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(1)

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Variable complexe

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Université d’Eleuthéria-Polites République de Poldévie

Exercices Bruno Deschamps

I.— Séries entières.

Exercice.—Donner le rayon de convergence de la sérieX

anznlorsque a)anelen-ème chiffre de l’écriture décimale deπ.

b)anele nombre de chiffre de l’écriture décimale den.

c)anele nombre de diviseurs den d)an=

Z1 0

tnetdt.

Exercice.—Déterminer le rayon de convergence des séries suivantes :

/X zn

n/X n!

2n!zn/X

(lnn)zn/X

(2 +in)zn/X(1 +i)n

n2n z3n/X

ln(1 + sin 1/n)zn/X a

nzn.

(2)

Exercice.—Soit (λn)n une suite complexe. Montrer que les séries entièresX

λnzn etX n

n2+n−2λnzn ont même rayon de convergence.

Exercice.—On considère une série entièreX

anznde rayon de convergencer.

a) Montrer que sir >0 alors la série entièreXan

n!zna pour rayon de convergence +∞.Que peut-on dire de rsiXan

n!zna un rayon de convergence fini ? b) Montrer que la série entièreX an

1 +|an|zna pour rayon de convergence max(1, r).

c)Quel ele rayon de convergence de la sérieX

|an|αznαdésigne un réel ? d) Montrer que le rayon de convergenceRde la sérieX

(a0+· · ·+an)znvérifie inf(1, r)≤Rr

Exercice.—On considère deux séries entièresX

anzn etX

bnznde rayons de convergence respeifsr1

etr2. Montrer que le rayon de convergenceRde la série entièreX

anbnznvérifieRr1r2. A-t-on toujours égalité ?

Exercice.—Trouver l’unique série entière solution de l’équation différentielle x(4x)y0−(x+ 2)y=−2

et déterminer son rayon de convergence. En déduire la valeur deX

n0

1 C2nn .

Exercice.—a) (Formule sommatoire d’Abel) Soit (an)n et (bn)n deux suites complexes. Pour tout entier n≥0, on poseAn=

Xn

k=0

ak. Montrer que pour toutn≥1, on a

n

X

k=0

akbk=

n1

X

k=0

Ak(bkbk+1) +Anbn

b) Avec les notations précédentes, montrer que si la suite (An)nebornée, que lim

n bn= 0 et queX

bnbn+1 eabsolument convergente alors la sérieX

anbnconverge.

c) En déduire que si (λn)n e une suite réelle décroissante vers 0 alors pour tout θ ∈ R−2πZ la série Xeinθλnconverge.

d) Soit (λn)n e une suite réelle décroissante vers 0 telle que X

λn diverge. Montrer que le rayon de convergence de la sérieX

λnzne1 et que pour toutz∈C− {1},|z|= 1, la sérieX

λnznconverge. Donner un exemple rentrant dans cette situation.

e) Soitθ ∈R. Montrer que le rayon de convergence de la série entière Xcos(nθ)

n zn vaut 1. Etudier la convergence de cette série sur le cercle de convergence.

f) Même queion pour la série entièreXeiπ2n2 n zn.

Exercice.—(Théorème d’Abel-Dirichlet) SoitS(z) =X

anzn une série entière de rayon de convergence 0 < R < +∞. On suppose qu’il exie |z0| =R tel que X

anzn0 converge. Montrer que la série X anzn converge uniformément sur le segment complexe [0, z0]. En déduire notamment que lim

t1S(tz0) =S(z0).

(3)

Exercice.—a) Donner le développement en série entière en 0 des fonionsz7−→ −1

(z+ 1)2 etz7−→ 2 (z+ 1)3. Préciser les rayons de convergence ainsi que les domaines où les séries coincident avec les fonions.

b) Montrer que la fonionf :R−→Rdéfinie par

f(x) = e1/x2six,0

= 0 six= 0 eCmais n’epas développable en série entière en 0.

Exercice.—On considère la fonion de la variable réelle f(x) =X

n0

enein2x

Montrer quef eCsurRmais qu’elle n’epas développable en série entière en 0.

