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Correction du devoir maison 1

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Exercice 1.

1. Il est clair quef est une application deR3 versR3. Il reste à montrer la linéarité. Soient(x1,y1,z1)et (x2,y2,z2)deux éléments deR3. Soit aussiλR. On a

f((x1,y1,z1) +λ(x2,y2,z2)) = f(x1+λx2,y1+λy2,z1+λz2)

= (2(x1+λx2)−(y1+λy2)−(z1+λz2),−2(x1+λx2) + (y1+λy2)

−2(z1+λz2),−(x1+λx2)−(y1+λy2) +2(z1+λz2))

= (2x1y1z1,−2x1+y1−2z1,−x1y1+2z1) +λ(2x2y2z2,−2x2+y2−2z2,−x2y2+2z2)

= f(x1,y1,z1) +λf(x2,y2,z2). On a montré quef est un endomorphisme deR3.

2. On a

f(1, 0, 0) = (2,−2,−1), f(0, 1, 0) = (−1, 1,−1) et f(0, 0, 1) = (−1,−2, 2). On en déduit que

A=matB(f) =

2 −1 −1

−2 1 −2

−1 −1 2

.

3. On aA2=

7 −2 −2

−4 5 −4

−2 −2 7

.

Il est alors facile de vérifier que l’on aA2−2A−3I3=0, donc f2−2f−3idR3 =0.

4. On a

A−3I3=

−1 −1 −1

−2 −2 −2

−1 −1 −1

.

Comme toutes les colonnes sont égales à une même colonne non nulle, la matrice est de rang 1, donc par le théorème du rang, son noyau est de dimension 2.

Pour obtenir une base de Ker(A−3I3), il suffit d’obtenir des relations linéaires entre les colonnes de cette matrice. En notantC1, C2 etC3 les colonnes deA−3I3, on aC1C2=0 etC1C3=0. On en déduit que les vecteurs

 1

−1 0

et

 1 0

−1

appartiennent au noyau deA−3I3. Ces deux vecteurs n’étant pas colinéaires, on en déduit que Ker(A−3I3) =Vect

 1

−1 0

,

 1 0

−1

.

Finalement,G=Ker(f−3idR3) =Vect(e1e2,e1e3) et est de dimension 2.

5. On a

A+I3=

3 −1 −1

−2 2 −2

−1 −1 3

.

(2)

On noteC1,C2 etC3 les colonnes deA+I3. On remarque que les deux premières colonnes ne sont pas colinéaires etC1+2C2+C3 =0, ainsi la matrice est de rang 2. Par le théorème du rang, son noyau est de dimension 1. De plus,

 1 2 1

est un élément non nul du noyau, donc Ker(A+I3) =Vect

 1 2 1

.

Finalement,H =Ker(f+idR3) =Vect(e1+2e2+e3) et est de dimension 1.

6. SoitXR3GH.

CommeXG, on a(f−3idR3) (X) =0, soitf(X)−3X =0, ce qui donnef(X) =3X.

De même, commeXH, on a (f+idR3) (X) =0, soitf(X) +X =0, ce qui donnef(X) =−X. On en déduit quef(X) =3X =−X, soitX =0.

On a montré que{0} ⊂GH. L’inclusion réciproque étant claire, on aGH ={0}.

En utilisant les questions 4 et 5, on a dim(G) +dim(H) =3=dim R3 . On en déduit queGetH sont supplémentaires dansR3.

7. Pour obtenir une base adaptée à la somme directe, il suffit de concaténer une base deGet une base de H. Ainsi, en utilisant les questions 4 et 5, il suffit de prendre C = (e1e2,e1e3,e1+2e2+e3). 8. Commee1e2et e1e3 appartiennent à Ker(f−3idR3), on a

f(e1e2) =3(e1e2) et f(e1e3) =3(e1e3). De même, commee1+2e2+e3∈Ker(f+idR3), on a

f(e1+2e2+e3) =−(e1+2e2+e3). On en déduit donc

D=matC(f) =

3 0 0

0 3 0

0 0 −1

.

9. On peut écrire A=P DP−1 avecP =Pass(B→C) =matC,B(idR3) =

1 1 1

−1 0 2

0 −1 1

. 10. f est diagonalisable car sa matrice dans une base deR3 est diagonale.

On pouvait déjà l’affirmer à la question 5 car on reconnaît enGet H des sous-espaces propres associés aux valeurs propres 3 et−1 et dim(G) +dim(H) = 3 = dim R3

. En particulier, f n’a pas d’autre valeur propre.

La somme de la dimension des sous-espaces propres est égale à la dimension deR3,f est diagonalisable.

11. On remarque que pour toutnN, Dn=

3n 0 0

0 3n 0

0 0 (−1)n

= 3

n+3×(−1)n

4 I3+3

n+ (−1)n+1

4 D.

Ainsi, pour toutnN,

matC(fn) = matC

3n+3×(−1)n 4 idR3

+matC

3n+ (−1)n+1

4 f

!

