Correction du devoir à la maison n˚1
Exercice 1
1. u1 =u0+1= 2
2u0 = 1,u2 =u1+1= 3 4u1 = 3
4 etu3 =u2+1= 4 6u2 = 1
2. 2. Soitn∈N. Alors,vn+1= n+1+1un+1 =
n+2 2(n+1)un
n+ 2 = un
2(n+ 1) = 1 2
un
n+ 1
= 1
2vn donc (vn) est une suite géométrique de raison 1
2.
3. Il s’ensuit que, pour tout n∈N, vn=v0× 1
2 n
. Or, v0 = u0
0 + 1 = 1donc, pour tout n∈N, vn=
1 2
n
. Dès lors, commeun= (n+ 1)vn, pour tout n∈N, un= (n+ 1) 1
2 n
= n+ 1 2n .
Exercice 2
1. Notons, pour tout n∈N,Sn=
n
P
k=0
tk.
Soit la propositionPn: «Sn= n(n+ 1)(n+ 2)
6 » pour n∈N. S0 =
P0
k=0
tk=t0 = 0(0+1)2 = 0 et 0(0 + 1)(0 + 2)
6 = 0 donc S0 = 0(0 + 1)(0 + 2)
6 i.e. P0 est vraie.
On suppose que Pk est vraie pour un certain k∈N.
On veut montrer quePk+1 est vraie i.e. queSk+1 = (k+ 1)(k+ 2)(k+ 3)
6 . Or,
Sk+1 =t0+t1+· · ·+tk+tk+1
=Sk+tk+1
= k(k+ 1)(k+ 2)
6 +(k+ 1)(k+ 2) 2
= k(k+ 1)(k+ 2)
6 +3(k+ 1)(k+ 2) 6
= k(k+ 1)(k+ 2) + 3(k+ 1)(k+ 2) 6
= (k+ 1)(k+ 2)(k+ 3) 6
Ainsi,Pk+1est vraie et on a démontré par récurrence que, pour toutn∈N,
n
P
k=0
tk= n(n+ 1)(n+ 2)
6 .
2. a. Soitn∈N. Alors,
tn+1−tn= (n+ 1)(n+ 2)
2 −n(n+ 1)
2 = (n+ 1)[(n+ 2)−n]
2 = (n+ 1)×2 2 donc tn+1−tn=n+ 1 . De même,
tn+1+tn= (n+ 1)(n+ 2)
2 +n(n+ 1)
2 = (n+ 1)[(n+ 2) +n]
2 = (n+ 1)(2n+ 2)
2 = 2(n+ 1)(n+ 1) 2
donc tn+1+tn= (n+ 1)2 .
b. Soit k∈N∗. En appliquant la question précédente àn=k−1 qui est bien un entier naturel cark≥1, on obtienttk−tk−1=k ettk+tk−1 =k2. Dès lors,
t2k−t2k−1 = (tk−tk−1)(tk+tk−1) =k×k2 i.e. t2k−t2k−1=k3 .
c. Soitn∈N∗. D’après la question précédente,
n
X
k=1
k3 =
n
X
k=1
(t2k−t2k−1) = (t21−t20) + (t22−t21) + (t23−t22) +· · ·+ (t2n−t2n−1)
=t21−t20+t22−t21+t23−t22+· · ·+t2n−t2n−1
Dans cette somme, les termes s’annulent deux à deux (t21−t21, t22−t22, ..., t2n−1−t2n−1) sauf
−t20 ett2n donc
n
X
k=1
k3 =−t20+t2n=−02+
n(n+ 1) 2
2
et, ainsi,
n
P
k=1
k3 = n2(n+ 1)2
4 .
Exercice 3
1. Pour n= 0, le seul entier naturel j tel que j≤nestj = 0. Ainsi,P0 est la proposition «0∈A».
Or, par la propriété 1,1∈A i.e.0 + 1∈Aet donc, par la propriété 3, 0∈A. Ainsi,P0 est vraie.
Supposons que Pk soit vraie pour un certain rang k∈N. On suppose donc que, pour toutj∈N, sij ≤kalorsj∈A.
On doit démontrer que Pk+1 est vraie i.e. que, pour tout j ∈N, si j ≤k+ 1 alors j ∈ A. Par hypothèse de récurrence, on sait déjà quej ∈A pour toutj ≤k. Il suffit donc de montrer que k+ 1∈A.
Distinguons deux cas.
Si k+ 1 est pair alors il existe un entier j tel quek+ 1 = 2j. Notons que, dans ce cas,k ≥1 puisque0 + 1 = 1 est impair. Alors, j= k+12 ≤ k+k2 =k. Par l’hypothèse de récurrence, on peut donc affirmer que j∈A. Mais alors, par la propriété 2,2j ∈A i.e.k+ 1∈A.
Sinonk+ 1est impair.
Sik= 0alorsk+ 1 = 1est, par la propriété 1,k+ 1∈A. Sinon,k≥2. Comme, k+ 2est pair, il existe un entier j tel que k+ 2 = 2j et, de plus,j = k+22 =≤ k+k2 =k. Ainsi, par hypothèse de récurrence, j∈A donc, par la propriété 2, 2j =k+ 2appartient à A et finalement, grâce à la propriété 3, k+ 1 = (k+ 2)−1appartient à A.
Ainsi, dans tous les cas, k+ 1∈A donc Pk+1 est vraie.
On a donc montré par récurrence que, pour toutn∈N,Pn est vraie.
2. On peut en conclure queA=N. En effet, si on considère un entiernquelconque alors, comme Pn est vraie,n∈A doncN⊂A. Or, par définition, A⊂Ndonc finalement, A=N.