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Diffraction, effet Mach et franges supplémentaires
F. Wolfers
To cite this version:
DIFFRACTION,
EFFET MACH ET FRANGESSUPPLÉMENTAIRES
Par F. WOLFERS.Laboratoire de
Physique
Générale de la Facultéd’Alger.
Sommaire. - Les nombreuses diffictiltés que présentait l’interprétation des franges supplémentaires
ont été levées. Ces franges s’expliquent par la considération des sinuosités que présentent nécessairement les courbes d’intensité lumineuse dans les pénomhres, et dont l’existence a été démontrée théoriquement dans un Mémoire précédent (1) Il faut en outre faire intervenir le phénomène physiologique dit « effet
Mach ». L’expérience a vérifié cette manière de voir, et les hypothèses spéciales antérieurement
pro-posées deviennent inutiles. Quelques possibilités d’application sont suggérées.
1. - Nous avons donné dans un mémoire
récent(’)la
solution
théorique
complète
duproblème
de la diîî ac-tion par un bordrectiligne qu’éclaire
une sourcelarge.
Comme
conséquence,
nous avons pu résoudre lesgrosses difficultés que
présentait
l’interprétation
desfranges
supplémentaires (F
S.),
difficultésportant
surtout sur des
questions
de cohérence etd’énergie
que nous avions mises en évidence
depuis longtemps
déjà (2
et’~3).
Du reste leshypothèses spéciales
quenous avions
imaginées
au début étaient restées stériles:nous allons voir
qu’elles
sont devenues inuliles. Nous sommes arrivé aurésultat,
d’unepart
grâce
à l’exécution d’unegrande partie
du programme de recherches établi à cet effet(1),
d’autrepart
à la suite d’unepublication
assez récente sur les rayons X parB. Demetrovic
(~) :
cet auteur a le mérite d’avoirrap-pelé
1 attention sur unphénomène
d’ordrepycho-phy-siologique
découvert et décrit en détail par Mach dès1865
(6).
Cemagistral
travail de Mach semble avoir été oublié enFrance,
et sonimportance
considérable esten tout cas restée méconnue car il
s’agit
en vérité d’un très gros effetrétinien ;
effet dont le mécanismeparaît
d’ailleursincompréhensible puisque
tout se passe, ensomme, comme si la sensibilité d’une
région
de la rétinedépendait grandement
t de l’éclairement en d’aut esrégions
même non immédiatement voisines.Quoi
qu’il
ensoit,
l’effet Mach apermis
àDemetrovié
de tirer auclair les
difficultés,
déjà
reconnues par nous(*), qui
subsistaient dans
l’explication (par l’optique
des rayonsX)
des bandesqu’on
observe sur le bord desimages radiographiques.
Un telrésultat
suggérait
avecévidence des
expériences
analogues
dans le domainequi
nous intéresse.2. - Disons tout de suite
qu’il
faut renoncer àexpliquer
les F. S. par des interférences entre la lumières diffractée(dans
le sensclassique)
et la lumière diffuséepar le
bord desécrans,
bien que cetteconveption permette
deprévoir
laposition
exacte desfranges.
On sait en effet que les F. S. s’observentquelle
que soit la finesse du bord des
écrans;
or J.Savornin,
au cours de recherches enpartie
inédites,
a pu évaluer.avec une certaine
précision
l’intensité de la lumièrediffusée
par un bord trèsaigu
dans les différentesdirections,
intensitéqui
entre encompte
dans le calcul (~) Réf. (2), p. 258 et --b9.des
phénomènes
de diffraction «éloignée
». Cetteinten-sité diffusée diminue à mesure
qu’on
serapproche
de la direction des rayonsdirects,
si bienqu’à
10° des rayonsrectilignes
tangen ts
à l’arête elle ne seraitplus
que de l’ordre du millième de l’intensité
incidente;
ellene se manifeste nettement dans ces
expériences qu’à
partir d’angles
de 20° environ. Les F. S. étant observées dans desangles
inférieurs audegré,
il faudrait doncimaginer
une diffusion subitement accrue pour lesvaleurs très
petites
de cesangles,
et c’est en sommece que nous avions
proposé précédemment
(*). Il
est vrai quel’expérience
directe dans un domaineangulaire
aussi
petit
ne sembleguère
réalisable,
maisl’hypothèse
peut
paraître
désormais bienartificielle ;
il résulte dece
qui
suitqu’elle
n’est pas nécessaire.3. - Nous avons
pu
obtenir quelques
enregistrements
aumicropholornètre,
de clichésprésentant
des F. S.très nettes. De ce côté les résultats laissent encore à désirer :
a)
Dès 1925j’ai
pu utiliser lepremier
appareil
de Lambert etChalonge,
mais dans des conditions à vrai dire assez peu satisfaisantes. Lesenregistrements
pré-sentaient,
parfois
des inflexionsseulement,
etparfois
des coudes nets
(maxima
etminima).
