Exercices sur Gauss, Bézout et Nb premiers - Corrigé
Exercice 1 : Partie 1 : Restitution organisée de connaissances 1. 2. et 3. Voir cours
4. Ce résultat est un autre énoncé d’un corollaire du théorème de Gauss. Il faut le redémontrer.
≡ 0[] = où ∈ ℤ et ≡ 0[] = ′ où ′ ∈ ℤ
On en déduit que = ′ : est donc un diviseur de ′, et comme et sont premiers entre eux, alors, d’après le théorème de Gauss, est un diviseur de ′ : = ′′ où ′′ ∈ ℤ
On en déduit que = ′′ et donc que ≡ 0[]. Partie 2 : 1. Recherche d’éléments de E
(a) 17 et 5 sont premiers entre eux donc , d’après le théorème de Bézout, il existe un couple d’entiers relatifs , tel que : 17+ 5 = 1.
(b) On pose " = 17× 3 + 9 × 5.
" = 17× 3 + 9 × 5 = 17× 3 + 9 × 1 − 17 = 17 3'((()(((*− 9
∈ℤ
+ 9 ≡ 9[17]
" = 17× 3 + 9 × 5 = 1 − 5 × 3 + 9 × 5 = 5 9'((()(((* − 3
∈ℤ
+ 3 ≡ 3[5]
On en déduit que " appartient à E.
(c) On cherche tous les couples , d’entiers tels que : 17 + 5 = 1. 17 + 5 = 1 = 17 + 5 ⇔ 17 − = 5− (1)
On en déduit que 5 divise 17 − , et comme 5 et 17 sont premiers entre eux, c’est que 5 divise − .
De ce fait : = + 5 où ∈ ℤ
En remplaçant dans (1), on obtient − = 17 et donc = − 17. Les solutions de l’équation 17 + 5 = 1 sont les couples + 5; − 17
(d) Le couple , = −2; 7 est solution de 17 + 5 = 1, on en déduit un exemple d’entier "
appartenant à E : " = 17 × −2 × 3 + 9 × 5 × 7 = −102 + 315 = 213 2. (a) Soit " ∈ . : " ≡ 3[5] et " ≡ 9[17]. De même, " ≡ 3[5] et " ≡ 9[17]. Par opération élémentaire, on en déduit que " − " ≡ 3[5] et " − " ≡ 9[17].
De plus, 5 et 17 sont premiers entre eux, donc d’après le 4. de la partie 1, " − " ≡ 0[5 × 17]. Ce qui confirme que " − " ≡ 0[85].
(b) Il faut démontrer deux implications :
Si " = 43 + 85 avec ∈ ℤ, alors " = 43 + 85 = 9 + 34 + 85 = 9 + 172 + 5 ≡ 9[17]
De même, " = 43 + 85 = 3 + 40 + 85 = 3 + 58 + 17 ≡ 3[5]
On en déduit que " appartient à E.
Si " appartient à E, alors " − " ≡ 0[85] ⇒ " ≡ "[85] pour toute valeur de ". En particulier, " = 213 = 43 + 85 × 2 ≡ 43[85] et donc " ≡ 43[85]
On en déduit qu’un entier relatif " appartient à E si, et seulement si, " = 43 + 85 avec ∈ ℤ. 3. Soit " le nombre de cartes d’Arthur : l’énoncé se traduit par " ≡ 9[17] et " ≡ 3[5] donc " ∈ .. D’après ce qui précède, " = 43 + 85 avec ∈ ℤ. Il reste à trouver la ou les valeurs de telles que 400 ≤ 43 + 85 ≤ 500 ⇔ 357 ≤ 85 ≤ 457 ⇒ = 5 ⇒ " = 43 + 5 × 85 = 468
Exercice 2 :
1. (a) 11 et 7 sont deux nombres premiers entre eux, donc d’après le théorème de Bézout, il existe deux entiers ′ et ′ tels que 11′ + 7′ = 1. En posant = ’ et = −’, on obtient 11 − 7 = 1. Il est clair que 11 × 2 − 7 × 3 = 1 donc le couple , = 2,3 est solution.
(b) Il suffit de multiplier l’égalité précédente par 5 :
511 × 2 − 7 × 3 = 5 × 1 ⇔ 11 × 10 − 7 × 15 = 5 : une solution particulière de l’équation (E) est donc le couple 5, 6 = 10,15.
(c) 115 − 76 = 5 = 11 × 10 − 7 × 15 ⇔ 115 − 10 = 76 − 15 (*)
C’est une égalité ne comprenant que des nombres entiers, on est donc en présence de diviseurs : 7 est un diviseur de 115 − 10, et comme 7 et 11 sont premiers entre eux, d’après le théorème de Gauss, 7 est un diviseur de 5 − 10. Il existe alors un entier relatif tel que 5 − 10 = 7 c’est-à-dire 5 = 7 + 10.
On remplace dans l’égalité (*) : 11 × 7 = 76 − 15 ⇔ 11 = 6 − 15 ⇔ 6 = 11 + 15 Les couples solutions de l’équation (E) sont donc les couples 7 + 10,11 + 15 où décrit l’ensemble des entiers relatifs.
(d) Les points de la droite D ont des coordonnées solutions de l’équation 115 − 76 − 5 = 0 ou encore 115 − 76 = 5.
Les couples d’entiers solutions sont de la forme 7 + 10, 11 + 15, il reste à déterminer les valeurs de qui vérifient simultanément : 0 ≤ 5 ≤ 50 et 0 ≤ 6 ≤ 50.
