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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Propagation atmosphérique

•  Vitesse de propagation des ondes électromagnétiques:

–  Dans le vide = c

–  Dans l’atmosphère = v (avec v < c)

–  Rapport n = c/v = index de réfraction du milieu > 1

•  Par conséquent, les signaux GPS subissent un retard lorsqu’ils se

propagent dans l’atmosphère = différence entre le trajet réel S et la ligne droite L dans le vide:

•  En terme de distance, en multipliant par c:

dt = ds v

S L dl c

cdt = nds

S L dl =L (n 1)dl + ( ∫ S nds L ndl )

Allongement dû à la courbure du rai: négligeable

Allongement dû à la différence

de vitesse de propagation (n≠1)

(2)

Réfraction ionosphérique

•  Index de réfraction ionosphérique = fonction de la fréquence de l’onde incidente f

et de la fréquence de résonnance du plasma ionosphérique f p : légèrement différent de l’unité, peut être approximé (en négligeant les termes d’ordres supérieurs) par:

•  La fréquence de résonance du plasma f

p

vaut ~10-20 MHz – les fréquences

porteuses GPS ont été choisies pour minimiser leur atténuation en prenant f 1 and f 2 >> fp .

•  On a aussi:

N(z) est la densité électronique (fonction de l’altitude z ), q

e

et m e la charge et masse de l’électron. L’indice de réfraction n ion peut donc s’écrire:

n ion = 1 − f p 2 2 f 2

f p 2 = N ( z)q e 2 π m e

n(z) = 1 − N (z)q e 2

2 π m e f 2

(3)

Réfraction ionosphérique

•  L’allongement du trajet dans l’ionosphère est (z = altitude):

•  Le délai correspondant, induit par la réfraction dans l’ionosphère est donc:

avec A = 40.3 m

3

.s

-2

(en remplaçant q

e

et m

e

par leurs valeurs numériques) et IEC = contenu intégré en électrons (le long du trajet satellite-récepteur)

•  Par conséquent::

•  I = 3-70 ns => Δ L = 1-20 m (au zenith)

•  Délai ionosphérique proportionnel à la densité d’électron intégrée le long du rai, soit, pour les deux fréquences GPS:

I = 1 c

N (z)q

e2

2 π m

e

f

2

dz

rec

sat

= cf A

2

recsat

N (z)dz = cf A

2

IEC

I

1

= A

cf

12

IEC et I

2

= A

cf

22

IEC

ΔL ion = ∫ sat rec ( n(z) − 1 ) dz

(4)

Réfraction ionosphérique

•  Les équations de phase pour L1 et L2 sont (en cycles):

•  Ecrivons la combinaison linéaire suivante des observables ϕ 1 et ϕ 2 :

•  Notons que: (car I 1 et I 2 proportionnels à IEC )

•  D’où:

ϕ

1

= f

1

c ρ + f

1

Δt + f

1

I

1

+ f

1

TN

1

ϕ

2

= f

2

c ρ + f

2

Δt + f

2

I

2

+ f

2

TN

2

I 1

I 2 = f 2 2 f 1 2

ϕ LC = f 1 2 f 1 f 1 2f 2 2

f 2 2

f 1 2 I 2f 1 f 2 f 2

f 1 2f 2 2 I 2 + ... ⇔ ϕ LC = f 1 f 2 2

f 1 2f 2 2 I 2f 1 f 2 2 f 1 2f 2 2 I 2

= 0

! # # # # " # # # # $ + ...

ϕ LC = f 1 2

f 1 2f 2 2 ϕ 1f 1 f 2

f 1 2f 2 2 ϕ 2 ⇒ ϕ LC = f 1 2 f 1

f 1 2f 2 2 I 1f 1 f 2 f 2

f 1 2f 2 2 I 2 + ...

(5)

Réfraction ionosphérique

•  La combinaison linéaire ϕ LC : est donc indépendante du délai ionosphérique:

•  Par conséquent:

–  Utilisation de GPS bi-fréquence pour minimiser l’effet de l’ionosphère –  Mais ϕ

LC

est ~3 fois plus bruitée que ϕ

1

ou ϕ

2

–  Premier ordre du délai corrigé seulement – impact du second ordre non négligeable…

•  Dans le cas de récepteurs mono-fréquence:

–  Modèle « climatologique » empirique: termes contenus dans les éphémérides radio-diffusées, corrige 50-60% du délai

–  Se cantonner à des lignes de base courtes (< 10 km)

ϕ LC = f 1 2

f 1 2f 2 2 ϕ 1f 1 f 2

f 1 2f 2 2 ϕ 2

⇒ ϕ LC = 2.546 × ϕ 1 − 1.984 × ϕ 2

(6)

Réfraction ionosphérique

•  Notons au passage que la combinaison linéaire suivante des observables ϕ

1

et ϕ

2

annule les termes géométriques:

•  Puisque:

•  On a donc:

•  Les observables GPS ϕ

1

et ϕ

2

permettent donc de mesurer facilement le contenu électronique intégré (à une constante près) le long du trajet récepteur-satellite.