Il y avait alorspeu de raisons au contraire --
pour
suspecter
la réalité de cesderniers,
dontj’ai
eu l’occasion depublier
des
exemples (**).
b)
Des résultats tout récents obtenus avec unappa-reil de Moll
(***)
ne sontguère
meilleurs : on trouveparfois
un coude asseznet,
parfois
desinflexions,
par-fois rien. Il y a lieu de penser que l’amortissement et
l’inertie du
galvanomètre
(ou
de lathermopile)
sontintervenus dans ces essais comme dans les
précédents.
c)
Enfin,
grâce
une fois deplus
àl’obligeance
de M.Cabannes,
queje
remercie ici trèsvivement,
nousdisposons
d’enregistrements
relevés àMontpellier,
sur nosclichés,
avecl’appareil
de Zeiss(lequel comporte,
on lesait,
un électromètre àfil).
Les résultats sont là bienplus
constants etplus
satisfaisants;
ilsreprodui-sent avec
fidélité,
au moinsqualitativement,
les sinuo-sitésprévues
par nos calculs(**~)
et neprésentent
pas(*) Cf. Réf. (2), p. 300, § 3.
(**) lléf. ( ), p. 219; planche II, figure 1.
(**~) Grâce à l’oblige-tnce des Maisons Kipp et Zonen et Jarre,
que je tiens à remercier ici.
eu.) Cf. ~4 ci-dessous; voir Réf. (1), figure 5 et tableau D.
58
- la source
ayant
élé trèslarge
- de maxima ouminima véritables dans la
pénombre.
Nous pensons que ce dernier résultatpeut
être retenu; mais il estclair que des mesures
précises
d’intensité demeurent désirables. d’autantplus qu’avec
des sources de faiblelargeur
le mêmeappareil
Zeiss avait t donné les sinuo-sitésbeaucoup plus
accusées que nous avonspubliées
antérieurement
(~),
et qne nous avionsinterprêtées
naturellement comme
représentant
les F. S. superpo-sées auxfigures
de diffractionprévues.
En
résumé,
et bien que tout ceci ne soit pasabsolu-ment concluant, nous admettrons désormais
qu’il
n’existe
ob,iretii-eîïieiii
que des çiîiuosités sur la courbedes intensités.
4. - De la théorie
classique
il résulte en effet(Réf. 1)
que la courbe d’intensité Iprésente
justement
des fluctuations dans lapénombre. Or,
il se trouve que les nlaxÍ1na de courbure pour une source « infinimentlarge
»(-~
-x ), le,quels
eux-mêmescorrespondent
à très peu
près
auxpoints
ov l’excédent ou le manqued’énergie
sontmaximums,
se trouent à peuprès
auxmêmes
points
où l’on observe les F. S.En
effet,
soient x les distances àpartir
de l’ombregéométrique :
esttoujours
voisin del’unité;
desorte que
la courbure esttoujours
sensiblement maximaen même
temps
que le module deLV décroît très vite
quand
xaugmente (pour :x == 2,
0,01~),
de sorte que J" est maximum très sensi-blement pour~=(~2013J)7r/4;
c’est à-dire,
comme(Cf.
Réf.1,
tableau11).
