Trente-quatrième Année. — N° 12.
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Mercredi 2 Février 1919 Bureaux: R u é d e l a S e r r e , 5 8
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. On an 8U-met»
, Suisse . . . ..- PAULOS. Jfr-6-05 Union postale i'24.—'/ » i2 Compte de Chèauis postaux IV b 426
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suisses 30 et, offres et demandes de place« 20 et. la ligne, étrangères 35 centimes Ta-ligne
L M annonças M paiant <<'«v«nc*
Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres ae comnterce, des sureaux de contrôle, et des Syndicats protessktnnels, Las, C o n s u l a t s s u i s s e s i l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t le j o u r n a l
Bureau des annonces : P U B L I C I T A S , Société anonyme suisse de Publicité. 22, rue Leopold Robert, La Chaux-de-Fonds.
Succursales et agences dans les principales villes suisses, oNombreux: correspondants, à l'Etranger.
'Pour maintenir les prix des montres Nous recevons d ' a n de nos lecteurs
; la lettre suivante sur celte importante question :
Dans le n u m é r o du* 1
e rfévrier de la Fé-
dération Horloger e, n o u s lisons l'article : Hausse du prix des montres, où. l'auteur;n o u s indique le danger qu'il y aurait pour, l'industrie horlogère de baisser les prix : des- m o n t r é s . \
; !'
Nous sommes tous d accord, que Ta venir n e nous réserve aucune baisse, ni sur le coût de la main d'œuvre, ni sur. le prix, -des matières premières.' Au contraire, nous
assistons à des exigences de plus en plus Croissantes d e la part des ouvriers et aux- 'quelles tôt ou tard, n o u s serons forcés de
"donner satisfaction, au moins partiellement;
Il serait d'autant plus irraisojmable_de, vouloir forcer les affaires en baissant les, prix, que ce moyen ne. changera pas du.
tout la grave crise, que traverse actuelle- m e n t n o i r e industrie, horlogère. L e s « a u s e s du ralentissement, actuel o n t , d e s .racànes:
beaucoup plus profondes, d o n t «bacon se r e n d bien compte.
•
;Mais p o u r compléter'les excellentes'sbg- gestiqns* de l
!arlicle Hausse du prix des
montres, nous d e v o n s , faire:;remarquer,q u e la b o n n e volonté ne suffit,pas .d'arrêter l'affoliement, q u i s'est ; emparé: d'une -cer- taine parlie d e s fabricants d e ' montres, qui ne reculent devant aucun moyen pour se procurer les fonds nécessaires,.a'ûu,de pouvoir faire honneur à leurs engagements' et se préserver d'une ruine complète.
I l , f a u t constater, q u e la crise, actuelle n'est pas comparable a u x crises, q u e l'in- dustrie horlogère a eu à supporter à main- tes reprises et d o n t l'intelligence et la fa-
:culte d'àdapfion du.fabricant suisse ont «_u à s'acquitter avec, honneur.
E n temps normal, chaque fabricant avait
1p o u r , principe d e n e pas s'engager Plans' des: affaires au dessus de ses moyens fi- nanciers. " " "
- L e . p r o d u c t e u r de m o n t r e s , tout en sui- vant.L'exemple de son client, ne sortait des ordres que pour la quantité, d o n t il-pou-, va it avoir un emploi immédiat et de cette
.manière, il était s û r do pouvoir faine face;
à ses engagements. Il en résulte,' -que sij -plus-tard-une eriâe se présentait, son stock;
de marchandises en fabrication et de four- nitures diverses ne- dépassait les quantités, dont il avait besoin pour l'exécution des ordres en note. De celle manière, les effets d é - l a c r i s e n e pouvaient l e mettre d a n s u u grand embarras, et il pouvait continuer sa fabrication, dans, des limités qui élaient commandées par lus circonstances et. sans
•êtrednquiété par des obligations anormales, que la guerre et ses suites n o u s o n t impo- sées.
