Dépôt Institutionnel de l’Université libre de Bruxelles / Université libre de Bruxelles Institutional Repository
Thèse de doctorat/ PhD Thesis Citation APA:
Errera, J. (s.d.). Le pouvoir inducteur spécifique des solutions colloïdales (Unpublished doctoral dissertation). Université libre de Bruxelles, Faculté des sciences, Bruxelles.
Disponible à / Available at permalink : https://dipot.ulb.ac.be/dspace/bitstream/2013/216501/3/128efe1b-f1a8-45a1-9d34-7fc236d16a29.txt
(English version below)
Cette thèse de doctorat a été numérisée par l’Université libre de Bruxelles. L’auteur qui s’opposerait à sa mise en ligne dans DI-fusion est invité à prendre contact avec l’Université (di-fusion@ulb.ac.be).
Dans le cas où une version électronique native de la thèse existe, l’Université ne peut garantir que la présente version numérisée soit identique à la version électronique native, ni qu’elle soit la version officielle définitive de la thèse.
DI-fusion, le Dépôt Institutionnel de l’Université libre de Bruxelles, recueille la production scientifique de l’Université, mise à disposition en libre accès autant que possible. Les œuvres accessibles dans DI-fusion sont protégées par la législation belge relative aux droits d'auteur et aux droits voisins. Toute personne peut, sans avoir à demander l’autorisation de l’auteur ou de l’ayant-droit, à des fins d’usage privé ou à des fins d’illustration de l’enseignement ou de recherche scientifique, dans la mesure justifiée par le but non lucratif poursuivi, lire, télécharger ou reproduire sur papier ou sur tout autre support, les articles ou des fragments d’autres œuvres, disponibles dans DI-fusion, pour autant que :
Le nom des auteurs, le titre et la référence bibliographique complète soient cités; L’identifiant unique attribué aux métadonnées dans DI-fusion (permalink) soit indiqué; Le contenu ne soit pas modifié.
L’œuvre ne peut être stockée dans une autre base de données dans le but d’y donner accès ; l’identifiant unique (permalink) indiqué ci-dessus doit toujours être utilisé pour donner accès à l’œuvre. Toute autre utilisation non mentionnée ci-dessus nécessite l’autorisation de l’auteur de l’œuvre ou de l’ayant droit.
--- English Version ---
This Ph.D. thesis has been digitized by Université libre de Bruxelles. The author who would disagree on its online availability in DI-fusion is invited to contact the University (di-fusion@ulb.ac.be).
If a native electronic version of the thesis exists, the University can guarantee neither that the present digitized version is identical to the native electronic version, nor that it is the definitive official version of the thesis.
DI-fusion is the Institutional Repository of Université libre de Bruxelles; it collects the research output of the University, available on open access as much as possible. The works included in DI-fusion are protected by the Belgian legislation relating to authors’ rights and neighbouring rights. Any user may, without prior permission from the authors or copyright owners, for private usage or for educational or scientific research purposes, to the extent justified by the non-profit activity, read, download or reproduce on paper or on any other media, the articles or fragments of other works, available in DI-fusion, provided:
The authors, title and full bibliographic details are credited in any copy;
The unique identifier (permalink) for the original metadata page in DI-fusion is indicated; The content is not changed in any way.
It is not permitted to store the work in another database in order to provide access to it; the unique identifier (permalink) indicated above must always be used to provide access to the work. Any other use not mentioned above requires the authors’ or copyright owners’ permission.
Jen
kins,et
è
coefficients
dépendants
du temps,soit
purement
ind
é
t
e
rminable
du second
ordre
peuvent
être exprimées au
moyen de la fonction
de
Gree
n
associée è l'opérateur autor
ég
ressif et des coefficients de l'op
é
rateur
moyenne
mobile. La dé
composition de
t.Jold-Cram~rde ce processus
et
sa
fonction de covariance peuvent
être
obtenues
de façon
e
xplicite.
J
1;
T
1\
CJ
nue
T ION
If
:
.)ouv-:~P i L U..::L'.;IL:' f"~U1 l'~lU(: .:L,U.rCUl
le
:)ro')rL~ Lj':lccLl'i-~.lue
(:012
,
:.',i.t
iàT
(;
.
0"
l~
it:;J'in
j
L
f':LlîiLucller:
1ent en
disJ,~t
:
le
p
.
i
• •
rl
1
un
r.
i
l
ie
u
est
:~!r,
'1l
'lUr'<.c:'
.'oi,
t
(~e
18.
c:J.l)acitJ d
'
un condensat0ur
avec
cc
~ilie
u
inLer
r
~di
n
ir8
~
l
~ capacit~
du
m~~e
con~c
n
s~Le
u
r ave~
l
'
air
s tri
c.
t0.,.'fm L
'xl.rl';
le v:We
-
CO['1-,
e
lTi
l
ieu interm6d
üüre
.
NOUf,
rllTiveI'ons
encorc par une
'lutr
e
voie exp6ril.,entule
L
1
3-noti
o!l
(1e
p
.
i.
C'.C
onsidérons deux corps chargés
:
l
'
expérience
('·ontre
-l.u
'
iL
eX3rccnt
unr;
'1ction
ù
distance
;
si
l
eurs charges sonL
de
mê
l"e
~iGnej)J.r
eXef1l;lt.~,jls
fUrepoussen
t
.