Ce sont là aussi, à très peuprès,
les maxima et minima de lacourbe X1
- J(loc.
cit.,
fig. 7),
avec une erreurappréciable
pour les deuxpremiers
seulement.D’autre
part,
notre ancienne théorie des F. S. nousavait donné pour les abscisses
~~
decelles-ci,
mesu-rées avec » pour unité :
L’expérience.
qui
n’estpossible
que pourfi’13,
vérifiait très bien cette dernièrerelation;
toutefois onne saurait
prétendre
que les valeursexpérimentales
À2
sontincompatibles
avec celles de xo : le tableau 1ci-dessous
permet
de comparer entre elles toutes cesvaleurs
(.*).
Il contient aussi les valeurs de x,exacte-e’) Planche 1 de la Réf. l’).
(**) Nous avions noté en effet : -"Yo = FI
x/À./2 -
1/4, avec II = 2p, en négligeant sous le radical un léger terme correctit /2.(***) Les valeurs n1esurées de Xo sont celles du tableau VII,
p. 292 de la Réf. (2), à un facteur 2 près dû à la substitution de 2 p an.
ment
évaluées,
qui
rendent maximum en valeurabso-lue y et
J"/J.
En ce
qui
concerne s,(2’’
min. des F.S),
pourlequel
seul les mesures sont vraimentprécises,
la valeur~Ie -
~, i ~,déjà
donnée antérieurement(Réf.
2),
coïn-cide avec la moyenne d’un
grand
nombre de mesures. faitesplus
tard,
dans des conditions trèsvariées,
les unes par
moi,
d’autrepar M1’e
Gri’l1aldi(Diplôme
d’EtudesSupérieures, Alger);
elle est assurée à 1 pourIon
près
Enfin il ne faut pas oublier que l’écart pour saentre
Xe
et~Bo
peut s’interpréter
sans la moindre diffi-culté(RéÎ. 2,
page300).
- Commeconclusion,
les. F. S coïncidentdonc,
au moins à très peuprès,
avecles
régions
de courbure maxima. TABLE UJ I.5. - Cherchons à évaluer dps
siiiuo-sités : nous pouvons, pour . >
1,5
environconsidérer-une « courbe moyenne d’intensité »
régulièrement
croissante et définie par
"°® J
x,).
(Réf. 1,
fig. 5
etî);
les maxima A d’écart depart
et d’autre de cette courbe se trouvent(§ 4)
auxpoints
oùdJlilx-1
et sont donné s dans le tableau II(*)
ainsi que leurs valeurs relativesAII,.
Le contraste y entredeux de ces
points
consécutifs,représentant
cequ’on.
peut
appeler
le « contraste entre deux F S.successives,
s’obtient par la somme(en
valeurabsolue)
des deuxcorrespondants.
On voit que les valeurs absolues
de 1
sont àsupérieures
-(et
encore pour s,seulement)
à Icclimite de seiisibiliié de l’ceil au contraste entre deu.c
plages ufliforrul’s
con tiguës.
Mais d’unepart
les F. S. d’ordresupérieur
à .s2 sontparfois
trèsvisibles,
et d’autrepart surtout
ils’agit
ici derégions
nonséparées
par des distances D. x notablescomportant
un
dégradé régulier ;
l’effet de contraste sur l’oeil devantvarier, semble-t-il,
en sens inverse onpeut
donner une mesure de ce
qui pourrait
êtreappelé
le « contraste utile » par la valeur
durapport
F = x.donné dans la dernière colonne du tableau II. Il résul-terait de tout cela que les
irrégularités
degradient
(-) a - J (- xl) -
qui
forment nos sinuosités devraient resterimpercep-tibles à
II.
6 - Revenons enfin maintenant à l’effet de Mach : il
paraissait
peuvraisemblable, d’après
cequi
précède,
qu’un
effet de contrastepîlt
suffire àfigurer
l’aspect
réel des F. S. àpartir
des sinuosités de nos courbesd’intensité;
dans lesexpériences
de Mach lesirrégu-larités de
gradient
étaient bienplus importantes;
mais le travaildéjà
cité de Demetrovié démontrait la néces-sitéd’expériences
directes : les résultats furent aussi décisifsqu’inattendus.
