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Application de la méthode graphique de M. Cornua l'étude des franges de diffraction produites par une tige opaque

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00238185

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238185

Submitted on 1 Jan 1884

HAL

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Application de la méthode graphique de M. Cornua l’étude des franges de diffraction produites par une tige

opaque

J. Macé de Lépinay

To cite this version:

J. Macé de Lépinay. Application de la méthode graphique de M. Cornua l’étude des franges de diffraction produites par une tige opaque. J. Phys. Theor. Appl., 1884, 3 (1), pp.11-16.

�10.1051/jphystap:01884003001101�. �jpa-00238185�

(2)

11

avait

accepté

d’en faire les frais. Malheureusement tout se trouve

retardé par la difficulté de trouver des crowns assez

parfaits.

Bien que le

sujet

traité dans cet article soit très

spécial

et ne

concerne

qu’une région

fort restreinte du spectre

solaire,

l’étude

ci-dessus ne sera

peut-être

pas sans

quelque

utilité. Elle

aura, j’es- père, l’avantage

de

compléter

et de rectifier en certains

points

les

idées

généralement

admises sur un groupe de raies que tout le monde

connaît,

au moins par

ouï-dire;

elle permettra de comparer

approximativement

le mérite des divers

appareils spectroscopiques

et par là même pourra

guider l’expérimen tateur

dans ses recher-

ches ;

enfin elle donne une idée du

degré

de

précision qu’il

con-

vient d’attribuer aux déterminations

spectroscopiques.

Ce dernier

point

est d’une

grande importance ;

car l’avenir de la spectro-

scopie

solaire est dans la

précision

des mesures. Aussi serait-il

extrêmement désirable que les savants

américains,

avec les mer-

veilleux réseaux dont ils

disposent

et dont ils font si bon usage, voulussent bien faire subir à mes moyennes un contrôle

rigou-

reux.

J’accepterais

avec reconnaissance

leur jugement,

dût-il m’être

défavorable.

APPLICATION DE LA MÉTHODE GRAPHIQUE DE M. CORNU (1) A L’ÉTUDE

DES FRANGES DE DIFFRACTION PRODUITES PAR UNE TIGE OPAQUE;

Par M. J. MACÉ DE LÉPINAY.

Je me propose de montrer que la méthode de 31. Cornu se

prête

avec la

plus grande

facilité à la discussion des

phénomènes

de dif-

fraction dus à l’ombre d’une

tige

opaque, et cela moyennant la construction d’une courbe auxiliaire

qui

est la même dans tous les cas, car elle n’est autre que la

spirale primitive déplacée parallè-

lement à elle-même d’une

quantité

fixe.

I. Substituons à cet

effet,

pour un

instant,

à la

tige

opaque son écran

complémentaire,

constitué par une fente de même

largeur ; soit,

dans ce cas,

MI M2 ( fig.. 1) l’amplitude

du mouvement vibra-

(’ ) Journal de Physique, Ire série, t. III, p. 5 et 44; 1874.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01884003001101

(3)

12

toire en un certain

point

du

plan

focal de la

loupe [on

sait que l’arc

compris

entre

M1

et

M2

est constant, et

égal

à ce que Fresnel

appelle

la valeur tabulaire de la

largeur

de la

fente

Pour

obtenir

l’ai)iplitude

au même

point,

dans le cas de la

tige

opaque,

on

peuu,

en modifiant

légèrement

la construction

indiquée

par M.

C;ornu,

mener

M, Mi égale

et

parallèle à JJ, (J etJ,

étant les

deux

points asymptotiques

de la

spirale),

et

joindre M1

à

M2.

La

longueur M1M2 représente l’amplitude

cherchée.

Mais il résulte de cette construction même que le lieu des

points M1

n’est autre que la

spirale prilnitive S, transportée parallèle-

Fig. i.

ment à

JJ1,

à une distance

égale

à celle des

points asymptotiques (fig.2) (2).