L
'
e/~):':rjenc'J
;·lo11tre
r
ye
l
a
force
'~u
i
s '
cxere;e cntl'e
d0"
cori)s
L:,ol:s
.:;l"~l,!S:r:- ,rl
(H
sLancc et
'üfférence
de
potentiel
ou cl:::crccs 2f:;ales
,
J~:;.:enr~
(lUl~1i
li8
U
Ch:
lec
t['ic
~
ue)
::l
u
i e
n
toure
l
c~;
corps
.
POUl' donner une
re':r
"
'
-c
1L:ltion
CIe ces 1'0rc,es exi ·
ta
n
t
erlLre
corp~.charg5s
nous suppo
-sons
-LU~~
des
liJ:~r:cs
de
f0l'e;e s
'
~tablis3ent
d
'
un corps
ù.
l
l
a
u
Lre
dalîS
l
e
L"~i
l
i~u
1:1t.errc!:3dlaire
.
L1.
(lensit-3 de
ces lignes
de
forces hy:)othéti
'{ues
rlj:)en
r
l
(l
u J:1ilieu
.
Nous r1Jfinirons
le
p
.
i.s
.
d
'u
n l
:1i
l
ieu en
disant
:
l
e
p
.
i.s
.
cl
'
un uilieu
est
l
e
rapport de
l
a
densit~
,:les
lignes
de
fol'c~
d
lun
systèr'e don
n
S
r~a
ns
le vi
rl
e
L
lcur c1ensi.t2
d<.œ
s
le
Illi
l
ieu
.
fsIAt
L
a
t
h.)orie
ci.e
Maxwel
l
en
ùj.stinguant
leG
courants de ùdp
l
a
-cemenL et
de conducti0n
,
119us
~l~ne
de son
c6t6
L
l
a
notion de
po
u
voir
inducteu
r
sp2cifi;ue
.
Consid':rOl'}s
l
a
(:
jch(11~ge
d
'
un conc:cnsllteur dont
no
u
s re
l
io
n
s
l
es
3.rL'latures
par un fi
l
conducteur
.
S
i
n
o
u
s
supposons
u
n
courant cle conduction
~euler,1en t
,
l
e
courant
dr.;
cl
j
cl1arge sel'
i.'..i t
ouv
el" t
,
ixüs:ue
l
es deux
é.il'L;3,tUl'es sont
sjpar~es p~r
ur. i'o
l
ar:.t
.
D'
après
la
théo-r
ie de
MaxVie
1
1
cl
on t l
'
eZ1):§riencc
a
plus
L
ard
d Jl:lo
nt
rJ
l
' eXG,e; Li Lude
,
il
n
I
y
? ..~iue
cles cour'1l-:ts 1'er:n3
s
.
Pou
r l
8ver
cetLe
contradiction
,
r/1ax·,
ve
l
l
dut
r:
onc faire une hypothè
'
e
:
i
l
ne conteste
1:13,3 ~uele
courg,nt
de COi.l.
-d1.lction ne soit coup,§ 0LL1'
C
les
:1.I'maturc:3S
du
(;Onr~ens2l'Leur,rJûis
il
[;UP-l)ose enLre el
l
es
W1e
deuxième espèce de courn.nL
,
inconnue jus
:"lue l{ lui
,
jOinte
3.U
courant
de oJond
u
cLion
,
transfcr'Je en
cour3,nL
ferr
ll
j tou t
circui
t
:1
u
i seit)b
l
e
o
uvert
.
C
ette (1cuxièEIe e spèce
rh~cour
:.n Les t
l
e
COUl'Ul1 t de
d.6p
l
ace:lI.ent
.
Ncus
pouvons nous
re:;
r
5scnter
ce COUr:i!1t
de
clép
l
acef:1ent par
l
'
hypothèse suiv::
mte
:
le
c:our:mt de
d8placec:cr:
t
est
u
n 'st'lt
de
tension
d
u
ri
lie
u
.
DaLS
cha'1.ue 6l.5r:-1cnt de
vo
lU
~H
~
1
0[; cr.argcfJ po si
Lives c L
nj~ati
ves ont
JL~
d's·l)lac3es
de
l
e
u
r po
,
::;i
t
i
on
d
'
..5:-:l
u
i
l
ibre
.
Le:.
erdllc.leur de
C3
d
é
pl
a
c
e
I:l
cm
t, pour un
o
f
orc
e
élec
·
tri
q
u
e
donn
é
e
,
CG
t
fon
c
tion
d
e
la
substance.
Le p.i.s. d'une
su.bstance
es
t l
e
r
app
ort
du
dép
l
a
cement pour la
substance
e
nvisa
gé
e
au déplacer
.
J
.
e
n
t
d
a
ns l'air ou
dans
le vid
e
sous
l'influ
e
nc
e
d'une t'oro
c
é
l
ec
tri
que éGa
l
e
.
Dan
s
la th
é
orie d
e
Maxwell
tou
s
l
es
corp
s
sont
à
consi
dé
r
e
r
à
la foi
s
comme d
es c
onduct
e
urs
c
t comm
e
d
es
i
so
l
ants
. Il
y
a
donc t
o
ujour
n
co
u
rant
de
déplac
eme
nt
e
t
de
conduction.
L'i
mportan
c
e
r
e
lative
sel"lle de
c
es
deux
cou-rant
s
peut
vari
e
r. C'
est
ainsi que
p
our les bons conducteurs
nou
s
avons
prédOJ:!Ünance
du courant
de conduction,
pour les
mauvais conducteurs le courant de déplac
e
ment l'emport
e
. En
se bas
an
t sur l'hypothèse fondamental
e
du courant de
dépla-ce
me
nt
Maxwell a déduit
/
théoriquement la variation du
cou-r"ant de déplacem
<:m
t
en
fonction du temps
e
t
ensuite
la
vi-tes
se
d
e
propagation
de cette variation. Il a trouvé
que
dan
s
l
e
s mauvai
s con
d
uct
e
ur
s
un changement périodi
q
u
e
du
courant
de
d
opla
cem
ent
ou ond
e
électroma[,nétique, se
p
ropa
ge
avec la
vit
e
ss
e
~
ou
c
est
la vitesse d
e
la lumièr
e
e
t d
le pouvoir
induct
e
ur
spé
cifique du
milieu.
