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Franges électroniques possédant un centre de symétrie

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00212604

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Submitted on 1 Jan 1952

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Franges électroniques possédant un centre de symétrie

E. Pernoux

To cite this version:

(2)

135 A.

FRANGES

ÉLECTRONIQUES

POSSÉDANT

UN CENTRE DE

SYMÉTRIE

Par E. PERNOUX.

Laboratoire d’optique électronique, Université de Lyon.

Sommaire. - Un nouveau

type de franges a été observé sur les images au microscope électronique de cristaux minces (Pb I2, MoO8). Les franges en question sont centrées sur un point du cristal et leur symétrie 4 ou 6 dépend de celle du cristal.

En associant convenablement l’image et la diffraction électroniques, on peut déterminer

l’orienta-tion de ces franges par rapport au réseau cristallin.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. SUPPLÉMENT AU No 7.

PHYSIQUE APPLIQUÉE. TOME 13, JUILLET-AOUT-SEPTEMBRE

i952,

Dans une Note

précédente,

nous avons

proposé

de classer en trois groupes les

franges

qui

appa-raissent sur les cristaux minces

pendant

l’observa-tion au

microscope électronique

[1].

Poursuivant

cette

étude,

nous avons été amenés à étendre encore

cette classification.

Les nouvelles

figures

observées,

constituées par

un ensemble de boucles ou

pétales

disposés

symé-triquement, présentent

le caractère commun de

naître,

de se,

développer

et de

disparaître

en un

même

point

du cristal.

Nous les avons étudiées sur

M003

et

PbI2;

dans les deux cas, elles

apparaissent

à la suite d’un bombardement

électroniquè prolongé

du cristal. Avec l’iodure de

plomb,

les

franges

se

présentent

d’abord sous la forme d’une fleur

’à

six

pétales

clairs,

bordés extérieurement et à une certaine

distance de six boucles sombres

formant

rosace

(fig. i).

La fleur se

fane,

les

pétales

clairs se

détachent,

tandis

qu’une

étoile sombre à six branches ses

développe

au centre

(fig. 2)

pour laisser ensuite

place

à un lacis de rubans sombres

partant

d’une

étoile pour aboutir à l’autre

(fig.

3). Quelquefois

également,

ces rubans se referment sur eux-mêmes en dessinant un noeud centré sur une étoile

unique

(fig.

4).

Toutes ces formes sont caractérisées par

la

symétrie

6.

Si le

bombardement

électronique

est

prolongé,

ces

figures

se

désagrègent

peu à peu en laissant

simplement

des taches confuses à la surface du

cristal.

Le seul examen des

images

i à

4

conduit à penser

que la

symétrie

de ces

figures

et leur orientation

dépendent

de la structure cristalline. La

symétrie

6

rappelle

évidemment le

système hexagonal

dans

lequel

l’iodure de

plomb

cristallise.

Pourtant,

les contours de ces cristaux sont tellement difformes

qu’ils n’apportent

aucun

renseignement

sur la

maille cristalline et son orientation.

Heureusement,

la méthode que nous avons décrite

précédemment

[2]

et

qui consiste à superposer à l’image

électronique

d’un cristal son

diagramme soigneusement

orienté,

permet

de relier d’une

façon

certaine les

particu-larités de

l’image

aux directions

cristallographiques.

Fig. 1. Fig. 2.

Flg. i. Fig. 2.

Fig. 3. Fig. 4.

Grossissement : *. x 25 ooo.

On constate ainsi

(fig.

5)

que les directions des

pétales

sont celles des

lignes XX", parallèles,

aux

arêtes du cristal

hexagonal parfait,

tandis que les

branches d’étoiles sombres se

dêveloppent

suivant les directions

gg’.

Les

plans

xx’

sont formés par les ions

plomb,

les

plans yy’

sont au contraire riches

en iode. ,

En

reprenant

l’étude de

Mo03,

nous avons eu la

satisfaction

de trouver

également

des

franges

à centre de

symétrie

moins bien dessinées mais en

tout

point

analogues

à celles que nous venons de

décrire pour

PbI..

On retrouve les

pétales

clairs

(/ïy.

6),

les boucles sombres

(fig. 7),

les ramifications

(3)

135 A

Fig. 6. Fig. 7.

Fig.8. Fig.9.

Grossissement x 25 000.

raccordant les centres de

symétrie (fig.

8),

les noeuds

isolés

(pg.

9),

avec cette

différence,

toutefois,

que la

symétrie

4

remplace

-la

symétrie

6,

en accord avec

les

systèmes

cristallins

orthorhombiques

pour MoO,,

hexagonaux pour PbI2.

La

figure 10 schématisme

les

images

obtenues avec

Mo03.

Nous avons pu

repérer

ces

figures

de diffraction par

rapport

au réseau : les

.pétales

sont orientés suivant des

lignes

xx’

parallèles

aux troncatures du cristal

(plans

1 01).

A la suite de ces nouvelles

observations,

nous

proposons

de

compléter

comme suit la

classifica-tion des

franges

observées sur les cristaux

trans-parents

aux électrons : .

10

franges

stables,

équidistantes,

en liaison avec

la

géométrie

du

cristal ,(type MgO)

[3];

90

franges

très

mobiles,

larges

et

diffuses,

sans

Fig.10.

liaison directe avec la forme ou la maille du cristal

(type moo.,);

, .

3o

franges

fixes mais

fugaces,

en arêtes de

poisson,

orientées suivant des

plans

cristallins

précis

(type MoO,);

franges

à centre de

symétrie :

elles sont

fugaces

mais liées à un

point

du

cristal;

leur

symétrie

est

conditionnée

par celle du

réseau

cristallin

(type

Pbl2).

Manuscrit reçu le i o mai 1952. BIBLIOGRAPHIE. [1] BERNARD R. et PERNOUX E. - Optik, 1952, 9, I. [2] BERNARD R. et PERNOUX E. - J. Physique Rad., 1952, 13, 368.

[3]

HEIDENREICH R. D. et STURKEY L. - J. Appl. Phys.,

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