,6% de titulaires étrangers d’un diplôme en 2003, ce chiffre est passé à 42,8% en 2012.

(…) Valentine Zubler

Le Temps du 22 juin 2012

Alain Berset présente un plan pour la médecine générale

Ce qu’un conseiller fédéral a fait, un autre conseiller fédéral peut le dé- faire. Le tour de vis effectué par Pas- avancée thérapeutique

62_63.indd 1 25.06.12 12:08

(2)

Revue Médicale Suisse

www.revmed.ch

27 juin 2012

1431

1 Du nom de Rudolf Christian Karl Diesel (1858-1913), inventeur, né à Paris de parents immigrés d’origine allemande.

cal Couchepin sur les analyses de laboratoire afin de réduire les coûts de la santé est aujourd’hui remis en cause par Alain Berset. «Les consé- quences sur le revenu des médecins de famille ont été plus importantes que prévu», explique le chef du Dé- partement de l’Intérieur. En fait, il s’agit surtout de trouver des solu- tions pour rendre son attrait à la pro- fession. «Le revenu actuel des géné- ralistes ne permet pas d’assurer la relève, souligne le président de la FMH Jacques de Haller. Dans cinq ans, les deux tiers d’entre eux seront en âge de prendre leur retraite.» Il fallait réagir. Alain Berset a présenté hier un plan directeur qui est soutenu par l’ensemble des partenaires de la santé.

Ce n’est sans doute pas un hasard si ce plan est dévoilé deux jours après l’échec des réseaux de soins en vo- tation populaire. Le socialiste fribour- geois ne pouvait pas rester sur une défaite. Le projet est cependant bien antérieur à la votation. Il est le fruit des réflexions suscitées par l’initia- tive «oui à la médecine de famille», déposée il y a deux ans avec plus de 200 000 signatures. Lors de la der- nière session parlementaire, le Con- seil des Etats a adopté un contreprojet direct qui tient compte des revendi- cations des généralistes. Ce texte ne constitue cependant qu’un cadre général. (…).

Dans le domaine de la formation, la médecine de famille va faire un bond en avant : création de chaires de pro- fesseurs ordinaires dotées des res- sources nécessaires à l’enseigne-

ment et à la recherche, stages dans des cabinets de médecin de famille, formation postgrade spécifique, en- couragement de la recherche. (…) Jusque-là, tout le monde est d’ac- cord. Le consensus se fragilise dès qu’on parle gros sous. «Les questions tarifaires sont plus trapues», soupire Jacques de Haller. La révision com- plète du système de tarification mé- dicale (tarmed) qui doit améliorer la rémunération des médecins de pre- mier recours et des assistants médi- caux se heurte au problème de la neutralité des coûts. La présidente de la commission de la santé du Conseil des Etats, Christine Egerszegi (plr/

AG), souligne que le gâteau n’est pas extensible: «Il faudra que les spécia- listes se serrent un peu la ceinture pour que les médecins de famille ne soient plus à la diète.» Président du comité de l’initiative «oui à la méde- cine de famille», Peter Tschudi n’a cependant aucune envie d’entamer un bras de fer avec les spécialistes.

Selon lui, «il faut accepter de con sen- tir un investissement pour avoir quel- que chose en échange». Alain Ber- set ne tranche pas. Il laisse entendre qu’une certaine marge de ma nœuvre est possible. (...)

Christiane Imsand Le Courrier du 20 juin 2012

Nouveautés Ostéoporose 2012

Jeudi 30 août 2012, de 14 h 30 à 18 h 00

Chavannes-de-Bogis, Hôtel Best Western

14 h 30 Introduction, R. Rizzoli 14 h 35 Ostéoporose des rhuma- tismes inflammatoires chroniques, C. Roux

15 h 15 Ateliers à partir d’un cas (1re série)

• Diabète et os, S. Ferrari et G. Abetel

• Place de la biochimie dans l’éva- luation des pathologies osseuses, B. Uebelhart et C. Graf

• Corticothérapie et os, quelles recommandations suivre ? O. Lamy et E. Pradervand

16 h 20 Ateliers (2e série) 17 h 15 Ateliers (3e série) Renseignements : C. Cochinaire Amgen Switzerland AG Tél. 078 750 16 50 ccilec@amgen.ch agenda

62_63.indd 2 25.06.12 12:08

Références

Documents relatifs

&HV GHX[ W\SHV VH UHQFRQWUHQW DXVVL ELHQ GDQV OD ]RQH LQWHUQH TXH GDQV OD ]RQH H[WHUQH HW SHXYHQW rWUH FRQVLGpUpV FRPPH WUqV UHSUpVHQWDWLIV GH ODQWKUDFLWH DOSLQ W\SH YDODLVDQ

244 Position de la FMH: Réduire la surconsommation, augmenter la qualité des soins Pour éviter la surconsommation, il faut sensibiliser aussi bien le corps médical que

Organe autonome de la FMH, l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM) réunit tous les acteurs et organismes principaux du domaine de la

Les lignes directrices européennes concernant l’as- surance qualité du dépistage du cancer du sein [12] re- commandent que le taux de détection du cancer du sein doit être

Le système suisse d’assurance-maladie se fonde sur l’admission de fournisseurs de prestations (médecins, hôpitaux, sages-femmes, etc.) qui sont rémunérés pour

ersichtlich ist (Sicherheit!), oder (und das gibt es durchaus noch immer) 100 Tabletten in eine Flasche geschüttet gelie- fert werden. Im ersten Fall kann man die ein-

En 2016, les trois organismes respon- sables que sont la Société suisse pour le management de qualité dans la santé (SQMH), l’Institut pour la re- cherche évaluative en

Dabei findet es Federspiel weniger entscheidend, wie viele Patientinnen tatsächlich eine Patientenverfügung haben – auch wenn es mehr sind als noch vor rund