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2013-2014EXERCICE 1 On considère la fonction polynomiale définie sur R par : P(x) = 2x
3− 5x
2+ x + 2
1. P (2) = 2 × 2
3− 5 × 2
2+ 2 + 2 = 16 − 20 + 4 = 0. Ainsi 2 est racine de P .
2. Comme 2 est racine de P, P(x) se factorise sous la forme (x − 2)(ax
2+ bx + c) où a, b et c sont des réels à déterminer.
Or (x − 2)(ax
2+ bx + c) = ax
3+ (b − 2a)x
2+ (c − 2b)x − 2c. Deux polynômes sont égaux, pour tout x réel si et seulement si les coefficients sont égaux, ce qui donne en identifiant :
a = 2 b − 2a = − 5 c − 2b = 1
− 2c = 2
⇔
a = 2 b = − 1 c = − 1 Ainsi, ∀ x ∈ R , P(x) = (x − 2)(2x
2− x − 1).
3. • P (x) = 0 ⇔ (x − 2)(2x
2− x − 1) = 0 ⇔ x − 2 = 0 ou 2x
2− x − 1 = 0 ⇔ x = 2 ou x = 1 ou x = − 1 2 .
• P (x) < 2 ⇔ 2x
3− 5x
2+ x + 2 < 2 ⇔ 2x
3− 5x
2+ x < 0 ⇔ x(2x
2− 5x + 1) < 0.
∆ = 25 − 8 = 17, 2x
2− 5x + 1 = 0 admet donc deux solutions réelles : x
1= 5 + √ 17
4 et x
2= 5 − √ 17
4 .
x Signe de x Signe de 2x
2− 5x + 1
(signe deaextérieur racines)Signe de x(2x
2− 5x + 1)
−∞ 0 x
2x
1+ ∞
− 0 + + +
+ + 0 − 0 +
− 0 + 0 − 0 + S =] − ∞ ; 0[ ∪ ]x
2; x
1[
EXERCICE 2 1. (a) On calcule les premiers termes, par exemple en utilisant le mode récurrence de la calcula- trice, et on obtient :
u
1= 2 + 1 3 = 7
3 ≈ 2, 33 u
2= 2 + 8 9 = 26
9 ≈ 2, 89 u
3= 3 + 16
27 = 97
27 ≈ 3, 59 u
i= 4 + 32 81 = 356
81 ≈ 4, 40 (b) On peut donc émettre la conjecture que la suite est croissante.
2. (a) Nous allons utiliser un raisonnement par récurrence :
Soit, pour tout entier naturel n, la propriété P(n) : u
n6 n + 3.
Initialisation : u
0= 2 et 0 + 3 = 3 donc P (0) est vraie.
Hérédité : On suppose que la propriété P
nest vraie pour un rang n donné. Démontrons qu’elle est vraie au rang n + 1.
P (n) est vraie ⇔ u
n6 n + 3
⇔ 2 3 u
n6 2
3 (n + 3)
⇔ 2 3 u
n+ 1
3 n + 1 6 2
3 (n + 3) + 1 3 n + 1
⇔ u
n+16 n + 3
⇒ u
n+16 n + 4 et n + 4 = (n + 1) + 3 donc P(n + 1) est vraie.
Conclusion : D’après le principe du raisonnement par récurrence, pour tout entier naturel n :
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2013-2014u
n6 n + 3 (b) ∀ n ∈ N , u
n+1− u
n= 2
3 u
n+ 1
3 n + 1 − u
n= − 1 3 u
n+ 1
3 n + 3 3 = 1
3 (n + 3 − u
n)
D’après la question précédente, pour tout n naturel, on a u
n6 n + 3 ⇔ n + 3 − u
n> 0 ⇔ 1
3 (n + 3 − u
n) > 0
⇔ u
n+1− u
n> 0. La suite (u
n) est donc croissante et la conjecture est démontrée.
3. (a) Exprimons, pour un entier n naturel quelconque, v
n+1en fonction de v
n: v
n+1= u
n+1− (n + 1) = 2
3 u
n+ 1
3 n + 1 − n − 1 ⇔ v
n+1= 2 3 u
n− 2
3 n ⇔ v
n+1= 2
3 (u
n− n) ⇔ v
n+1= 2 3 v
nLa relation de récurrence obtenue confirme que la suite (v
n) est géométrique de raison q = 2
3 et de premier terme v
0= u
0− 0 = 2.
(b) On peut donc en déduire une écriture explicite du terme général de la suite (v
n) :
∀ n ∈ N , v
n= v
0× q
n= 2 2
3
n.
Enfin, puisque l’on a, pour tout n, v
n= u
n− n ⇔ u
n= v
n+n et avec l’expression obtenue précédemment :
∀ n ∈ N , u
n= 2 2
3
n+ n.
(c) Or − 1 < q < 1, donc la limite de la suite (v
n) est 0, et par somme de limites, la suite (u
n) tend vers + ∞ , et la suite (u
n) est divergente.
4. (a) S
nest la somme des n + 1 premiers termes de la suite u
n. S
n= 2
2 3
0+ 0 + 2
2 3
1+ 1 + . . .+ 2 2
3
n+n ⇔ S
n= 2
"
2 3
0+
2 3
1+ . . . + 2
3
n#
+ 1 + 2 +. . .+n
⇔ S
n= 2R
n+ V
noù
• R
n= 2
3
0+ 2
3
1+ . . . + 2
3
n= 1 −
2 3
n+11 − 2
3
= 3 × 1 − 2
3
n+1!