II.— Prolongement analytique, principe du maximum, zéros isolés.

Exercice.—Etudier l’exience et l’unicité de fonions analytiques définies au voisinage de 0 et vérifiant pour tout entiern≥1 :

a)f 1

n

= 1 n3, b)f

1 n

= 1

2n+ 1, c)f 1

n

=f 1

2n

, d)f 1

n

=en, e) f

1 n

≤ 1 2n.

Exercice.—Soitf une fonion analytique sur un domaineD. Montrer que siKDecompaalors f ne possède qu’un nombre fini de zéros surK. Donner un exemple où si l’on suppose jueKborné (resp.

fermé),f possède une infinité de zéros surK.

Exercice.—Soientf , g:D −→Cdeux fonions analytiques sur un domaineD. Montrer que sif g = 0 surDalorsf = 0 oug= 0 surD.

Exercice.—/ Montrer quez7−→Re(z) eune fonion qui n’eholomorphe en aucun point deC.

/ On considère une fonion analytiquef sur un domaineDet la foniong:z7−→Re(f(z)).

a) Montrer que la foniongpossède sur tout compaKD, un maximum absolu.

b) Prouver que sig possède un maximum local surDalorsg econante (on pourra étudier la fonion exp(f)).

c) A-t-on le même résultat pour la fonionz7−→Im(f(z)) ?

Exercice.—On considère une fonion continuef :D(0,1)−→Cqui eanalytique surD(0,1).

/ On suppose quef = 0 surC(0,1).

a) Montrer que, surD(0,1),f ebornée et atteint ses bornes.

b) En déduire quef = 0 surD(0,1).

/ On se donne deux réels 0≤θ1< θ2≤2πet l’on suppose quef(e) = 0 pour toutθ∈[θ1, θ2] (i.e.f = 0 sur l’arc du cercleC(0,1) compris entre les anglesθ1etθ2).

On considère un entierm≥1 tel que 2π/m≤θ2θ1et l’on poseθ0= 2π/m. On pose alors, pour tout zD(0,1),

h(z) =f(e0z)f(e2iθ0z)· · ·f(emiθ0z)

a) Montrer quehe une fonion continue surD(0,1) qui eanalytique surD(0,1). Que vauth(z) pour zC(0,1) ?

(4)

 b) En utilisant l’exercice, montrer alors quef = 0 surD(0,1).

Exercice.—/ On considère une fonion analytiquef :C−→C. Montrer que si lim

|z|→+

|f(z)|= 0 alors f = 0.

/ En déduire que siP ∈C[X] eun polynôme non conant alorsP possède au moins une racine dansC (théorème de d’Alembert-Gauss).

Exercice .—a) Soit f une fonion analytique non conante sur un domaine U. On suppose quef possède un minimum local enz0U. Montrer quef(z0) = 0.

b) En déduire que sif eune fonion analytique qui ne s’annule pas sur un domaineU alors, pour tout réelR >0 et toutz0Utels queD(z0, R)U, la fonionf atteint un maximum et un minimum surD(z0, R) et que ceci sont atteint sur le cercleC(z0, R).

Exercice.—Soitf une fonion analytique surD(0, R). Pour toutr < R, on pose M(r) = sup

|z|≤r

|f(z)|

Montrer que la fonionr7−→M(r) eune application croissante et continue sur [0, R[.Que penser def si Mn’epasriement croissante?

Exercice.—a) Soit f une fonion analytique non conante sur le disqueD(0, R). On suppose qu’il exie 0< r < Rtel que sur le cercle|z|=rla fonionf soit de module conant. Montrer quef possède un zéro dans le disqueD(0, r).

b) Soita1,· · ·, an∈Ctels que max{a1,· · ·, an}<1. On poseU =C− {a1,· · ·, an}et on considère la fonionh définie pourzU par

h(z) = Yn

k=1

1−zak zak

Montrer queheanalytique surU, queh(z),0 surD(0,1) et que|f(z)|= 1 pour tout|z|= 1. N’e-ce pas contradioire avec la queion a)?

