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HENRY DRAPER. — On the coincidence of the bright lines of the oxygenum spectrum with brigth lines in the solar spectrum (Sur la coïncidence des lignes brillantes du spectre de l'oxygène avec des lignes brillantes du spectre solaire); Monthly Notices of th

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237651

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237651

Submitted on 1 Jan 1880

HAL

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HENRY DRAPER. - On the coincidence of the bright lines of the oxygenum spectrum with brigth lines in the

solar spectrum (Sur la coïncidence des lignes brillantes du spectre de l’oxygène avec des lignes brillantes du

spectre solaire); Monthly Notices of the royal astronomical Society, vol. XXXIX, n° 8; 1880

D. Gernez

To cite this version:

D. Gernez. HENRY DRAPER. - On the coincidence of the bright lines of the oxygenum spec- trum with brigth lines in the solar spectrum (Sur la coïncidence des lignes brillantes du spec- tre de l’oxygène avec des lignes brillantes du spectre solaire); Monthly Notices of the royal as- tronomical Society, vol. XXXIX, n° 8; 1880. J. Phys. Theor. Appl., 1880, 9 (1), pp.249-252.

�10.1051/jphystap:018800090024901�. �jpa-00237651�

(2)

249 teweg

(1)

sur la vitesse du son dans les tubes à

parois élastiques,

et

qui

a été insérée dans le numéro d’avril du Journal de

Pl7J’sique:1 je

n’avais pas donné les formules pour la vitesse du son,

auxquelles

arrive

l’auteur, quand

il admet :

1° que

les

parois

du tube vibrent

synchroniquement

avec le fluide ; en tenant compte en outre des vibrations transversales que peut

prendre

le fluide lui-même. Je

considérais,

en

effet,

comme peu

probable

l’existence de ces vi- brations

synchrones atteignant

une certaine intensité.

ldT.

Korteweg

m’a adressé à ce

sujet quelques

observations aux-

quelles je m’empresse

de faire droit.

Dans le cas de

parois épaisses

et

rigides,

l’existence de telles vi- brations

synchrones

du fluide et des

parois

n’est pas

admissible

surtout si le fluide est un gaz. Mais

quand

la totalité ou une

partie

des

parois

du tube est fermée par une membrane mince et peu

élastique,

de telles vibrations

pourraient

exister. Savart et Lisco-

vius ont, en

effet,

constaté dans ce cas, comme me l’a fait remar-

quer 31.

Korteweg,

les vibrations des

parois

et la diminution de vitesse du son

qui

en résulte. C’est surtout en vue de ces

expé-

riences que M.

Korteweg

a

déterminé, malgré

de

grandes

difficultés de

calcul,

la vi tesse du son

qui

est donnée par les formules

(33)

et

(38)

de son Mémoire.

Il y aurait un intérêt réel à

reprendre

ces dernières

expériences

et à soumettre à une vérification

expérimentale

les formules données

par M.

Korteweg.

HENRY DRAPER. 2014 On the coincidence of the bright lines of the oxygenum spec- trum with brigth lines in the solar spectrum (Sur la coïncidence des lignes bril-

lantes du spectre de l’oxygène avec des lignes brillantes du spectre solaire); Mon- thly Notices of the royal astronomical Society, vol. XXXIX, 8; I880.

M.

Henry Draper

a

publie

en

1877 (voir Comptes

rendus

d es séances de l’Académie d es Sciences, t.

LXXXV,

p.

613)

des

photographies

du spectre de

l’oxygène

incandescent

juxta- posées

à des

photographies

du spectre solaire

prises

en même

temps et dans le même

appareil,

et il a conclu de la

comparaison

(’ ) Journal de Physique, ’t. IX, p. 127.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090024901

(3)

des deux

images

à la coïncidence entre les raies brillantes du

spectre

de

l’oxygène

et des

lignes

brillantes du

spectre solaire,

ce

qui

l’a conduit à admettre l’existence de

l’oxygène

dans le Soleil.