- ' P e n d a n t c e s - q u a t r e années - d e guerre,' la situation était tout à fait autre. P o u r des raisons, sur lesquelles nous, n'avons pas besoin d'insister, le grossiste commandait quelquefois 2 ou 3 fois plus de marchan- dises qu'il n ' e n avait besoin. Souvent aussi, o n voyait sç>présenter des clients, qui de- mandaient des marchandises «livrable de -suite».
Pour suffire à c e s - d e m a n d e s extraordi- naires de marchandises, le fibricant, do son vcôté,'.*se 'Voyait forcé de pousser sa pro-
duction'"jusqu'à u n - d e g r é , qui le
;faisait contracter des engagements importants, dont cependant, il ..pouvait facilement s'acquitter aussi longtemps que ces deman- des restaient fortes. Vint la crise actuelle o u beaucoup de fabricants ont reçu des ordres de discontinuer les livraisons, et même aussi . d'annuler les commandes complètement.;Il 'en'résultevqu'ibleur reste e u s l o c k u n e g r a n d e quanlité de montres, pour lesquelles, ils n'ont pas d'emploi pour le moment et il en est n a t u r e l l e m e n t de môme pour les marchandises qui se trou- v e n t encore en fabrication mais qui ont
fait l'objet de telles commandes. Ceci ex- plique le m a n q u e de tact, que n o u s cons- tatons chez certains fabricants, qui offrent -leurs marchandises à-des prix illusoires.
P o u r remédier à cette situation, il fau- drait q u e la Chambre suisse d é l'Horloge-, rie entreprenne des démarches énergiques auprès des autorités compétentes, p o u r que les fabricants puissent obtenir de-leurs b a n q u i e r s des crédits spéciaux, qui leur
seraient accordés i s u r les. s t o c k s de m a r - chandises qu'ils possèdent.
"' O n a
rdéjà vu la Confédération- s o u t e n i r l'agriculture, l'industrie hôtelière etc., pour- quoi ne pourrait-elle pas faire de m ê m e p o u r l'industrie horlogère, qui est aussi digne-d'intérêts e t qui a tant c o n t r i b u é à la prospérité nationale?
1
Nous e s p é r o n s q u e , q u a n d les autorités compétentes se r e n d r o n t compte de la si- tuation difficile, dans laquelle se trouve actuellement notre industrie horlogère, elles ne n o u s refuseront pas l ' a p p u i que n o u s leur réclamons* et lequel est a u s s i - d a n s
l'intérêt national. S. -St. f
• *
, La-lettre qui p r é c è d e , que n o u s approu- vons en principe, appelle cependant quel- ques commenlaires.
- T o u t d'abord, la situation actuelle ne -peut- se prolonger indéfiniment et les en-
traves sans n o m b r e mises à l'exportation ' d e n o s produits s'atténueront d e j o u r en j o u r jusqu'au m o m e n t où elles seront com-
plètement supprimées. ; - O n doit donc a d m e t t r e q u e la crise que n o u s subissons ne peut avoir q u ' u n carac- tère provisoire et temporaire. La pénurie en m o n t r é s est si grande dans t o u s - l e s pays, q u ' u n e reprise intense des affaires est à prévoir dès le momerit-où les frontières deviendront, plus accessibles.
.-,.'11. .-est- vrai, qH-en attendant, lesiStooks s'accumulent chez les fabricants e t queicer-
tains d'entr'énx se trouvent dansiune-'si- tuation pénible du fait de l'immobilisation de leurs capitaux, sur des marchandises fa- briquées.
Cependant, il serait contraire-tant àT-in- térêt de l'horlogerie en général, qu'à celui des fabricants en particulier, de voir ces stocks liquidés à bas prix e t dans des con- ditions onéreuses, alors qu'il suffirait d'un peu de patience p o u r pouvoir les réaliser dans d'excellents conditions.
Dans ce but des établissements spéciaux de crédit ont été institués dès le débnfrde la guerre, e n vue de fournir a u x intéres- sés,, contre garantie de la marchandise en
.
98 ' ' D A T I O N "lIOKLOCiÈBK SUISSE stock, les fonds nécessaires p o u r la con-
tinuation de leur exploitation.
