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P r i x du numéro 10 centimes

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.os consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.

„aiu -innée. — N° 101

P r i x du numéro 10 centimes

Mercredi 17 Décembre 1890.

B u r e a u x : R u e Neuve, 10

ABONNEMENTS

UD au : Six mois : Suisse . . . 6 fr. 3 fr.

Union postale . 12 » 6 »

On s'abonne à tous les bureaux de poste Paraissant le mercredi et le samedi, à Bienne

ANNONCES

Provenant de la Suisse . . 20 et. la ligne

» de l'étranger. . 25 » Minimum d'une annonce 50 centimes

Les annonces se paient d'avance

O r g a n e d e l a S o c i é t é i n t e r c a n t o n a l e d e s i n d u s t r i e s d u J u r a , d e s C h a m b r e s d e c o m m e r c e , d e s B u r e a u x d e c o n t r ô l e e t d e e S y n d i c a t s i n d u s t r i e l s .

Une malheureuse affaire

Le monde' horloger, principalement à Bienne et à la Chaux-de-Fonds, se préoc- cupe vivement des conséquences qui pourront résulter de la situation pré- sente d'une maison d'horlogerie de la première de ces places, classée au nom- bre de celles qui produisent la petite pièce en quantités considérables, et qui travaillait pour le compte exclusif d'une maison d'achat et de vente de la Ghaux- de-Fonds.

Les commentaires les plus variés et les plus contradictoires s'étant produits au sujet de cette affaire, et une émotion bien compréhensible s'étant emparée des nombreux ouvriers occupés par cette maison, nous croyons devoir donner quel- ques renseignements sommaires puisés à bonne source.

Une réunion des créanciers, à laquelle les principaux assistaient, a décidé qu'il n'y avait pas lieu d'interrompre brusque- ment l'activité de la maison. Elle a dési- gné une commission de sept membres, composée de quatre créanciers et de trois membres|dusyndicatdesfabricantsd'horlo- gerie, avec mandat de veiller à la conserva- tion de l'actif, de diriger les opérations de la maison en les réduisant momentanément au strict nécessaire et d'ouvrir une en- quête approfondie sur les causes et les origines de la situation. Cette commission rendra compte de son mandat à une pro- chaine assemblée des intéressés, qui aura lieu samedi 27 courant.

Nous pouvons dès aujourd'hui rassurer ceux qui craignent que des réalisations de marchandises, à bas prix, ne viennent jeter une nouvelle perturbation sur le marché de la petite montre, déjà si avili depuis quelque temps; quelle que soit la tournure que prendront les choses, les mesures arrêtées pour que les opéra-

lions de vente se fassent d'une façon absolument normale, seront observées.

Cette affaire qui se présente daps des conditions assez insolites est destinée Ik faire un certain bruit; nous aurons l'oc- casion d'y revenir, en ayant soin d e ' e publier que des informations absolument exactes.

Patrons et ouvriers monteurs de boites On nous communique que la convention passée entre le Syndicat des patrons mon- teurs de boîtes argent et la Fédération des ouvriers monteurs de boîtes, dont nous avons publié le texte dans notre numéro du 12 no- vembre écoulé, a reçu les modifications sui- vantes :

An. 3 § 4, sera complété par : ce En cas d'à-

« vis partagé, il sera procédé à un nouveau oc tour de consultation, et, si le résultat en

« restait le même, l'affaire sera renvoyée

« d'office à une assemblée ultérieure qui sera

« présidée par unepersonne neutre, désignée

« séance tenante. »

Art. 4. — Il esta ajouter aux termes d'ins- pecteur-contrôleur du syndicat des patrons monteurs de boites»: «qui aura essentielle-

« ment pour mandat de veiller à la stricte ce exécution de la présente et des décisions

« qui auront été prises en chambre syndica-

« le mixte, et d'accorder, dans les limites dé

« la loi, des heures supplémentaires de

« travail aux établissements qui lui en feront

« la demande. Il exercera en outre la mission

« de médiateur entre patrons et ouvriers, » Art. 5, avant-dernier §. Il est à ajouter aux termes ce et les mettra à exécution ». —

« Toute demande de prolongation des heures

« de travail sera adressée a l'inspecteur-con-

« trôleur qui est compétent pour y faire droit

« ou pour la refuser dans les limites de la loi

« sur les fabriques. »

LES OUVRIERS DANS LES FABRIQUES

E t a t s d e s l o c a u x

Les plans des nouvelles fabriques sont sanctionnés par les gouvernements après examen ; s'ils ne sont pas soumis à l'inspec-

teur par tous les cantons, ils sont alors révi- sés-par des fonctionnaires spéciaux ; aussi les nouvelles fabriques sont-elles construites dans de bonnes conditions et de marière à répondre aux exigences d'un confort ration- nel.