Il est

important

de remarduer, ce que

je

crois inutile de démontrer

ici,

que la nouvelle

spirale

S’est

symétrique

de S

par

rapport

au

point asymptotique

commun J. De là deux consé- cluences

importantes :

io Les

spires

que décrit la courbe auxiliaire autour du

point

J

pénètrent

sans les couper entre celles de la courbe S. Les

ampli-

tudes minima

pourront

par suite être très

petites,

mais ne seront

jamais

nulles.

L’amplitude

au milieu de l’ombre

géométrique,

en

désignant

par c la valeur tabulaire de la

largeur

de la

tige

opaque, s’obtiendra

(1) OEuvres coniplètes, t. I, p. 346 et 351.

(2) Il est inutile de tracer complètement cette courbe auxiliaire. Il suffit, ainsi qu’on pourra en juger plus loin, d’en marquer les principaux points de division,

ceux, par exemple., qui correspondent à des valeurs de v croissant par dixièmes.

(4)

13

en

joignant

le point v

due

2 la courbe S au

point

J : le double de

la

longueur

de cette droite

représente l’amplitude

cherchée.

II.

Supposons

que l’on veuille construire

point

par

point

la

courbe

rephésentative,

dans un cas

donné,

de la distribution de la lumière dans le

plan

focal de

la loupe. Après

avoir

obtenu,

comme

on l’a

dit, l’amplitude centrale,

pour construire les autres

points

de la courbe

cherchée,

on

joindra

successivement les

points v1

= o ;

Fig. 2.

= 0,1; = 0,2,

... de la courbe auxiliaire aux

points

v2 === c:

c ± o, i ; c -4- o, 2, ... de la courbe

S,

ces derniers étant choisis de

telle sorte que la difl’érence

algébrique v, - v i

demeure constante

et

égale

à c : les

longueurs

de ces droites

représentent

les

ampli-

tudes aux

points

de l’écran dont les distances au bord de l’ombre

géométrique

sont, à une constante

près, égales

à

v1 (1).

C’est ainsi

en adoptant les notations de M. Cornu.

(5)

14

qu’a

été obtenue

la fig. 3, qui correspond

à c ==

1 ,865 (première expériencc

de

Fresnel).

III.

Nlais,

sans avoir besoin d’effectuer cette construction dans

chaque

cas

particulier,

on peut à

première

vue, en se repor-

tant, à la

f g. 2, juger

de

l’aspect général

que

présente

le

phé-

nomène.

m Ainsi

qu’on

l’a

montré,

les minima ne sont

jamais

nuls.

Le milieu de l’ombre

correspond toujours

à un maximum.

Soit,

en

effets,

AB

(fig. 4) l’amplitude

centrale

(AJ = BJ).

Pour

trouver

l’amplitude

en un

point voisin,

il suffit de supposer que le Fig. 3.

point

mobile

M2

se

déplace

de A en

A,

sur la courbe

S,

l’arc

AA,

étant

supposé

très

petit.

Le

point

mobile

M’1

viendra en même

temps

de B en

Bi

sur la courbe

S’,

l’arc

BB,

étant

égal

à l’arc

AA, ;

la nouvelle

amplitude

sera

A, B, . Prolongeons

cette droite

jusqu’à

ses

points

de rencontre C et D avec les tangentes en A et B. Ces dernières étant

parallèles,

comne

symétriques

par

rapport

à

J,

la

fig.

ABDC sera sensiblement un

parallélogramme,

et l’on aura

par suite

A, Bt

AB.

3° Pour voir comment varie

l’amplitude lorsque

l’on considère un

point

du

plan

focal de la

loupe

de

plus

en

plus éloigné

du milieu

de l’ombre

géométrique,

il suffit de remarquer clue, des deux

points

mobiles, l’un, M2,

décrit autour de J des

spires

de

plus

en

plus

(6)

15 resserrées en se

rapprochant

de ce

point,

tandis que

l’autre, M’1,

pourra

décrire,

selon sa

position initiale,

une ou

plusieurs spires

de

plus

en

plus larges

avant de

parvenir

en O’

(ce qui correspond

au bord de l’ombre

géométrique).

