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Corrigé du devoir à la maison n

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Corrigé du devoir à la maison n

3

Exercice 1

1. u2 =u1 + 26u0 = 7 et u3 =u2+ 2u1 = 17.

2. a. On peut répondre «b prend la valeur b+ 2c» ou «b prend la valeura+ 2c».

b. On peut conjecturer que (un) est croissante, qu’elle tend vers +∞ et que, si n ∈N alors le chiffre des unités de un est 1 si n≡0 [4], 5 sin ≡1 [4] et 7 dans les autres cas.

3. Soit n∈N. Alors, Cn+1 = un+2 un+1

!

= un+1+ 2un un+1

!

= 1 2 1 0

! un+1 un

!

=ACn en posant

A= 1 2 1 0

!

.

Soit la proposition Pn : «Cn=AnC0 ».

Étant donné que A0 =I2, A0C0 =C0 donc P0 est vraie.

Supposons que Pk est vraie pour un certain k ∈N. Alors, Ak+1C0 =A(AkC0) =ACk =Ck+1 donc Pk+1 est vraie.

On a donc démontré par récurrence que, pour toutn ∈N,Cn=AnC0 . 4. a. Puisque detP = 2×1−1×(−1) = 36= 0, P est inversible etP−1 = 1

3

1 1

−1 2

!

i.e.

P−1 =

1 3

1

13 323

!

.

b. À l’aide de la calculatrice, on vérifie que P DP−1 =A.

c. Soit la proposition Hn : «An =P DnP−1 ».

CommeP D0P−1 =P I2P−1 =P P−1 =I2 =A0,H0 est vraie.

Supposons que Hk est vraie pour un certain k∈N. Alors,

Ak+1 =AkA= (P DkP−1)(P DP−1) =P Dk(P−1P)DP−1

=P DkI2DP−1 =P DkDP−1 =P Dk+1P−1 donc Hk+1 est vraie.

On a donc démontré par récurrence que, pour tout n∈N, An=P DnP−1 . 5. CommeD est diagonale, pour tout n∈N, Dn= 2n 0

0 (−1)n

!

. On en déduit que, pour tout n∈N,

An= 2 −1

1 1

! 2n 0 0 (−1)n

! 1

3 1

13 323

!

= 2 −1

1 1

!

2n 3

2n 3

−(−1)n 3

2(−1)n 3

donc

An=

2n+1+ (−1)n 3

2n+1−2(−1)n 2n−(−1)n 3

3

2n+ 2(−1)n 3

.

(2)

6. Il s’ensuit que, pour toutn ∈N,

un+1 un

!

=Cn=AnC0 =An 5 1

!

=

5×2n+1+ 5×(−1)n+ 2n+1−2×(−1)n 5×2n−5×(−1)3n+ 2n+ 2×(−1)n

3

donc un+1 un

!

= 2n+2+×(−1)n 2n+1−(−1)n

!

. Ainsi, pour tout n ∈N,un = 2n+1−(−1)n. Comme, pour toutn∈N,−(−1)n= (−1)n+1, on conclut que pour tout n ∈N,un = 2n+1+ (−1)n+1 . 7. Variations

Soit n∈N. Alors,

un+1un = 2n+2+ (−1)n+2h2n+1+ (−1)n+1i= 2n+2−2n+1+ (−1)n+2−(−1)n+1

= 2×2n+1−2n+1−(−1)n+1−(−1)n+1 = 2n+1−2(−1)n+1.

Or, commen+1>1, 2n+1 >2>2(−1)n+1doncun+1−un>0. Ainsi, (un) est croissante . Comportement asymptotique

Pour tout n ∈N, un = 2n+1+ (−1)n+1 > 2n+1−1. Or, comme 2 >1, lim

n→+∞2n = +∞

donc lim

n→+∞2n−1 = +∞ et ainsi, par le théorème de comparaison, lim

n→+∞un= +∞. Chiffre des unités

Soit n ∈N et r le reste de n modulo 4. Il existe donc q ∈ N tel que n = 4q+r. Ainsi, 2n+1 = 24q+r+1 = (24)q2r+1. Or, 24 = 16 = 6 + 10 = 6 [10] donc 2n+1 ≡6q2r+1 [10].

