HAL Id: jpa-00238185
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Submitted on 1 Jan 1884
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Application de la méthode graphique de M. Cornua l’étude des franges de diffraction produites par une tige
opaque
J. Macé de Lépinay
To cite this version:
J. Macé de Lépinay. Application de la méthode graphique de M. Cornua l’étude des franges de diffraction produites par une tige opaque. J. Phys. Theor. Appl., 1884, 3 (1), pp.11-16.
�10.1051/jphystap:01884003001101�. �jpa-00238185�
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avait
accepté
d’en faire les frais. Malheureusement tout se trouveretardé par la difficulté de trouver des crowns assez
parfaits.
Bien que le
sujet
traité dans cet article soit trèsspécial
et neconcerne
qu’une région
fort restreinte du spectresolaire,
l’étudeci-dessus ne sera
peut-être
pas sansquelque
utilité. Elleaura, j’es- père, l’avantage
decompléter
et de rectifier en certainspoints
lesidées
généralement
admises sur un groupe de raies que tout le mondeconnaît,
au moins parouï-dire;
elle permettra de comparerapproximativement
le mérite des diversappareils spectroscopiques
et par là même pourra
guider l’expérimen tateur
dans ses recher-ches ;
enfin elle donne une idée dudegré
deprécision qu’il
con-vient d’attribuer aux déterminations
spectroscopiques.
Ce dernierpoint
est d’unegrande importance ;
car l’avenir de la spectro-scopie
solaire est dans laprécision
des mesures. Aussi serait-ilextrêmement désirable que les savants
américains,
avec les mer-veilleux réseaux dont ils
disposent
et dont ils font si bon usage, voulussent bien faire subir à mes moyennes un contrôlerigou-
reux.
J’accepterais
avec reconnaissanceleur jugement,
dût-il m’êtredéfavorable.
APPLICATION DE LA MÉTHODE GRAPHIQUE DE M. CORNU (1) A L’ÉTUDE
DES FRANGES DE DIFFRACTION PRODUITES PAR UNE TIGE OPAQUE;
Par M. J. MACÉ DE LÉPINAY.
Je me propose de montrer que la méthode de 31. Cornu se
prête
avec la
plus grande
facilité à la discussion desphénomènes
de dif-fraction dus à l’ombre d’une
tige
opaque, et cela moyennant la construction d’une courbe auxiliairequi
est la même dans tous les cas, car elle n’est autre que laspirale primitive déplacée parallè-
lement à elle-même d’une
quantité
fixe.I. Substituons à cet
effet,
pour uninstant,
à latige
opaque son écrancomplémentaire,
constitué par une fente de mêmelargeur ; soit,
dans ce cas,MI M2 ( fig.. 1) l’amplitude
du mouvement vibra-(’ ) Journal de Physique, Ire série, t. III, p. 5 et 44; 1874.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01884003001101
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toire en un certain
point
duplan
focal de laloupe [on
sait que l’arccompris
entreM1
etM2
est constant, etégal
à ce que Fresnelappelle
la valeur tabulaire de lalargeur
de lafente
Pourobtenir
l’ai)iplitude
au mêmepoint,
dans le cas de latige
opaque,on
peuu,
en modifiantlégèrement
la constructionindiquée
par M.C;ornu,
menerM, Mi égale
etparallèle à JJ, (J etJ,
étant lesdeux
points asymptotiques
de laspirale),
etjoindre M1
àM2.
La
longueur M1M2 représente l’amplitude
cherchée.Mais il résulte de cette construction même que le lieu des
points M1
n’est autre que laspirale prilnitive S, transportée parallèle-
Fig. i.
ment à
JJ1,
à une distanceégale
à celle despoints asymptotiques (fig.2) (2).
Il estimportant
de remarduer, ce queje
crois inutile de démontrerici,
que la nouvellespirale
S’estsymétrique
de Spar
rapport
aupoint asymptotique
commun J. De là deux consé- cluencesimportantes :
io Les
spires
que décrit la courbe auxiliaire autour dupoint
Jpénètrent
sans les couper entre celles de la courbe S. Lesampli-
tudes minima
pourront
par suite être trèspetites,
mais ne serontjamais
nulles.2°
L’amplitude
au milieu de l’ombregéométrique,
endésignant
par c la valeur tabulaire de la
largeur
de latige
opaque, s’obtiendra(1) OEuvres coniplètes, t. I, p. 346 et 351.
(2) Il est inutile de tracer complètement cette courbe auxiliaire. Il suffit, ainsi qu’on pourra en juger plus loin, d’en marquer les principaux points de division,
ceux, par exemple., qui correspondent à des valeurs de v croissant par dixièmes.
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en
joignant
le point vdue
2 la courbe S aupoint
J : le double dela
longueur
de cette droitereprésente l’amplitude
cherchée.II.
Supposons
que l’on veuille construirepoint
parpoint
lacourbe
rephésentative,
dans un casdonné,
de la distribution de la lumière dans leplan
focal dela loupe. Après
avoirobtenu,
commeon l’a
dit, l’amplitude centrale,
pour construire les autrespoints
de la courbe
cherchée,
onjoindra
successivement lespoints v1
= o ;Fig. 2.
= 0,1; = 0,2,
... de la courbe auxiliaire auxpoints
v2 === c:c ± o, i ; c -4- o, 2, ... de la courbe
S,
ces derniers étant choisis detelle sorte que la difl’érence
algébrique v, - v i
demeure constanteet
égale
à c : leslongueurs
de ces droitesreprésentent
lesampli-
tudes aux
points
de l’écran dont les distances au bord de l’ombregéométrique
sont, à une constanteprès, égales
àv1 (1).