7 0 ≤ 7 + 10 ≤ 50 0 ≤ 11 + 15 ≤ 508 ⇔ 7−10 ≤ 7 ≤ 40 −15 ≤ 11 ≤ 35 8 ⇔ 9−10
7 ≤ ≤40 7
−15
11 ≤ ≤35 11
8 ⇔ ∈ :−1; 0; 1; 2; 3;
Il existe donc 5 points dont les coordonnées vérifient les conditions données : A(3 ;4), B(10 ;15), C(17 ;26), D(24 ;37), E(31 ;48)
2. On considère l’équation (F) : 115<− 76< = 5, où 5 et 6 sont des entiers relatifs.
(a) Si le couple 5; 6 est solution de (F), alors 115< = 5 + 76< ≡ 76<[5].
Or 11 ≡ 1[5] et 7 ≡ 2[5] donc 115< ≡ 5<[5] et 76< ≡ 26<[5], on en déduit que 5< ≡ 26<[5]
(b)
Modulo 5, 5 est congru à 0 1 2 3 4
Modulo 5, 5< est congru à 0 1 4 4 1
Modulo 5, 6 est congru à 0 1 2 3 4
Modulo 5, 26< est congru à 0 2 3 3 2
Les valeurs possibles du reste de la division euclidienne de 5< par 5 sont 0, 1 ou 4 Les valeurs possibles du reste de la division euclidienne de 26< par 5 sont 0, 2 ou 3
(c) Si le couple 5; 6 est solution de (F), alors 5< ≡ 26<[5], autrement dit, 5< et 26< ont le même reste dans la DE par 5 : d’après les tableaux qui précèdent, il est nécessaire que 5 et 6 soient congrus à 0 modulo 5 : 5 et 6 sont donc des multiples de 5.
3. Si 5 et 6 sont des multiples de 5, alors le couple 5; 6 s’écrit sous la forme 5, 5 où et ’ sont des entiers relatifs : 115<− 76< = 11 × 25<− 7 × 25< = 2511<− 7<
115< − 76< est donc un multiple de 25, il ne peut pas être égal à 5 : le couple 5; 6 n’est pas solution de (F).
Conclusion : d’après la question 2.(c), si le couple 5; 6 est solution de (F), alors 5 et 6 sont des multiples de 5. Mais d’après ce qui précède, si 5 et 6 sont des multiples de 5, le couple 5; 6 n’est pas solution de (F) : l’équation (F) n’a donc pas de solutions dans ℤ.
Exercice 3 :
1) 2 013 = 3 × 11 × 61
2) 2013> = 3>× 11>× 61> et 99 × 2013? = 3>× 11< × 61? = 3@?× 11@× 61?
Exercice 4 : Soit " un entier naturel non nul.
1) 145² + 76²= 725< + 6< avec 25< + 6< ∈ ℤ donc 145² + 76² est un multiple de 7.
Si l’équation (E) a des solutions, cela signifie que 10<A est divisible par 7.
Or 10<A = 2<A× 5<A donc 10<A n’a pour diviseurs que des multiples de 2 et de 5 et ne peut pas avoir 7 pour diviseur
Conclusion : l’équation (E) : 145² + 76²= 10<A où 5 et 6 sont des entiers relatifs n’a pas de solutions.
2) On considère l’équation notée (F) : 35² + 76²= 10<A où 5 et 6 sont des entiers relatifs.
a) 100 = 7 × 14 + 2 donc 100 ≡ 2 7.
Si 5 ; 6 est solution de (F) alors 35² + 76²= 10<A ⇔ 35²= −76²+ 10<A
Or −76²≡ 0 7 donc 35²≡ 10<A 7. De plus 100 ≡ 2 7 donc 10<A = 100A ≡ 2A 7 Conclusion : Si 5 ; 6 est solution de (F) alors 35²≡ 2A 7.
b)
Reste de la division euclidienne de 5
par7 0 1 2 3 4 5 6
Reste de la division euclidienne de
35² par7. 0 3 5 6 6 5 3
c)
" 0 1 2 3 4 5 6
Reste de la division euclidienne de
2Apar7. 1 2 4 1 2 4 1
D’après le tableau ci-dessus, il semble que :
Si " ≡ 0 3, alors 2A ≡ 1 7 ; Si " ≡ 1 3, alors 2A ≡ 2 7 ; Si " ≡ 2 3, alors 2A ≡ 4 7. Démontrons tout d’abord que 2>BCD≡ 2D 7 où et E sont des entiers naturels :
2>BCD= 2>B× 2D = 8B× 2D ≡ 1B× 2D ≡ 2D 7
Pour tout " ∈ ℕ, " = 3 + E où E est le reste de la DE de " par 3 et le quotient avec E ∈ :0; 1; 2;.
Donc, pour tout " ∈ ℕ, 2A = 2>BCD ≡ 2D 7. Or E ∈ :0; 1; 2;, donc d’après le tableau ci-dessus, 2A est congru à 1, 2 ou 4 modulo 7.
D’après la question 2)a), si 5 ; 6 est solution de (F) alors 35²≡ 2A 7. D’après la question 2)b), 35² est congru à 0, 3, 5 ou 6 modulo 7.
Enfin, 2A est congru à 1, 2 ou 4 modulo 7.
35² et 2A n’ont donc pas le même reste dans la DE par 7 ce qui contredit 35² ≡ 2A 7. Conclusion : l’équation (F) n’admet pas de solution.
Exercice 5 :
1) Pour G = 12, l’algorithme affiche successivement 1 et 12 puis 2 et 6 et enfin 3 et 4. Il s’arrête car ensuite, H = 4 > √12 .
2) Cet algorithme donne la liste de diviseurs positifs de l’entier A choisi par l’utilisateur.
3) La 5ème ligne de l’algorithme signifie que si LK est un entier, c’est-à-dire si H divise G, alors l’algorithme affiche deux diviseurs de G à savoir H et KL.