Corrigé du devoir à la maison n
◦1
Partie A
1. SoitN ∈N∗. Sia = 1, l’égalité est évidente caraN−1 = 1N−1 = 0 eta−1 = 1−1 = 0.
Sinon, N−1P
k=0
ak est la somme N premiers termes d’une suite géométrique de raison a6= 1 donc
N−1
P
k=0
ak = 1−a1−aN = aa−1N−1. En multipliant par a−1, on obtient l’égalité voulue.
On a donc pour toutN ∈N∗,
aN −1 = (a−1)
N−1
X
k=0
ak .
2. Soit n∈N. En utilisant l’égalité précédente avec a= 4 etN =n+ 1, il vient 4n+1−1 = (4−1)
N−1
X
k=0
4k = 3
N−1
X
k=0
4k.
Comme N
−1
P
k=0
4k est un entier (puisque c’est une somme d’entiers), on en déduit que 3 divise 4n+1−1 .
Partie B
1. Par définition,
u0 = 0×40+1−(0 + 1)×40+ 1 = 0 = 0×9, u1 = 1×41+1−(1 + 1)×41+ 1 = 9 = 1×9, u2 = 2×42+1−(2 + 1)×42+ 1 = 81 = 9×9 et u3 = 3×43+1−(3 + 1)×43+ 1 = 513 = 57×9.
Ainsi, les quatre premiers termes de (un) sont divisibles par 9.
2. Soit n∈N. Alors,
un+1 = (n+ 1)4n+2−(n+ 2)4n+1+ 1
=n4n+2+ 4n+2−(n+ 1)4n+1−4n+1+ 1
= 4n4n+1−4(n+ 1)4n+ 4−4 + 4n+1(4−1) + 1
= 4(n4n+1−(n+ 1)4n+ 1) + 3×4n+1−3 donc un+1 = 4un+ 3(4n+1−1) .
3. Considérons, pour tout n∈N, la proposition, Pn : « 9 divise un».
• On a vu que 9 diviseu0 donc P0 est vraie.
• Supposons que Pk soit vraie pour un certain k∈N.
•Alors, d’une part 9 diviseuk et, d’autre part, d’après laPartie A, 3 divise 4k+1−3 donc 3×3 divise 3(4k+1−1). Ainsi, 9 divise uk et 3(4k+1−1) donc 9 divise 4un+ 3(4n+1−1) i.e. 9 divise uk+1. Ainsi, Pk+1 est vraie.
On a donc montré par récurrence que, pour tout n∈N, 9 divise un.
Partie C
1. Comme s divise t, il existe un entier naturel k >1 (car s > 0 et t > 0) tel que t =ks.
Dès lors, en appliquant le résultat de la question 1.de laPartie A aveca=bs etN = k, il vient
Bt=bt−1 =bks−1 = (bs)k−1 = (bs−1)
k−1
X
i=0
(bs)i =Bs
k−1
X
i=0
(bs)i.
Comme
k−1
P
i=0
(bs)i est un entier, on en déduit que Bs diviseBt.
2. a. Par définition, brBn−r+Br =br(bn−r−1) +br−1 =bn−br+br−1 =bn−1 donc brBn−r+Br =Bn.
b. Par définition, il existe un entier q tel que n =mq+r donc n−r = mq. Ainsi,m divise n−r et, comme 0< m < n, nim ni n−r n’est nul donc, par la question 1., Bm divise Bn−r. Ainsi, il existe un entier K tel queBn−r = KBm donc, d’après la question a., Bn = (brK)Bm +Br. De plus, comme 0 6 r < m, 1 6 br < bm donc 06br−1< bm−1 i.e. 06Br < Bm. Ceci prouve que l’écriture Bn= (brK)Bm+Br est la division euclidienne de Bn par Bm et donc le reste dans cette division est Br .
Partie D (facultative)
1. Par définition, n−a divise n2−a donc n−a divise (n2 −a)−(n−a)(n+a) =a2−a.
Comme a>2, a2−a= a(a−1)>0 donc les diviseurs dea2−a sont inférieurs ou égaux àa2−a. Ainsi, n−a6a2−a et donc n 6a2 .
2. Supposons quen =a2. Alors n−a=a2−a=a(a−1) etn2−a=a4−a=a(a3 −1).
D’après la question 1.de la Partie A,a−1 divisea3−1 (prendre N = 3) donca(a−1) divisea(a3−1) i.e. n−a divisen2 −a.
On conclut donc que a2 ∈E .
3. a. Il est clair que 0 et 1 sont dans E car si n = 0 ou n = 1 alors n−a =n2−a. De plus, on vient de voir que a2 ∈E et, comme a >2,a2 est différent de 0 et 1. Enfin, il est également clair que a+ 1 ∈E car si n = a+ 1 alors n−a = 1 divise n2 −a.
De plus, comme a > 2, a est différent de 0 et de 1 et a2 6=a+ 1 car, sia2 = a+ 1 alors a(a−1) = 1 donc a divise 1 ce qui absurde car a>2. Ainsi, il y a au moins 4 éléments différents dans E donc m>4.
On a vu dans la question1.que les éléments de E sont tous inférieurs ou égaux àa2 : il y en a donc au plus a2+ 1 (tous les entiers de 0 àa2).
Remarquons de plus que a /∈E car sin =a alors n−a= 0 et n2−a =a2−a6= 0 car a >2 donc n−a ne divise pas n2−a. Ainsi, m 6a2.
On conclut que 46m 6a2 .
b. Si a= 2 alors a2 = 4 donc, d’après la question précédente, m= 4.