De là la

production

d’une série de

franges

brillantes et

obscures,

de moins en moins

prononcées,

car les

amplitudes correspondant

aux

maxima,

comme celles

qui

Fig. .

correspondent

aux

minima,

augmentent

progressivement,

tandis

que la différence entre un maximum et le minimum suivant diminue à mesure que

M’1 s’éloigne

du

point

J.

Si nous supposons que c ait une valeur un peu

grande,

les

franges centrales,

tout au

moins,

sont sensiblement

équidistantes.

Dans ce cas, en

effet,

si l’on part d’un

maximum, lorsque

le

point

M2

aura tourné de 180° autour de

J,

il en sera sensiblement de même

de M’1,

parce que ces deux

points

parcourent des

spires

de

rayons de courbure peu différents

R =2 rc sensiblement ,

et l’on

aura de nouveau un maximum. La distance de deux maxima ou de deux minima consécutifs sera sensiblemenu v ==2.

c

5° On peut aller

plus

loin et

prévoir

exactement le nombre de

franges

brillantes et sombres

comprises,

dans

chaque

cas, entre

les limites de l’ombre

géométrique.

Il nous suffira à cet effet de

chercher

quelles

sont les valeurs tabulaires de c pour

lesquelles

le

bord de l’ombre

géométrique correspond

à un maximum ou à un

minimum.

Or,

pour le bord de

l’ombre,

le

point M’i

est venu en O’.

Il suffira donc de mener du

point 0’,

comme centre, des circonfé-

rences tangentes à la

spirale S,

et de

lire,

sur la

graduation

de la

courbe,

les valeurs de v

qui correspondent

aux

points

de contact.

Si l’on remarque en outre que, pour c =

1,9-33,

il

n’y

a, ainsi

qu’on

le voit sans

peine, qu’un

seul

maximum,

au centre, tandis que les

(7)

16

premiers

minima coïncident, avec le bord de

l’ombre,

on pourra dresser le Tableau suivant :

et ainsi de suite. Il est inutile de

prolonger

ce

Tableau,

car les

nombres que l’on aurait à inscrire dans la

première

colonne ne sont

autres, à

partir

de

là,

que les valeurs de v

qui correspondent

aux

maxima et aux minima d’un écran indéfini.

5° A

partir

du bord de

l’ombre,

aux

franges analogues

à celles

que nous venons

d’étudier,

de

plus

en

plus effacées, qui

cor-

respondent

aux

spires

successives décrites par

M2

autour de

J,

s’a-

jouteront

de nouvelles

franges, correspondant

aux

spires

succes-

sives décrites par

M’1

autour de J’. Ces

dernières,

du

moins,

dans

le cas d’une

tige

opaque un peu

large, occuperont sensiblement,

par

rapport

au bord de l’ombre le

plus voisin,

les mêmes

positions

que si l’écran était indéfini du côté

opposé.

RECHERCHES SUR LA TEMPÉRATURE DE CONGÉLATION DES DISSOLUTIONS;

PAR M. F.-M. RAOULT.

LOI DE BLAGDEN. 2013

Blagden,

en

1788,

a observé que l’eau

qui

renferme un sel en dissolution se

congèle toujours

au-dessous de zéro. Il a même reconnu que l’abaissement du

point

de

congéla-

tion est

proportionnel

au

poids

de sel dissous dans une quan- tité d’eau constante. Les

expériences

faites

depuis

lors ont con-

firmé l’exactitude de cette

loi,

du moins pour les dissolutions étendues.

DÉTERMINATION DU POINT DE CONGÉLATION. 2013

Jusqu’ici,

la dé-

termination des

points

de

congélation

des dissolutions a été faite

au moyen d’un thermomètre divisé en dixièmes de

debré,

observé

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