Les transformations importantes dans les fabriques anciennes sont calculées pour ré- pondre au même besoin ; d'heureux change- ments ont été ainsi obtenus au prix de sacri- fices bien placés.

De ce que ces conditions de bien-être sont mieux appréciées maintenant et de ce que l'on s'est pénétré des avantages qui en résul- tent au point de vue de la santé d'abord et de l'augmentation de la production dans un même espace de temps, sous l'influence de meilleures dispositions physiques et morales, il reste néanmoins bien des sacrifices à faire pour rendre salubre le séjour dans tous les ateliers ; car dans les villes, les installations dans des constructions anciennes, que tra- versent des tuyaux d'égoût, où l'air ne peut être facilement renouvelé, où la lumière est insuffisante, se rencontrent encore assez fré- quemment.

Autant que possible, avec l'appui des au- torités locales, les améliorations les plus ur- gentes sont obtenues ; mais ce sont des pal- liatifs insuffisants ; il faudrait transporter l'a- telier ailleurs, et c'est alors un bail à long terme qui s'y oppose ; ou bien il faudrait dé- molir pour reconstruire, et l'on ne peut s'y résoudre lorsque la situation financière ne permet pas d'envisager cette éventualité.

Hors des villes, les mêmes causes se pré- sentent plus rarement ; elles ne produisent pas absolument les mêmes effets; la santé des ouvriers en est moins altérée par suite des distances qu'ils parcourent en plein air le matin et le soir.

Cette observation concorde avec celles qui ont été faites sur l'une des causes du déve- loppement de la tuberculose, exprimée en ces termes :

« — La preuve de l'influence de l'air ré-

« suite de ce fait que la mortalité par la tu-

« berculose est, pour ainsi dire, propor-

<r tionnelle à la quantité d'air alloué par ha- c bitant, et qu'elle croit avec la densité de la et population. La statistique l'a démontré en t Angleterre. »

Les ouvriers à demeure dans les grands établissements industriels sont à peu d'ex- ceptions près bien traités ; les dortoirs sont

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484 LA FÉOÊKATl'JN rlUKLDUÈKK bUISSti

vastes et mieux aérés ; seulement le partage d'un lit entre deux personnes devrait être interdit.

Les logements des ouvriers dans les dépen- dances des fabriques sont en général bien aménagés et surveillés de telle sorte que la propreté y règne ; mais ces conditions ne sont pas remplies partout avec la même sol- licitude ; l'exception d'un établissement dont le personnel est trop nombreux pour l'espace disponible dans des chambres à coucher ab- solument insuffisantes doit être signalée ; de- puis longtemps des démarches sont faites pour transporter cette entreprise ailleurs, sans qu'il en résulte autre chose qu'une pro- messe, non réalisée encore.

S'il est impossible de méconnaître que l'as- sainissement des ateliers soit en progrès ap- préciables, il faut bien dire aussi que l'en- traînement dans cette voie a dû être provo- qué presque partout. Les notions les plus élémentaires de l'hygiène étaient, sinon com- plètement ignorées, du moins délaissées, sans que l'on y attache aucune importance ; combien de préjugés persistent même encore pour retarder le moment où l'on comprendra enfin que la santé est un bien inappréciable, et qu'il vaut la peine de s'employer à le con-

server.

Abondance d'air pur, abondance d'eau sa- îubre et amour du travail : celte simple for- mule résume les conditions essentielles du maintien de la santé; les termes en sont même inséparables, car l'énergie au travail s'émousse en raison directe de l'affaissement des forces physiques dans les milieux mal- sains.

