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Le théorème de Gauss sur la courbure

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

A. C ALINON

Le théorème de Gauss sur la courbure

Nouvelles annales de mathématiques 3e série, tome 15 (1896), p. 63-65

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[ 0 5 p ] LE THÉORÈME DE GAIISS SUR LA COURBURE;

PVR M. A. CAUNON, Ancien élève de l'Ecole Polytechnique.

Nous supposerons d'abord démontrée la proposition suivante :

G étant une courbe située sur une surface S, et D une surface développable circonscrite à S le long de C, on développe cette surface D sur un plan, et, après ce développement, C est devenue une courbe plane G';

prenons sur G et G deux arcs correspondants quel- conques s et sf ] la courbure géodésique de l'arc s sur la surface S est égale à la courbure plane de l'arc 5' situé dans le plan de développement.

Cela posé, considérons en un point M de la courbe G la génératrice rectiligne T de la surface développable D et la normale N à la surface S. Développons D en cou- pant cette surface suivant la génératrice T, laquelle

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donne ainsi en développement deux génératrices T\ et T2 : la courbe C se développe alors suivant une courbe c qui coupe T< et T2 en a et a! sous le même angle a; il en résulte qne les tangentes en a et a' à la courbe c font le même angle <p que les génératrices Tt et T2 : donc l'angle cp de T< et de T2 est la courbure plane de la courbe c ou la courbure géodésique de la courbe C sur la surface S.

Au centre O d'une sphère de rayon unité, construi- sons deux cônes respectivement parallèles d'une part aux génératrices T, d'autre part aux normales N, le premier cône ayant pour base sur la sphère la courbe B, et le second la courbe T5n.

En développant le cône de base B, sur un plan, la courbe Bc devient un arc de cercle dont l'angle au centre est évidemment égal à l'angle de développement cp de la surface développable engendrée par T. Ainsi la lon- gueur de la courbe Bt est la courbure géodésique de la courbe C.

Mais la normale N est évidemment normale au plan tangent suivant MT à la surface développable engendrée par T; donc les deux cônes de base B^ et Cn sont sup- plémentaires et, si a- est l'aire sphérique comprise dans

la courbe B,if on a Bt-+- <r = 2n ou 'f -h Π= 2TC. Mais

Taire cr est, par définition, la courbure totale de la por- tion de la surface S comprise dans la courbe C; par

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suite, la formule cr = 27: — <p exprime le théorème de Gauss.

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