Nous citerons "la Caisse de prêts de la Confédération suisse destinée à accorder des prêts sur gage, aux p e r s o n n e s et aux maisons de commerce domiciliées en Suisse.
La Caisse consent des prêts contre bil- lets de change de 1 à 3 mois d'échéance, garantis par nantissement de valeurs ou de matières premières ou produits b r u t s , non susceptibles d'altération, jusqu'à con- currence de 50°/o de la valeur courante dé- t e r m i n é e par évaluation.
' - L a loi ne parle pas des produits manu- facturés, mais il n'y a aucune raison, à nofcrje'âvis, de ne pas étendre à ce genre de marchandises les opérations de la Caisse, créée tout spécialement en vue de venir en aide aux industriels possédant des stocks de marchandises immobilisées, mais pas d'argent liquide.
P o u r les fabricants du Canton de Neu- chàtel. un établissement du même genre a été créé « LaCaisse industrielle neuchâ-
teloise S. A.», dont le but est de procu-rer, contre garanties suffisantes, peudant iâ,crîs'edout souffre notre pays en raison de
la guerre, aux industriels domiciliés dans le Canton de Neucliâtel et en particulier aux fabricants d'horlogerie, les funds nécessaires p o u r faciliter la reprise générale des affai- res et pour leur permettre actuellement d'ouvrir, dans une certaine mesure, leurs ateljers et de procurer ainsi quelques res- sources, matérielles et un réconfort moral à leur personnel ouvrier.
. ; Enfin, il convient également de citer un établissement d e modeste envergure, mais qui s'est spécialisé dans les opérations de piêts, sur horlogerie, il s'agit de la Caisse
neuchâleloise de Prêts sur gages S. A ,institution semi-officielle, d o n t le fonds ca- pital est constitué à peu près uniquement par des fonds d Eiat et de c o m m u n e s . Son siège est à La Chaux-de-Fonds, mais son champ d'activité embrasse toute la région borlogère. •;
;Nous pensons, avec notre correspondant, q u e les circonstances actuelles justifient pleinement l'intervention des établisse- m e n t s officiels que n o u s venons d'énnmé- r e r plus haut, spécialement la Caisse fédé- rale de P r ê t s et n o u s ne doutons pas qu'elles ne refuseront pas, dans les limites de leurs r è g l e m e n t s , l'appui m o m e n t a n é qui pourra leur être réclamé.
La Chambre suisse de l'Horlogerie fait actuellement des démarches dans ce sens.
Assi. tance en cas de chômage
Le gouvernement neueh&telois vient de pu- blier des instructions aux conseils commu naux, associations, professionnelles, chefs d'entreprises et aux association? ouvrières, concernant l'assistance en cas de chômage dans des exploitations industrielles et les métiers, qu'il est intéressant de résumer ici parce que bon nombre de ces dispositions sur cette im- portante question compléteront les renseigne- ments déjà donnés dans notre journal.
Les instructions déterminent tout d'abord les cas où les indemnités de chômage dues c'est-à-dire ceux qui sont une conséquence directe ou indirecte de la situation provoquée par la guerre mais non ceux qui résultent de la maladie ou d'infirmités de l'ouvrier, ni de ceux qui se produisent périodiquement dans
•les industries saisonnières.
. . L'pffice cantonal de conciliation est composé de 4 membres; en outre des commissions res- rteintes peuvent être créées dans les communes où cela est jugé nécessaire qui sont chargées
d'examiner avec l'autorité communal, les de- mandes d'indemnité de chômage qui sont pré- sentées à ces dernières..
T..
Les instructions déterminent ensuite l'éten- due des prestations dues par les chefs d'entre- prises non affiliés à une association. Pour les industries de bâtiments, les mines et carrières', i'êU'hdu'e dé ces prestations est fixée à S semai- nes ite salaire usuel. Pour l'horlogerie, la.bi- jouterie, les munitions,' les jouets et instru-
ments de musique, à 3 semaines.
