• Aucun résultat trouvé

TRANSITION DU PREMIER ORDRE DANS LES CRISTAUX CUBIQUES INDUITE PAR UN CHAMP MAGNÉTIQUE ORIENTÉ SUIVANT UNE DIRECTION DE DIFFICILE AIMANTATION

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "TRANSITION DU PREMIER ORDRE DANS LES CRISTAUX CUBIQUES INDUITE PAR UN CHAMP MAGNÉTIQUE ORIENTÉ SUIVANT UNE DIRECTION DE DIFFICILE AIMANTATION"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00214008

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00214008

Submitted on 1 Jan 1971

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

TRANSITION DU PREMIER ORDRE DANS LES CRISTAUX CUBIQUES INDUITE PAR UN CHAMP

MAGNÉTIQUE ORIENTÉ SUIVANT UNE DIRECTION DE DIFFICILE AIMANTATION

J. Rebouillat

To cite this version:

J. Rebouillat. TRANSITION DU PREMIER ORDRE DANS LES CRISTAUX CUBIQUES IN- DUITE PAR UN CHAMP MAGNÉTIQUE ORIENTÉ SUIVANT UNE DIRECTION DE DIF- FICILE AIMANTATION. Journal de Physique Colloques, 1971, 32 (C1), pp.C1-547-C1-549.

�10.1051/jphyscol:19711185�. �jpa-00214008�

(2)

JOURNAL DE PHYSIQUE Colloque C 1, ~upplément au no 2-3, Tome 32, Février-Mars 1971, page C 1 - 547

TRANSITION DU PREMIER ORDRE DANS LES CRISTAUX CUBIQUES INDUITE PAR UN CHAMP MAGNÉTIQUE ORIENTÉ

SUIVANT UNE DIRECTION DE DIFFICILE AIMANTATION

J. P. REBOUILLAT

L. E. P. M., C. N. R. S., Grenoble, France

Résumé. - Dans les cristaux cubiques, un champ magnétique dirigé suivant un axe de difficile aimantation, peut induire une transition de premier ordre. En utilisant le développement classique de l'énergie magnétocristalline, on a déter- miné les relations existant entre les constantes d'anisotropie pour qu'une telle transition apparaisse. On donne pour exemple le fer et le nickel à 4,2 OK.

Abstract. - In cubic crystals, a magnetic field applied along a hard direction can induce a first order transition.

Using classical expansion of magnetocrystalline energy, we have determined the relations between anisotropy constants necessary for such a transition to appear. Iron and nickel at 4.2

OK

are given as exampies.

1. Introduction. - Lorsqu'on applique un champ magnétique dans une direction de difficile aimantation, o n considère généralement que la rotation du vecteur aimantation J , à partir de la direction privilégiée se produit de manière continue. Reprenant le pro- blème abordé par R. M. Bozorth en 1936 [l] et traité partiellement par D. Krause en 1964 [2], nous allons montrer que, dans le cas des cristaux cubiques, deux types de transition du premier ordre peuvent intervenir.

II. Transition sans changement de plan de rotation.

- Si le champ est appliqué dans la direction p de difficile aimantation (Fig. lc), les énergies dans le

O e

( l a 1

1

N

a b c d e - He

FIG. 1. -Transition sans changement de plan de rotation de Js.

champ extérieur He et dans le champ démagnétisant H, s'ajoutent à l'énergie d'anisotropie. Le minimum de l'énergie totale se déplace, en fonction de He, à partir de la direction facile n, dans le plan (n, p), entraînant la rotation de J,. Si 0' est l'angle formé par J, et la direction p, le champ interne Hi et l'angle 8 vérifient la relation : Hi =

-

- dEa obtenue en

J, d cos û

dérivant l'énergie totale. cependant, au cours de la rotation de J,, un deuxième minimum d'énergie peut apparaître dans la direction p (Fig. la) : si on néglige l'agitation thermique, le chemin emprunté par J, n'est pas réversible, mais présente une hystérèse caractéristique des transitions du premier ordre. Ce phénomène entraîne un changement de signe de la pente de la courbe calculée (Fig. lb), représentant

l'aimantation parallèle au champ : JIJ, = cos O, en fonction du champ extérieur :

1 dEa

He = H i - H, ou H e = - J, d cos - û + nJ, cos 8 .

La courbe ne correspond plus alors, dans la partie CF, à un minimum de l'énergie totale, mais au maximum situé entre les deux minima. La pente de la courbe étant négative, la condition d'existence d'une telle transition s'écrit :

d cos O d 2 ~ ,

< O ou - + n ~ : < 0 .

dHe d cos2 e

Il suffit de vérifier cette relation lorsque 8 + 0.

III. Transition avec changement de plan de rotation.

- Un deuxième minimum d'énergie peut également apparaître dans le plan contenant les deux directions de difficile aimantation p et q (Fig. 2a).

O

O<-- O(

- y

( 2 a )

O

( 2 b ) ( 2 cl

FIG. 2. - Transition avec changement de plan de rotation de Js.