(Formule du cours) ;
• V
n= 1 + 2 + . . . + n = n × 1 + n
2 = n(n + 1)
2 (Somme de n termes d’une suite arithmétique de raison 1 et de premier terme 1)
On obtient donc ∀ n ∈ N
∗, S
n= 6 × 1 − 2
3
n+1!
+ n(n + 1) 2
(b) On en déduit : ∀ n ∈ N
∗, T
n=
6 × 1 − 2
3
n+1!
+ n(n + 1) 2
n
2⇔ T
n=
6 × 1 − 2
3
n+1!
n
2+
n(n + 1) 2 n
2⇔ T
n=
6 × 1 − 2
3
n+1!
n
2+ n
2+ n
2n
2⇔ T
n=
6 × 1 − 2
3
n+1!
n
2+ 1
2 + 1 2n . Puisque, une fois encore, 2
3 est entre − 1 et 1, on a : lim
n→+∞
2 3
n+1= 0.
On peut conjecturer que la quantité T
nse comporte, pour n devenant grand, comme l’expression : 6
n
2+ n
2+ n 2n
2== 6
n
2+ 1 2 + 1
2n qui tend vers 1
2 lorsque n tend vers + ∞ .
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2013-2014EXERCICE 3 1. Soit, pour tout entier naturel n, la propriété P (n) : u
n> 1.
Initialisation : u
0= 2 et 2 > 1 donc P (0) est vraie.
Hérédité : On suppose que la propriété P
nest vraie pour un rang n donné. Démontrons qu’elle est vraie au rang n + 1.
P(n) est vraie ⇔ u
n> 1
⇔ f (u
n) > 1 ( ⋆ )
⇔ u
n+1> 1 donc P (n + 1) est vraie.
( ⋆ ) : On définit f , sur [1; + ∞ [ par f (x) = 1 + 3x 3 + x .
f est dérivable en tant que fonction rationnelle et ∀ x ∈ [1; + ∞ [ f
′(x) = 8
(3 + x)
2et f
′(x) > 0. f est donc strictement croissante sur [1; + ∞ [ et si x > 1 alors f (x) > f (1).
Or f (1) = 1 donc pour tout x > 1, f (x) > 1.
Conclusion : D’après le principe du raisonnement par récurrence, pour tout entier naturel n,u
n> 1.
2. (a) Pour tout entier naturel n, on a : u
n+1− u
n= 1 + 3u
n3 + u
n− u
n= 1 − u
2n3 + u
n= (1 − u
n) (1 + u
n) 3 + u
n. (b) ∀ n ∈ N ,
u
n> 1 ⇔ 1 − u
n< 0 u
n> 1 ⇒ 1 + u
n> 0 u
n> 1 ⇒ 3 + u
n> 0
Ainsi donc (1 − u
n) (1 + u
n) 3 + u
n< 0 ⇔ u
n+1− u
n⇔ (u
n) décroissante.
EXERCICE 4 :
1. Les valeurs de u seront arrondies au millième.
i 1 2 3
u 0.8 1.077 0.976
2. Pour n = 12, on a prolongé le tableau précédent et on a obtenu :
i 4 5 6 7 8 9 10 11 12
u 1,0083 0,9973 1,0009 0,9997 1,0001 0,99997 1,00001 0,999996 1,000001 La suite (u
n) semble tendre vers 1 lorsque n tend vers + ∞ .
3. On considère la suite (v
n) définie, pour tout entier naturel n, par : v
n= u
n− 1 u
n+ 1 . (a) ∀ n ∈ N , v
n+1= u
n+1− 1
u
n+1+ 1 =
1+0,5un
0,5+un
− 1
1+0,5un
0,5+un
+ 1 =
1+0.5un−0.5−un
0.5+un
1+0.5un+0.5+un
0.5+un
= 0.5 − 0.5u
n1.5 + 1.5u
n= − 0.5(u
n− 1) 1.5(u
n+ 1) = − 1
3 v
n. La suite (v
n) est géométrique de raison − 1
3 . (b) v
0= u
0− 1
u
0+ 1 = 2 − 1 2 + 1 = 1
3 et ∀ n ∈ N , v
n= v
0q
n= 1 3
− 1 3
n= − 1
3
n+1. 4. (a) On raisonne par l’absurde : Supposons qu’il existe n ∈ N pour lequel v
n= 1.
On aurait alors u
n− 1
u
n+ 1 1 ⇔ u
n− 1 = u
n+ 1. Avec la simplification par u
non aboutit à une égalité fausse donc ∀ n ∈ N , v
n6 = 1.
(b) Pour tout entier naturel n, on a : v
n= u
n− 1
u
n+ 1 ⇔ v
n(u
n+ 1) = u
n− 1 ⇔ v
nu
n− u
n= − 1 − v
n⇔ u
n(1 − v
n) = 1 + v
n⇔ u
n= 1 + v
n1 − v
n(écriture licite puisque v
n6 = 1).
(c) Limite de la suite (u
n) : il est clair que 1
3
nn
−→
→+∞0 car − 1 < 1
3 < 1 donc lim
n→+∞
v
n= 0.
On présente le calcul de la limite de (u
n) sous la forme d’une composition :
n→+∞
lim v
n= 0
X
lim
→01 + X 1 − X = 1
(composition)
n→+∞
lim u
n= 1
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