I

2

I

1

= A( f

12

f

22

) f

12

f

22

IEC

ϕ

2

f

2

f

1

ϕ

1

= f

2

c (I

2

I

1

) (+ N )

ϕ

2

f

2

f

1

ϕ

1

= f

2

c

A( f

12

f

22

) f

12

f

22

IEC

IEC = ϕ

2

f

2

f

1

ϕ

1

%

&

' (

) * × cf

12

f

2

A( f

12

f

22

)

(7)

Réfraction ionosphérique

•  On peut montrer que la combinaison linéaire suivante est indépendante du délai ionosphérique:

•  Par conséquent: utilisation de GPS bi-fréquence pour minimiser l’effet de l’ionosphère

•  On peut montrer que la combinaison linéaire suivante des observables ϕ

1

et ϕ

2

annule les termes géométriques:

•  Les observables GPS ϕ

1

et ϕ

2

permettent donc de mesurer facilement le contenu électronique intégré (à une constante près) le long du trajet récepteur-satellite.

ϕ LC = f 1 2

f 1 2f 2 2 ϕ 1f 1 f 2

f 1 2f 2 2 ϕ 2

⇒ ϕ LC = 2.546 × ϕ 1 − 1.984 × ϕ 2

ϕ

2

f

2

f

1

ϕ

1

= f

2

c (I

2

I

1

) (+N ) IEC = ϕ

2

f

2

f

1

ϕ

1

"

# $ %

&

cf

12

f

2

A( f

12

f

22

)

et

(8)

Réfraction

ionosphérique

Carte du contenu électronique global

Perturbation ionosphérique causée par un lancement de

de fusée

(9)

Réfraction troposphérique

•  L’allongement du trajet dans la troposphère est (z = altitude):

•  On sépare généralement les contributions de l’atmosphère « sèche » (en équilibre

hydrostatique) et humide (vapeur d’eau). Pour un trajet zénithal, on a:

•  Contributions:

–  Hydrostatique ~ 200 to 230 cm au zénith au niveau de la mer

–  Humide < 40 cm au zénith au niveau de la mer –  Augmente avec l’angle d’élévation du satellite:

pris en compte par une fonction d’élévation de la forme:

ΔL

trop

= ∫

satrec

( n(z) − 1 ) dz

ΔL zen = ΔL zen hydro + ΔL zen wet GPS

antenna troposphere

ε

toward satellite

at low elevation

H z R

Zenith delay

Slant delay

m( ε ) = R

H

z

= 1 sin ε

m( ε ) =

1 + a

a + b 1 + c sin( ε ) + a

sin( ε ) + b sin(ε) + c

En prenant en compte la courbure de la Terre:

(10)

Réfraction troposphérique

•  Pour un trajet zénithal, le délai « sec » dépend uniquement de la pression au sol P 0 , de la latitude du site λ et de sa hauteur ellipsoïdale H:

•  Erreur standard de ce modèle ~0.5 mm pour une mesure (simple à réaliser) de la pression au sol avec une précision de ~0.5 hPa.

Δ L

zenhydro

= ( 2.2768 ± 0.0024 × 10

−7

) f ( λ P

0

, H )

f ( λ , H) = 1 − 0.00266cos 2 ( ) λ 0.00028H

(11)

Réfraction troposphérique

•  Le délai « humide » peut se modéliser avec, par exemple:

où M w et M d = masses molaires de l’air sec et de la vapeur d’eau, e = pression partielle de vapeur d’eau, T = température, k 1 ,k 2 ,k 3 = constantes déterminées empiriquement.

•  D’autres paramétrisations ont été proposées, mais:

–  e et T varient rapidement dans le temps et spatialement

–  Quantités difficiles a mesurer en fonction de l’altitude (ballons sondes) –  Erreur standards des modèles ~2 cm.

Δ L zen wet = 10 −6 k 2M w M d k 1

$

% &

' ( ) e

T dz + k 3 e T 2 dz

+ ∫

, -

.

/ 0

(12)

Réfraction troposphérique

•  Solutions?

–  Modèle: marche bien pour le délai sec, pas le délai humide –  Corrections

•  À partir de mesures de surface

•  À partir de mesures en fonction de l’altitude: ballons sondes, radiomètres

•  À partir de modèles météo

–  Estimation:

→  On introduit une inconnue supplémentaire = délai zénithal total (+ gradient NS et EW)

→   Estimation toutes les n heures, contraintes temporelles

•  Si le délai zénithal total est estimé, et que l’on dispose d’un baromètre précis, on peut donc soustraire la contribution hydrostatique et en déduire la contribution humide.

•  Ensuite:

( Π ~ 0.15)

PWV = Π(T m )ΔL zen wet

(13)

Réfraction

troposphérique

Rouge = estimations GPS

Jaune = mesure par radiomètre à vapeur d’eau Etoiles vertes = radiosondages

Precipitations estimées avec assimilation des résultats GPS

Précipitations mesurées

Precipitation estimées

Fig. P. Fang

Fig. J. Haase

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