. Pour les fabriques de télégraphes etc;, de moulins, fabriques de cigares,;à 4 semaines et enfin, pour les fabriques . de machines, de;;
meubles, de papier, de cables électriques, de chaux et ciment, de confection, pour l'indus*
trie des produits alimentaires, pour les trans- ports, etc., à six semaines. '
Il y a lièU de remarquer que l'obligation du.
chef d'entreprise représente une somme totale envers l'ensemble de son personnel .sâus^qùè cette somme doive nécessairement être'rép'ar- tie d'une manière uniforme entre tous ses ouvriers. . ; ' • \ '.'. '• •'.-
Admettons à titré d'exemple un chef d'en- treprise ayant 10 ouvriers mariés gagnant frs. 10 par jour. ;
Il est astreint d'après le règlement de son association, ou l'arrêté communal, au paiement de chômage jusqu'à concurrencé'de 3semaines' de salaire, soit : 10 ouvriers X frtf. lu.—-/
= frs. 100.— X 6 jours = frs". 600;— par" se- maine et frs. 18i)0.— pour trois semaines. - •
• En cas de chômage complet, chaque ouvrier touchera par semaine le 70 V" de son salaire;
soit frs. 42.— dont '/a à la charge de la Confé- dération; '/a à la charge du canton et '/» à la charge du chef d'entreprise soit fr. 14.— Celui- ci aura donc à débourser fr. 140.— par semaine
pour ses dix ouvriers. Les obligations étant de frs. 1800 : 140 = 13 semaines environ pen- dant lesquelles il pourrait indemniser son per- sonnel.
Ce laps de temps pourra être prolongé.si cer- tains ouvriers touchent une indemnité réduite de fait de leur a (filiation à une caisse de se- cours ou de chômage ou du fait qu'ils sont oc- cupés à un travail de remplacement.
• - ••-•'-i-'.-jr^v^v : - H - A suivre— ,.
Petite chronique des Etats-Unis
Depuis la conclusion de l'armistice, les jour- naux des Etats-Unis's'occupent naturellement dé la réadaptation de l'industrie et du com- merce aux circonstances économiques de l'après guerre.
On a fait, pendant la guerre, aux Etats-Unis, une distinction entre lesindustriesessentielles, (par exemple explosifs, artillerie, uniformes, etc.) et industries non essentielles. Or, depuis la conclusion de l'armistice, les rôles sont renversés, les industries non essentielles de- venant essentielles et vice-versa.
Les autorités contestent que la fin de la guerre puisse être le signal de quelque chose qui ressemble à une révolution sociale, oü à un bouleversement économique. Toutefois, un fait ne peut être nié ; bien qu'il puisse s'écoul r des mois, ou peut-être bien des années, avant le retour dans leur pays d'origine des soldats, américains actuellement en Europe, l'arrêt des fabriques de munitions, d'uniformes, ou de tous les établissements de la grande indus- trie qu'il était nécessaire de maintenir en ex- ploitation pendant la guerre, a produit un ar- rêt dans le marché du travail, qui réclame;
l'intervention des pouvoirs publics; il s'agit de ramener des conditions de travail en rap- port avec les changements survenus dans la marche des affaires. En d'autres termes, si l'on veut éviter que des centaines ou des mil- liers d'ouvriers occupés précédemment dans les industries dites essentielles, chôment, il faut encourager le développement des indus- tries qui ont souffert précédemment du passage de l'état de paix à l'état de guerre, et en tête des industries qui doivent être ainsi encoura- gées, se trouvent les industries de luxe, telles que la bijouterie et l'horlogerie.
Avec la signature de l'armistice et l'assu- rance officielle du retour à la paix, il est du droit, voir même du devoir des horlogers et.
bijoutiers de chercher à pousser la vente de leurs articles, pour leur permettre d'occuper, par leurs commandes, les manufactures de cette branche d'industrie. Ce résultat doit être
possible, attendu que les ouvriers qui ont été occupés aux industries de guerre, ont le désir et les moyens de se procurer des articles de luxe, et ont l'intention de le faire, au moins pendant un certain temps.