Ces résultats n’ont pas été admis sans

contestation,

et récem-

ment

(1) un homonyme

de

l’auteur,

M. J.-C.

Draper,

s’est attaché à établir notamment que les deux

raies h = 4317

et

h= 4319

du

spectre de

l’oxygène

existeraient bien dans le spectre

solaire,

mais

comme raies

obscures,

à la manière des raies

métalliques.

Dans ces

conditions,

il n’est pas sans intérêt d’avoir des rensei- gnements

précis

sur les

appareils

dont s’est servi M.

Henry Draper

et sur les moyens

qu’il

a

employés

pour obtenir la

juxtaposition parfaite

des deux spectres

photographiés

simultanément. Nous laisserons de côté les

premières

recherches de

l’auteur,

et nous

n’indiquerons

que les dernières

dispositions expérimentales

aux-

quelles

il s’est arrêté.

Les rayons

solaires,

réfléchis par le miroir d’un

héliostat, pé-

l1ètrent dans le

laboratoire,

rencontrent un

prisme

à réflexion totale

qui

les renvoie sur la fente d’un spectroscope muni de

prismes

à

sulfure de

carbone;

la lunette du

spectroscope

est

remplacée

par

un

objectif photographique qui

donne une

image

réelle du

spectre,

que l’on

reçoit

au fond d’une chambre noire sur une

plaque pré-

parée.

Sur le

prolongement

de l’axe du collimateur se trouve la source

lumineuse que l’on veut comparer à la lumière du Soleil. Les rayons

qui

en émanent passent sous le

prisme

à réflexion

totale,

tombent sur la moitié inférieure de la fente du spectroscope et donnent sur la

plaque

une

image

réelle située au-dessus de

l’image

solaire.

On

juxtapose

les

parties correspondantes

des deux spectres par

un artifice des

plus simples.

A l’endroit

l’oxygène

sera

porté

à

l’incandescence,

on fait

jaillir

l’étincelle

électrique

entre deux

pointes

de

fer,

de manière à obtenir le spectre de ce

métal ; puis

on

déplace

le

prisme

à réflexion totale

qui

amène les rayons solaires

jusqu’à

ce que les raies noires

correspondant

au fer dans le

spectre

solaire soient sur le

prolongement

des raies brillantes de ce métal (1) The american Journal of Science alld Arts, 1879, 1 er seinestre, t. X YII, p. 448,

t. IX, p. 182, de ce Recueil.

(4)

dans l’autre

image :

la

juxtaposition

peut être aussi

parfaite qu’on

le désire.

L’oxygène

est rendu incandescent par les étincelles d’un appa- reil d’induction

capable

de donner des étincelles de

0m,43

de lon-

gueur. Cet

appareil reçoit

l’électricité d’une machine de Gramme

assez

puissante

pour

produire

entre deux

pointes

de charbon une

lumière

équivalente

à 5oo

bougies

et pour donner par minutes

1000 étincelles de

0m,255

de

longueur.

Avec un condensateur de quatorze bouteilles de

Leyde,

faisant une surface totale de

63 cq

on

obtient assez de lumière pour faire usage d’une fente étroite et d’un collimateur à

long foyer. L’interrupteur

de

Foucault,

dont l’alcool eût été

projeté

par le mouvement

rapide

de la

tige,

est

remplacé

par

un anneau crénelé monté sur l’axe de la machine de Gramme.

La

disposition

des extrémités

polaires

entre

lesquelles jaillit

l’étincelle

présentait

des difficultés

sérieuses,

car, si l’étincelle a la forme d’un

zigzag,

il arrive nécessairement que la source lumi-

neuse n’est

plus,

à certains moments, devant la

fente,

et il se pro- duit des lacunes dans le spectre

photographié.