A ce propos, il est intéressant de signaler l'essai d'un ventilateur à eau sous pression, dans l'atelier de monteurs de boîtes de M.

Paul Jacky à Boujean, au moyen duquel cet atelier est débarrassé des gaz délétères pro- voqués par la soudure. L'air y est assaini en tout temps, au prix d'un sacrifice de 300 fr.

environ pour l'appareil et une minime con- sommation d'eau journalière.

C'est ainsi que pourtoutoù existe une pres- sion d'eau à disposition et où l'on fait des soudures, dans les ateliers d'horlogerie et de bijouterie, ce moyen de ventilation doit être

recommandé.

(Extrait du rapport de M. H. Etienne, ins- pecteur fédéral).

Ligue contre le renchérissement de la vie Nous apprenons avec un vif plaisir que le chef de la grande fabrique de machines SuI- zer frères, à Winterthour, M. Sulzer-Steiner, vient de donner en termes très chaleureux son adhésion complète à la Ligue contre le renchérissement de la vie.

Mesures d'exception contre les juifs L'agence Reuter télégraphie au Times le résumé de la nouvelle loi sur les Juifs en Russie, qui sera probablement promulguée au mois de janvier prochain. En voici les principales dispositions :

1° Il est défendu de vendre, de louer ou d'hypothéquer aucune propriété foncière aux uifs dans tout l'empire. (Jusqu'ici cette dé- ense n'existait qu'en Pologne).

2° On prendra des mesures afin de dépos- séder les juifs de toutes les propriétés fonciè- re s qu'ils peuvent avoir entre les mains.

3° Jusqu'ici les commerçants juifs, après avoir payé pendant une période de dix ans*

taxe commerciale de la première guilde, 'auissaient du privilège de pouvoir acheter des

ropriétés foncières en dehors des limites

assignées à la population juive en général.

Mais les dispositions de la nouvelle loi auront pour effet de supprimer ce privilège et de forcer les juifs à vendre toute la propriété foncière qu'ils avaient pu acquérir jusqu'ici.

4° Les artisans juifs vont être privés de certains droits dont ils jouissent à présent ; ils ne pourront sortir des limites assignées à la population juive, et ceux qui s'étaient éta- blis ailleurs seront obligés d'y rentrer.

5° Des mesures de répression seront prises contre les juifs qui enfreindront les nouvel- les dispositions, ainsi que contre les sujets chrétiens qui seraient complices de ces in- fractions.

Les journaux russes ne sont pas tous en- thousiastes de ces mesures, qui feront grand plaisir à M. Drumont, mais qui peuvent être par contre-coup nuisibles pour les Russes orthodoxes eux-mêmes, par la baisse qu'elles ne pourront manqueur d'amener sur les biens- fonds.

Il y avait longtemps que l'on n'avait vu en Europe une race entière mise ainsi hors la loi, sous prétexte de religion, et c'est là un développement bien remarquable de la li- berté de conscience telle que l'entend le St-Synode et son procureur-général, M. Po- bedonoszew.

NOUVELLES DIVERSES

C o n f l i t . — On annonce que les ouvriers de MM. Neukom et Bonacio à Saint-Imier se sont mis en grève à la suite d'un conflit qui serait soumis à l'appréciation de M. Etienne, inspecteur fédéral des fabriques. On espère un arrangement.

Le Jura Bernois publie, relativement à ce conflit, la lettre suivante :

« Saint-Imier, 15 décembre 1800.

« Monsieur le rédacteur,

« Dans l'intérêt de la vérité et pour l'édifi- cation du public, la société soussignée tient à répondre à la correspondance signée Neu- komm et Bonaccio, parue dans le numéro .295 de votre estimable journal et vous prie

d'insérer la présente.

« D'abord il n'y a pas conflit entre la mai- son Neukomm et Bonaccio et ses ouvriers, mais bien entre notre société et la dite mai- son, ce qui déplace sensiblement la ques- tion.

« Pour éviter une baisse imminente dans plusieurs fabriques, la Société des ouvriers faiseurs de pendants, couronnes, anneaux, et galonné, etc., s'est vu dans l'obligation d'élaborer un tarif et d'en demander l'appli- cation à partir du 1er janvier 1891. Ge tarif, nullement exagéré et soumis aux fabricants de pendants, anneaux et galonné de la localité, fut accepté sans restrictions, sauf par MM.