Ces considérations peuvent être justes pour un/pays comme.les Etats-Unis qui possède uh marché inférieur suffisamment étendu pour occuper presque à lui seul l'industrie natio- nale. Elles le sont moins pour un pays pro- ducteur comme la Suisse qui est essentielle- ment réduit à l'exportation pour l'écoulement de ses produits, et qui est privé ainsi dés moyens d'agir par persuasion sur ses ache- teurs étrangers.
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Les pouvoirs publics ne sont cependant pas demeurés inactifs dans ce domaine aux Etats- Unis- Le Jewelers Circular rapporte que les restrictions concernant le commerce de l'br et de l'argent édictées pendant la période de guer- re, ont été abrogées, et que les bureaux d'es- sais de la Monnaie sont de nouveau autorisés à fournir ces métaux aux industriels, ces der- niers ayant le droit d'en obtenir de nouveau les quantités qui leur sont nécessaires auprès de leurs, .précédents fournisseurs. De même le Bureau des industries de guerre, a récem- mentabrogé toutes les interdictions relatives à l'exportation de la bijouterie en or, et en platine, et l'on espère que d'ici à peu de temps l'exportation de ces articles aura repris un
essor considérable.
r"f.À cet égard, aussi, les conditions sont très différentes entre les Etats-Unis, pays producteur d'or et d'argent, et la Suisse, obligée de s'approvisionner par voie d'im- porlalion de ces métaux, qui constituent la matière première nécessaire à deux de ses principales industries. O n doit recon- naître q u e n o s ponvoirs publics, et parti- culièrement notre établissement central d'émission, ont fait ce qui était en leur pouvoir, p o u r venir en aide à nos indus- tries, et la Direction générale de la Ban- que Nationale Suisse en particulier doit être félicitée des efforts qu'elle a accomplis pour leur prêter son appui. Nous s o m m e s persuadés qu'elle a l'intention de continuer la m ê m e politique, et nous e s p é r o n s . q u e les' circonstances lui p e r m e t t r o n t m ê m e d'augmenter encore les prestations actuelles consenties par elle en faveur d e l'horloge- rie et de la bijouterie.
Exportation à destination de Serbie et de Roumanie
Le Journal officiel français du 4 février 1919 a publié l'avis suivant du Ministère des affai- res étrangères :
«D'accord avec les gouvernements alliés, le Gouvernement français a décidé de lever à partir de ce jour toutes les entraves subsistant encore à l'égard des exportations sur la Ser- bie et la Roumanie.
«Il est toutefois rappelé aux exportateurs que les marchandises expédiées doivent être uniquement destinées au ravitaillement de ces pays. Toute réexportation frauduleuse sur des pays ennemis exposerait les auteurs respon- sables à des poursuites judiciaires. »
Des renseignements ont été demandés à Paris au sujet de l'application de ces nouvel- les dispositions aux exportations de Suisse.
Exportations américaines
La liste dite de «conservation», arrêtée à la date du 24 décembre 1918, prévoit l'obligation d'une licence d'exportation pour la bijouterie contenant plus de 45 7» d'or fin en valeur et pour l'or ouvré, sauf or pour les dents, et arti- cles contenant plus de 45°/o d'or fin en valeur.
Révision des tarifs douaniers espagnols
Par décret paru dans la Gaceta de Madrid
du 19 janvier, une commission a été instituée
à l'effet d'étudier la question de la réforme to-
L A F E D E l i A T l u . N î i ^ . t . ï o i J . j L u i L » L U S S E 99 t a l e d e s o r d o n n a n c e s d e d o u a n e s e s p a g n o l e s .
Cette c o m m i s s i o n d e v r a s ' i n s t i t u e r d a n s l e s q u i n z e j o u r s d è s la d a t e d e l ' o r d o n n a n c e sus- m e n t i o n n é e e t p r é s e n t e r son r a p p o r t d a n s u n délai d e d e u x m o i s a p r è s s a c o n s t i t u t i o n .