La
c
o
nséq
u
e
nce
1
de cett
e
hypothè
se
accessible
à
l'
ex
péri
e
nce
e
s
t que
l
es
ondes
é
l
e
ctro
m
a
g
nétiqu
es
COT
DEle
par
exem
pl
e
l
a
lu
miè
re ou
les ondes h
e
rtziennes
produit
e
s par
un
circuit
o
sc
illant
doivent
se propag
e
r
avec
une vit
e
s
se
différente dans
l
e
s
différents milieux. La longu
e
ur d'on
d
e des ondes
é
lectroma-g
nétiques dans les différ
e
nts mili
e
ux
est
un
e
m
es
ure de
cette vitesse d
e
propagation. Le
s e
xpéri
e
nc
es
ont
montré
que dans la
ma
jorité
des
cas la r
e
lation théoriqu
e
entre
l
e
p.i.s.
e
t la vit
e
sse
de propagation était
v
é
rifié
e
. La
vi-t
e
sse de
propa~ationdan
s
l
e
vid
e
, dont l
e
p.i.s.
=
1
e
st
v
=
c (vit
esse
d
e
la lumi
è
re). Dans un mili
e
u
de
p.i.s.
=
d
e
ll
e
est
VI
=
C • Ile r
app
ort
des
vitesses
V,
ou
e
n
cor
e
l
e
rap
p
ort des
va.
longu
e
urs
d'onde
est
v'
d
onc
é
g
a
l
à
t'
'd
Or on app
e
ll
e
indice de réfraotion
d'un milieu
l
e
rapport
de la vitesse de la lumièr
e
d
a
ns l
e
vide
à
la vit
e
sse dans
le
milieu
con
s
idéré; on obti
e
nt donc la r
e
lation de Maxwell
qu
e
l
e
carré
de
l'indic
e
de
réfraction n
est égal au p.i.s.:
112
=
d.
2. LA NOTION DE SOLUTION COLLOIDALE
Considérons
d'une
part un
e
su
s
pension d'argile,
d'autre part une solution de sel dans l'eau. Dans le
sus-pension d'ar
g
ile, nous avons deux
phases,
à
l'o
e
il nu ou
au
microscope
nous
d
écèlerons les
g
rairej
à
la filtration,
nous retiendrons la phas
e
solide; elle
né dialysera pas et
ne
diffusera. pas;
les
particuleo au
bout
d'un
c
er
tain temps
se déposeront.-
Prenons
notre
s
olution de
sel:
el
le
est
homogène;
elle
traverse filtre
et
ultraftltre; l
e
s
molécu-les ne p
e
uv
e
nt être décélées ni au microscope, ni
à
l'ultra-miscrocope; si
nous projetons dans la solution un cône
lu-mineux, il
n'y
a p
a
s de
phénomène de
Tynd
a
ll ap
pare
n
t,
e
ll
es
",
~
t
,
,,
, \
")
.
"'
1'
(1'''''-'
~
\
(,-
)
-
'
..
'\'4
"
I
r
(
,
L
a
l i
r
::
i t
e
i
nf
::o
h:
-
i
e
ul'
(; d
u
(
1:'\
,
êll
~
;
à
1.,
.i'e
r
:
i.
0
r.,,~X
l
r
1.,
l
c
u
l
l;.s
,
l'5)
0
n
d
a
il
taux
\
car
a
~t
,
J
~is
L
i
,
;.
u
e~
-;
r
le
,l
et
s
U~
'
:
)~11si
'
::m
~
es
t
env
ir0l!
0
.
1
tz.,
;
2.a
l
i
u
i
t
e s
u
p
i
r
ieur
e
id
u
dlar
fi
e
tre
d
C
;
;i
c
o
l
.:;
cu
l.:.
~s
n.::
ce
s
s
!
üre pour
.è"
l
VOl
r
e
n eO
l'e
u
n
e
solu
tion vraie
:
es
t
environ
1
~p,
N
o
us
a
i)"
,
~
ei
.
le1'
0n
~
")
s
ulu
Lion
coll')
ü
la
l
e
,
t
o
u
t
e
so
lut
ioll
dO
l
l
t
:
l
e
s
particu
l
es
-
o
u
r
~1
0
1
5
cul
G
s
-
auront
u
n
(
lj
.
8..r
:J
È:
t
r
e
cOl
~
'
Q
rü;
entre
ces
li-mites
.
C
e
ne so
n
t
2
v
i
(,]ei:
~;,
:
e
n
t
pa
s
des
!J
orn
e
s fixeG
,
to
u
s
l
es
ty
pe
s
d
e
tr
ar
!-sition exietffilt
.
Q
u'
e
st
~
ce ~
ui
caracL
~
r
i~
9
ce
dŒ
~
aine
int
e
r
~
~diaire
de
d
iv
isio
n
d
t!
1
'1
i~·,aLi.èl-e?