= matC

3n+3×(−1)n

4 idR3+3

n+ (−1)n+1

4 f

! .

(3)

Exercice 2.

1. Montrons que la famille(f1,f2,f3)est libre. Soienta,b,cRtels queaf1+bf2+cf3=0. Cela signifie que pour toutxR, on a :

af1(x) +bf2(x) +cf3(x) =aex+bxex+cx2ex=0.

En prenantx=0, on obtienta=0. Il nous reste :

∀x∈R, bxe−x+cx2e−x=0.

Cela signifie que pour toutxR,

bx+cx2=0.

Ainsi le polynômebX+cX2est nul, doncb=c=0.

La famille(f1,f2,f3)étant libre donc dim Vect(f1,f2,f3) =3.

2. (a) Il faut bien commencer par montrer que sifE, alors u(f)∈E. Il suffit de montrer cela sur les éléments d’une base deE. Or, il est facile de voir que

u(f1) =−f1E, u(f2) =−f2+f1E et u(f3) =−f3+2f2E.

Il nous reste à montrer queuest linéaire. Soientf,gE etλR. On a u(f+λg) = (f+λg) =f+λg=u(f) +λu(g). On a montré queuest un endomorphisme de E.

(b) On a vu à la question précédente queu(f1) =−f1,u(f2) =−f2+f1etu(f3) =−f3+2f2. Donc

mat(f1,f2,f3)(u) =

−1 1 0

0 −1 2

0 0 −1

.

(c) Sif =a0f1+b0f2+c0f3, alors

a0 b0 c0

est la matrice des coordonnées def dans la base(f1,f2,f3). La matrice des coordonnées deu(f)dans la base(f1,f2,f3)est

A×

a0 b0

c0

=

−a0+b0

−b0+2c0

−c0

. On en déduit quea1=−a0+b0,b1=−b0+2c0et c1=−c0.

(d) De part la définition de u, on a un(f) =f(n). La matrice des coordonnées de un(f) est dans la base (f1,f2,f3)sont An×

a0 b0 c0

.

3. (a) On remarque que B2=

0 0 2

0 0 0

0 0 0

et Bk =0 pour toutk≥3.

(b) On a A= −I3+B. Ainsi en appliquant la formule du binôme de Newton (possible par−I3 etB

(4)

commutent), on a :

An = (−I3+C)n

=

n

X

k=0

n k

(−1)nkBk

= (−1)n n

0

B0+ (−1)n1 n

1

B+ (−1)n2 n

2

B2

= (−1)nI3+ (−1)n1nB+ (−1)n2n(n−1) 2 B2

=

(−1)n (−1)n−1n (−1)n−2n(n−1) 0 (−1)n 2(−1)n−1n

0 0 (−1)n

.

4. On remarque queg=3f1−2f2+8f3.

On ag=u(g) =−5f1+18f2−8f3. Pourn≥2, la matrice des coordonnées degdans la base(f1,f2,f3) est

 3

−2 8

. La matrice des coordonnées de un(g) dans la base (f1,f2,f3) est An×

 3

−2 8

. Un simple

calcul donne

An×

 3

−2 8

=

(−1)n(3+2n+8n(n−1)) (−1)n(−2−16n)

8(−1)n

. Et, pourn≥2,

un(g) = ((−1)n(3+2n+8n(n−1)))f1+ ((−1)n(−2−16n))f2+8(−1)nf3.

(a) On remarque quev=idE+u. Il s’ensuit quev est un endomorphisme deEcomme somme de deux endomorphismes de E. De plus,

mat(f1,f2,f3)(v) =A+I3 =

0 1 0

0 0 2

0 0 0

=B.

(b) On traite séparemment l’image et le noyau.

Image. Il est facile de voir que rg(B) =2 car la première colonne est nulle et les deux dernières colonnes forment une famille libre. De plus, Im(B) = Vect

 1 0 0

,

 0 2 0

. L’erreur serait de conclure

et dire que Im(v) = Vect

 1 0 0

,

 0 2 0

. Il ne faut pas confondre vecteurs (qui sont ici des

fonctions) et coordonnées. Les fonctions ayant respectivement

 1 0 0

et

 0 2 0

pour coordonnées sontf1 et 2f2. Ainsi Im(v) =Vect(f1,f2).

Noyau. Pour trouver le noyau dev, cherchons les vecteurs

x y z

tels queB×

x y z

=

 0 0 0

. Cela donne

le système

(5)

Soit y = z = 0. Ainsi

x y z

 = x

 1 0 0

. Le vecteur ayant pour coordonnées

 1 0 0

 est f1, il s’ensuit que Ker(v) =Vect(f1).

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