Montrons par récurrence que, pour toutk ∈N, 6k ≡6 [10]. Pour k = 1, c’est évident par réflexivité de la congruence. Supposons que, pour un certain j ∈ N, 6j ≡ 6 [10].

Alors, 6j+1 = 6×6j ≡ 6×6 [10]≡36 [10]≡6 [10]. Ainsi, l’égalité est établie au rang j+ 1 et on a montré le résultat par récurrence.

Siq >1 alors 2n+1 ≡6q2r+1 [10]≡6×2r+1 [10] donc

∗ si r= 0, 2n+1 ≡6×21 [10]≡12 [10]≡2 [10] ;

∗ si r= 1, 2n+1 ≡6×22 [10]≡24 [10]≡4 [10] ;

∗ si r= 2, 2n+1 ≡6×23 [10]≡48 [10]≡8 [10] ;

∗ si r= 3, 2n+1 ≡6×24 [10]≡96 [10]≡6 [10] ; Par ailleurs, si q= 0 alors 2n+1 ≡2r+1 [10] donc

∗ si r= 0, 2n+1 ≡21 [10] ≡2 [10] ;

∗ si r= 1, 2n+1 ≡22 [10] ≡4 [10] ;

∗ si r= 2, 2n+1 ≡23 [10] ≡8 [10] ;

∗ si r= 3, 2n+1 ≡24 [10] ≡16 [10]≡6 [10] ;

Donc les congruences précédentes sont valables quelle que soit la valeur de q.

De plus, si r= 0 ou r= 2 alors n= 4q+r est pair donc (−1)n+1 =−1 et si r = 1 ou r= 3 alors n = 4q+r est impair donc (−1)n+1 = 1.

Ainsi,

∗ si r= 0, un ≡2−1 [10]≡1 [10] ;

(3)

∗ si r= 1, un ≡4 + 1 [10]≡5 [10] ;

∗ si r= 2, un ≡8−1 [10]≡7 [10] ;

∗ si r= 3, 2un≡6 + 1 [10] ≡7 [10] ;

On conclut ainsi que le chiffre des unités de un est 1 si n≡0 [4], 5 si n≡1 [4] et 7 dans les autres cas

8. Remarquons qu’aucun des deux nombresu1 = 5 et u2 = 7 n’est le carré d’un entier.

Soit n > 3. Supposons qu’il existe un entier m ∈ N tel que un = m2. On a alors 2n+1 + (−1)n+1 = m2. Comme n + 1 > 1, 2n+1 est pair et (−1)n+1 ∈ {−1,1} donc un est impair. Par suite, m est impair donc il existe k ∈ N tel que m = 2k + 1.

Alors, m2 = 4k2 + 4k + 1 = 4k(k + 1) + 1. Or, l’un des deux nombres k ou k + 1 est pair donc 4k(k + 1) ≡ 0 [8] et ainsi m2 ≡ 1 [8](∗). Ainsi, le reste modulo 8 de 2n+1 + (−1)n+1 est 1. Or, comme n > 2, n−2 > 0 donc 2n+1 = 8×2n−2 ≡ 0 [8]. Il s’ensuit que (−1)n+1 ≡1 [8]. Ceci impose que n+ 1 est pair car si n+ 1 est impair alors (−1)n+1 =−1≡3 [8] et, dans ce cas, le reste de (−1)n+1 modulo 8 est 3. On en déduit que 2n+1+ (−1)n+1 = 2n+1+ 1 = m2 = 4k(k+ 1) + 1 donc 2n+1 = 4k(k+ 1). De plus, comme n >3, 2n+1 >16 donc k(k+ 1)> 4 ce qui impose k >2. Ainsi, l’un des deux nombresk ouk+ 1 est un nombre impair différent de 1 donc 4k(k+ 1) admet un diviseur impair d>3. Mais alors, d divise aussi 2n+1, ce qui est absurde puisque 2n+1 n’a pas de diviseur impair.

On conclut donc qu’il n’existe pas d’entiern >1 tel que un soit le carré d’un entier.

(∗). On peut aussi établir cela en utilisant un tableau de reste modulo 8.

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