L
::
1.
so
lut
ion
uo
ll
oi
da
l
e
t
r
a
v
e
l
'se
l
e
filtre,
m
ais
est
r
e
t
e
.r.
u
e
par
l'u
l
tr
a
filtre
dm
t
l~
s
l{0res
')nt
u
n d
i
am
ètr
e
plus faible
;
a
u
micros
cop
e,
no
u
s
ne
voyons ri
e
n
,
â
l
ult
r
&~
i
cr05cope
,
nous
pouvons le
p
lu
s souven
t v
oir
l
a
lu
m
i
è
re r
é
fl
Jch
i
e
par
l
es
pa
r
·
ti
c
ule
s an
imées
du
mou
-ve
r.1
ent Br'ownien;
l
a
solution
ne
di
a
lyse pa
s
et
l1.
e
d
Jf
fus
e pa
s; elle ne se
djp
ose
pas
non p
lu
s d
e façon
visi
b
l
e
&
m
oins
~u'on
ne l
à
coagule
,
c'est
-à
-dire
q
ue p
ar
un
a~en
t
chimique
o
u
phys~~ue
on n'amène les particules
for
r
ù
an
t l
a
par Lie
-:1isJ
)
ers
ée
à ce
r
é
unir et for
m
er
de
s aggregats
~lus
grands
s
ou
m
is
à
l'actio
n
de
la pesanteur; à la
projection
d'un
cone
l
u-r
D.i
neu
x
,
nous
a
v
on
s l
'
e
ff
e
t Tynd
a
ll
.
- En résumé
,
ce
q
u
'
il y a de c
o
mnun
8,
n
os troi
s
tY
P0
S
d
e "so
l
u tions" dans le sens le plus large du mot
,
c '
e
st
:
:{
u
'
il y a ur.
"solvant"
cl
'u
ne
part et une "partie dispersae" d
'
autre par
t,
ce
c.;.
ui différ
enc
i
e
le
s
trois types envisagés
,
c
'
est la grandeur des par
-ticu
l
e
s fOI'l7
.
an
t cette
pa
rtie dispersée
.
Le solvant et
l
a
partie
disper
-s
je p
euvent être solides
,
liquides ou gazeux
.
Entre le solvant et la partie dispersae i l y
a
un
é~uilibre
:
si
)
la
par
tie
di
spers
é
e reste bien distincte
du
solvant nous dirons que nous
,
avons
È
f
a
i.re
È-.
une solution colloidale "peu solvatisae"
,
si au contrai
-
"
re la
l
iaison
e
st
plus intime la solution sera "plus solvatisae"
.
our les li uides
-3
. -
I
nlio
rt
a
nc
e d
u
et s
ol
ut
i
ons
e
n
g~n0ra.
t
e
s
re
l
a-E
i
ô
ns
er.tre
l
e
p
.
i
.
s
.
cl
'
un corps
'
et sa constitution
chir.~ique
ont
,
§
t
é
l
'
ob
je
t
de
nO
f.1b
reu
œ
s
recherches
.
Certains rapports ont été éta
-blis entre
l
e p
,i
.
s
.
e
L
la
d
ensité
,
le
poi~s
moléculaire
etc
,
ils
étai
-en
t
exac
ts
p
our
cer
't
ai
nes
cla
s
se
s
de
corps mais n
'
avé1ient pas une
portae
g~
narale
.
(1)
1.'
:
0.
1
("1
e
n
tr
o
uve
C
l
ue
certains atome
S'ou groupe
s d
'
atomes pro
-voquent une
ex
a
lt
a
t
,
ion ou un
e di!
t
1inution du
p
.
i
.
s
.
(2)
L
es vari
a
tions
du
p
.
i.
s
.
a
v
ec
l
a
température
(
lor
.
sque
l
a te
mp
éra
-ture s
'
:
Hève
l
e
p
.
i
.
s
.
dp
l
a
p
l
uGpa
rt
des
li
q
uides diminue)
(3)
et la
v
a
ri
.:l
tion
brusque
G
u
e
l
e p
.
i
,
s
.
d
'
W
l
corps
'
subit
à la
fusion
ou
à. 1
'
1'3
-è
ull
i
tion
montrent
le
l'a
-!
)2
~'
ort
e
ntr
e
ce
L
t
e
~"r
andeur
et l
'
état physi
,
:;.
ue (4)
.
L
e
p
.
i
.
s
.
des
l
iq
u
ides
é
t
ait
jus~u
'
a
nos recherches indépendan
t
cle
l ' i
n
tensit
5 d
u
Qhruap
5
le
ctr
i
·~
~
ue
(
5)
e
t
d
e la fré-uence du courant,
l0r~
G.
u
1il n'y
a
v
ai
t
p.:lS
c.
e dis
r
.:"rsion
.
Les
variations
-'
du
p
.
i
.
s
~ avec ce
s
f
ac
teurs
e
st un
fai
t nouv
ea
u
que
nou
s exposerons
en
da
t
ai
l
da
ns le cou
r
s
d
e
c
e
tTavai
1.
f1
2
3
4
5
..-
-
_
.,-
- -
-
-
--'
..._
.
_-
•.
_
_
.._
-
- - - -
-
-T
h
:.:
i
n
~
" Z
'~
i
t
s
c
h
_
.
f
.
Ph
:'!s
.
Ch
e
'
:'
::
.
14
,
29.
7,1
89
2
.
P
•
.
d:
ll
d
~
n
l' Il 'ft Il7
°
,
569
,
19
1
0
.
z.
w
.
Br
t
z
Il " Il . "1
9
,
9
41
1
89
6.
R
.
A
bè
';f?
:
u.
W
.
S
e
j_
L
Z
,
:
6
-
Ji
Lr.
,ch
.
1
'
•
.G
:
1el.
.
c9
,
242
,1
896
.