Bibliographie
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I l s é t a i e n t é p u i s é s d e p u i s l e d é b u t d e l a g u e r r e ; l e u r é d i t e u r n ' o s a i t , v u les c o n d i t i o n s o n é r e u s e s i m p o s é e s a u x t r a v a u x d ' i m p r e s - sion, r e m e t t r e d e n o u v e l l e s é d i t i o n s e n chan- t i e r , m a i s les d e m a n d e s o n t été si n o m b r e u s e s e t s i s o u v e n t r é i t é r é e s , q u ' i l n e l u i fut p l u s p o s s i b l e de r é s i s t e r a u x d é s i r s t a n t d e fois e x p r i m é s .
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t r è s r é d u i t . v,
Liste d e s d e s s i n s e t m o d è l e s
M o f l l l l f a t i o i i N .
N« 23099 . 1 3 j a n v i e r 1915, 8 h . p . — O u v e r t . — 2 modèles. — L u n e t t e s d e b o i t e s d e mon- t r a s . —
N" 23713. 23 j u i n 1915, 7 h . p . — O u v e r t . — 1 modèle. — Boite s a v o n n e t t e p o u r montres- b r a c e l e t i I...
N° 28187. Ï S j u i n l 9 1 7 , 7 h . p . — O u v e r t . — 2 m o d è l e s . — Boîte d e m o n t r e à s a v o n n e t t e et p a r t i e d e cette b o i t e . — Charles Zur- brügg, B i e n n e (Suisse). M a n d a t a i r e : W . K u e l l i k e r , B i e n n e . — T r a n s m i s s i o n selon d é c l a r a t i o n n o t a r i é e d u 21 d é c e m b r e 1918 en faveur d e Armand Zurbrugg, B i e n n e (Suisse). M a n d a t a i r e : W . K o e l l i k e r , B i e n n e ; e n r e g i s t r e m e n t d u 7 janvier, 1919.
Transit par l'Allemagne
S u i v a n t t é l é g r a m m e d u D e u t s c h e n R e î c h s - k o m m i s s ä r f ü r E i n - u n d D u r c h f u h r b e - w i l l i g u n g e n a u D é p a r t e m e n t s u i s s e d e l ' E c o n o m i e p u b l i q u e , l e t r a n s i t d e m o n tie.-, p a r l ' A l l e m a g n e à d e s t i n a t i o n d e s P a y s d u N o r d , s e r a d o r é n a v a n t a u t o r i s é p a r l e g o u - v e r n e m e n t a l l e m a n d d a n s u n e t r è s l a r g e m e s u r e .
Le contingentement dn côté allemand est supprimé.
L e s d e m a n d e s d e t r a n s i t d o i v e n t ê t r e p r é s e n t é e s a n D e p a r t e m e n t s u i s s e d e l ' E c o n o m i e p u b l i q u e a y e e l e s d e m a n d e s d ' a u t o r i s a t i o n d ' e x p o r t a t i o n .
Cotes
D i a m a n t b r u t (11 février 1919):
P e t i t s éclats d i a m a n t . fr. 12 — a 1 5 . — |9 am B o a r t . . . . : . . . . ;» 15. - » 1 7 . — » P o u d r e d e d i a m a n t b r u t e u r » 2 50 » 2 . 7 5 »
(Maison Lucien-Baszanger, Genèoe)
M é t a u x p r é c i e u x (11 février 1919) : a r g e n t u n e n g r e n a i l l e s fr 224 — l e k i l o . O r
Change s u r Paris
» 3825.-
' . . ; , -, ,'.'fr. 89.35'.'.
.: . , \j>\ ; | | M é t a u x ( B o u r s e d e L o n d r e s ) : , ivjTfej
6 février Etain, s t r a i t s . . c o m p t a n t 240.-^--
3 mois 236 SA ....;.
Plomb, e s p a g n o l c o m p t a n t . 29.V* •,<;••;
p l u s éloigné 2 6 , — .,;:>
Zinc . . . c o m p t a n t 48,—£'.-'•'', •"
p l u s éloigné 40.— / ' Cuivre, électr. . . . . 105-92 i " "
S t a n d a r d , c o m p t a n t 8 5 ' — ;•;
3 mois 77,—^ ' j * Argent en barres, l'once 48 p . 7/i»
Escompte et change
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