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Cause de l'apparition de lignes brillantes dans le spectre des nébuleuses irrésolubles

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00237398

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237398

Submitted on 1 Jan 1878

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Cause de l’apparition de lignes brillantes dans le spectre des nébuleuses irrésolubles

E.-J. Stone

To cite this version:

E.-J. Stone. Cause de l’apparition de lignes brillantes dans le spectre des nébuleuses irrésolubles. J.

Phys. Theor. Appl., 1878, 7 (1), pp.199-200. �10.1051/jphystap:018780070019900�. �jpa-00237398�

(2)

I99

CAUSE DE L’APPARITION DE LIGNES BRILLANTES DANS LE SPECTRE DES

NÉBULEUSES

IRRÉSOLUBLES;

PAR M. E.-J. STONE

(1).

(Traduit par M. BERTHOLOMEY.)

Avant que M.

Huggins

eût fait connaître sa découverte de la

pré-

sence de

lignes

brillantes dans le

spectre

des

nébuleuses,

il était

généralement,

sinon

universellement,

admis comme un fait que les nébuleuses étaient tout

simplement

des amas

d’étoiles,

irrésolubles à cause de leur

grande

distance par

rapport

à nous.

Cette idée s’est tellement

imprimée

dans

l’esprit

de la

plupart

de nos

plus grands

astronomes

observateurs, qu’elle

est une de

celles que l’on ne doit pas abandonner

légèrement.

Il me semble

que les observations de M.

Huggins,

au lieu d’être en désaccord

avec cette manière de

voir, adoptée jusqu’à présent

par les astro- nomes, sont

plutôt

de nature à la confirmer. On sait que le Soleil

est entouré d’une

enveloppe

gazeuse d’une

très-grande

étendue. Des

enveloppes

semblables doivent

généralement

entourer les étoiles.

Supposons

un amas d’étoiles

trés-rapprochées

les unes des autres :

chaque étoile,

si elle était

isolée,

serait entourée de son

enveloppe

propre ;

mais,

dans le cas d’un amas, ces

enveloppes

gazeuses doi-

vent

former,

sur le

système

tout entier ou sur l’une de ses

parties,

une masse de gaz continue.

Tant

qu’un

tel amas sera suffisamnient

rapproché

de nous, la

lumière des masses stellaires

l’en1portera

sur celle des

enveloppes

gazeuses ; et, pour cette

raison,

le

spectre

de cet amas sera le

spectre

ordinaire des étoiles.

Supposons

maintenant que cette nébuleuse

s’éloigne

de

plus

en

plus :

la lumière de

chaque

étoile sera affaiblie en raison inverse du carré de la

distance ;

mais il n’en sera pas de même pour la lu- nière venant de la surface formée par les

enveloppes

gazeuses

qui

l’entourent. Cette

dernières,

reçue par une fente au

foyer

d’un ob-

jectif,

sera, au

contraire,

sensiblement constante, attendu que l’é- tendue de la surface

qui

contribuera à la fournir ira en augmen-

tant dans le même

rapport

que la lumière

envoyée

par chacune de (1) Proceedings of the Roxal Societ)’, t. XXVI, p. I56.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018780070019900

(3)

200

ses

parties

ira en diminuant. Il en résultera donc

qu’à une

distance

déterminée,

et à toute distance

plus grande,

la lumière

prépondé-

rante venant d’un tel amas

proviendra

des

enveloppes

gazeuses et

des masses stellaires isolées. C’est

pourquoi

le

spectre

de la nébu-

leuse deviendra

linéaire,

comme celui de

l’enveloppe

gazeuse de

notre propre Soleil. Ce

spectre

linéaire pourra

naturellement,

dans

certaines

circonstances,

être mélé à un

spectre

continu

provenant

de la lumière des étoiles elles-mêmes.

On doit remarque,

d’ailleurs,

que le

spectre

linéaire ne

peut apparaître

que dans le cas la résolubilité de la nébuleuse serait fortement affectée par la lumière des

enveloppes

gazeuses, celle-ci devenant sensiblement

proportionnelle

à celle des masses

stellaires ;

et que, dans la

grande majorité

des cas, ce serait seulement dans la lumière des

parties

irrésolubles de la nébuleuse que des

lignes

bril-

lantes

pourraient

être aperçues dans le

spectre.

Nous pouvons

prévoir qu’une

telle nébuleuse ne

pourrait

nous

présenter

que de

légers changements

de

forme, puisque

ces chan-

gements

proviendraient principalement

de ceux

qui

se

produi-

raient dans la distribution des masses stellaires dont cette nébu- leuse serait

composée.

Il m’a

toujours

paru difficile de déterminer les conditions sous

lesquelles

des masses gazeuses

irrégulières, isolées,

et

présentant

des

points saillants, pourraient

exister libres de toute attraction

centrale,

sans montrer des

changements plus

considérables dans leur forme que ceux que nous offrent un

grand

nombre de nébuleuses.

D’après

ma manière de voir sur la nature

des

nébuleuses,

cette difficulté n’existe

plus.

INDUCTIONS A TIRER DE L’APPARITION DE LIGNES BRILLANTES DANS LE SPECTRE DES NÉBULEUSES

IRRÉSOLUBLES;

PAR M. WILLIAM

HUGGINS (1).

(Traduit par M. BERTHOLOMEY.)

Dans une Note lue récemment devant la Société

royale,

M. Stone

essaye de montrer que, si le

spectre

de

quelques

nébuleuses irré- solubles se compose

principalement

de

lignes brillantes,

ce fait

1’ ) Proceedings of the Royal Society, t. XX VT. p. I79.

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