~
,
H
an
::H
:
'
u
c
h
der
E
l
e
:.
L
r
i
z
i
t
â
t u
.
I
l
c;
s
Magn
itis
i1
u
s
(
He
r
a
~
vo
n
,
,
L'i
m
port
a
n
oe
du p
.
i
.
s
.
pour
l
a
thC0ric
d
es so
lutions
a
§t~
mise
en
lu
r
üèr
e
par
J.J
.
Tlnl
!1
son
(1
) et Vi
.
Ne
r
:-
.st
(,2)
et plus
t
ard
notal.1-m
ent par
Wa
lden
(3
)
.
Il
s
ont
:.
ta
b
li
l
a
rel"'t.ti.on
entre
l
e
p
.
i
.
s.
e
t le
pouvoir dissooiant
.
Ces
SaV3
i.
té:
d§fenden
t l'idé
e
Cl
u
e
plus
le
p.i
.
s.
d
'un
s
olvant,
ainsi
Ja~
s
1
0
oa
s
1
e solutions
c
olloidales
,
d'un
mi-~ieu
de
d
ispers~on
J
st
g
rand,
plus
s
a
p
u
issa
nce dissociante
est grande
eg
e.l
eIT
.
e
nt;
de iieEle
p
lus
l
e
p
.
i
.
s.
d
'un
corps ::.L
u
'
or.
veut
dissoudre est
élevé
,
ainsi dans
le
.
r
::
ê
m
q
cas
de
s
o
lu
tions
colloidales
la
phase
dis-pers
je
,
p
lus sont
gr'1n
c:
1
es
l
es
ferc
e
s
.31ectr
iques
::lu
,
rauniss
e
nt les
mo
l
é
cules
.
'
C
e
p
a
rallelisœe
entre
le
p
.
i
.
s.
et
le pouvoir dissociant peut
s
'ex
p
li
:
...
u
er CO!'
!'\fl,
e suit
:
Si
r.ous admettons
qUE; le s force s qui
retien-nent l
es
mcl~@ules
sont
d
'
orjgine électrique
elles seront d
'
autant
plus
affaiblies
q
ue le
milieu environnant a
un p
.
i
.
s
.
plus
élevé
.
La
di
ssolu
tian
cl
' un
corps
,
'
cc
n,.::
e
le fait rerrlar
q
uer Nernst
,
est
un
pro-cessus
tr
ès
analogue
8
l
a
sublimation
:
les
molécules
sont poussées
co
mLlle
par
une force
'
expan
sive (t
e
nsion de
dissolution)
dans un
milieu
dans
lequel
~
exerc
~
ne
c
e
rtain
e
pression
(pression
os~otique)
.
La
relation
m
ltre
le
p
.
i
.
s
.
6t
la capacité
de dissolution a
~té
étudj.0ç
par Abegg:
(4)
il
considère
les s
o
lutions corn
u
e des
associa-ti
on s
de
sollZants
et
de corps
'
dissouts;
la solubilité repose donc sur
l
'
existclf,ce de
valenc
0
s 1atentJ
ès
entre
les
molécules
des solvants et
c
el
les
de
s
corps
à
d
issoudre
.
L
e
paral1~lisme
entre le pouvoir
disso-ciant
4
1un
so
lvant
et
sa
ca~acité
de
dissolution
ressort d
'
expériences
de
\:
,
!
a
Id
e
net
de
Ro t
h
:-
ù
und
(5)
.
f2~
1
J.
J
.
Th
or.:
sQn
Phil.
Mag
·
5
,3
6
,
31}
-
-
(
189
3
)
W
.
Nernst
'
Z
.
Pl1ys
.
CH
.
13
,
533
(
1894)
'!
i
a1:1e
n L
.
C
.
'
Ab
egg
,
Zei
t
schr
.
f.
anorg
.
Che:
::!
.
35
,3
53
,
1904
.
(
i
R
o
th!
;
:
.uncl
,
Lôs
li
ch
K
ei
t
u
r:d
Lôs
lichl<e
i-tsbeeinfl
u
s
sun
g
,
p
.
1
1
8
•
-
5
-h--
Irrrpo
rtan
ce
du
pOL:v
oi
r inducteur spéc
ifi
q
u
e
pour
l
es
sY8tè~
à
l '
Jtat
de
d
isp
e
r
s
io
n col
lo
idale
.
'-
.
'
Dans
un
sys
t
ème co
ll
o
i
da
l, l
e
"solvan
V'
e
t
l
a
"
phase
dispersée
" on
t
.
,
en
g
é
n
é
ral
lun p.i.
s
.
différent
.
r,a
pren~~requestion
Clue iious
noÜ.s
poser
o
ns
sera de savoir
si
une
solu-tion
co
ll
oidale a
un
p
.
i
.
o
.
dif
/8
rent du
"
so
l
vant"
seu
l.
D'autr
e
s
ensemb
l
e
s de qu
c
8t
ions
1nous
mo
n
treront
éga
l
emen
t
l '
im
p
o
rt
a
n
ce
du
p.i.s.
pour
des
s
olu
ti
o
ns
colloid
a
l
e
s.
Par
exemp
le
:
Est
-c
e
que
l
e
p
.i.
s
.
du
oo
lvant
ou
l
a diffé
r
enc
e
entre le p
.i.
s
.
du
"so
lvant
"
et
ce
lui
de la
phase
dis
persée
8.une influence
su
r
l
es
propri6t6s
ph
ys
ico-chimiqu
e
s d
'
une
so
-
l
ution co
ll
o
i
da
l
e
?