Exercice.—On utilise ici l’exercice précédent pour montrer qu’une fonion entière de module conant sur le cercle unité een fait une fonion monomiale. Soitf :C−→Cune telle fonion.

a) Montrer que le résultat evrai sif(z),0 pour toutzD(0,1).

b) On suppose quef s’annule au moins une fois dansD(0,1) et on notea1,· · ·, anles zéros def dansD(0,1) comptés avec multiplicité. Juifier que lesaksont bien en nombre fini.

c) Pour toutz∈C− {a1,· · ·, an}on pose

g(z) =f(z) Yn

k=1

1−zak

zak

Montrer que l’on peut prolongergen une fonion entière qui ne s’annule pas dansD(0,1).

d) Montrer quegeconante.

e) En déduire queak= 0 pour toutk= 1,· · ·, n. Prouver finalement quef emonomiale.

Exercice.—Pourm≥1, on considère des fonions analytiquesf1,· · ·, fm:D−→Csur un domaineD.

Montrer que la fonion|f1|2+· · ·+|fm|2econante si et seulement si chaquefi econante.

Montrer que l’on a la même équivalence si l’on remplace|f1|2+· · ·+|fm|2par|f1|+· · ·+|fm|.

Exercice .— / (Lemme de Schwarz) On pose D = D(0,1) et l’on considère une fonion analytique f :D−→Ctelle que

f(0) = 0

zD,|f(z)|<1

a) Montrer que, pour toutzD, on a|f(z)|<|z|(on pourra appliquer l’exercice). En déduire quef0(0)≤1.

(5)

 b) Montrer que s’il exiez0D− {0}tel que|f(z0)|=|z0|alors il exiec∈Utel quef(z) =czpour tout zD.

/ (Application à l’étude des automorphismes du disque unité). Soitf :D−→Dun automorphisme, c’e- à-dire une bijeion telle quef etf1soient analytiques.

a) On suppose quef(0) = 0. En considérantf1, montrer quef(z) =czpour un certainc∈U. b) SoitbD. Montrer que la fonion

ϕb:z7−→ z+b 1 +bz

eun automorphisme deD. Identifier sa réciproque et calculerϕb(0).

c) En déduire la forme de tous les automorphismes deD.

Exercice.—SoitDun domaine etf :D−→Dune fonion analytique telle queff =f. Montrer quef esoit conante soit égale à l’identité.

(Ind. On pourra utiliser le théorème de l’application ouverte qui assure que sif n’epas conante alors, pour tout ouvertUD,f(U) eun ouvert.)

III.— Théorie de Cauchy.

Exercice.—Soitf une fonion holomorphe surD(0,1). Montrer que la fonion g : D(0,1) −→ C

z 7−→ f(z) eholomorphe.

Exercice.—On définit une fonionf :C−→Cen posant ( f(z) = exp(−1/z4) siz,0

f(0) = 0 a) Déterminer le domaine d’holomorphie def.

b) Déterminer les pointsz=x+iy∈Coù les équations de Cauchy sont vérifiées.Qu’en conclure ? Exercice.—SoitF(z) =X

n0

anznune série entière convergente pour|z|< R. Pour tout 0< r < Ret 0≤θ≤ 2πon pose :

U(r, θ) =Re(f(re)) V(r, θ) =I m(f(re)) a) Montrer que, pour toutn≥1, on a :

an= 1 πrn

Z 0

U(r, θ)einθ= i πrn

Z 0

V(r, θ)einθ b) En déduire que, sif(0) eréel, on a, pour|z|< r:

f(z) = 1 2π

Z 0

U(r, θ)r+ze rze c) On considèref(z) = 1

2+a1z+· · ·+anzn+· · ·une série entière convergente dans le disque|z|<1 telle que Re(f(z))≥0 dans ce disque. Montrer que pour toutn≥1, on a|an| ≤1.

Exercice.—Déterminer les fonions analytiquesf qui vérifient pour toutx, y∈R2:

/Re(f(x+iy)) =x(1 +x) +y2 (1 +x)2+y2.

(6)

/Re(f(x+iy)) =ex(xcosyysiny).