C’est ainsien adoptant les notations de M. Cornu.
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qu’a
été obtenuela fig. 3, qui correspond
à c ==1 ,865 (première expériencc
deFresnel).
III.
Nlais,
sans avoir besoin d’effectuer cette construction danschaque
casparticulier,
on peut àpremière
vue, en se repor-tant, à la
f g. 2, juger
del’aspect général
queprésente
lephé-
nomène.
m Ainsi
qu’on
l’amontré,
les minima ne sontjamais
nuls.2° Le milieu de l’ombre
correspond toujours
à un maximum.Soit,
eneffets,
AB(fig. 4) l’amplitude
centrale(AJ = BJ).
Pourtrouver
l’amplitude
en unpoint voisin,
il suffit de supposer que le Fig. 3.point
mobileM2
sedéplace
de A enA,
sur la courbeS,
l’arcAA,
étant
supposé
trèspetit.
Lepoint
mobileM’1
viendra en mêmetemps
de B enBi
sur la courbeS’,
l’arcBB,
étantégal
à l’arcAA, ;
la nouvelle
amplitude
seraA, B, . Prolongeons
cette droitejusqu’à
ses
points
de rencontre C et D avec les tangentes en A et B. Ces dernières étantparallèles,
comnesymétriques
parrapport
àJ,
lafig.
ABDC sera sensiblement unparallélogramme,
et l’on aurapar suite
A, Bt
AB.3° Pour voir comment varie
l’amplitude lorsque
l’on considère unpoint
duplan
focal de laloupe
deplus
enplus éloigné
du milieude l’ombre
géométrique,
il suffit de remarquer clue, des deuxpoints
mobiles, l’un, M2,
décrit autour de J desspires
deplus
enplus
15 resserrées en se
rapprochant
de cepoint,
tandis quel’autre, M’1,
pourra
décrire,
selon saposition initiale,
une ouplusieurs spires
de
plus
enplus larges
avant deparvenir
en O’(ce qui correspond
au bord de l’ombre
géométrique).
De là laproduction
d’une série defranges
brillantes etobscures,
de moins en moinsprononcées,
car les
amplitudes correspondant
auxmaxima,
comme cellesqui
Fig. .
correspondent
auxminima,
augmententprogressivement,
tandisque la différence entre un maximum et le minimum suivant diminue à mesure que
M’1 s’éloigne
dupoint
J.4° Si nous supposons que c ait une valeur un peu
grande,
lesfranges centrales,
tout aumoins,
sont sensiblementéquidistantes.
Dans ce cas, en
effet,
si l’on part d’unmaximum, lorsque
lepoint
M2
aura tourné de 180° autour deJ,
il en sera sensiblement de mêmede M’1,
parce que ces deuxpoints
parcourent desspires
derayons de courbure peu différents
R =2 rc sensiblement , et l’on
aura de nouveau un maximum. La distance de deux maxima ou de deux minima consécutifs sera sensiblemenu v ==2.
c
5° On peut aller
plus
loin etprévoir
exactement le nombre defranges
brillantes et sombrescomprises,
danschaque
cas, entreles limites de l’ombre
géométrique.
Il nous suffira à cet effet dechercher
quelles
sont les valeurs tabulaires de c pourlesquelles
lebord de l’ombre
géométrique correspond
à un maximum ou à unminimum.
Or,
pour le bord del’ombre,
lepoint M’i
est venu en O’.Il suffira donc de mener du
point 0’,
comme centre, des circonfé-rences tangentes à la
spirale S,
et delire,
sur lagraduation
de lacourbe,
les valeurs de vqui correspondent
auxpoints
de contact.Si l’on remarque en outre que, pour c =
1,9-33,
iln’y
a, ainsiqu’on
le voit sans
peine, qu’un
seulmaximum,
au centre, tandis que les16
premiers
minima coïncident, avec le bord del’ombre,
on pourra dresser le Tableau suivant :et ainsi de suite. Il est inutile de
prolonger
ceTableau,
car lesnombres que l’on aurait à inscrire dans la
première
colonne ne sontautres, à
partir
delà,
que les valeurs de vqui correspondent
auxmaxima et aux minima d’un écran indéfini.
5° A
partir
du bord del’ombre,
auxfranges analogues
à cellesque nous venons
d’étudier,
deplus
enplus effacées, qui
cor-respondent
auxspires
successives décrites parM2
autour deJ,
s’a-jouteront
de nouvellesfranges, correspondant
auxspires
succes-sives décrites par
M’1
autour de J’. Cesdernières,
dumoins,
dansle cas d’une
tige
opaque un peularge, occuperont sensiblement,
par
rapport
au bord de l’ombre leplus voisin,
les mêmespositions
que si l’écran était indéfini du côté
opposé.
RECHERCHES SUR LA TEMPÉRATURE DE CONGÉLATION DES DISSOLUTIONS;
PAR M. F.-M. RAOULT.
LOI DE BLAGDEN. 2013
Blagden,
en1788,
a observé que l’eauqui
renferme un sel en dissolution se
congèle toujours
au-dessous de zéro. Il a même reconnu que l’abaissement dupoint
decongéla-
tion est
proportionnel
aupoids
de sel dissous dans une quan- tité d’eau constante. Lesexpériences
faitesdepuis
lors ont con-firmé l’exactitude de cette
loi,
du moins pour les dissolutions étendues.DÉTERMINATION DU POINT DE CONGÉLATION. 2013
Jusqu’ici,
la dé-termination des
points
decongélation
des dissolutions a été faiteau moyen d’un thermomètre divisé en dixièmes de