PEEtHEIŒ
PARTIE
I,e
p
.
i.
s d
'
une so
lu
tion
c
olloï
dé~
l
E;
est
-il
différent
d
e
c
e
lui
d
u sol
va
n
t
pur ?
a
-
Littérature
.-
Pa
r
m
i l
es nOIilbreux
cherchel.U~squi
ont
é
t
ud
ié
l
e p
.i.
s
.
de
"
solut
io
ns
",
clans
l
e
sens
l
e
plus
la
r
g
e
du mo
t,
R.
Ke
l
ler
(1)
et Fürth
o
nt ét
udi
é
le
p
.i.s.
de subs
t
ances
se trO'.lvant
à
l '
éta
t
de
clispers
ion
collo\dale.
Il
s
ont
emp
l
o
yé
l
a seconde méth
ode de
D
rude
(
2
)
et
o
n
t
étu-dié
entr
'autr
es
deu
x
hydrosols
d
'or pr
é
p
arés
d'après la
mé-thode
de
Z~igmondy(3).
Ils ont trouvé pour une solution
"
plus
concentrée"
un
p.i.s.
de
GO
et pour
une solution
"plu
s
di
l
uée
"
un p
.
i
.
s
.
de
7
2
.
l,ialheureuse
n
en
t, le
p
Ai.s.
du
sol-v
a
nt
dans
l
eq
u
e
l
se
tro
uva
ient
l
es
substances
r
é
ductrices
et le
s
é
lectrol
ytes
,
qu
i
ne peuvent
jamais être
complète
ment
é
lim
in
ée
s, n'
es
t
p
as
d
o
nné
. A notr
e
av
is,
l
.
'on
ne peut
co
m
-pare
r
les v
a
leurs tro
uvé
es
a
vec c
e
lle
de
l'eau
p
ure.
b -
Dispooi
tif
expér
i
men
tal.- Pour mesur
e
r l
e
8
p
.
i
.
s
.
nous avons employé
la
méthode de
He
r
ns
-
t
(
4) perf
e
cti
on
née
par
W.
Hertw
i
g,
(
5)
et
H. Jo
a
chi
m
(
-
'3
).
C'est une
méthode de
c
apac
ité
qu
i
mesure dans
u
n
pont,
la
capacité
d
'un
récipi
e
nt
ret.rpl
i
de d
iffér
en.tes
substances.
La
gran
de
ur
de
cet
t
e
ca-pacité
est
Ul1e
mes
ure
du p.i.s
••
Le
d
ispositif se
d
ivise
en
tr
ois
parties
l
a
S01.lI'ce
de
courant, le
pont,
l ' i
ndica
-te
u
r
de
zéro.-U
ne
l
ampe à
trois
é
l
ectrodes
produit du courant
a
l
te
r
na
tif
à
ha,-~tefréquen
ce (o
nde
s
non aT:1
orties),
tr
ansois
pa
r i
nducti
o
n
à
un
p
ont.
N
ou
s
nous content
e
ron8 de décrire
" ,
---(1)
R. Keller, Ko110id-Zeitschr.,
29, 193 (1921)
(2)
D
rude,
Ze
itsc
h
r.f.
phys
.che
m
.
23, 267
(1897)
(3)
Zsigm
ondy,
Leh
r
buch
d
.
K
o110idc
hemi
e
3°
ed.
p~149.
(
4
)
W
.
Nerns
t,
Ze
its
chr
.f.Phys.ohem. 13
"
622
(1894)
(5)
W
.
Hertwig, Annaleb
d.Physik
42,
],099 (1913)
(6)
H.
Joac
him
, Aru
1
.d.
Phy
s.
60,
570 (1919).
Voir aussi
I.F.
King et
Yi
.A. PatriCk, Journ.Am.Chem.Soc.43,
18
25
brièvement notre
montage
(v.fi
G
. I). La l
am
pe e
m
ploy
ESe
est
une Inmpe type
R.S.5.
(Tel
e
funkeq). L
a c8.tho
de C
e
st
cha
uf
fée
au
mo~·encf'tu
:
re
'
batt
e
ri
e
de 12
volts;
un rhéost
a
t
'
R
perne
t
de
régler la t
ens
io
n indiC].
u
ee
par
üïi
v'ôl
t
mè
tre V..,
placé
a
ux
bor-nes du fila
men
t. L'intensité du oourant
d
e ohauffa
g
e
-
é
tait
de 3 ampères. L'anode A pouvait êtr
e
portée à un potentiel
variant de 110
à
600 volts. Un cirouit osoillant formé par
une self l et une oapaoité variable
D,
était interoalé dans
le oircuit de
l'anode~
Une bobine de réaotion
l',
dans le
oircvit de grille G, permettait d'entretenir les
oscil~&
)
7
-Le
pont
se
compose
de
4
condensateurs
va
ri
ab
l
e
s
à
air,
a, b, c, d"
d'un
récipient
1
;
1
destiné
à contenir
l
es
so
lutions
à
e;
'
:aminer" de résistanc
e
s
é
lectrolytiqu
es
R' R"
1ayant
une capa
c
ité
négligeable.
Deux
sommets du pont sont
r
e
liés par une bobine
de
coupla
Ge
r",
e
n
série avec
un
a~péremètre
L
~
"
entre
les deux autr
es
SOIDt1ets
d
u
pont
es
t
branché l'appareil indicateur d
e
zéro. Les capacités
a
et
b
étaient
ri
g
oureusement
é
g
ales
t
500
cm).
Le
s
capacités
c
et d étaient
du
même
ordre
de
g
ran
d
e
ur
(environ
1.000
cm).