Exercice.—Trouver toutes les fonionsf(x+iy) =P(x, y) +iQ(x, y) holomorphes surC, vérifiant

∂P

∂x(x, y) =ex((x+ 1) cosyysiny)

Exercice.—Soitf une fonion holomorphe dans domaineD. Pour toutz=x+iyD, on pose f(x+iy) =P(x, y) +iQ(x, y)

P etQsont les seuls fonions de deux variables réelles à valeurs réelles satisfaisant cette égalité. On poseF(x, y) =|f(x+iy)|2. Montrer que l’on a surD:

2F

∂x2 +2F

∂y2 = 4|f0(z)|2

En déduire qu’il ne peut exier de couple de fonions holomorphes non conantesf etgtel queRe(g(z)) =

|f(z)|.

Exercice.—a) Soitf une fonion analytique sur un domaineUqui contient le demi-plan{z∈C/Im(z)≥ 0}. Montrer que sif ebornée surU et prend des valeurs réelles surR, alorsf econante. (Ind. Con- sidérerf(z).)

b) Soitf une fonion entière, à valeurs réelles surR, et à valeurs imaginaires pures suriR. Montrer que pour toutz∈C,f(−z) =f(z). (Ind. Commencer par montrer quef(z) =f(z) puis considérerg(z) =f(−z).) Exercice.—Soienta, b∈C,a,b. Soitf une fonion entière bornée. En calculant

Z

γR

f(z)

(z−a)(zb)dzoù γR:t∈[0,1]→Re2iπt(R >max(|a|,|b|)), montrer quef econante (théorème de Liouville).

Exercice.—Soientf etgdeux fonions entières telles que, pour toutz∈C,|f(z)| ≤ |g(z)|. En utilisant le théorème de Liouville, montrer quef etgsont proportionnelles.

Exercice.—a) Montrer quez7−→ z

1 +z2 ne possède pas de primitive sur{z∈C/|z|>1}mais en possède une sur{z∈C/|z|<1}.

b) Montrer quez7−→ 1

1 +z2 possède des primitives sur{z∈C/|z|>1}et sur{z∈C/|z|<1}. En possède-t-elle surC− {±i}?

Exercice.—Soit f une fonion entière vérifiant, pour toutz∈C,|f(z)| ≤Me|z| avecM ∈R+. Montrer que|f(0)| ≤Met que, pour toutn≥1,

|f(n)(0)| n!M

e n

n

En déduire que|f(n)(0)|=O(

√ 2πn).

Exercice.—SoitU=C− {iy,|y| ≥1}.

a) Montrer qu’il exie une unique fonion holomorphef surU telle quef(0) = 0 etf0(z) = 1 1 +z2. b) Montrer que cette fonion edéveloppable en série entière en 0.

c) Aurait-on pu remplacerU parC− {±i}dans la queion a)?

Exercice.—Dans le plan affine et euclidien on considère l’ellipseEd’équation cartésienne X2 a2 +Y2

b2 = 1.

a) On considère le lacetγ1:t∈[0,2π]−→acost+ibsint. Montrer qu’il s’agit d’une paramétrisation deE. b) Prouver qu’il exie une unique fonionρ: [0,2π]−→]0,+∞[ telle queγ2:t∈[0,2π]−→ρ(t)eitsoit une paramétrisation deE.

(7)

c) Calculer Z

γi

dz

z pouri= 1,2.

d) En déduire les valeurs des intégrales Z

0

dt

a2cos2t+b2sin2t et Z

0

sintcost a2cos2t+b2sin2tdt

IV.— Fon ions usuelles.

Exercice.—) Préciser l’ensemble desz∈Ctels que 1 +iz 1−iz∈R.

) On définitf(z) = 1 2ilog

1 +iz 1−iz

.

a) Déterminer le domaine d’holomorphieU def. b) Montrer que, pour toutzU, on a tanf(z) =z.

c) Prouver que, pour tout|z|<1, on af(z) =X

n0

(−1)nz2n+1 2n+ 1.

Exercice.—On considère un domaineDsimplement connexe etϕ:D−→Cune fonion analytique.

