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Corrigé du devoir à la maison n

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Corrigé du devoir à la maison n

9

Exercice 1.

1. La fonction f est dérivable sur I comme quotient et sommes de fonctions dérivables et, pour toutx∈i ,

f0(x) = 2 cos(x) + cos(x)×cos(x)−sin(x)×(−sin(x))

cos2(x) −3

= 2 cos(x) + cos2(x) + sin2(x) cos2(x) −3

= 2 cos(x) + 1

cos2(x) −3

2. On considère la fonctionP :x7−→2x3−3x2 + 1 définie sur R. a. Soit x∈R. Alors,

(x−1)2(2x+1) = (x2−2x+1)(2x+1) = 2x3+x2−4x2−2x+2x+1 = 2x3−3x2+1 =P(x).

Ainsi, on a bien montré que, pour tout réel x, P(x) = (x−1)2(2x+ 1).

b. Pour tout réelx, (x−1)2 >0 donc le signe deP(x) est le signe de 2x+ 1. On en déduit que, pour tout xi−∞;−12i,P(x)60 et, pour toutxh12; +∞h,P(x)>0.

3. a. Soit x∈R.

f0(x) = 2 cos(x) + 1

cos2(x)−3 = 2 cos3(x) + 1−3 cos2(x)

cos2(x) = P(cos(x)) cos2(x) . b. Soit xI. Alors, 0 < cos(x) 6 1 donc, d’après la question 2.b., P(cos(x)) > 0 et

cos2(x)>0 doncf0(x)>0.

On en déduit que f est croissante sur I.

c. En particulier, pour tout xI, f(x)>f(0). Or, f(0) = 2 sin(0) + cos(x)sin(x) −2×0 = 0 donc, pour tout xI, f(x) > 0 i.e. 2 sin(x) + sin(x)

cos(x) −3x > 0 soit finalement 2 sin(x) + sin(x)

cos(x) >3x.

Exercice 2.

1. a. La fonction f est dérivable comme somme de fonctions dérivables et, pour tout réel xh0 ;π2i, f0(x) = 1−cosx. Or, pour tout xh0 ;π2i, cosx 6 1 donc f0(x) > 0.

Remarquons, de plus, que f0(x) ne s’annule que pour x= 0 donc f est strictement croissante sur h0 ;π2i.

b. Il s’ensuit que, pour toutxh0 ;π2i,f(x)>f(0). Or, f(0) = 0−sin 0 = 0 donc, pour tout xh0 ;π2i, f(x)>0 i.e. x−sinx≥0 et donc sinx6x.

De plus, comme f est strictement croissante sur h0 ;π2i, si xi0 ;π2i, f(x)>0 donc x >sinx. Ainsi, sur h0 ;π2i, il n’y a égalité dans l’inégalité sinx6xque pour x= 0.

(2)

2. a. Soit la proposition Pn : « 0≤unπ2 ».

Par définition, u0 = π2 donc P0 est vraie.

Soit k ∈N. Supposons que Pk est vraie.

Alors, 0 6 uk 6 π2 donc, comme la fonction sin est croissante sur h0 ;π2i, sin 0 6 sin(uk) 6sin(π2) i.e. 06uk+1 61 et, à plus forte raison, 0 6uk+1 6 π2. Ainsi, Pk+1 est vraie.

On a donc démontré par récurrence que, pour tout n∈N, 06un 6 π2.

b. Soit n ∈N. Comme unh0 ;π2i, d’après le résultat de la question 1.b. appliqué à x=un, sin(un)6un i.e. un+1 6un. Ainsi, (un) est décroissante.

c. Comme (un) est décroissante et minorée par 0 (d’après les questions 2.a et 2.b), on peut affirmer que (un) converge grâce au théorème des suites monotones. Notons ` la limite de (un).

D’une part, lim

n→+∞un+1 = lim

n→+∞un=` et, d’autre part, comme la fonction sinus est continue sur R donc en `, lim

n→+∞un+1 = lim

n→+∞sin(un) = sin(`). Ainsi, par unicité de la limite de (un+1), `= sin(`).

Comme (un) est bornée par 0 et π2,`h0 ;π2i. Or, d’après la question 1.b, l’unique réel xh0 ;π2i tel que sinx=x est x= 0 donc `= 0. Ainsi, lim

n→+∞un= 0.

Exercice 3. Soit n ∈ N. Alors, pour tout entier k compris entre 0 et n, −1 6 sin(k) 6 1 donc, comme 2n > 0, −12n 6 sin(k)2n 6 21n. Ainsi, en sommant pour k variant de 0 à n, il vient

n+12n 6 un 6 n+12n . De plus, on a vu dans le chapitre 0 (exemple 3) que, pour tout entier n > 4, 0 < n2 6 2n donc, par décroissance de la fonction inverse sur ]0 ; +∞[, n12 > 21n et ainsi, comme n+ 1>0, n+1n2 > n+12n . Il s’ensuit que, pour tout entier n>4, −n+1n2 6un 6 n+1n2 . Or, lim

n→+∞

n+1

n2 = lim

n→+∞

n

n2 = lim

n→+∞

1

n = 0 donc on conclut, par le théorème d’encadrement,

n→+∞lim un= 0.

Posons, pour tout n ∈N, wn =

n

X

k=0

cos(k)

2k et zn=wn+ ivn. Alors, pour tout n ∈N,

zn=

n

X

k=0

cos(k) + i sin(k)

2k =

n

X

k=0

eik 2k =

n

X

k=0

ei 2

!k

.

Comme e2i/R, e2i 6= 1 donc, pour tout n∈N,

zn= 1−e2in+1

1− e2i = 2−2e2in+1 2−ei =

2−2e2in+1

(2−ei)

|2−ei|2 . De plus, pour tout n∈N,

Nn:=

2−2 ei 2

!n+1

2−ei= 2− ei (n+1) 2n

!

2−ei= 4−2ei −ei (n+1) 2n−1 + ein

2n

(3)

donc Im(Nn) = −2 sin(−1)− sin(n+1)2n−1 + sin(n)2n et ainsi, comme |2−ei|2 ∈R,

vn = Im(zn) = Im(Nn)

|2−ei|2 = −2 sin(−1)− sin(n+1)2n−1 +sin(n)2n

|2−ei|2 .

Or, pour tout n ∈ N, −16 sin(n+ 1)6 1 et 2n−1 >0 donc −2n−11 6 sin(n+1)2n−1 6 2n−11 . Comme

n→+∞lim

1

2n−1 = 0, on déduit du théorème d’encadrement que lim

n→+∞

sin(n+1)

2n−1 = 0. On montre de même que lim

n→+∞

sin(n)

2n = 0 donc (vn) converge et

n→+∞lim vn = −2 sin(−1)

|2−ei|2 = 2 sin(1)

|2−ei|2. Pour finir, remarquons que

2−ei2 =|2−cos(1)−i sin(1)|2 = (2−cos(1))2+ sin2(1)

= 4−4 cos(1) + cos2(1) + sin2(1) = 5−4 cos(1) donc, finalement,

n→+∞lim vn= 2 sin(1) 5−4 cos(1).

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