Le condensateur
d"
sur
l
eque
l nous
faisions nos
lectures
~
'
é
tait
muni
d"un
vernier;
sa courbe d'étalonnage
avait
é
té
vérifiée. Dans
les résistances
électrolytiqu
E:.·
s
,
nous avons
emp
loyé
des
solutions
de KOl et lH40l.- Le
r
éc
ipi
ent
E
était
en platine,
sa
forme
é
t
ait t
e
ll
e
,
q
u
e
les li
g
ne
s
de
force
se distribuaient régulièrement dans
le
m
ilieu
étudié;
une
des électrodes était
mobil~
et
l'on pouvait
a
insi
choi-sir,
pour
chaq
ue
série
de
mesUres,
la capacité optima.
L'am-pé
remètre L
montrait que
l
e
circuit
for
m
é
par
la
bobine
d'induction
l"
et
l'
enl.?e
m
ble des capacités du pont, 6tait
en
r
és
on
n
ance
avec
le circuit
générateur
d
'ond
e
s
ID.
L'appareil indicateur de zéro se co
m
pose
d'un
tikker, (S) aux bornes duquel
est
branché un
téléphone,
(
T.
)
-
(
4000
Ohm
s
).
c) - Oaract
é
ri
st
i ues
du
coura
nt
de
mesure.- La
fré-quence du courant alternatif ou la
le~ ,ur
d
ond
es é
tait
lue dans un ondemètre
(Q)
couplé par
induction avec
un
d
é
-tecteur
et
un
galvanomètre.
L'intensité
du
courant
passant par
le
réc~pientM
ét
a
it indiquée par un milliamp
ér
e
mèt
re (
N
)
e
n s
é
rie,
de
ca-pa
cité connue.
Pour
me
s
u
rer la
différence
de
p
otentiel clu courant
à
haute
fréqu
e
nce
aux bornes de
la c
ap
acité
M
nous
avons
em-ployé soit
un
électromètre sensible en
monta
ge
idiostatique,
soit
un voltmètre d'Abraham (V2) :
cet
apparei
l
re
p
ose sur
le principe
d'ajouter
au courant
de
g
rill
e d
'un
e
lamp
e
à
3
électrodes
la diff
é
rence de potentiel
à
déte
rminer
et
de
lire directement
sur
un milliampèremètre la variation de
l'intensité
du
cour
a
nt
de
plaque. La valeur de la
di
ffér
e
nce
de potentiel
se dédu
it
de
la lecture faite en se repo
x:
tant
'-à
illîe courbe
d'étalonnage établie
avec un courant de
fré-quence
voi
s
ine
de
celle
sur
laquelle on
doit
opérer: Pour
calculer
E en fonction de
J
et
de R on fait passer le
cou-rant par
tme
résistance
connue
sa
ns
self ni
capacité,
l'in-tensité
de ce coura
n
t
é
t
ant
lue
sur
un mi-11i
ampèremè
tre en
série.
d) -
Technique des
meaures.- Suivant la
méthode
de
Nernst,
nous
avons d'abord placé le réCipient
M
vide, en
parallèle
à la capacité
c.
En augmentant la capacité d
.
seule,
nous
avons
de nouveau ramené au zéro. Après
celaI nous
avol
1S
placé
le récipient en
parallèle
à
la
capac
ité
-
d
",
e
-
t e-
n
di-minuant
d seuler,l
ent
1nous
ramenons de nouveau
à
z
é
ro. 0'
es
t
la différencè entre
'
le
s
deux
extrêr
:le
s trouv
és
,
que
nous
ffi8su
res
success
i
v
e
Qen
t avec le récipient vid
e
, r
em
pli
de
l
a
subs
t
c:
:mce
p
ris
e
comme étalon,
et
enfin
r
em
pli
de
l
a
subs
tance
de
p.i.s.
à
c
h
ercher. Le
p.i.
n
.
à
c
herch
e
r
se
calcul
e
d
'
a-l)rès
l
a
formul
e
~,d
=
d~
vx
-
Co
,
l
x
-LC
l -
0
0J
D
a
ns
c
e
tte
fo
rm
ul
e
, Co est la capacité de
M
rempli
à
'air, Cl l
a
c
ap
acité de
la
su
bstance étalon et
ex
la
capa-cité
de
l
a
substance
incolli
l
u
e
; dl
est
le p.i.s.
de
la
subs-tance
éta
lon.
e
) -
Contrôl
e
d
e
la
méthode.-
Nous avons choi
s
i
des
substances dont
le
p.i.s. est
bien connu.
Dans
l
e
t
a
bleau
suiv
e.nt, le
s
capacit
é
s
sont
exprimées
en
5
X'!il-5
VI
.F.
L'ap-p
ro
xima
tion
d
e
s
l
e
ct
u
res sur l
e
condensat
e
ur
d
était de
5
x
~(}'6
11
.F.,
ce qui
donne
pour
.
les p.i. s.
calcul
é
s, un
c
oef-ficient d'erreur de
+
0.03 poUr SO. La température
dans
le récipient était maintenue constante
à
18°. La longueur
d'onde employée était de
.
440
mètres.
COIIlfle substanc
e éta
lon,
nous avons
uti~isé
de l'alcool
~é
thyliqu
e
dont
l
e
p.i.
s
.
est
33 ..
(
if. )
f\(3
'!
V
r:1./
'l.1
t
Ll ,. . , .'/ 1 . /"
M,
tP
t....y
_
/ 1'1Que qt1#
s-
d
,
s r
és
ult
a
t
l
' 1 , , /_:~~:::~~
::
__
I
__
~~
___
~~_I_~~_l_~~
__
-~:~~~-~_:~:
~:::~
:~:~
~--Eau distillé
e
!115.S
!