Neukomm et Bonaccio, qui y adhèrent sous les réserves inacceptables d'en reculer la mise en vigueur au 10 janvier 1891 et d'en demander l'application uniforme à tous leurs concurrents. La Société ouvrière, sans y souscrire, admet bien la valeur de cette der- nière condition, elle se réserve, du reste, d'appliquer le tarif d'une façon aussi étendue que possible, mais chaque chose en son temps ; en réclamant aujourd'hui l'augmen- tation de MM. N. et B., la Société cherche à parer au plus pressant et à apporter remède là où le mal est le plus vif, ceci avec preuves à l'appui.

« Ayant en mains les carnets des ouvriers, nous sommes en mesure de prouver que le tableau des salaires répandu par MM. Neu- komm et Bonaccio est complètement inexact.

Nous invitons spécialement les personnes versées dans la comptabilité à venir exami- ner (local Café du Nord) les dits carnets, el-

les pourront voir à première vue que les gains, soi-disant mensuels, se répartissent en définitive sur six semaines de travail, ceci grâce à un système de comptabilité fantai- siste, embrouillée, surchargée de ratures et où le premier venu n'y voit pas clair.

« MM. Neukomm et Bonaccio se plaigent de ce que les ouvriers en grève n'aient pas donné leur dédit de 15 jours, un mois, etc., nous ferons observer qu'ils n'avaient pas à le faire, que pour les ouvriers il ne s'a- gissait point de quitter la maison N. et B., mais seulement d'une suspension de travail pour l'obtention d'un gain meilleur.

« Au surplus, nous nous permettrons de demander à MM. N. et B. s'ils ont observé toutes les formes lorsqu'ils appliquaient des baisses du jour au lendemain?

« Que MM. N. et B. acceptent le tarif com- me les maisons similaires de Ta place, qu'ils observent un peu plus la loi sur le travail dans les fabriques et un peu moins des rè- glements intérieurs non sanctionnés, que leurs ouvriers n'ont pas sous les yeux et si- gnent sans avoir le temps de les étudier, et tout rentrera dans l'ordre.

« Au nom de la Fédération des ouvriers faiseurs de pendants, cou-

ronnes, anneaux, galonné, etc. : Le président. Le secrétaire, C - C . S c h e n l i . IW. B o U e r o n . » l i e s s o c i a l i s t e s e n B e l g i q u e e t e n I t a l i e . — Le congrès des mineurs a décidé qu'il y avait lieu de faire éclater la grève gé- nérale si la Chambre ne se prononce pas sur la proposition de la revision de la Constitu- tion au cours de la session actuelle, et que la grève éclatera si la proposition de revision est rejetée.

Le congrès a adopté une manifestation pour le 1er mai. Il a décidé que ce jour serait la fête des travailleurs II a adopté l'envoi d'un manifeste aux mineurs étrangers, les in- vitant à ne pas permettre que leurs charbons viennent alimenter les usines belges pendant la grève générale

— AIa suite d'une nouvelle décision, le congrès anarchiste annoncé ne sera pas in- ternational, mais seulement italien. Toutes les sociétés socialistes et anarchistes italien- nes ont adhéré au congrès, qui se tiendra dans le canton du Tessin, mais la localité où il aura lieu ne sera choisie que la veille de la réunion pour éviter que le Conseil fédéral suisse ne l'interdise.

R e p r é s e n t a t i o n d i p l o m a t i q u e . — M. Wasburn, ministre résidentdes Etats-Unis d'Amérique, à]Berne, depuis le mois de mai, vient d'être promu par son gouvernement au titre d'envoyé extraordinaire e t ministre plé- nipotenciaire en Suisse. Il a présenté ses nouvelles lettres de créance au Conseil fédé- ral.

Le Coneil fédéral a reçu le nouvel envoyé extraordinaire et ministre plénipotenciaire du Japon en Suisse, M. Hiromoto Watanabé, chevalier de 2me classe de l'ordre du Soleil Levant, qui remplace M. le comte Toda Uji- taka, appelé à un nouveau poste.

