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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

TD DU 14/02/2011 ET DU 21/02/2011

Exercice 1 . Soit (I, ϕ) une solution maximale de l’´ equation diff´ erentielle (E) : x 0 = x 2 − t d´ efinie en 0.

• Montrer que, si ϕ(0) > 1 alors ∀t ∈ R + ∩ I, ϕ(t) > √ t + 1.

• Montrer que, si ϕ(0) < 0 alors ∀t ∈ R + ∩ I, ϕ(t) < √ t.

Exercice 2 .

Etudier les solutions ´ C 1 de l’´ equation diff´ erentielle y 0 2 (4 − 3y) 2 = 4(1 − y).

1

(2)

2 TD DU 14/02/2011 ET DU 21/02/2011

Solution 1 Tout d’abord, faire un dessin de la parabole x 2 = t, ensemble des points o` u les solutions ont une tangente horizontale. On appelle I l’int´ erieur de cette parabole.

• S’il existe t 1 ∈ R + ∩ I tel que ϕ(t 1 ) 6

t 1 + 1 alors, le T.V.I. appliqu´ e entre 0 et t 1 nous assure l’existence d’un r´ eel t 0 tel que ϕ(t 0 ) = √

t 0 + 1.

Soit F = {t ∈ R + ∩ I | ϕ(t) = √

t + 1} alors F est non vide et c’est un ferm´ e de I donc il poss` ede un plus petit ´ el´ ement t 0 . On a alors ϕ(t 0 ) = √

t 0 + 1 et ϕ(t) > √

t + 1 sur ]0, t 0 [.

Comme ϕ 0 (t) > 1 sur [0, t 0 [, on ´ ecrit ϕ(0) − ϕ(t 0 ) +

Z t

0

0

ϕ 0 (t) dt = 0

> ϕ(0) − ϕ(t 0 ) + t 0 = 1 + t 0 − √

1 + t 0 > 0 ce qui est impossible donc ∀t ∈ R + ∩ I , ϕ(t) > √

1 + t.

• S’il existe t 1 ∈ R + ∩ I tel que ϕ(t 1 ) >

t 1 alors on peut trouver t 0 > 0 tel que ϕ(t 0 ) = − √

t 0 . On prouve alors que pour t > t 0 , − √

t < ϕ(t) < √

t (ϕ 0 est n´ egative et ne peut s’annuler) ce qui est impossible.

Solution 2 On pose z = 1 − y et l’´ equation devient z 02 (3z + 1) 2 = 4z. On d´ eduit de ceci 2 choses : z > 0 et 3z + 1 ne s’annule pas. On ´ ecarte par la suite la solution z = 0. On cherche les solutions de l’´ equation sur I intervalle maximal.

• Etudions d’abord les solutions telles que ´ z > 0. On a z 0 (3z + 1) 2 √

z = ε o` u ε = ±1 (ε ne d´ epend pas de x car la fonction z 0 (3z + 1)

2 √

z est une fonction continue qui s’annule si elle change de signe). On obtient alors z 3/2 + √

z = ε(x − x 0 ). Si on pose ϕ(t) = t 3/2 + √ t alors ϕ 0 (t) > 0 sur ]0, +∞[ donc cette fonction admet une fonction r´ eciproque θ de classe C de ]0, +∞[ sur lui mˆ eme (et on v´ erifie que θ 0 se prolonge en 0 par 0). La solution dans ce cas est donn´ ee par z(x) = θ[ε(x − x 0 )] o` u on va pr´ eciser les intervalles de d´ efinition :

– si ε = 1 alors y(x) = 1 − θ(x − x 0 ) pour x > x 0 , – si ε = −1 alors y(x) = 1 − θ(x 0 − x) pour x < x 0 .

• Cas g´ en´ eral : soit Z = {x ∈ I | z(x) = 0} que l’on suppose non vide et non r´ eduit ` a un point. Soit x 1 < x 2 deux points de Z et supposons qu’il existe x 3 ∈]x 1 , x 2 [ tel que z(x 3 ) 6= 0. Z ∩ [x 1 , x 3 ] est compact donc il admet un plus grand ´ el´ ement a, de mˆ eme, soit b le plus petit ´ el´ ement de Z ∩ [x 3 , x 2 ]. On a a < x 3 < b et sur [a, b], comme z ne s’annule pas, z 0 non plus donc z est strictement monotone sur [a, b] et z(a) = z(b) = 0 ce qui est contradictoire. Z est donc un intervalle de R .

Conclusion : Si Z = ∅ alors y est de la forme donn´ ee dans le premier cas mais on peut alors prolonger y ` a R comme on peut le voir ci-dessous.

Si Z = [x 1 , x 2 ] alors y(x) =

 

 

1 − θ(x 1 − x) si x < x 1 1 si x ∈ [x 1 , x 2 ] 1 − θ(x − x 2 ) si x > x 2

, si Z =] − ∞, x 2 ] ou Z = [x 1 , +∞[

on adapte.

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