Soit une
plage
éclairée où l’intensité lumineuse nevarie que suivant une seule direction x et
peut
êtrereprésentée
par une fonctionplus
on moinscompli-quée
/=1 (x),
dont la dérivée soit sans cesse de mêmesigne
ou
nulle. Lephénomène
deMach,
selon Machlui-même
(dont
les Mémoires sur cettequestion
méri-teraient d’êtrerepubliés
enfrançais),
est alorsessen-tiellement dù à un accroissement de la sensibilité
réti-nienne
lorsque
la courbe 1 est concave vers les x, età une diminution de sensibilité
lorsque
la courbure estinverse. Cet effet est de nature à faciliter
beaucoup
lavision;
il doit intervenir essentiellement dansl’im-pression
monoculaire du relief etpeut-être
aussi pourcompenser l’anachromatisme de l’oeil.
D’ailleurs,
l’ail se montrebeaucoup plus
sensible à la dérizAée secoiide de l’intensité(courbure qu’à
la dér ivéepremière
(gra-dient) ;
et l’on observe que desplages régulièrement
dégradées
peuvent
avoir une apparence presqueuni-forme,
alors que lesirrégularités
dugradient
semani-festent nettement.
. Le
problème
psycho-physiologique
a été discutédans les divers Mémoires de Mach
(1)
etpeut-être
pard’autres
auteurs ;
mais nous n’avons pas connaissancede travaux
importants
sur laqueslion
dupoint
de vuephysique.
Mach lui-même areprésenté
syitiboliqzie-nzent ses
principau,x
résultats à l’aide d’une formule, d’ailleursdépourvue
de toutesignification
quantitative,
laquelle s’applique
surtout dans le cas de coudes assezbrusques
de la courbe I etnéglige
entre autresl’effet,
trèsimportant cependant,
de laplus
ou moinsgrande
étendue desplages
depart et
d’autre d’un coude. Si .Ireprésente
la « sensation » rétinienne en unpoint
où l’éclairement de
l’image
sur la rétine est E(E
cor-respondant
à unobjet-source
d’intensité1)
et où le rayon de courbureest c, a, b
et k étant desconstantes,
Mach écrit indifféremment :ou
Le
premier
terme dulogarithme
ne iaitqu’exprimer
la « loi » de
Fechner;
le second montre que de maximaou minima de J
peuvent
correspondre
à peuprès
avecceux de p ou de 1". L’effet
pOU1Tait
donc(Cf . ~ 4)
servir àinterpréter
les F. S.quant
à leurposition,
commele montrent d’ailleurs les valeurs
portées
dans le tableau 1.Fig, i .
Mais une discussion
plus
poussée
d’une formule dé ce genre, surlaquelle
Mach lui-même adéjà
fait les réservesnécessaires,
nousparaît
actuellement aumoins
prématurée.
7. - Les
expériences
ont été faites par la méthode ducylindre
imaginée
par Mach(mais
utilisée par luithéo-60
rique ;
nous l’avonsphotographiée,
non deface,
maissous des
angles
notables defaçon
à obtenir finalement des clichés surpapier
où l’échelle desabscisses,
en x~,se trouve contractée dans des
proportions
diverses et connues parrapport
aux ordonnées. Puis on adécoupé
avec
grand
soin cesreproductions
lelong
de la courbe et colléchaque
moitié,
la couche sensible endessous,
sur dupapier
noir mat. Lafigure
1repré-sente une de ces
préparations.
Celles-ci sont alors fixées sur des
cylindres
mis enrotation
rapide, qu’on
observe visuellement etqu’on
photographie.
Onreproduit
aiasiquantivement
et à des échelles diverses - et danschaque
cas enpositif
et en
négatif
si l’on utilise les deux moitiés du clichédé-coupé,- larépartition
théorique
des intensités dans despénombres
observées avec desgrossissements
différents. Les effets sont tsaisissants,
et cela surtoutlorsque
l’échelle des x est fortement réduite de sorte que les
irrégularités
de la courbe en repos sont àpeine
sensi-bles à Il se trouvequ’on
reconstitue ainsil’aspect
général
des F.S. ;
et,
il en est de même sur les clichésqu’on
obtint enphotographiant
lecylindre
tournant,
clichés dont la
figure 2
donne deuxexemples.
Fig. 2. -
Photographies positives correspondant à la figure 1 (F. S. en négatif).