278.
S
7
c2
81.02
Turner • • • • • •
8
1.07
1 1
Alcool Isobu-
j
1
1
tylique
il15.8
;
67.0!
1 1 • 1 J 1Nitro-benzèneI24l.S
i2
6
1.5
'
1 1241081
Alcool
e
thy-lique
126
1
40
Benzène
19.01
1!
j
Tur
ner
• • • • • •
7.2
i
lS.6l
'
Lan
à
olt u.Jahn • •
l
,
'
9.6
1
1
35.67
!T
Urne
• • • •
1~
al?en
à
20° 5 • •
1~
C
lXj'
,
1
9
.6
2.29
Turnél • • • • • •
i
'
305
1
24084 Campetti 0 0 0 0 0
1 1.
-~Pour
'
cette
dernière mesure
l
a
subst
ance éta
lon
était
H20.
I
S
o
Q,
1
8
.
fi
l.f..l \..36
.
45
3Q
,,5
\
.
2
.
288
)24.
B
f) -
Me
sure
du
p~i.s.de
solutions colloidales.- H
ous
avons mesuré le p.i.s. de nombreuses solutions colloidales
qui avaient le
même
p.i.s.
que
le "solvant" seul : un sol de
trisulfure
d'arsenic
de concentration 0.5
%
~
et un sulfure
d'argent
à
002
%
;
deux hydrosols d'argent (7 et 9 mgr. par
ltr.) préparés par pulvérisation dans l'are
d'apr
è
s la
mé~
thode de Bredig; une solution frâîche de
savon
qui avait
une
tension superficielle notable
m
ent inférieure
à
l'eau pur
e
.-Des alcoolosols de
platine,
d'or
e
t
d'ar
ge
nt préparés
d
'ap
rès
la méthode de
Svedberg
avai
en
t un p.i.s. d'environ 1
%
plus
élevé que
c
e
lui
de
l'alcool
pur. Mais
c
e
tte
augmentation
-
9
-HOUG
av
ons
alors
é
tu
d.
i
é
l
e
p.i.
s
.
d
"hycll'
osol
s
d
'a
lihyd
ride
vanadique, qui
forme
nt
, com
me
nous
l
e
v
e
r
rons
,
un
e
except
ion intéress
an
t
e s
ous plusieurs
rapports.
Au point
de vu
e
optique d'après
D
i
esse
l
llor
s
t
,
Ll'
reundlich et Leonhardt (1), la
solution
d
e
V2 05
plac
ée
dans
des conditions
appropriées,
présent
e
l
e
phénomène
de
double
réfraction
positive.
Les particules
de
V2 05
fornant la phase di
sper
s
ée
ont la
forme de
bâtonn
e
t
s
, l
e
ur
axe longitudinal coincida
n
t
avec
leur
axe
opti
que
.
L'ani-sotropie
d'un
sol
de V2
05 n'
appa
r
e"
î
t
que
lor
sq
ue l
es
par"..
ticules colloidales
s
o
nt s
ou
m
i
ses à
une force qui
l
e
s d
i-ri
ge
et
qui se
superpose
a
u
mouvement
Br
o
wnien
désordonné,
qu
e
c
e
t
te
force
soit électrique, magnétique,
ou
sinplem
e
nt
que
l'on l
a
is
se s
'écouler l
a s
olution. Les particules c
o
l-loidal
es
sont
dirigées de telle
fa
ç
on qu
e
leur
axe
'
optique
"
e
t
donc
l '
ax
e
dk.bâtonnet, se
plac
e
parallèle
ment
a
u
x
li-g
n
es de
fo
r
c
e
.
Dans
nos
mes
ur
es
de
p
.
• L
s
notre
so
lutio
n co
l-loidal
e
,
dans
l
e
r
éc
ipi
en
t
H
,
es
t
so
umise
à
une
f
o
rce
é
l
e
c-trique
qui ordonn
e
l
es
p
a:
rticul
e
s : le p.i.s
.
amesuré
e
s
t
c
e
lui
d
"
un
diélectrique
formé en partie
de
p
a
rticul
es
or-donné
e
s
e
t par
a
ll
è
l
ement à
l
e
ur
ax
e
optique
.
•
Nous avions
à
notr
e
d
ispo
sit
ion
des
sols de
V2
0
5
préparés il y
a environ
5
ans.- Nous
av
ons trouv
é
les
résultat
s
suivants, pour
de
ux solut
io
ns e
t l
e
u
r
ul
tI'afil-trat.
TABLEAU
I.
1Inte
nsi
té du
courant danslLongueurl
-~~~:=~:~:::~~_I
__
::_~~
~
:---
I
-
~
~~~~
=
-I--~~-
---,---
---d
3.
24
0 / 0 01
0.125
A.
11010
m
!
18
2
74
1
219
1
1
1 '
14
% 0env
.
1 1 1U1trafiltrat q.
e
lcette
s
olution
,
1 1 1 1j
0.5
23.6
11
6
.
5
4
00
110.1
112.7
1 82,~~ 1Ces valeurs
é
l
evé
e
s
d1..~p.
i.
8..(1
2
19
[l
,l
ors -que
l'eau a un
p.i.s.
de 8
1) no
us
o
n
t
amené à ét
u
d
ier
de
plu
s
près
l'eff
e
t trouvé.
IIL'effet a la
même
c
aus
,
e
q
ue l'ani
sotropie
op-tique'!
•
---~---