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Équivalent électrolytique de l'argent

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00239119

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00239119

Submitted on 1 Jan 1890

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Équivalent électrolytique de l’argent

Potier, Pellat

To cite this version:

Potier, Pellat. Équivalent électrolytique de l’argent. J. Phys. Theor. Appl., 1890, 9 (1), pp.381-383.

�10.1051/jphystap:018900090038101�. �jpa-00239119�

(2)

38I

phique (1 ),

Cette valeur est très voisine de celle qui est déduite de nos expé-

riences. Il est à remarquer, d’ailleurs, que la légère divergence qui

existe entre ces nombres doit être attribuée en partie à ce que le

verre des lentilles employées est un peu moins dispersif que le

crown-glass de Rossette. Sa densité est en effet un peu moindre : 2~ 563 au lieu de ~, 5~8.

ÉQUIVALENT ÉLECTROLYTIQUE DE L’ARGENT;

PAR MM. POTIER ET PELLAT.

L’électrodynamomètre absolu (2) imaginé par l’un de nous

permet de rapporter avec une grande précision l’intensité d’un

courant à l’unité théorique C. G. S. Nous nous sommes proposé

de déterminer, avec cet appareil, la masse d’argent déposée en

une seconde par un courant d’intensité connue.

Le courant, fourni par 20 éléments Daniell, passait dans des ré-

sistances métalliques assez élevées pour réduire son intensité à Oan’p, 1 environ, et dans un voltamètre à azotate d’argent. Parmi ces

résistances se trouvaient : 1 0 un rhéostat de Wheatstone perfec-

tionné par M. Ducretet; une résistance (R) en fil nu de ocm, 08

de diamètre formé d’un métal nickelifère, dit jn~tc~l XXX (3),

dont le coefficient de variation avec la température était connu et

d’ailleurs très faible (0, 00022); cette résistance était placée dans un

{’ ) Si m est l’indice, on a

( = ) Journ. de Phys., 2e série, t. VI, p. 175.

( 3 ) Ce métal, remarquable par sa grande résistance spécifique (double de celle

du maillechort) et par le faible coefficient de variation de cette résistance avec

la température, contient :

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018900090038101

(3)

382

bain de pétrole; un agitateur à air rendait uniforme la température, qui était donnée par un thermomètre. La diff’érence de potentiel dé-

terminée par le courant aux extrémités de cette résistance (R) était opposée à la force électromotrice (e) d’un élément à sulfate de

mercure (’ ), contenant au milieu de son électrolyte liquide le ré-

servoir d’un thermomètre, et placé dans un bain d’eau pour main- tenir sa température invariable. Un électromètre capillaire de

M. Lippmann, intercalé dans le circuit de l’élément, permettait de

constater l’éduilibre de ces forces électromotrices opposées. On

rendait le courant constant, à 1 oyoo près environ, en faisant varier,

à l’aide du rhéostat, la résistance du circuit principal de façon à

maintenir au zéro la colonne de mercure de l’élecuromèlre pendant

toute la durée de l’expérience ; en désignant par i l’intensité du courant, on avait alors

Une autre expérience servait à obtenir la valeur de la force électromotrice de l’élément au sulfate de mercure. Pour cela, le

courant principal, au lieu de passer dans le voltamètre, passait

dans l’électrodynamomètre absolu, et les résistances étaient réduites de façon à lui donner une intensité de oamp, 3 environ. On rendait le courant parfaitement constant par le même procédé que dans la

première expérience, et l’on procédait à la mesure de son intensité

absolue 1’ au moyen de l’électrodynamomètre. On avait alors

en désignant par e’ et R’ les valeurs à ce moment de la force élec- tromotrice et de la résistance, cjui, par suite des variations de tem-

pérature, pouvaient diFférer un peu des valeurs e et R. De (i) et de

(1) Cet élément est un Latimer-Clark dans lequel l’électrolyte pâteux est rem- placé par une dissolution à 15 pour 100 de sulfate de zinc pur et par du sulfate

mercureux en poudre reposant sur le mercure. Outre ces facilités de construction il présente sur le Latimer-Clark à électrolyte pâteux l’avantage de se polariser beaucoup moins (il se polarise soixante fois moins environ qu’un élément Gouy

pour le passage de la même quantité d’électricité), d’avoir un coefficient de va-

riation avec la température moitié moindre (mais encore le double environ de celui de l’élément Gouy ) ; enfin sa température peut être bien déterminée, puisque

le thermomètre plonge dans un liquide.

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383

( 2 ~ l’on tire

d’où

Les déterminations des températures et l’étude préalable des

coefficients de variation faisaient connaître exactement la valeur très voisine de l’unité des rapports e,, et BI lî~ et, ~ étant connue,

e R

l’intensité i du courant qui avait circulé dans le voltamètre était ainsi déterminée avec une précision égale à celle donnée par l’élec- trodynamomètre absolu, e5timée à ~~~o au moins.

Le voltamètre était constitué : 1° par une anode en argent pur

ayantla forme d’un dé à coudre, de oc-, 26 de diamètre, plongeant de

l~~m environ dans le bain ; par une cathode formée d’une lame

d’argent cylindrique, concentrique à l’anode, plongeant de 5l- dans le liquide. Celui-ci était une dissolution neutre d’azotate d’argent

à 15 pour 100.

Les électrodes, au sortir du bain, étaient lavées à l’eau distillée, puis placées sous la cloche d’une machine pneumatique et séchées

dans le vide sec pendant plus de douze heures. On procédait en-

suite aux pesées.

Les résultats de deux expériences, que la régularité du courant

nous a fait considérer comme bonnes, sont les suivants :

Elles conduisent respectivement à 1 mgr, i 1 8g et I11’gl, i 1 95 pour la

masse d’argent déposée par i ampère en une seconde.

Les nombres donnés antérieurement sont

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