D’un autre

côté,

on-

ne peut se servir de tubes à gaz

raréfiés,

car le métal des électrodes

se volatilise et se

dépose

dans la

région

rétrécie du

tube,

eu, du reste, la haute

température

à

laquelle

elles sont

portées

détermine

la

rupture

du verre. Pour remédier à cet

inconvénient,

l’auteur a

imaginé

un

disposi tif qui dirige

en

quelque

sorte l’étincelle élec-

trique toujours

suivant la même

ligne droite,

en la

forçan t

à se

produire

dans un canal étroit à

parois

non conductrices. On ob- tient ce résultat en creusant dans un bloc de stéatite une cavité

qui

a la foinie des tubes à gaz de

Plücker,

c’est-à-dire deux trous

cylindriques

ayant même axe, réunis par un conduit

capillaire.

On

fait arriver dans ces deux cavités tubulaires les extrémités métal-

liques qui

amènent

l’électricité,

et l’étincelle

jaillit

dans ce

canal,

portant à l’incandescence le gaz que l’on y introduit par un con- duit

perpendiculaire.

Pour rendre visible cette étincelle

rectiligne,

on perce une fente le

long

du canal

capillaire.

Cette

disposition

permet de porter le gaz à une

température

extrêmement

élevée,

en

même temps

qu’elle

donne une source lumineuse absolument

fixe.

Pour ce

qui

est de

l’appareil optique,

il

comprend

un collima-

teur de

om,05

de

diamètre;

la distance focale

principale

est de

0m,66,

(5)

celle de

l’objectif photographique

est d’environ 2111.; le

système

de

prismes

est tel que la

région comprise

entre les raies b et H couvre un espace d’environ

om ,80

de

largeur.

Les

épreuves négatives

sont

donc à une échelle deux fois

plus grande

que celle des

planches

d’Angström.

Ce sont ces clichés que l’auteur a soumis à l’exanien des membres de l’Association

britannique

à la dernière session.

Ajoutons,

pour donner une idée du travail que demandent ces

recherches,

que

chaque photographie exige

une

exposition

d’un

quart

d’heure et

qu’il faut, pendant

ce temps, 30 00o étincelles de

0m,25

pour maintenir

l’oxygène incandescent;

il faut donc que la bobine de la machine de Gramme

employée

fasse 30 00o tours.

L’auteur a évalué à 20 millions le nombre de révolutions de l’axe de cette machine

pendant

les

jours

de beau temps des trois der-, nières années et à

675lit

la

quantité

de

pétrole

consommée pour

mettre la machine en

activité, chaque

goutte d’huile

produisant

de deux à trois étincelles de om, 25 de

longueur.

L’auteur ne manque pas du reste de faire remarquer que, pour comparer sérieusement les deux spectres du Soleil et de

l’oxygène incandescent,

il faudrait que les radiations de ces deux sources lu- mineuses eussent été soumises aux mêmes

influences,

ce

qui

ne

peut

avoir

lieu,

à cause de

l’absorption

que subissent les rayons so- laires avant d’arriver à

l’appareil.

Il

pourrait

donc arriver que le

spectre

de

l’oxygène

incandescen t ne se trouvât pas

complètement représenté

dans le spectre

solaire,

certaines raies brillantes de

l’oxygène

pouvant être

masquées

par des raies

d’absorption

de

même

longueur

d’onde. Il

pourrait

se faire aussi

qu’une

bande

brillante, qui

dans le spectre du gaz incandescent serait nébuleuse

ou

estompée, présentât,

si elle se trouvait dans le spectre

solaire,

des bords nettement limités par des bandes noires voisines prove-

nant de tel ou tel métal. Ces considérations

expliquent

les diffé-

rences

d’aspect

que

présentent

les

photographies

des deux sources

lumineuses,

différences

qui

ne suffisent pas pour infirmer les con-

clusions de

l’auteur,

c’est-à--dire la

probabilité

de l’existence de

l’oxygéne

dans le Soleil. D. GERNEZ.

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