J, quitte alors le plan de rotation initial : ce chan- gement de plan s'effectue avec hystérèse comme précédemment (Fig. 2b). En repérant J, par les deux angles û et a (Fig. 2c), une telle transition aura lieu si l'énergie totale présente pour a = a, un minimum plus faible que pour a = O. Puisque seule l'énergie magnétocristalline dépend de a, les trois conditions suivantes doivent être réalisées :

Il suffit de vérifier ces relations lorsque 0

t

O.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphyscol:19711185

(3)

C 1 ! 548 J. P. REBOUILLAT

IV. Application. - On peut développer de manière classique l'énergie magnétocristalline, en fonction des cosinus directeurs al, a2 et a3 de J, et des constantes d'anisotropie Ki :

Ea = Ko -I- ~ ~ ( a : + a; a: + a: a:) +

2 2 2

+ K z al a2 a, + ~ , ( a ' : a; + a; a: + a: a 3 + ...

En ne conservant que les quatre premiers termes, on peut ordonner les énergies correspondant aux directions privilégiées possibles [100], [l IO] et [l Il], selon les valeurs de K2/Kl et K3/K1 (Fig. 3).

Nous avons déterminé les relations que doivent vécifier KI, K2 et K3 pour que surviennent les deux types de transitions précédemment décrits, en nous limitant

aux faibles de

K2/Kl

et K d K l , c'est-à-dire FI^. 3. - Relations entre les énergies correspondant aux

1) au cas où K1 est négatif et [ I l 11 axe facile (tableau 1 rentes orientations privilégiées de

J ~ .

et Fig. 4) et 2) au cas où KI est positif et [IO01 axe Pour K I > O, signe > .

facile (tableau II et Fig. 5). Pour K I

4

0, signe

4

.

FIG. 4 et 5. - Existence de transition du premier ordre en fonction de Kz/Ki et &/Ki :

Q) Mécanisme normal de rotation de Js. @ Transition avec changement de plan de rotation.

@ Transition sans changement de plan de rotation. @ Transition avec ou sans changement de plan de rotation.

j El11 < El00

[ i l 1] axe facile

Transition sans changement de plan de rotation

Transition avec changement de plan de

rbtation

(4)

TRANSITION DU PREMIER ORDRE DANS LES CRISTAUX CUBIQUES

[100] axe facile

Transition sans changement de plan de rotation

Transition avec changement de plan de

rotation

~a

('1 < ~ ~ ( 0 )

V. Exemples. - Les mesures d'aimantation effec- Pour le fer monocristallin, les constantes obtenues tuées sur un monocristal de nickel à 4,2 OK ont permis à 4,2

O K

sont :

de déterminer par une méthode de moindres carrés,

les constantes KI = 542 6 x 103 erg/cc K2 = 122 Jr 40x 103erg/cc

D'après ces valeurs, le comportement du nickel devrait être normal, lorsque le champ est appliqué selon [100]. Cependant, un changement de plan de rotation semble être observé à partir de 8 - 180 :

les points expérimentaux et la courbe calculée s'accor- dent avec un écart moyen de 0'7 Oe jusqu'à cos 0 - 0,95, et à partir de cette valeur, l'écart atteint - 50 Oe, valeur très supérieure aux erreurs expérimentales (Fig. 6).

1

P 81m 'am I n . lm

CHAMP MAGNETlOUE INTERNE 08

Fm. 6. - Courbes d'aimantation du nickel à 4,2 QK, tracées en fonction du champ interne.

On devrait observer dans la direction [ I l l ] une transition sans changement de plan de rotation, mais le phénomène est noyé dans l'approche à la saturation et ne peut être observé (Fig. 7).

O ! 'm 'm 'a 'so 'm ' m .am

CHAMP MAGNETIPUE l NTERNE Oe

Fro. 7. - Courbes d'aimantation du Fer à 4,2 OK, tracées en fonction du champ interne.

VI. Conclusion. - Nous avons voulu montrer que les transitions du premier ordre décrites ici Sont très fréquentes, surtout lorsque KI est positif. Leur observation directe est par contre très difficile. On pourra cependant trouver des exemples plus probants que le nickel et le fer à 4,2 OK.

Bibliographie

[l] BOZORTH (R. M.), Phys. Rev., 1936, 50, 1û76.

M KRAUSE m.), Phys. Stat. Sol., 1964, 6, 125,

Références

Documents relatifs

Ce résultat est généralisable tant que P fem correspond la puissance fournie par la fem induite par le mouvement du circuit dans un champ magnétique extérieur stationnaire (e = −

Aimant permanent et spire en champ lointain Modèle du dipôle magnétique. Caractéristiques générales du champ

Le champ d’un solénoïde infini d’axe Oz, formé d’un enroulement de n spires par unité de longueur accolées est. • uniforme dans

Convention: les lignes du champ magnétique B sont orientées à l'extérieur de l'aimant du Nord vers le

sur une droite d à distance finie, pour chacun desquels les trois droites du plan tangent sont réelles, peut être transformée homo graphiquement en une surface à axe de symétrie

ce théorème permet souvent de voir s i ' — — est divisible par l'un de ces trois nombres, c'est-à-dire si q est résidu quadratique, cubique et biquadratique suivant le

Le référentiel est celui du dispositif qui crée le champ magnétique (par exemple deux bobines de Helmholtz). Il n’y a pas de frottement car le mouvement se fait dans le vide..

- II هاجمىا طىطخو تُظُطىغمىا فاُطلأا Spectres magnétiques et lignes de