Il convient d’ailleurs de
rappeler
que les F.S.,
bienqu’observables
à l’ceil nu, n’ontguère
été étudiées quepar la méthode
photographique;
l’intervention de laplaque peut avoir pour effet de modifier plus
ou moins les«contras tes
objectifs »
définisplus
haut, selon les
proprié-tés et le moded’emploi
des émulsionsemployées (").
8. -- Comme
conclusion,
les F. S ll’ont donc pasune existence
indépendante des
phénomènes
de diffrac-(*) On n’avait pourtant jamais employé d’émulsions dites« contraste », mais le plus souvent des plaques pour diapositifs
1’1V. Cependant, pour la planche en héliogravure de la Référence (2), on a au contraire accentué les contrastes le plus possible,
comme il a été indiqué p. 2 i6 du Mémoire.
tion
classiques. Objectivement,
ils’agit
des sinuosités de la courbed’intensité,
auxquelles
l’effet Mach donnel’aspect
defranges.
Cette concl.usion aura encore besoin d’être confirmée etprécisée
par des mesures directesd’intensité,
d’ailleurs fortdifficiles,
et par une étudebeaucoup plus
approfondie
de l’effet Mach lui-même. D’ailleurs les F. S. n’en constituent pas moins unphé-nomène très
concret;
et deplus, les
difficultésqu’elles
soulevaient étantlevées,
il semblequ’on pourrait
en tirer certaines
applications
du fait que lafrange
s, est si facilement et si nettement observable.a)
D’après
ce que nous avons vu(§ 5)
de la faibleamplitude
des sinuositésqui
suffisent àproduire
l’ap-parition
des F.S.,
il semble que l’oeilpeut
se trouver sensible à des variations dugradient
de l’intensité lelong
d’uneplage dégradée,
qu’à
une différence d’éclairement de deuxplages
uniformescontiguës.
Celasuggère
lapossibilité
de méthodes nouvelles dephotométrie
visuelle,
pouvant
comporter
une sensibi-litéquelque
peu accrue.b)
> Nos résultatssuggèrent
d’emblée unprocédé
directd’étalonnage,
parexemple
pour lesplaques
photogra-phiques,
qui
auraitl’avantage
de la continuité dans. l’échelle des intensités. Ainsi il suffirait de
photogra-phier
lespénombres
produites
par les deux bordsparallèles
d’un écran opaqup, éclairé par une sourcelarge
bienuniforme.
Chaque point
de cespénombres
est déterminé par sa distance x au bord 0 de l’ombre
géométrique,
et l’on connaît désormais en fonction de x,avec une
précision
largement
surabondante,
lerapport
de l’éclairement à l’éclairement uniformequi règne
dans les
régions
depleine
lumière. La difficulté de connaître x ou derepérer 0
est levéeprécisément
parl’observation,
de part et d’autre del’ombre,
de la F. S.S2
qui peut
êtrepointée
assez exactement : on y connaît non seulement laposition,
niais 1 éclaireïïieïi exactpuisqu’il
n’intervient finalement aucun effetqui superposerait
del’énergie
à celle durayonnement
purement
diffracté. Lespoints
correspondants
sonl à l distance de 0 : x~ _2,14
p, avec
E"’2
=2,09;
JYO rPprésente
ici l’éclair,,ment enpleine
lumière,
divis par lalargeur
q de la source(~).
D’ailleurs d’autresrégions
de lafigure
de diffractionpourraient
être uti lisables defaçon analogue,
parexemple
lepremier
maximum
Di,
toujours existant,
pourlequel
nousavons montré (Réf. 9)
/~o est une constante
mais sa
position
exacte serait moins exactementrepé
rable.
(*) Avec les notations usuelles [Cf. Réf. (2) et ()],la largeu
, , b 1
mesurée de la source étant F, on a : p
x 2013.
a
p
BIBLIOGRAPHIE
(1) F. WOLFERS. J. Physique, Mai 1931, 8, 185.
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(6) E. MACH. Wien. Ber., 1865. 52 303 . 1866, 54, 130 et 393 1868. 57, 11 et 1908, 151, 633 Les deux premiers seulement d