B i l l e t s d e b a n q u e . — D'après les Bas- ler-Nachrichten, le Conseil fédéral aurait ar- rêté comme suit le texte de l'article constitu- tionnel sur les billets de banque qu'il doit soumettre à la délibération des Chambres.

Article premier. — L'article 39 de la Constitution fédérale est abrogé et remplacé par le suivant' :

« Art. 39. — Le droit d'émettre des billets de banque et d'autres papiers représentatifs de la monnaie appartient exclusivement à la Confédération.

La Confédération peut, ou bien exercer ce droit d'émission, pour son propre compte, au moyen d'une banque placée sous une ad-

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LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 485

ministration spéciale, ou bien le transmettre, moyennant participation au bénéfice net, et sous réserve du droit de rachat, à une ban- que par actions à créer, qui serait administrée avec le concours et sous la surveillance de la Confédération.

La banque qui possédera le monopole de l'émission aura en particulier pour tache de régler la circulation monétaire du pays, et de faciliter les paiements; elle doit mettre gra- tuitement son établissement principal et ses succursales à la disposition de la Confédéra- tion pour le service de la caisse fédérale.

La banque et ses succursales ne peuvent être soumises à aucune imposition cantonale;

en revanche, les cantons auront part à ses bénéfices nets.

En cas de guerre, la Confédération peut déclaler obligatoire l'acceptation des billets de banque ou d'autres papiers émis par elle.

La législation fédérale réglera l'exécution des présentes dispositions. »

Art. 2. — Le présent arrêté sera soumis à la votation du peuple et des Etats.

l i a s o r t i e d ' u n s y n d i c a t . — Un con- flit qui peut avoir des conséquences graves s'est élevé entre les patrons relieurs de Lau-

sanne.

Plusieurs d'entre eux, ayant démissionné du syndicat, celui-ci s'est adressé aux ou- vriers pour leur demander l'application de l'article 9 du tarif adopté par le syndicat des patrons et des ouvriers relieurs. A teneur de cet article, les ouvriers sociétaires ne peu- vent travailler que dans des ateliers dont les patrons font partie du syndicat. Les ouvriers sont donc dans cette alternative, ou de man- quer à leurs engagements, ou de déclarer la grève partielle contre les patrons démission- naires du syndicat.

Des pourparlers sont engagés dans le but défaire rentrer les démissionnairesdans le syn- dicat, cette solution étant la seule qui puisse faire éviter le conflit.

Espérons qu'ils aboutiront.

C a r t e s p o s t a l e s p o u r e n v o i s d e p e - t i t e s s o m m e s . — La Schweizer Handels- zeitung demande qu'on introduise en Suisse le système italien pour l'envoi de petites sommes par la poste. Ce système, très prati- que, est excessivement simple : les bureaux de poste délivrent à cet effet neuf espèces de cartes de 1, 2, 3, 4, 5 fr., jusqu'à 20 fr. au maximum. La taxe est de 10 centimes pour les cartes de 1 a 5 fr. et de 15 centimes pour celles de 6 à 20 fr. Les fractions intermédiai- res, c'est-à-dire les centimes, sont représen- tées par des timbres-poste qui se collent sur la carte. Ainsi si l'on veut, par exemple, en- voyer une somme de 10 fr. 85, on achète une carte de 10 fr. sur laquelle on colle en outre pour 85 centimes de timbres-poste ; le bureau de poste paye au destinataire la valeur de la carte plus le montant des timbres-poste qui y sont appliqués.

En adoptant ce système en Suisse, la taxe pourrait, sans perte pour le fisc, être fixée aux taux uniformes de 5 et 10 centimes.

M u s é e n a t i o n a l . — Zurich a été choisi comme siège du futur musée national.

L i s t e d e s m a r c h a n d s h o r l o g e r s ac- tuellement à la Chaux-de-Fonds à l'hôtel de la Fleur-de-Lis : Liste dressée lundi i5 décembre 1890, à 5 heures du soir : MM.

Steinmetz, Odessa. — Hirsch Sdhn, Varso- vie-— Nieggebrugge, Amsterdam.

P r i è r e d ' a d r e s s e r l e s c o m m u n i - c a t i o n s à l a R é d a c t i o n d e I a F É D É - R A T I O N H O R L O C È R E S U I S S G , à B i e n n e .

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