) On suppose queϕne s’annule pas surD.

a) Montrer que la fonionz7−→ϕ0(z)

ϕ(z) possède une primitive surD.

b) En déduire qu’il exie une fonion analytiqueψ:D−→Ctelle que exp(ψ(z)) =ϕ(z) pour toutzD.

) En déduire que, pour tout entierk≥1, et tout pointz0D tel queϕ(z0),0, il exie un voisinageU de z0et une fonionf analytique surU tels queϕ=fksurU.

) On suppose queϕ s’annule en un unique pointz0D et l’on notek l’ordre de ce zéro. Montrer qu’il exie une fonion analytiquef :D−→Ctelle queϕ(z) =f(z)kpour toutzD.

Exercice.—(Dilogarithme) On considère la série entièref(z) =Xzn n2.

a) Déterminer le rayon de convergence R de cette série et montrer qu’elle converge uniformément sur D(0, R). En déduire quef(1) =−2f(−1).

b) Exprimerf0en fonion de fonions usuelles.

c) Montrer qu’il exie une conanteatelle que, si|z|<1 et|z−1|<1, alors f(z) +f(1−z) =a−(logz) log(1z) c) Montrer quea= (log 2)2+X

n1

1

n22n1 =X

n1

1 n2 =π2

6 . Exercice.—En intégrant la fonionf(z) = eiz

z+a (a >0) sur la frontière du carré dont les sommets ont pour affixes : 0, R,(1 +i)R, iR(avecR >0), montrer que

Z+ 0

sinx x+adx=

Z+ 0

eax x2+ 1dx En déduire la valeur de

Z+ 0

sinx x dx.

V.— Séries de Laurent, résidus.

(8)

 Exercice.—Trouver les singularités isolées des fonions suivantes et déterminer le type de leur singu- larité.

a) z

sinz, b) cotanz−1

z, c) 1

z2−1cos πz

z+ 1, d)z(e1/z−1)

Exercice.—Soitf une fonion holomorphe dans un ouvert privé des pointsz1,· · ·, zl qui sont les pôles d’ordrenk≥1 def.Que peut-on dire de la fontionf(z)(z−z1)n1· · ·(z−zl)nl?

Exercice.—Déterminer les développements en séries de Laurent de la fonionf(z) = 1

z2−1 dans B(0,1) = {z∈C/|z|<1}

C(1; 0,2) = {z∈C/0<|z−1|<2} C(−1; 0,2) = {z∈C/0<|z+ 1|<2} C(0; 1,+∞) = {z∈C/1<|z|<+∞}

Exercice.—Trouver les pôles et les résidus correspondant des fonions suivantes a)z7−→ ez2

z2n+1, b)z7−→cotan(πz), c)z7−→ 1 sin(z2). Exercice.—) Montrer que la sérieX

n1

1

(z−n)2 définit une fonion méromorphe surCque l’on notera g1(z).

) On considère les fonions

g(z) =g1(z) +g1(−z) + 1 z2 et

f(z) = π

sinπz 2

Montrer quef etg sont méromorphes surC1-périodique. Préciser leurs pôles ainsi que la partie polaire de leur développement en série de Laurent en 0.

) Montrer quefgse prolonge en une fonion entière bornée.Qu’en déduire?

) En déduire la valeur deX

n1

1 n2.

Exercice.—Calculer par la méthode des résidus les intégrales généralisées Z+

0

cosax 1 +x2dxet

Z + 0

xsinx 1 +x2dx.

(Ind. On pourra dans les deux cas intégrer une certaines fonion analytique sur le lacetγR=γ0γ1γ0:t∈[−R, R]7−→tetγ1:t∈[0, π]7−→Reit.)

Exercice.—Calculer Z

γε,R

eiz

z dzγε,R=γ0γ1γ2γ3γ0:t∈[ε, R]7−→t,γ1:t∈[0, π/2]7−→Reit, γ2:t∈[R, ε]7−→it,γ3:t∈[π/2,0]7−→εeit. En déduire la valeur de

Z + 0

sinx x dx.

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