HAL Id: jpa-00237887
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Submitted on 1 Jan 1881
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G.-D. LIVEING et J. DEWAR. - On the spectrum of water (Sur le spectre de l’eau); Proceed. of the royal
Society, t. XXX, p. 580; 1880
D. Gernez, E. Bouty
To cite this version:
D. Gernez, E. Bouty. G.-D. LIVEING et J. DEWAR. - On the spectrum of water (Sur le spectre de
l’eau); Proceed. of the royal Society, t. XXX, p. 580; 1880. J. Phys. Theor. Appl., 1881, 10 (1),
pp.85-87. �10.1051/jphystap:018810010008501�. �jpa-00237887�
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quelles
ondistingue plus
nettement les deuxlignes qui
ont pourfugueurs
d’onde A= 3167
et À= 3171 ;
les groupes se continuentjusqu’à
À=3290.
L’auteur
regarde
cet ensemble comme du à la vapeur d’eau.C’est la seule apparence
qu’on
observelorsque
lejet d’hydrogène
brûle eii
s’échappant
par unaj utabe
deplatine,
soit dansl’air,
soitdans
l’oxygène employé
enquantités quelconques.
Lorsque l’ajutage
est enbronze,
onobserve,
en mêmetemps
que lespectre précédemment décrit,
un certain nombre delignes
addi-tionnelles
qui
sont vraisemblablement dues à la matière del’aju-
tage.
Enfin,
en substituant àl’hydrogène
le gazd’éclairage
que l’on brûle dans ungrand
excèsd’oxvgène,
on observetoujours
le mêmespectre, auquel
viennents’ajouter
les raies3872
et38go,
voisinesde la raie
K,
et la raie4310, qui
se confond avec la raie G . D. GERNEZ.G.-D. LIVEING et J. DEWAR. 2014 On the spectrum of water (Sur le spectre de l’eau);
Proceed. of the royal Society, t. XXX, p. 580; 1880.
Les auteurs
signalent
l’existence d’unspectre
limité dans lapartie
la
plus réfrangible
par les deuxlignes
très brillantes dont les lon- gueurs d’onde sont 306a et3o68,
et s’étendant dans larégion
lamoins
réfrangible juisqu’aux
radiations delongueur
d’onde 3 210.f coïncide donc avec le
spectre
attribué par M.Huggins à
la sa-peur d’eau.
On l’ohserve non seulement en brûlant de
l’hydrogène
ou deshydrocarbures dans
l’oxygène,
maisaussi, quoique
moins nette-ment, en brûlant des gaz non
hydrogénés,
tels quel’oxyde
de car-bonne ou le
cyanogène,
à la condition que ces gaz soient humides.Les auteurs concluent de leurs
expériences
que c’est lespectre
(te la vapeur d’eau. En faisant usage d’un
appareil
tréssimple
per-mettant d’observer la lumière de l’étincelle
électrique
que l’on faitjaillir
dans desmélanges
gazeuxdivers,
on constate en effet que lespectre
dont ils’agit disparaît lorsqu’on
dessèchesoigneusement
les gaz; il
reparaît, immédiatement,
aucontraire,
dèsqu’on
laissepcncLrer
de la vapeur d’eau dansl’aphareil.
D.GERNEZ.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018810010008501
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H.-A. LORENZ. 2013 L eber die Beziehung zwischen der Fortpflanzungsgeschwindig-
keit des Lichtes und der Korperdichte (Relation entre la vitesse de
propagation
de la lumière et la densité des corps); Anll. der Physik und Chemie, nouvelle série,
t. IX, p. 611; 1880.
L’auteur
applique
la théorieélectromagnétique
de lalumière, proposée
parMaxwell,
à la recherche de la relation entre l’indice due réfraction m d’un corps de densité variable et cette densité d. Il admet :i° que,
sauf auvoisinage
immédiat des molécules maté-rielles,
lespropriétés
de l’éther contenu dans les corps sont les mêmes que dans levide;
9-’qu’une
force électromotriceproduit
sur chacune des molécules d’un corps
isotrope
un moment demême direction et
proportionnel
à sonintensité;
31enfin,
que la loi de Coulomb estapplicable
auxplus petites
distances. Il dé-montre ainsi la relation
où P
représente
une constante, pour le cas d’ un seul corps etpour un
mélange
deplusieurs
corps contenant lesproportions a1
-du
premier,
a2 dusecond,
etc. Cesformules, qui
ne rendent pas.compte
de ladispersion,
ne sontapplicables
que pour une lon- gueur d’onde infinimentgrande.
Il faudra comparer les valeurs de nqu’elles
fournissent aupremier
terme cc des formules deCauchy :
La formule
(i)
de 31. Lorenzreprésente ,
avec autant ouplus
d’exactitude que les formules connues
87 la variation de l’indice d’un
liquide
chauffé oucomprimé.
3Iais onpeut
aussil’appliquer
aux corps dont l’indice est connu à l’étatliquide
et à l’état de vapeur. On trouve ainsiPour le soufre
solide,
on an= 2,053
et pour lephosphore
Tl = 2, 106,
et,d’après
M. LeRoux,
les indices de ces substances à l’état de vapeur sontrespectivement 1,001629
et1,001364.
M. LeRoux a admis pour son calcul que le
rapport
des indices de deux corps gazeux à la mêmetempérature
et sous lapression
atmo-sphérique
estindépendant
de latempérature.
NI. Lorenz pensequ’on
nepeut
admettre cette loi que si la densité des corps gazeux parrapport
à l’air demeureinvariable,
cequi
n’a lieu ni pour le soufre ni pour lephosphore.
En réduisant les observations de ÎNI. Le Rouxd’aprés
un calculqu’il n’indique pays (7),
31. Lorenz trouve , pour les valeurs de ncorrigées, 1, 0036
et1,0025.
Le calcul
direct,
enpartant
des densités à l’étatsolide,
donnen = 1,0032
et 1 ,0020. E. BOUTY.e) A .Ío, d’après M. Wüllner.
l’) A 15°,6, d’après 1VI. Baden Powell.
(S) A 20°, d’après M. Landolt.
(4) D’après M. Ketteler.
(5) D’après M. Jamin.
(s) D’après Dulonu.
(7) Sans doute en appliquant la formule (i) au phosphore, au soufre gazeux et à l’air, pour passer d’une tempér ature à une autre, mais sans changement d’état.